Voilà que découle de rêve sublime et pourtant belliciste de la petite diablesse. A peine s'est-elle instalée dans ces quartiers, qu'elle a planté symboliquement sur le toit son drapeau. En fait elle ne l'a pas fait, mais elle y est monté pour pousser la grande clameur vociférante. Le rugissement impérialiste du lion, et tout comme la majestueuse bête, elle se pense en reine de ce petit monde. Ayant bien hurler aux cieux par temps de pluie et d'orage qu'elle dominerait ces gens. L'aile sud deviendrait son domaine où elle règnerait sans partage, dans la plus grande violence. Et pour réaliser ses noirs dessins, l'angélique aux ailes échaprpée de toute bonté, elle devait se trouver une robe de monarque, un trone richement orné et enfin briser toute sa bande d'esclave. C'est en cette tâche qu'elle prendra le plsu de plaisir, cruelle et l'enfant nourrit au sein de la mère folie, barbarer et sans pitié est la bête enragée qu'elle tente vainement d'apaiser. Voilà le doux rêve macabre de conquête qu'elle fit avant de se lever. Se tirant de la coucheimbibée d'une sale rosée jaunâtre et pestilencielle. La créature se veut vraiment bestiale depuis quelques jours, et sa raison s'égare. Elle appelle donc sa modeste chambre le Caveau, les murs tailladés par ses griffes parce qu'elle essaye de se contenir par ces nuits d'insomnie où l'instinc monstrueux la tiraille. La bête affamée essaye de ne pas trop faire de mal, et pourtant elle aime tant tuer et se repaître de la bonne chair, vivante ou morte, de la coulure vermeille bien sur puisque vampire inférieur elle est. Elle s'aime également à prolonger l'agonie des larves, à briser les puissants pour dominer encore et toujours. Et enfin Flandre s'est éprise depuis son réveil il y a deux ans dans cette mer de sang, de la folie, de sa folie que l'on appelera "la Folie de Flandre". Cet état second de transe absolue qui l'a fait complètement dérailler du reste de sa maigre raison écrabouillée par sa maladie, la bête enragée devient un destructeur presque impossible à stopper. détruisant tout sur son passage et portant la mort barabare et virulente en excès, puis après avoir fait grand festin, l'immondice laisse place à une douce enfant comme absoud de sa maladie. Ainsi Flandre redevient bonne, pour quelques temps. Hélas elle n'a pas encore trouvé le moyen de mettre un terme à cette malédiction.

_ Il est temps ... Je serai la reine rouge ... Mourez ou rampez à mes pieds !

Elle s'était déportée dans la salle de bain pour se laver, elle avait feind la maladie pour rester au tombeau durant ces trois jours. Elle sentait le fauve à en tuer une nuée de mouches. Là après ces papalabres crues et dérangées, elle brisa de sa force pure le miroir derrière la porte, éclatant d'un petit rire aliéné. Elle fila ensuite à la douche et grogna à la coulure glacée puis cuisante, mais elel put se laver, laissant déverser à l'égoût une sacrée mélasse immonde. Puis elle en sortie, toute nue et fraiche, un bourgeon sauvage à la peau tendre de bébé. Elle prit une serviette et se frotta un bon moment pour sécher nottement sa merveille capilaire blonde et ses petites ailes rétrécies dans le dos. Puis elle en sortie et enfila sa tenue classique, délavée, un peu propre mais malsaine. Tant de sang à giclé sur cette robe de pourpre, elle a du la racomoder un nombre incalculable de fois, et finalement ici elle ne pense pas à la voir déchirée. De plus elle emboite sur son crâne son coquêt chapeau bouffant auquel est noué un ruban carmin. Enfin elle papillonne un bon coup de ses ravissantes ailes maléfiques couleur bain de sang. Puis elle gagne sa fenêtre, elle l'ouvre sans la faire claquer et laissera l'air la purifier de cet atmosphère de poison toute la sainte journée. En ce bon jour de week end, l'enfant se porte cordialement à se jeter dans le vide depuis la grande hauteur. Mais pas d'inquiétude, car telle une fée de la mort, Flandre sait voler. L'envol pourpre prit, elle peut aller planer jusqu'à non loin de là un arbre. Allant le fracasser de sa force d'hercule pour briser le tronc vénérable et l'abattre d'un hurlement de bête sinsitre projeter vers les cieux. Soudain, l'enragée aux regard écarlate fou cherche en vertigue une présence, une proie que ses griffes et ces nombreux crocs de requin pourront déchiqueter.

