Bimbelotier : Celui qu'on appelle le maître des bimbelots, ou le marionnettiste. Il est celui qui tient le fil, qui contrôle les mouvements de ces créatures. Et comme toute forme de vie sur terre, il y a toujours l'un d'entre eux, au dessus de nôtre tête qui tire les ficelles. Le propre précepteur qui contrôlait cette poupée de porcelaine vampirique, n'était autre que sa propre part des ténèbres, enfermée dans une âme tertiaire qui cherchait à tout prix le réveil. Pourquoi parler de marionnette ? Eh bien, aujourd'hui, un en samedi exaltant, la demoiselle avait eu bonne idée d'aller se balader en ville humaine, afin de pouvoir donner un peu de mouvement à sa monotonie habituelle. La jouvencelle s'était donc rendue dans le monde des humains et arriva sur un quartier de plaisance, chic ou se tenait un énorme marché de fortune. On criait à tous étalages pour faire venir le passant, une méthode très efficace, mais emprunt d'un sens de la naïveté pure. Se baladant sans percer les regards qui se posaient sur elle, elle admirait avec sourire ce commerce de marchands qui semblaient attirer foule. C'est alors que la jeune femme, fut envoutée par la voix sinistre d'un homme qui lui demandait d'admirer ses marionnettes. Pfeuh, rien d'autre que de vulgaire pantins accroché au fil du destin...Néanmoins, le marionnettiste cherchait à attirer de l'intérêt chez elle, et lui fit part d'un spectacle pour le moins original ou les poupées se bataillaient comme à une guerre toute proche. Deux êtres si mignons, si innocents, devenant des psychopathes et attirés uniquement par le gout du sang. Voilà qui réveilla en elle bien des questionnements. Que cherchait donc il à lui transmettre ? Un message ? Une vérité ?

Ce soir là encore, le questionnement se fit sans fin. Et si c'était elle qui était contrôlée par ce qui l'emprisonnait dans son esprit ? Écoutant la boîte à musique tournait sans relâche, elle finit par se lever préférant chercher la quiétude dans une balade digestive - et donc après un copieux repas -. Les couloirs étaient déserts, l'atmosphère lourde et la fois apaisante, comme si toute l'ampleur du jour s'estompait dans un silence immuable. Soudain, un cri, puis deux faisant trembler d'effroi la vampiresse aux crocs aiguisés. Un monstre ? Un gêneur ? Ou bien même pire encore ! Prenant son courage à deux mains, elle se dirigea vers la provenance de ses cris, et finit par aboutir aux sous sols de l'école, très peu fréquenté. Quelqu'un torturait donc une proie, dans un endroit lugubre, et coupé de l'académie. Laissant une légère hésitation emplir ses gestes sur la porte, elle chercha à écouter, et finit par sentir à travers cette dernière la présence de deux vampires. Du gâteau !

Moka poussa la porte et découvrit avec stupeur la scène qui se déroulait à ses yeux, tandis que les deux vampires s'inclinèrent devant elle.

« Dame Shuzen...»

Pour qu'il connaisse son nom de famille, il devait être bien renseigné. La strige attarda son regard sur l'objet de leur spectacle ironique et fronça les sourcils. Un humain était attaché à des chaines par les poignets, tenu comme une marionnette suspendu à un fil. Il n'en fut pas beaucoup de secondes pour qu'elle comprenne ce qui se passait. Les vampires avaient cherché un amuse bouche intéressant à se mettre sous les canines et avaient déniché un être qui était incapable de se défendre. Pauvre créature, victime des amusements de vampire. Lorsqu'elle s'approcha de cet homme vêtu d'une manière assez particulière, elle adressa ses iris de jades aux vampires toujours inclinés.

