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 Âme blessée, âme sucrée [PV Myra]

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MessageSujet: Âme blessée, âme sucrée [PV Myra]   Âme blessée, âme sucrée [PV Myra] I_icon_minitimeDim 24 Juin - 12:58

La nuit était tombée depuis bien longtemps, mais la Peur ne pouvait pas dormir. Lorsqu'il avait accepté d'être en charge de l'aile Ouest, il avait pensé à les protéger en cas d'attaque d'autres ailes, et avait donc entrepris de piéger chaque parcelle de terrain de son aile, la nuit tombée. Il avait pensé donner des cours particuliers, et donc élever un peu le niveau médiocre de ses chères têtes blondes. Il avait pensé pouvoir récolter quelques cauchemars, et c'était ce qu'il faisait deux fois par semaine. Il avait pensé pouvoir se faufiler un peu dans des affaires de coeur et semer quelque pagaille. Mais il n'aurait jamais imaginé être forcé de rester debout à deux heures du matin passées, pour faire un tour de garde.

Il passait donc le temps, les yeux rivés dans un nouveau livre d'un nécromancien américain prometteur. Ses théories sur les âmes vagabondes (les esprits, comme il les appelait) et les démons n'étaient pas totalement dénués de sens. De sa main droite, il tenait son livre fixe, une paire de lunettes de lecture sur le nez. De sa main gauche il remuait régulièrement une décoction pour son prochain cours. Une potion de l'esprit. Un moyen simple, efficace de posséder sa cible pendant trente secondes. Il suffisait de lui en faire boire cinq gouttes diluées. Cinq, pas plus. Quatre ne faisaient rien. Six provoquaient de terribles maux de tête à la cible et au créateur. Il l'avait déjà expérimenté, à son grand déplaisir.

Les ingrédients étaient alignés le long de son bureau, et disparaissaient les uns après les autres. Avec une rigueur propre à la phobie en personne, la potion prenait forme lorsque...

Aussi légère qu'une brise d'été, mais plus tenace qu'une tache de sang sur de la soie, l'Odeur lui parvint aux narines.

L'odeur... de la peur.

Une peur violente, puissante, et qui l’enivra si vite qu'il oublia de se changer, et sortit en kimono et écharpe dans le couloir. La magie était accrochée à cette peur, si fortement qu'il pressa le pas, tourna à l'angle de l'escalier, et s'arrêta, brusquement. Quelqu'un semblait souffrir encore, et son coeur battait à ses tempes. Il entendait le bruit de sa frayeur aller et venir au battement régulier de son sang se figeant par à-coups. Pauvre créature sans défense... le démon de la Peur s'approcha doucement, et se campa devant elle, posant un regard polaire sur ce qui lui sembla être... une élève.

Kyô : En quel honneur vous permettez-vous de souiller mes couloirs d'une magie aussi médiocre ?

Il leva les yeux sur la pendule de l'escalier, et récupéra la mèche de cheveux que la vagabonde s'était faite arracher en pénétrant dans son aile en dehors des heures autorisées.

Kyô : Il est très tard, même pour un élève. Vous semblez... troublée.

Intérieurement, il se fendit d'un sourire. Caresser la fillette dans le sens du poil l'ouvrirait plus simplement au dévorement. Il allait bien rire.
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Myra Litranski
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MessageSujet: Re: Âme blessée, âme sucrée [PV Myra]   Âme blessée, âme sucrée [PV Myra] I_icon_minitimeMar 3 Juil - 16:44

Cette nuit la Myra ne réussit pas à dormir. Elle était dans ce lycée depuis un peu plus d’une semaine mais elle ne s’était toujours pas habituer a l’environnement. La jeune femme se leva en silence et s’habilla avec la plus grande discrétion. Elle sortit de sa chambre et quitta le bâtiment sans trop de difficulté. Myra se dirigea aussitôt vers le lac de sang. A peine fut-elle arrivait que Eden la rejoignit. La jeune femme le regarda avec tendresse, lui caressa la tête et lui murmura d’une voix anxieuse :

« - On va faire un entraînement se soir, je ne trouve pas le sommeil et je dois absolument réussir a le maîtrisé. »

Eden hocha la tête et vint se placer quelques mètres devant elle. Myra ferma les yeux afin de mieux se concentré, la peur lui noué le ventre et lui crié d’arrêter. Mais elle ne l’écouta pas, son esprit se fit déterminé, elle inspira profondément, son aura devenait de plus en plus noir et maléfique. La jeune femme ré-ouvrit déplaçant son âme de son corps à celui d’Eden.