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Baigner dans un sang immonde et infecte des démons combattues, des images de scènes violentes perturbant mon sommeille, je me leva en sueur de mon lit. J'était somnolante, haletant et fatiguée. Ma nuisette inondé me collait, me gênant lorsque je m'avança vers la salle de bain. Face au miroir, je me regardais d'un air pensive repensant à cette scène qui me troublait. Puis, je me mouillais le visage délicatement et bu un verre d'eau, toujours en sueur. Après m'être hydratée je me vêtis de mes vêtements habituels et sortis prendre l'air. Le vent soufflais sur ma peau délicate et me berçais de tendre mélodie. Je remarquais des arbres dansant aux rythme de la brise fraiche et me rappelais cette douce journée d'enfance que j'avais eu ce jour-là, où ma vie n'était pas encore un cauchemar éternel ne s'arrêtant peut-être jamais. Je me revoyais courant, ignorante, aveuglée par la clarté du soleil et surement insouciante. Oui, je ne m'était pas remis de ce que j'avais vue ce jour et cette tache rouge est encrée dans ma mémoire pour toujours.

- Anna… Quand te retrouverais-je ?

Je pensais pouvoir la retrouver rapidement, mais il semblerait que le temps me joue des tours pendables... Je me demande comment ma vie aurait pu être sans se maudit jour mais bon, n'aggravons pas mon cas... Cette petite journée commençais donc avec ses images qui ne voulaient pas sortir de ma tête. J'avançais à pas rapide, les yeux rivés vers le sol, essayant tant bien que mal d'attirer mon attention sur autre chose. C'est alors qu'un boucan horrible me fit tourner la tête et j'apperçu alors une jeune fille détruire un arbre avec rage. Je m'arrêta et la fixa. Elle m'intriguait. Comment une si petite personne pouvait s'acharner autant sur un arbre qui n'aurais, sans doute, pas du se trouver là ? Cette petite personne avait les cheveux blonds mi-court (ou mi-long à vous de voir u_u) et portait une robe rouge. Elle me paraissait sauvage. C'est alors que je remarqua qu'elle tournait la tête dans tout les sens comme si elle cherchais quelque chose. Son regard croisa le mien. Elle me rappela Anna. Oui, elle lui ressemblait étrangement... Je m'approcha alors d'un pas décider.

Au coeur de son tourment porté en vertige, la bête fint par croiser un regard. Doux à première vue, enfin surement pas chargé d'explosif comme l'enfant. Elle ne pouvait plus s'en détacher, ces écrins de folie carmines avaient trouvés une proie. Sans doute la dame aura été attiré par son hurlement bestial et son déchâinement sur ce pauvre arbre déraciné, couché et brisé, abattut dans sa pleine vie. La dame s'avance d'un pas ample et gracieux, n'est elle pas effrayée ? Flandre remarque une chose qui la choque aussitôt. La beauté fatale est blonde et pire que tout elle ressemble à une de ces hantises qui lui défoncent le crâne. Là elle grogne en sourdine et plisse ses yeux pour voiler sa hargne soudaine. Et elle s'approche à son tour, lentement, toute frétillante, parcourue d'un frission d'infâmie. Elle se retient d'étripper la femme. Et elle provoque le contact, se stoppant tout juste devant elle pour sentir un doux parfum de vie. Elle l'analyse avec parcimonie et se rend compte que la créature est appétissante. Elle ne tient plus et grogne cette fois en le laissant s'évader de ces lèvres arides, elle laisse reluire son regard fou de vampire et se jette sur elle pour la renverser et la plaquer au sol avec grande violence. Là Flandre qui se tien au-dessus du visage de la dame, la transperce avec sa folie, son arme destructrice. Elle veut réduire à néant ce beau regard qui l'écoeure. Elle veux sentir les sueurs froides tandis qu'elle va la charcuter comme un splendide morceau de viande. Elle lui laisse le grand soin de lui résister, car Flandre adore avoir du retord à briser. Ainsi l'angélique souillée enlève une main d'appui puissant pour fragiliser sa prise au sol. Elle vient glisser cette main sur la poitrine redondante qu'elle ne fait que frôler et va caresser le visage de l'ange, elle finit par la griffer et lui dévoiler son hideux visage de bête affamée.

_ Je veux lire l'effroi sur ce beau visage. Donne moi ton sang ou crève !