« Pouvez-vous m'expliquer, l'objet de cette pièce de théâtre ? »
« Nous avons capturé cet humain pour en faire une de vos proies, prêtresse vampirique »

Eh bien voilà pourquoi en entrant ici, elle s'était sentie secouée ! La victime en question était donc un humain. Étrangement qu'il souffre ainsi ne commotionna nullement Moka, c'était tout ce que les humains méritaient pour faire subir de pareilles humiliations à des êtres qu'ils pensaient inférieurs comme les vampires, pures chimères de leur esprit. Malheureusement pour eux, les vampires n'existaient pas...L'aversion qu'avait la demoiselle pour eux n'étaient pas prête de changer du jour au lendemain, car après tout, c'était des être comme ceux de son espèce qui avaient fait de le vie du sang pur, un véritable enfer. D'un simple mot, elle demanda aux fidèles de la nuit de la laisser seule avec cette créature, bien décidée à lui parler seul à seul. Ils se retirèrent, restant derrière la porte, et à nouveau le silence s'installa. Soufflant, elle se posta devant l'hominidé qui semblait assez étonné de se retrouver en ces lieux, surement perdu dans une large épreuve de souvenirs difficiles d'ingérer. Auparavant, Moka n'avait jamais vu cet homme aux regards bleus très fort, très froid. Un nouveau peut être ? C'était mal de s'attaquer à de nouvelles recrues du directeur. Vous pensez sincèrement que Moka soit assez bête pour s'attaquer à un élève alors que le directeur l'a à l'œil ? Même si son antipathie pour les humains était présente.

« Je me demande bien ce que ces deux pauvres fous te trouvent pour s'attaquer à une créature aussi peu évoluée que toi... »

Il n'avait pas besoin de la connaître, seul le regard émeraude qu'elle possédait suffisait à ce qu'il voit rapidement son identité. Il valait tout de même mieux se méfier, car ce " pantin " devant elle était le seul être capable de déverrouiller son rosaire et déchainer sa puissance de level S+

« Que puis-je faire pour acheter ton silence à tout ça...? Hum peut être te faire devenir l'un des nôtres ? Qu'en dis-tu... »

Du pur sadisme, mais elle souhaitait surement tester les limites et les émotions de cet humain qui n'avait pas l'air non plus décontenancé par la situation.

Les congénères de la sang pur avaient été bien stupide d'offrir un tel présent à la vampiresse. Un humain....pfeuh quelle ironie ! Une telle créature ne méritait même pas que la strige le tue en aspirant tout son flux sanguin. Il méritait de souffrir dans une mort lente et douloureuse. En tout cas, c'est principalement ce que son visage relevé durant juste un laps de temps vers elle, lui transmis. De la douleur, de la peur, que des sentiments pour lesquels ils étaient doués en somme. Elle jetta un coup d'oeil au mécanisme du verrou des chaines, et se dit que sans la clé, elle n'arriverait certainement pas à les briser comme ça ! Ah moins que petit vampire veuille s'en mêler mais dans ce cas là, cet humain devait lui retirer son rosaire...Sauf que manque de chance pour elle il était hors de question qu'il ne la touche. Il se colla contre le mur en trahissant dans sa voix qu'il était terrfié...Le laisser partir ? L'accuserait t-il d'être la manigance de toute cette affaire ? Quand bien même ses fidèles voulurent la gâter, il n'ont fait qu'empiéter sur ses motivations d'être ici, et surtout il ont accéléré le processus, la mettant dans l'embarras le plus total. Bien que faible, l'odeur du sang flottait dans l'air et secouait quelque peu la vampire qui décida de ne pas montrer sa faiblesse, et prit sur elle même. Jetant un coup d'oeil en arrière, elle s'assurait que les dissidents vampires n'étaient pas revenus en ces lieux avant de finalement, attraper sa masse de cheveux et lui relever la tête, un visage sérieux et emprunt d'une quelconque colère. Ces créatures n'étaient que bonne à nourrir les lions, à surelever les forts. De sa main elle le plaqua plus violemment sur le mur, appuyant sur ses entailles profondes que lui avaient dessiné ces saletés d'incontrôlables, afin de le faire souffrir davantage pour qu'il comprenne ce qu'elle allait lui dire.