Le corps du chien loup se transforma aussitôt. Celui de Myra s’effondra inconscient. A la place du chien loup noir se trouvé a présent un énorme loup de la taille d’un cheval au long pelage blanc et aux yeux bleu ciel.

L’esprit de Myra était clair et les premières secondes se passèrent très bien, mais par la suite l’âme d’Eden céda de plus en plus à la folie. Bientôt la jeune femme n’eu plus aucun contrôle sur la créature qui avait une puissance incroyable. D’un coup de queue, elle créa une lame de vent qui détruisit plusieurs arbres avant de disparaître. Myra céda a la peur devant une puissance qu’elle ne contrôler pas.

Après quelques dizaines de minutes, l’esprit de Myra regagna son corps. Se ne fut que lorsqu’elle ouvrit les yeux après un moment d’inconscience qu’elle se rendit compte des dégâts causer. Les arbres étaient coupés, la terre retournée. Myra se figea devant cette vision d’apocalypse, des larmes commencèrent à couler sur ses joues. Elle était totalement terrifiée par ce pouvoir maléfique.

Quand Eden retrouva ses esprits il s’approcha d’elle doucement et vint lui lécher une joue le regard triste. Il colla sa fourrure noire au corps tremblant de peur de la jeune femme et lui dit d’une voix mentale très douce :

« - Je suis vraiment désoler. »

Pour toute réponse Myra le serra contre elle un moment puis Eden ajouta :

« - Tu devrais aller te coucher, tu as l’air épuiser. »

Elle hocha la tête et se leva en silence. Il marcha près d’elle jusqu’au parc du lycée puis il repartis une expression triste dans ses yeux bleu nuit. Myra rentra dans se qu’elle pensait être son dortoir essayant de contenir le plus possible l’aura maléfique et de peur qui émanée d’elle.

La jeune femme rentra dans le bâtiment sans vraiment faire attention a se qu’il l’entouré beaucoup trop occupé a contrôler sa peur. Mais aussitôt rentrer quelque chose lui arracha une mèche de cheveux. Elle revint aussitôt à la réaliser, elle regarda autour d’elle, ce n’était pas son dortoir ! Où était-elle ? Puis elle entendit des pas légers mais rapide approcher, elle se figea laissant échapper un peu de sa peur. Qu’allait-il lui arriver ?

Myra reconnu aussitôt son professeur de science occulte Kyô Fushou. Elle ne l’avait vu qu’une seule fois en cours mais s’en souvenait parfaitement. Elle l’avait trouver froid et sadique mais il n’en était pas moins intéressant que effrayant.

La jeune femme encore sous le choque ne réagis pas a sa première remarque. Elle essaya de contenir toute la peur qu’elle avait accumulé mais celle-ci réussissait encore un peu à échapper a son contrôle. De plus le professeur ne lui inspiré aucune confiance encore plus au plein milieux de la nuit dans un couleur désert et mal éclairé.

Myra le regarda méfiante, il avait compris qu’il se passer quelque chose. Elle fit tous qu’elle put pour que sa voix ne trahisse pas ses émotions et lui répondit :

« - J’était en train de réviser dehors et je n’est pas vus le temps passé, avec la figue j’ai du me tromper d’aile. Veuillez m’excuser. »

Puis elle tourna les talons, la panique la gagner. Il fallait qu’elle sorte d’ici au plus vite qu’elle lui échappe. Son instinct lui hurler de fuir mais elle ne voulait pas le laisser voir sa peur aussi facilement. Elle se dirigea donc tranquillement vers la porte par laquelle, elle était rentrée. Laissant le professeur dans son dos avec un frisson. C’est a ce moment la qu’une expression apparut dans son esprit.
« Il ne faut jamais tournée le dos au danger, on ne sais jamais ce qui pourrait arrivé »
Mais il était trop tard, elle le savait.


Dernière édition par Myra Litranski le Sam 4 Aoû - 9:49, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Âme blessée, âme sucrée [PV Myra]   Âme blessée, âme sucrée [PV Myra] I_icon_minitimeLun 23 Juil - 14:42

Si le professeur de Sciences Occultes n'était pas habitué à afficher un air parfaitement impassible, il se serait fendu d'un sourire ironique. Myra Lintranski. Cette élève qui lui avait causé du soucis durant son premier cours était là, devant lui, et semblait avoir enfreint le règlement. Qu'elle se réjouisse qu'il ne s'agisse que de Kyô, et pas d'un membre du comité, car elle puait la magie à pleines narines. Le démon de la peur le sentait jusqu'au plus profond de sa fibre, ce pouvoir qui manquait de contrôle. Son odeur était déjà très présente le jour de leur première rencontre, mais il était encore plus fort loin d'autres personnes.