Soudain une hantise s'insurge dans son esprit et l'arrête. Là elle roule sur le dos à côté de la dame et geind d'une douleur mentale en se compressant en étau sa caboche en ébulition. Elle roule et se débat frénétiquement dans l'herbe et se déchire à combattre ses visions. Puis ceci cèsse de lui faire du mal,, elle porte un regard sur la jeune femme et semble revoir un fantome à sa place. Un doux fantôme dont elle ne sait rien. Une espèce d'entitée maternelle. Et elle contracte ses iris sanglant pour se porter à quatre pattes et pousser à nouveau son hurlement strident et horrible. La bête enragée tresse ses ailes de pourpre pour signaler qu'elle va attaquer et elle laboure la terre sous ses griffes en bavant légèrement à la si grande tentation ...

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Je ne m'étais seulement avancée que d'un pas que j'entendais la demoiselle grogner férocement. Etait-ce moi qui la troublait ainsi, la rendant presque affamé par ma mort ? Je me fichais de ce qu'il pouvait m'arriver. Je m'imaginais toutes les situations possibles et c'est alors qu'une d'entre elle se réalisa d'un clignement de cils.

- Je veux lire l'effroi sur ce beau visage. Donne moi ton sang ou crève !

Comme je m'y attendais, la bête qui sommeillait en cette délicate demoiselle s'était déchainée. Elle voulait me voir paniquer, apeurer par elle et désirais plus que tout prendre de mon sang. Elle me menaçait de meurtre si je n'exécutais pas son ordre. Je n'étais absolument pas terrifiée. Peut-être que mon arrogance avait pris le dessus sur moi. Puis, la fillette s'extirpa de moi et se roula a terre. Je me relevais, intriguer par la demoiselle. Je la fixais. Pourquoi une si jeune demoiselle ressemblait déjà a quelqu'un de torturer mentalement et physiquement ? Ses vêtements rouges avaient l'air d'être sale et je remarquai quelques tâches jaunes un peu partout sur la robe. Tout à coup, la demoiselle se mit en position pour m'attaquer et grattait le sol. Je la fixa et lui lançai mon charme pour la déstabiliser. Elle ne peut résister...

- Calme toi.

Quelle impudance, c'est une audace belliciste que cette femme m'offre en pature. Quelle folie l'amène donc à croire que je puis lui être docile ? Je suis un fauve, une bête enragée prête à la déchiqueter sans appel. Alors pourquoi ne me crainds elle pas ?! Je veux lire sa peaur, renifler sa sueur, la taillader et lui arracher ces cris de douleur. Mais non elle reste là, campée fièrement face à moi. Je consens à briser son arrogance, à broyer ces croyances. Et je grogne encore et toujours, je suis en manque de chair et de sang. Ma déchéance actuelle si elle s'éternise n'ira qu'en perdition, et je perdrais la tête pour lui arracher la sienne. Je suis cette immondice abbérration appelée goule, et je m'adonne, non plutôt je me livre corps et âme à mes instincts furieux. Je recherche désormais sa mort, sans agonie, sans attente. Mais son charme me crispe, sa voix siffle à peine dans mes oreilles, car la mère folie me hurle dans les tympants et je suis sourde comme si une grenade explosait en moi. Je pousse à nouveau le cri strident et horrible qui me caractérise. Hélas je viens à manquer le coch. Ma proie n'a pas besoin de bouger, mes ailes ne répondent plus et je me déporte comme jetée dans le vide pour m'écraser à côté d'elle. Alors je me redresse maladroitement à genoux. Mon sang ne m'obéit plus, c'est comme si mon cerveau était piraté par son charme mais je frissone et je suis raide. Je la vois cette grande beauté et j'ai mal à la tête. Alors à je me redresse à genoux écorchés dans la terre, mes bras comprimes mon crâne qui souffre et je gémis à revivre mes hantise, mon visage se déforme dans la douleur mentale.

_ Assez ! J'ai trop mal au crâne ! Que m'as tu faite, je vais te tuer !!

Là ma psychose déforme ma vision devenant comme absente, sans vigeur dans mes terrifiants iris qui perdent leur éclat écarlate étincelant. Me montre les dents mais ces crocs protubérants ne peuvent plus blesser que par maladresse. J'ai si mal et je vois une monstreuse hantise que je ne serais déchiffrer. L'image de ma proie sensuelle se calque sur une vision, une autre femme que je ne dois pas connaitre. Mais pourquoi diable est-elle dans ma tête ?! Elle me prend dans ses bras, elle est si douce, si belle, si bonne avec moi. Je suis mauvaise mais elle m'adore, là je confond réalité et illusion. Et je ne sais plus si dans la réalité cette diablesse m'enserre pour me bercer où si elle a prit la fuite. Je vais éclater à mon réveil, je vais tous les tailler en pièce et démolir ce monde qui m'enrage !