<< Pauvre petite créature, tu es comme le rongeur insouciant qui se laisse piéger dans la prise du crotal. Plutôt que de te morfondre sur ta propre peine et d'évaluer ta souffrance, bats toi pour ce qui t'a fait venir ici, rélève toi, redresse la tête et cesse de te lamenter sur ton sort ! La peur n'existe que pour les faibles qui ont déjà la volonté de mourir >>

Peut importe qu'elle détestait la créature qui se trouvait en face d'elle, peut importe la rancoeur accumulée, il devait néanmoins montrer qu'il n'était pas comme toutes ces fébriles erreurs de la nature. L'homme est vil, ténébreux, ignorant, féroce et odieux et tout ça pour quoi ? Afin de se sentir aussi près que possible des dieux. Mais l'évidence était là, ils n'avaient rien qui pouvait les faire comparer à des dieux...pas même leur propre conscience du monde. La strige attrapa les chaînes entre ses mains et soupira en regardant autour d'elle. A tout les coups l'une d'entre elle avait la clé de la serrure mais qui...là était la bonne question. C'était très risqué de devoir en ramener une à la fois. Retirant sa main des blessures du jeune homme, une idée lui vint en tête....Autant essayer le tout pour le tout. Elle prit la main du garçon qu'elle posa sur le rosaire, et obligea ce dernier à tirer dessus, en le faisant crier de douleur après avoir tailladée avec la pointe de ses canines cette dernière, sans le mordre. La level s+ était à nouveau là, prête à en découdre, et écouta le plan de son autre dans son esprit en laissant s'échapper de ses lippes, un simple mot << Ingénieux...>> Puis elle tourna son regard vers la victime.

<< Si tu fous toute ma stratégie en l'air, je n'hésiterais pas à te tuer compris....Je te conseille de jouer le jeu >>

Comme il était trempé à cause des seaux d'eau et qu'aucune lumière ne lui permettait de sécher, la stratégie était toute vue. Elle soupira, être obligée de faire une telle chose la mettait hors d'elle, il faudra après qu'elle se désinfecte de tout ça....Doucement mais sûrement, elle attrapa l'humain trempé et l'enlaca dans ses bras, afin de resentir l'eau pénétrer sa peau et lui faire horriblement mal. La douleur par la douleur, et juste pour sauver cette pauvre âme en perdition. Elle se mit à crier assez audiblement, et dégagea l'humain d'elle. Son petit manège avait eu son effet puisque les deux buveuses ayant entendu leur souverraine crier se ruèrent dans la salle se demandant se qui se passe.

<< Un problème, déesse vampirique...? >>

Les deux s'approchèrent de leur prêtresse, la saisissant par les épaules, et la lueur de vampire scintilla dans ses iris rubis. Elle n'eurent pas eu le temps de comprendrent qu'elle furent ruées de coups et mises au tapis par la déesse aux cheveux argentés, complètement faibles et tombant dans l'inconscience. La jouvencelle fouilla les poches de chacune et trouva la fameuse clé en argent qu'elle brandit devant les yeux de l'humain, elle s'approcha déverouilla le mécanisme et jeta la clé sur le sol en récupérant son rosaire, le regardant, étant tournée de dos face à l'autre imbécile.

<< Maitenant que tu as retrouvé ta liberté, ne te laisse plus enfermer dans une cage....On se retrouvera peut être, peut être pas gamin....>>

Puis elle remit son rosaire en place, laissant la personnalité humaine de Moka reprendre le contrôle de son corps, et cette dernière tomba à genoux un peu fatiguée, secouée par les spasmes éléctrique que lui avait provoqué le contact du liquide, reprenant son souffle. Franchement qu'est-ce qu'il ne faut pas faire....sauver un humain, quelle plaisanterie....surtout quand on connaît la rage qui l'anime envers eux.