Myra : J’étais en train de réviser dehors et je n’ai pas vu le temps passer, avec la figue j’ai dû me tromper d’aile. Veuillez m’excuser.

Ne cillant pas au fait que la jeune fille était si fatiguée qu'elle employait un mot à la place d'un autre, le démon sentit une pointe d'excitation l'agiter lorsqu'il reconnut les douces vapeurs de la panique. Il lui faisait peur. Ou du moins, quelque chose qui lui était arrivé à l'extérieur de l'Académie, combinée à sa présence, l'effrayait au plus haut point. Avec une pointe de sadisme, le professeur de Sciences Occultes attrapa Myra par l'épaule et la ramena à lui, tandis qu'il enroulait le cheveu arraché autours de son doigt.

Kyô : Vous êtes, en dehors des heures autorisées, loin de votre chambre. De plus, vous vous êtes introduite par effraction dans l'aile de laquelle je suis responsable. Mademoiselle Litranski, je suppose que vous savez ce que cela veut dire.

D'une voix mélodieuse, il prononça quelques runes en se concentrant sur le cheveu, pour l'aider un peu à le suivre sans faire trop d'histoires. Sûr de lui, il désarma les pièges de la porte du rez-de-chaussée et pénétra dans son propre bureau de garde, jouxté à sa chambre. Il n'avait eu l'occasion de punir un élève qu'une seule fois. Mais la manière dont il l'avait fait avait dissuadé tous les élèves de l'aile Ouest de faire du zèle après les heures autorisées.

Ce petit crétin s'était imaginé qu'il pourrait passer de sa chambre à celle de sa chère et tendre sous son nez sans qu'il s'en aperçoive. Et il avait osé lui répondre lorsqu'il lui avait donné expressément l'ordre de regagner la sienne. Il avait espéré pouvoir être magnanime, et laisser cet effronté rentrer dans ses quartiers avec une simple malédiction de brûlure pour la nuit. Au lieu de ça, ses cris avaient bercé de longues heures durant les pleurs de sa dulcinée. Ah, sa peur avait été délicieuse.

Et le mieux, c'est qu'il n'en avait gardé aucune trace. Un travail d'artiste.

Dans la petite pièce, éclairée de deux lampes de chevet, une odeur d'encens flottait. Sur la face droite du bureau, une grande étagère de bois noir était littéralement recouverte de livres. Petits, grands, anciens ou récents, ils avaient tous un point commun : ils sentaient le pouvoir à plein nez. Sur la gauche de la salle, un large buffet accueillait un chaudron de fonte, des étagères d'ingrédients mystérieux et d'innombrables poupées de céramique au sourire figé. Le professeur de Sciences Occultes frappa deux fois dans ses mains et le feu se ralluma sous le chaudron. Il y déposa le cheveu de Myra avec douceur.

Kyô : Deux heures de détention. Fatigue ou non, on n'enfreint pas la règle la plus élémentaire de courtoisie. Ne pas pénétrer chez autrui sans permission.
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MessageSujet: Re: Âme blessée, âme sucrée [PV Myra]   Âme blessée, âme sucrée [PV Myra] I_icon_minitimeDim 19 Aoû - 7:12

Plus allé plus l’aura de la jeune femme lui échapper, s’emplissant de peur fasse a se professeur et a ses propres pouvoirs. Elles sentais la puissance de ses derniers bouillonné en elle, malgré l’épuisement qu’elle éprouver. Qu’allait il lui arrivé ? Myra se sentait prise au piége et elle n’aimait pas ça. Il lui avait toujours fallut de la liberté et de la sympathie pour s’épanouir. Mais c’est comme si se professeur de science occulte prenait plaisir a lui ôter tous qui faisait qu’elle était elle.

Soudain la jeune élémentaire sentis son corps devenir plus docile. Tout son esprit résister à suivre Kyô mais rien à faire son corps était devenu aussi docile qu’un mouton qui suit le chef de troupe. Myra fit par suivre le professeur dans son bureau. La peur monter de plus en plus en elle.

Au fond ce n’est pas la douleur qui lui faisait peur car ses parent avait éprouver une souffrance proche du martyre avant de mourir et elle s’en voulais de ne pas avoir éprouver cette douleur. Elle regarda la pièce ne se sentant pas du tout en sécurité quand une pensée lui traversa l’esprit. Elle était seule avec lui !! Voila de quoi elle avait peur, de quoi elle avait le plus peur c’est qu’il la touche, qu’il l’oblige a faire certaine chose.