_ Je ne te connais pas ... Sorts de ma tête sucube ... Tu vas avoir mal ... murmurais-je à demi consciente

Spoiler:

La mélodie infernale eut vite fait de tordre à nouveau son esprit, pour la jeter en véritable cerbère enragé, sur sa proie abattue. Un instant affreusement palpable, insupportable, de torpeur indicible se lisant au creux des yeux de la belle. Elle aurait pu être déchiquetée sur le champ, et puis rien. L'immonde carnassier s'était retiré, sous le sceau d'une complainte triste. Une mélancolie impossible à chassée, qui lui rendit ses faux airs d'angélique. Pour peu que la confusion ne dévore l'esprit de la succube, Flandre elle n'y comprit bigrement rien. Le chaos envahissant son esprit grotteux. Si une âme pouvait voir ce qui l'accablait en l'instant, elle deviendrait folle à son tour. Elle se livra donc toute démunie et inanimée comme un pantin décharné. A genoux écorché dans la terre labourée par son écroulement fracassant. Victime d'illusion frémissante sur sa belle peau d'enfant. Ce qu'elle voyait n'était ni plus ni moins qu'un enchaînement successif d'images subliminales, comme des folies implantées dans sa carte mère, le disque dur allait saturer. Pour que sa déchéance chronique revienne au grand galop et lui commande à nouveau de tuer. « Tu pouvais pas me vendre du rêve salope ?! ... Argh c'est quoi toutes ces images bordel ?! Et pourquoi je ... pleure !! » Indescriptible phénomène, à la croisée des mondes se rejoignaient la Mère Folie et sa compagne la Raison du Réel, pour que l'enfant franchisse un cap d'espérance. La machination secrète de son passé enterré et scellé allait refaire surface dans l'avenir. Qui est donc ce monstre nommé Flandre ? Qu'est-ce qui se cache dans son esprit étriqué ? Elle ne voulait pas savoir, elle voulait juste tuer. Le hurlant sous les pleurs détestables de sa discorde faiblarde, oui elle aurait du mal à faire quoique ce soit, comme si elle était dépossédée du contrôle de sa machine. « Qui es-tu grognasse ? Toi aussi je te vois dans ma tête ! Bordel sortez tous de là ça fais mal !!. » Elle ploya à nouveau vers la terre, s'écroulant comme une statue pour que retentisse le fracas des corps. Grognant contre sa malédiction, contre cette saleté maladive de Raison.

Combattre le mal par le mal, ces affreuses imbrications tortueuse n'auraient pas raison d'elle, oui elle s'en hardie contre ça. Et rompant un nouveau câble de sa boîte crânienne, elle se redressa à quatre pattes. Profitant de sa raideur cadavérique pour tenir ainsi, tout en solidifiant légèrement son sang à l'intérieur de ses veines. Son sourire à crocs redoubla l'étincelle de fureur logée dans ses iris écarlates foudroyant sa cible. Puis laissant émerger pour une fois ses ailes de sang, elle battit puissamment de celles-ci pour se déporter de ses racines. Et fondre au corps de l'hérétique, l'objet de son désir belliciste était trop proche pour qu'elle l'abandonne. Ainsi Flandre se rua brusquement, de sa vitesse de vampire, sur la demoiselle, pour comme un rugbyman la renverser avec force. Et la plaquer à terre. Sa langue râpeuse dégoûtante venant lécher une joue. Le prédateur huma cette odeur irrésistible, la peur d'un appétissant morceau de viande. « Tu sais que t'es bonne toi ? Ne dit-on pas que les succubes sont des catins de premier choix ? Une occasion torride à ne pas manquer ... » Semblant calmer sa fureur, elle vint fourrer sa langue à cet égout doré. Pour forcer un fétide baiser, son haleine de chiotte et sa bave s'insurgeant en une intimité sacrée. Quelle odieuse petite dévergondée moribonde avions nous là ? Flandre demeurait cette sale bête qui prenait un malin plaisir à infliger les pires sévices aux plus faibles. Mieux valait être tué sur le champ, car avant d'être repas il y avait le jouet dont elle se lasserait bien vite. Et ne forçant pas sur ses appuis, elle restait au corps de la belle à baiser, lui laissant l'occasion de résister. Dans tous les cas cette abomination irait loin, très loin, jusqu'au sang et aux larmes de son jouet ...