Reprenant enfin sa forme d'emprunt, elle respira longuement, essayant de reprendre un peu de sang froid. La vampire soufrait à cause de l'eau qui l'avait agressée, et avait une légère électricité qui parcourait sa peau. Qu'était-il advenu de l'humain ? Elle n'en savait rien, et si ça se trouve il était déjà parti ! Ce n'était pas plus mal...Non il était là, elle le savait, son odeur remplissait cette pièce, son sang aussi. Respirant un peu plus, elle resserra sa main, avant de se relever même difficilement. Il fallait qu'elle sorte d'ici, toute l'essence d'hémoglobine qui régnait était en train de réveiller ses instincts, et ce n'était pas une bonne chose. La demoiselle tituba doucement, mais commença à se diriger vers les portes ouvertes, regardant les pratiquants vampires qui avaient exécuté ce rituel, complètement assommés. Petite vampire n'était vraiment pas y aller de main morte...Alors qu'elle était presque à la sortie, l'humain à qui elle avait sauvé la vie, s'adressa à elle. Inexcusable ? Cet hominidé lui faisait bien rire ! Voilà ce qui arrive quand on est trop gentil ! On sauve quelqu'un et sa reconnaissance est de vous traiter de monstre jusqu'au bout. Il n'y a rien de plus odieux que d'être si peu valorisé par quelqu'un de son espèce ! Une espèce sans pouvoirs. La vampire fit volte face, son regard froid, jetant un froid.

« Est-ce ta façon de me remercier que de me traiter ainsi ? Finalement te pensant être différent, tu es comme tous les autres. Qu'est ce que tu connais de ma haine envers vous qui êtes si inférieurs ? Tu ne sais rien de moi, alors je ne te permets pas de me juger et de penser que ma rancœur envers vous n'est qu'une excuse...»

Oui elle détestait les humains. Pour plusieurs raison certes, mais la principale remonte à des années auparavant alors que la demoiselle avait décidée, fascinée par un être différent du vampire qui s'était approché de chez elle, d'aller étudier dans une école où se rassemblait beaucoup d'entre eux...Quelle erreur fatale ! Rejetée pour sa couleur de cheveux et de yeux, on l'avait de suite jugée sans chercher à la connaître...On disait d'elle qu'elle était une créature de l'enfer. Puis après tout ça, une fois que le rejet avait était une habitude, voilà que la contraire avait été sujet de brimades divers et variées...Ce qu'elle n'avait surtout pas supporté, c'est les seaux d'eau dans les toilettes qui avaient été obligé de lui faire manquer des cours à cause de sa nature de vampire qui détestait l'eau...Oui elle avait souffert à cause d'eux, et oui ils étaient tous pareils ! Reprenant son calme après avoir fait un saut dans ses songes, elle reprit la direction de la sortie, avant de sentir ses jambes céder sous son poids...Arf, décidément, elle allait devoir attendre que ça passe. Comme une craintive, elle s'assit à l'opposé de l'humain, accoudé contre un des piliers du sous sol, les jambes repliées contre elle même, tremblant de tout son être. Saleté d'élément aqueux...Bon puisqu'apparemment elle allait devoir rester ici, autant essayer de faire le vide et de chercher une solution. De toute façon, cet homme allait certainement l'abandonner pour rentrer tranquillement à son dortoir.

« Rien ne t'empêche de partir maintenant que tu es libre...»

Elle baissa les yeux, comme si elle retrouvait cette situation ou toute petite, elle s'enfermait seule dans sa chambre dans la même gestuelle. La strige avait l'habitude d'être seule...Un peu plus, un peu moins ne faisait en rien la différence.