D’un coup ses yeux passèrent au bleu nuit et elle projeta son empathie vers le professeur afin de découvrir se qu’il prévoyait de lui faire subir pendant ses deux heures. Mais a défaut de trouver quoi que ce soit et sans s’en rendre compte son empathie envoyé vers lui sa peur en décuplé. Myra ne contrôler plus rien mais sa elle ne s’en rendais même plus compte avec la fatigue et la peur qui la tenaillé. Puis elle lança une prière mental vers un quelconque dieu si il excite qu’il empêche se professeur de la toucher. Finalement la jeune femme avait peut être eu raison de ne pas vouloir lui accorder sa confiance. Mais d’un autre coter elle devais avoué qu’elle était attiré par son coter obscure, ce coter qui pouvait se faire violent et sadique. Oui quelque part s’était peut être se coter qu’elle aimé et dont elle avait a la fois peur chez se professeur de science occulte.

Myra ne répondit même pas à Kyô bien trop préoccupé à lutter contre la peur et la fatigue grandissantes. Ainsi elle resta assise attendant avec inquiétude se qui allais faire d’elle.
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MessageSujet: Re: Âme blessée, âme sucrée [PV Myra]   Âme blessée, âme sucrée [PV Myra] I_icon_minitimeDim 30 Sep - 8:48

Cette petite ne devait assurément pas le faire exprès, mais elle émoustillait le démon sous la peau d'homme. Kyofushou se retenait de la renifler sous toutes les coutures pour la forcer à dévoiler ses plus grandes frayeurs et s'en délecter. Assurément, cela n'aurait pas été bien vu par le conseil des professeurs, et on l'aurait mis à la porte. Mais Myra avait cette trace de peur bleu, cette trouille qui lui collait à la peau, et qui l'excitait au plus haut point. S'il s'était écouté, il l'aurait fixée une minute, pour dévorer les tréfonds de son âme torturée. Il ne savait pas ce que cette gamine avait traversé, mais ça sentait de si loin que ce devait être traumatisant.

Il adorait les traumatismes, surtout lorsqu'il les affrontait en face à face dans son bureau. Et celui-là semblait assez coriace pour réduire cette fille à néant. Elle le regardait d'ailleurs avec un drôle d'air. De ceux qu'il avait déjà croisés dans son salon d'opium, quand une fille recevait un client violent. Oh allons. Kyô n'était pas un machiste basique et primaire, il ne frappait jamais une femme. Et puis le viol, ce n'était pas son truc. Certains prenaient un plaisir sexuel dans l'humiliation de leur partenaire, lui ne voulait frapper, violenter ni même coucher avec personne. Il était professeur et elle était sortie de sa chambre, c'était la seule raison de sa présence ici.

Kyô poussa un léger soupir et fit signe à Myra de s'asseoir au dessus du cercle sacrificiel, dont le tapis protecteur était légèrement décalé. Il partit chercher sur l'étagère qui portait ses poupées macabres le carton de celles qui étaient brisées, et devenues sans valeur. Puis il déposa sur son bureau une fiole d'un liquide orangeâtre à l'odeur acide, une paire de gants et un gros paquet coton avec une pince à épiler. Prenant place dans son fauteuil, il sortit un paquet de copies à corriger et attendit qu'elle prenne place.

Kyô : Ces débris sont maudits et doivent être détruits. Mais j'ai besoin qu'ils soient nettoyés avant ça. Tâchez de ne pas les toucher de votre peau, elle brûlerait.

Ce qui était vrai. La fiole était un puissant acide magique, qui ne consumait que les tissus.Textiles, peaux, écorces. Ce qui était ou avait été à un moment où l'autre protecteur et organique était brûlé et tombait doucement en boulettes calcinées et noircies. C'était un travail parfait, car vu l'heure Myra se brûlerait sans doute. Sans y faire trop attention, vouloir trop y toucher, le sommeil la ferait un moment où l'autre piquer du nez, et elle souffrirait.

Idéal pour remplir son petit cercle.

Kyô : Que faisiez-vous en dehors de votre chambre ?