Même pendant les heures les plus sombres que Kamijou avait pu vivre, sa raison l'avait emporté de nombreuse fois face à la douleur. Son esprit semblait aussi blessé que son corps, tailladé plus ou moins profondément pour le plus grand plaisir des autres. Rien n'aurait pu lui faire deviner ce qu'il allait vivre. Son ignorance était des plus naïve, ce monde n'était en effet pas ce qu'il croyait. Simple humain, sa seule connaissance se limitait à l'existence des mages. Les événements qui c'étaient déroulés devant ses yeux, lui prouva plusieurs choses, que ce lycée formant pour lui une barrière, un bouclier contre l'extérieur, était peut être bien plus dangereux qu'il ne le pensait. Sa paranoïa avait finalement raison, on lui voulait du mal, son sang était en quelque sorte un don que ses parents avaient offert aux créatures habitant ces lieux. Les contes de son enfance devenaient vrais ... Les vampires existaient, la preuve était à peine à quelques mètres de lui. Cette femme, aussi belle soit-elle était extrêmement dangereuse pour lui.

Mais alors, pourquoi l'avait-elle sauvé ? Par pitiez peut être. Sans son intervention, Kamijou serait mort dans d'atroce souffrance. Serte elle aussi, elle l'avait fait souffrir mais la mort est un châtiment bien plus fort que la douleur. Ainsi, Kamijou lui était redevable, sa vie fut épargné par son intervention. Sur ses genoux, son corps tremblant encore de douleur, ses yeux se posa sur la jeune femme recroquevillé sur elle même. Qu'avait-il fait pour la remercier, à part vouloir lui apprendre une leçon. Pour qui ce prenait-il ! Kamijou réalisé son erreur. Cette vampire l'avait sauvé d'un mort certaine. Elle en voulait profondément aux humains, mais même si Kamijou ignorait encore pourquoi, il n'avait aucun droit de lui en vouloir pour sa, ni d'essayer de la faire changer d'avis. C'était à elle de faire sa propre opinion.

Kamijou souffla à plusieurs reprises. Ses yeux s'ouvrir un peu plus, il avait l'air de reprendre un peu de force. Son sang coagula ne versant plus une goutte au sol, seul les cicatrices et les tâches précédemment léchés étaient encore visible. S'appuyant sur un pan de mur avec son bras, il se releva, gardant toujours une main au niveau de son ventre. Titubant tel un cloporte, il tenta de récupérer ses affaires posés sur une chaise non loin de là. Il prit alors sur son bras son tee-shirt et laissa le reste sur place. D'habitude il ne se dérobe jamais de sa sacoche, mais son pendentif était toujours attaché à son cou, pour lui c'était le plus important.

Faisant maintenant demi-tour, il allait devoir passer devant la déesse vampirique pour pouvoir sortir. Elle lui adressa ces quelques mots lui permettant en quelque sorte de pouvoir sortir s'il le souhaitait. Kamijou baissa la tête et avança doucement, passant devant elle. Lorsqu'il se retrouva devant l'escalier, il tourna sa tête sur le côté, sa raison reprit alors le dessus. Comment pouvez t-il la laissa là après ce qu'elle avait fait pour lui ? Mais elle était dangereuse, son instinct lui disait de courir le plus loin possible d'elle et de partir se cacher quelque part. Seul sa survie importait ...

Mais contre toute attente, Kamijou fit demi-tour. Il s'agenouilla tout près de la jeune vampire. A cet instant, il voulait payé sa dette, n'étant pas du genre à laisser des gens derrière lui, c'était désormais à son tour de lui rendre l'appareil. Déposant son tee-shirt quelque peu arraché sur elle, la recouvrant ainsi presque totalement. Il posa ses mains sur les bras de la vampire afin que le tee-shirt puisse absorber l'eau qu'elle avait sur elle. L'eau semblait lui faire mal, alors son intention était peut être la bonne. Il ne voulait pas sortir sans elle, même après l'avoir fait souffrir c'était sa seule chose à faire. Son visage afficha même un légers sourire de satisfaction. Etait-il fou ? Si sa ce trouve, elle pouvait se réveiller à nouveau et le tuer instantanément. Mais après tout, elle venait de le sauver, alors sa vie lui appartenait, jusqu'à ce que sa dette envers elle soit payé.