Il avait demandé ça d'un air distrait, le nez sur la première de ses copies. Son stylo rouge en fonction, il souligna une faute d'orthographe grossière. Si la nuit allait être longue, autant qu'il se renseigne sur la raison de la présence de cette boule d'énergie négative devant ses yeux.
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Myra Litranski
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MessageSujet: Re: Âme blessée, âme sucrée [PV Myra]   Âme blessée, âme sucrée [PV Myra] I_icon_minitimeSam 6 Oct - 12:43

Myra regarda le professeur étrangement, comme si elle ne savait pas vraiment quoi faire. Elle fini finalement par s’asseoir lourdement sur la chaise en face de l’homme. La jeune femme l’observa sans afficher sa peur qu’elle commençais a contrôlé un peu malgré le sommeille qui la gagné de plus en plus. L’élémentaire fronça légèrement les sourcils devant les poupées morbides et l’acide. Les pensées se mélanger un peu dans ça tête avec la fatigue elle finirais forcément par ce brûler avec l’acide. Est-ce que ce professeur de malheur le savait ? La jeune femme n’en était pas totalement sur mais pour elle, il devait forcément le savoir. Depuis le départ quelque chose l’empêcher d’avoir confiance en lui mais elle ne savait pas très bien ce qui la dérager peut être son petit coter sadique qui en devenait presque pervers ? Ou alors autre chose.

Ne voulant pas aggraver son cas ; elle ne rechigna pas devant le travaille qu’on lui confier. Myra regarde ses mains si douce et blanche avec nostalgie sachant pertinemment ce qu’il allait arriver. La jeune élémentaire enfila avec aisance les gants en plastique fins sensés lui protéger les mains mais qui au vu de la concentration de l’acide ne servait strictement a rien. Ensuite elle coupa un morceau de coton l’attrapa avec la pince et versa un peu d’acide dessus. Puis elle attrapa une poupée et commença a la nettoyé. La jeune femme avait complément oublier le professeur et l’endroit ou elle se trouver ; bien trop concentré a ne pas se brûler.

Ci bien que lorsque le professeur parla, elle sursauta échappant le coton qui tomba sur le dos de sa main droite avant d’atterrir sur la poupée. Myra regarda un instant sa main le plastique du gant avant totalement fondue et sa main était vraiment abîmer, des cloques apparaissais déjà a l’endroit ou le coton avait toucher la peau. Souffrant énormément, elle lança à Kyô un regard remplie de haine et de colère. Puis il eut pour toute réponse des mots prononcer avec violence.

« - Je crois vous avoir déjà répondu et puis tout ceci ne vous regarde absolument pas. Ça vous plait de martyriser vos élèves !! Alors allé vous trouver un autre pigeon moi je vais me coucher. »

Elle donna un coup de main qui fit tomber la fiole ouverte sur les copies du professeur. En se levant sa chaise bascula en arrière, la douleur devenais insoutenable et avec la fatigue cela faisait craquer ces nerfs. Elle se dirigea vers la porte d’un pas déterminer. Plus forte mentalement qu’elle ne l’avait était peut avant. Après tout pour qui la prenait il ? elle n’était pas ça chose !!
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MessageSujet: Re: Âme blessée, âme sucrée [PV Myra]   Âme blessée, âme sucrée [PV Myra] I_icon_minitimeDim 7 Oct - 9:02

Le regard de Kyô changea brusquement. Lui qui s'était attendu à passer une soirée tranquille en détention éprouva une pointe d'agacement à la voix réagir au quart de tour. Que cette fille était agaçante. Apathique la seconde précédente, vive comme un diable en boîte la suivante. Le professeur de sciences occultes se leva avec rapidité et versa le contenu entier d'un extincteur à neige carbonique sur son bureau, en désespoir de cause. L'acide réagit avec les composants sec de l'extincteur, se mit à fumer salement et remplit le bureau d'un épais brouillard noir et sulfureux.

Kyô : Vous n'auriez pas dû faire ça, malheureuse.

Sa voix était très faible, couvrait à peine le sifflement à peine éteint de la réaction de cet acide sur son beau bureau. Et pourtant elle résonna à travers la pièce comme un coup de feu à bout portant. Kyô fut sur Myra en quelques secondes, enveloppa son bras dans la manche de son kimono, et serra son poignet cloqué à travers, appuyant pour lui faire mal. Il utilisa une bonne partie de la peur qu'il avait en stock pour décupler ses forces, se penchant vers elle avec le regard luisant, rouge de colère et de désir.

Il voulait la laisser remplir son cercle, mais sa tête semblait un plus intéressant terrain de jeu.

Kyô : J'ai dit deux heures.