« Excuse moi ... Aller ... Sortons d'ici »

Se rapprochant encore plus, il souhaita l'aider à se relever pour pouvoir sortir d'ici. Il tenta alors te déplacer le bras de la déesse au dessus de son épaule afin de l'aider à se relever ...

Malgré le véritable cauchemar que Kamijou venait de vivre, le jeune humain c'était éclairer l'esprit. Décidant à son tour d'aider la vampire, il venait de la sécher de l'eau qui l'avait recouvert puis l'aida à se lever vers les escaliers. Encore quelque peu en souffrance face aux cicatrices maintenant refermé qu'on lui avait faites, sa respiration était quelque peu haletante. Ses poumons cherchaient de l'air pour respirer, cette cave l'étouffé, il avait besoin d'air frais. Ne sachant pas encore où il était exactement, il était inconsciemment curieux de savoir ce qui ce cachait en haut des escaliers.

Au côté de la demoiselle vampirique, rien n'était sur pour lui. Qui sait ce qu'il pourrait arriver si une de ses cicatrices s'ouvraient à nouveau sur le chemin, délivrant ainsi quelques goûtes de sang. Kamijou ne préférait pas y penser. Après tout, jusqu'à ce qu'ils sortent d'ici, elle était maitre de son destin. Elle lui avait sauvé la vie, il était normal qu'il fasse son possible pour l'aider.

En montant les escaliers, une de ses mains s'appuya sur le pant de mur qui longé les escaliers afin de soutenir son corps lui paraissant lourd. A force de respirer profondément, il n'avait plus assez d'oxygène, ses muscles étaient très faibles. Lors de son ascension accompagné de cette jeune femme au nom encore inconnu, celle-ci commença à lui adresser quelques paroles, qui cette fois-ci, ne visait pas à l'insulter ou à le rabaisser ...

« Ton..nom ? »

Un oeil fermait, Kamijou tourna la tête vers celle-ci. Désirez t'elle vraiment le connaître ou est-ce qu'elle cherchait un moyen de détourner son intention ? Dans tout les cas, sa ne coûtait rien de répondre. Après tout, lui aussi désirez savoir qui elle était.

« Kamijou ... Kamijou Mui ... Je suis venu me cacher dans ce lycée afin d'échapper aux mages qui me poursuivent ... »

Ce qu'il venait de dire était vrai. Lui mentir serait stupide, peut être pouvait-elle même l'aider ? Ahah ... C'est beau l'espoir.

« Et toi ? »

Petite tentative entre deux soufflement afin qu'il sache le nom de sa sauveuse. Pour un humain, il avait une excellente mémoire. Il pu alors lui répondre tandis qu'ils commencèrent à atteindre le haut des marches. Devant eux, une porte en bois sombre et usé bloqué le passage. Kamijou tenta de l'ouvrir en la poussant ou en la tirant, jusqu'à ce que finalement, le grincement se fit entendre. La porte glissa vers l'avant afin de s'ouvrir, dévoilant une brise d'air frais. Fermant les yeux quelques instant, il prit la peine de regonfler ses poumons comme il se devait puis sortit des sous-sols.

Devant eux se trouva alors une forêt relativement dense et sombre. Il faisait nuit et la lune était le seul moyen pour que Kamijou puisse se diriger. En effet la nuit il ne pouvait suivre que les chemins pavés, s'aventurer dans les forêts sans aucune vision était stupide et dangereux. Il reconnu quelque peu les lieux, sachant donc qu'ils étaient maintenant dans la forêt brumeuse, hors du lycée Yokaï. Cette endroit était parfait pour dissimuler quelqu'un, les vampires n'ont pas étaient si bête que sa.