Sa voix, caverneuse et crissante comme les os d'une crypte, se fit menaçante. Il transpirait la menace et la phobie-même. Les ondes négatives se propagèrent tout autour de lui tandis qu'il fermait sa porte. L'identification de l'angoisse de cette petite se fit soudain claire. Elle était morte de trouille qu'un professeur de son rang puisse abuser de sa personne. La douleur l'avait fait sortir de son apathie, mais il ne la lâcherait pas pour autant. Cette petite était fatiguée, cela se lisait dans son regard.

Et Kyô adorait les gens fatigués.

Il se fit plus grand, la dominant pour la fusiller du regard. Le regard dévorant d'une faim malsaine, la pupille dilatée, il la recroquevilla sur elle-même, lui faisant très nettement comprendre ce dont il était capable si elle le poussait un peu trop loin.

La phobie était quelqu'un d'effrayant, à n'en pas douter.

Il n'avait en réalité aucune intention de se salir la ceinture ou les mains. Mais il voulait s'assurer qu'elle soit docile.

Kyô : Vous rendez-vous compte que vous venez de condamner une classe entière à des travaux pratiques ? Leur devoir portait sur... les augures dans les entrailles mademoiselle. Mais peut-être que le sacrifice aveugle d'animaux vous est totalement inconnu, peut-être...

Son pouvoir battait dans toute la salle sous forme d'un écho sourd, grave, comme une basse dans un concert de rock mal réglé. Il enveloppa l'élève comme les eaux menaçantes d'une vague venant juste de s'écraser. Les tentacules monstrueux d'un être prêt à la dévorer sans mâcher. Kyô avait utilisé de la peur pour contenir sa colère. La peur exigeait une rétribution immédiate.

Sa peau blanche et fine se veina sous l'effort considérable qu'il faisait compte tenu du peu de peur qu'il avait en réserve. Son air d'ordinaire dénué d'expression quelconque passa de l'envie à la folie pure et simple. La spontanéité du fou qui,saisit enfin sa proie. Celle de l'araignée qui bloque sa proie dans sa toile. Rien ne pouvait l'aider à s'échapper. Il jubilait littéralement. Cette gamine était en contact visuel direct. Direct.

Kyô : Peut-être que je devrais vous montrer ce que cela fait, de se faire éventrer ?

Vingt-huit.

Vingt-neuf.

Trente secondes.

[HS : Envoie-moi un mp si l'idée de te faire brutaliser ne te va pas du tout. Pour indication il ne va pas la toucher, juste lui coller une bonne grosse trouille. Mais si jamais ça ne te dit rien, n'hésite pas ! ]
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Myra Litranski
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MessageSujet: Re: Âme blessée, âme sucrée [PV Myra]   Âme blessée, âme sucrée [PV Myra] I_icon_minitimeDim 7 Oct - 13:37

La jeune femme ne fit même pas attention au professeur qui essayé de réduire au maximum les dégâts que causer l’acide. En effet le liquide d’une concentration extrême coulé sur les copies des élèves les réduisant a néant et commencer à attaquer le magnifique bureau en bois du professeur. Mais tout ça n’avait vraiment aucune importance, la seule chose qui comptais s’était qu l’élémentaire aille se coucher. Malgré la vitalité dont elle faisait preuve son corps tremblé légèrement menaçant de céder sous son propre poids, les efforts et l’énergie dépenser pendant cette énième entraînement loupé commençais vraiment a pesé sur ses épaules. Si bien que plus allé plus le contrôle de son empathie lui échapper, bientôt elle serais a la merci de se pourvoir si puissant qu’il pouvais la détruire.

Elle allé passer la porte, lorsqu’une douleur fulgurante l’arrêta net. Cette sensation venait de l’endroit où sa main était brûlée. C’est alors que Myra osa un regard de douleur vers ce qui la retenais. La main du professeur compresser la douleur, elle voulu retirer sa main mais ne réussi qu’a provoquer un plus grand mal qui lui fit monter les larmes au yeux. La jeune femme allé adresser une réplique violente au professeur quand ses prunelles bleu grises croisèrent celle bleu acier de Kyô. Cela lui coupa aussitôt la voix, son empathie commencée à lui échapper et elle sentis qu’autour d’elle une étrange sensation s’installer.

Ne sachant pas ce qui allé lui arriver, la jeune élémentaire commença à paniquer. La peur, une peur panique s’embarrer peu a peu d’elle. Elle aurait voulu s’enfuir ce cacher disparaître mais son corps tout entier refuser de bouger. Pourquoi ? Cette situation la rendait de plus en plus nerveuse. Puis sans trop rien comprendre le professeur lui parla d’éventrer des animaux. Une vision d’horreur de Eden disséquer par ce monstre passa dans son esprit. Jamais non jamais il ne devait apprendre l’existence de son frère. Soudain une autre menace ce fit bien plus pressente la peur était palpable tout autour de Myra et elle ne contrôler plus son empathie de plus le professeur avait plus l’air d’un psychopathe que de quelqu’un de normal ou même sadique.