C'était bien beau tout sa, mais maintenant sortit, qu'allaient t'ils faire ?

Il avait répondu, le plus simplement du monde, en expliquant tout de même que des mages le poursuivaient ? Moka intriguée, arcqua un sourcil ! Poursuivi ? Il avait sans doute fait quelque chose de mal. Commis un crime ? Dérober un objet important ? Ou encore peut être était-ce lié à de la famille, à des desseins cruels et sans issues possibles ? Étrangement, ce garçon l'intéressait un peu plus ! Peut être qu'aux premiers abords, il avait semblé être un faible, puisqu'il est tout naturel des humains, de n'être que de la nourriture servit sur un plateau d'argent. En tant que vampire, elle devait les méprisait, les haïr pour ce qu'ils lui ont fait par le passé, et pour leur nature injuste à rejeter tout ce qui ne leur ressemble pas. Moka avait gardé ses distances, au cas ou, par mesure de précaution, et continuait de grimper l’ascension des marches, en le regardant forcer sur ses capacités physiques. Bon elle devait admettre qu'il avait du cran et de l'audace ! Il ne lui avait pas demandé de le soulever, il s'était débrouillé seul, et n'avait pas lancé une seule fois, un appel à l'aide. Peut être qu'il n'était pas si faible après tout.

Kamijou ? C'est quoi ce nom à dormir debout ! Jamais elle n'avait entendu pareil prénom chez un humain. Au moins, c'était original et ça le rendait..comment dire, unique à sa façon ! Il lui demanda avec un sourire de décliner également son identité. Dans un premier temps, elle hésita quana à lui donner un faux nom, lui permettant de garder un tant soit peu sa couverture et son honneur. Seulement, ce ne serait pas correct, et en plus, pas très fair-play ! Bien que rien ne garantissait que c'était également son véritable prénom.

« Je...Moka Akashiya, je suis élève de ce lycée depuis très longtemps maintenant...»

La sortie au bout du tunnel, voilà qu'ils débouchaient sur la foret brumeuse, et en plein nuit. Parfait, comme si ça ne suffisait pas à se mettre en péril face à une horde de vampires, voilà qu'à présent, elle devenait avec lui une proie parfaite pour toutes les créatures environnantes. L'épaisse brume comme pour habitude, avait tendant à devenir plus dense, et bientôt, ce n'est pas avec leur yeux qu'il devraient retrouvés le chemin du lycée, mais avec leur sens. Pas un bruit...C'était beaucoup trop calme...Non ça sentait le piège à rat. Restant un peu en arrière, elle regarda le jeune homme avancer de dos, avant de sentir trois auras puissantes qui se rapprochaient. Ses pas s'arrêtèrent, alors qu'elle attrapa le jeune homme par le bras. Les créatures monstrueuses de la nuit aimait se complaire à chasser les plus faibles ! Il ne devrait pas s'attaquer à elle. Bon apparemment, elle n'avait d'autre choix. Elle prit la main du jeune homme et la posa à nouveau sur son rosaire pour briser le sceau faisant apparaitre son aura de vampire. Elle laissa dégager un peu de son aura ! Alors ils voulaient toujours se battre maintenant ? Un sourire s'étira sur les lèvres de la strige aux cheveux argents et aux yeux écarlates. Et comme elle s'y attendait, les trois monstres avaient décampé, n'ayant pas le cran de se frotter à un level s+

« Nous sommes encore très loin du lycée, et cette forêt est un nid à problèmes. Je vais te raccompagner là bas sous cette forme, car ton aura d'humain attirent tout les prédateurs...et que je n'aimerais pas être tenue responsable si tu disparaissais...»

C'était un service qu'elle lui rendait, elle ne ferait pas ça tout les jours, alors il devait s'estimer heureux et prendre l'aide qu'elle lui offrait sans rechigner.