Myra ne savait plus ou elle était ni ce qu’elle devait faire elle n’était plus capable de rien. La peur avait pris le contrôle, la même peur que le jour de la mort de ses parents mais cette fois elle n’avait ni Eden ni ses pouvoirs pour la tirer d’un mauvais pas potentiellement fatal. Quand soudain elle sentis cet homme, ce monstre commencer a rentrer dans sa tête, elle se débattis mentalement tant bien que mal mais elle était trop épuisée pour résister longtemps et lorsqu’il arriva a la trentième seconde elle n’était plus vraiment capable de lui opposé quoi que ce soit.
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MessageSujet: Re: Âme blessée, âme sucrée [PV Myra]   Âme blessée, âme sucrée [PV Myra] I_icon_minitimeMar 16 Oct - 13:41

Moelleuse, accueillante, chaude et palpitante. Telle était la cervelle de Myra Litranski. Kyô en fut presque étonné, mais elle fut incroyablement facile à pénétrer. D'ordinaire il ressentait toujours une petite réticence, une barrière, même infime, qui lui barrait la route. Chez la personne consentante qu'il avait dévorée, il avait même rencontré une seconde barrière, celle que le corps développait naturellement à sa présence. Pour l'empêcher de revenir. Myra pourtant le laissa entrer, et il se déploya dans son esprit avec un cri de joie évidente. Il sentit l'illusion de sa peau d'humain s'arracher aussi facilement qu'un vêtement trop petit sur un corps psychique démesuré. Ses lambeaux noirs prirent de l'ampleur, sa couronne de ténèbres perça son crâne et ses dents lui poussèrent tout autours de la bouche, comme une couture à 360°. Ses jambes maigres et démesurément longues maintenaient un corps trop maigre, mais massif, aux mains effilées comme des lames de rasoir, aux limbes l'enveloppant comme le suaire d'une jeune mariée.

Cela faisait longtemps qu'il n'avait pu à ce point donner toute puissance à sa métamorphose, et Kyô en ressentit un plaisir au-delà de toute mesure. Il prit le temps de se promener dans le hall des pensées de Myra et faillit décider de rester assis. Il n'avait jamais vu un esprit aussi embrouillé, aussi plein de futilités. Cette fille se faisait du soucis... pour tout ! Le garçon qu'elle avait embrassé sur la rive. Celui qui lui avait souri en classe. Le petit pois tombé de son plateau à la cantine, la couleur de sa petite culotte, tout était sujet à réflexions et à inquiétudes. Kyô gronda presque, dispersant les pensées superficielles de la jeune fille pour ne garder que les peurs. Mais elles étaient énormes. Suintantes, boursouflées, prêtes à exploser et déverser leur pus psychique sur notre démon. Il se mit à rire à gorge déployée. C'était un festin des plus sinistres qu'il pourrait faire le jour où il aurait décidé de briser cette fillette.

Mais pour le moment, le temps lui était compté. Il devait donc trouver une nouvelle petite peur à exploiter. La peur était son terrain de jeu. Il était un enfant de dix ans, et Myra venait de lui offrir le parc d'attraction de la place principale. Il passa le bout de ses griffes de phobie sur les bubons et écouta les plaintes déchirantes qui s'en échappaient. La douce mélodie de Myra geignant pour des dizaines de raisons qui gravitaient autours de drames dans sa vie d’antan. Le démon de la peur sentit sa langue spectrale venir lécher son visage et décida de commencer à oeuvrer. Il allait se repaître ce soir, c'était sûr et certain.

Il matérialisa dans l'esprit de la jeune femme sa propre chambre, agrandissant les murs pour les rendre démesurés. Il représenta Myra, couverte de fines égratignures sur son futon. Les détails étaient précis dans les plus fines fioritures. Les motifs de son tapis de paille. Les boiseries du parquet. Les rideaux qu'il utilisait, noués autour de la poignée de sa fenêtre, dont les volets laissaient entrer une lumière blanche et crue. La lumière de la lune. Lui-même était devant elle, son katana à la main, nu comme au premier jour. Ses cheveux étaient défaits, son regard froid et impitoyable, ses gestes mesurés et appuyés. Il s'avança, en toute confiance, et menaça la petite de sa lame contre sa gorge. L'illusion de Myra geignit suffisamment pour lui tirer un regard en coin, un regard assassin.

Kyô : Avisez-vous de faire le moindre mouvement pour m'empêcher d'arriver à mes fins, et je vous empêcherai de me nuire.

Il se fit plus opressant, descendant sa lame avec lenteur sur ses poignets, ses lèvres faisant pression sur son cou nu. Sans délicatesse, il arracha son corsage, et la griffa.

Kyô : Quel corps disgracieux. Je devrais le sculpter à ma manière, qu'en dites-vous ?

Sa lame trancha, net, le petit doigt. La douleur qu'il envoya au cerveau de Myra lui revint comme une onde violente de peur panique. Il continua son petit jeu cruel. Elle se débattit, il lui coupa les cheveux. Elle le frappa, il lui rendit la pareille. Elle hurla, supplia, mais l'implacable démon de la peur ne se laissait pas amadouer. Les détails les plus nets étaient jusque dans le mouton de poussière qui roulait à côté de l'oreiller, seule erreur dans cette chambre impeccable.

La scène se brouilla lentement, et Kyô se sentit trembler. Trembler d'excitation. Il imposa à Myra un couloir, et des dizaines d'anonymes. Chacun leur tour, ils pointèrent sa personne affaiblie, abîmée, amochée. Partout où elle se tournait personne ne la croyait. Quoi, un professeur aussi respectable que Kyô Fushou faire une telle bêtise ? Allons, cessez de vous disperser et retournez au travail, au lieu de tenter de vous faire remarquer. Professeurs. Amis. Ennemis. Bientôt même la psychologue, si compréhensive, ne fut plus qu'une ombre souriante.

Kyô : Quel désagréable sentiment de déjà vu...

Sa voix, comme un écho, se répercuta tout autour de lui. Il savait qu'il venait d'imposer un choc terrible à Myra. Il sentait son esprit se liquéfier doucement, passer en état léthargique. Ce qui voulait dire qu'elle était totalement à lui en cet instant. Quelle douce enfant.

Kyô : Personne ne t'écoute plus. Tu as choisi de t'en prendre à la mauvaise personne. Si seulement tu avais été plus obéissante.

Il la força à se concentrer sur son doigt manquant et se matérialisa dans son dos, chuchotant presque à son oreille, le regard rougeoyant de pouvoir.

Kyô : Mais moi je sais réellement ce qui t'es arrivé, n'est-ce pas Myra ? Quelle tristesse. La seule personne t'ouvrant son coeur est celle qui te l'a arraché avec violence. Regarde. Juste devant toi.

La porte de son bureau apparut nettement, sous la lumière blafarde des lampes murales. En bois dur, elle le dissimulait à peine, en train de lire un roman d'amour pour midinette. Une manière comme une autre de comprendre les comportements adolescents. Etrangement, ce détail sordide sonna comme de mauvais goût. L'homme qui aimait à voir des jeunes filles se faire torturer le coeur par des machistes primaires.

Kyô : Vois comme je suis prêt à t'accueillir. Oh. Tu es morte de peur. Tu as bien raison. Mais tu sais aussi que je peux faire repousser ce doigt, ou te le remplacer. A moi tu peux me dire ce que tu as ressenti. Je ne reccommencerai plus, jamais.

La peur du rejet. La peur de se faire avoir une nouvelle fois. La peur de l'humiliation, de la souffrance, tout son être l'incarna lorsque son double illusoire s'approcha de la jeune fille, et posa la main sur sa tête. Son regard de glace tourbillonnait. Ses mains chaudes, trop chaudes, mettaient mal à l'aise tout l'être brisé de son élève. Il l'enlaça, se baissa au niveau de son oreille, et souffla un long moment. Présent. Opressant.

Kyô : Mais, Myra. Il est déjà temps de te réveiller.

Il se retira aussi sûrement qu'il était entré. Sans aucune hésitation aucune. Une déferlante de peur qu'il emporta avec lui, appaisant Myra pour un long moment sur sa solitude et la peur panique des hommes. Il écorcha son âme, arrachant ces morceaux qui faisaient partie d'elle pour les faire siennes, et se nourrir pour longtemps. Le professeur de Sciences Occultes cilla, pour rompre le contact. Il sentit son visage affaissé et inspira lentement pour reprendre le contrôle de son corps. Oui, il venait d'être ignoble.

Mais après tout quelle importance, si elle s'en souvenait à peine une fois éveillée. Au fond, il venait de lui rendre service.

Tant de peurs inavouées. Rrr...
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