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Passé : Issue de l’union d’un lycan et d’une humaine, Fenrir Aketawa n’a pas eu une jeunesse qu’on puisse qualifier de paisible et insouciante. En effet, cette union qualifiée d’inacceptable fut violemment punie et après une longue traque, traque durant laquelle le père de Fenrir, puissant parmi les puissants des lycans, neutralisa une partie des traqueurs, la mère fut froidement abattue, déclenchant une colère effroyable chez son compagnon qui se jeta corps et âme dans la mêlée se sacrifiant ainsi pour laisser fuir son fils.
Survivre, tel était le but du jeune loup, survivre et se venger. Soif de sang et brasier inextinguible, voilà, ce qui resta dans ce cœur qui jamais ne trouvera la paix.
Il devint par la suite un mercenaire implacable et sans pitié doublé d'un chasseur de démons, n'hésitant pas à aller jusqu'au bout de ses limites, ce qui failli bien des fois causer sa mort lui donnant une réputation de "guerrier suicidaire"

Histoire : Il faisait nuit, l’air était glacial et me gelait jusqu’aux os malgré ma fourrure de loup pourtant impénétrable, à moins que ce ne soit la fièvre qui s’empare de moi. Que faire, comment devenir plus puissant, ces questions qui m’occupent l’esprit, embrumées par la fatigue qui menace de me submerger, ne cessent de me tarauder. Je me laisse tomber au pied d’un arbre et m’endors aussitôt envahis par le sommeil. On dit que la nuit porte conseil et c’est ce qui m’arriva, vengeance, puissance, sacrifice, enfin une réponse. Je me réveille et décide de m’entraîner intensivement et de parvenir au niveau de mon défunt père. Arts martiaux, escrime, je passe par tous les arts permettant de détruire n’importe quelle créature s’opposant à moi. Me battant avec de simples épées en acier, je m'en fis plus tard forger en argent, connaissant cette faiblesse commune à ma race et aux vampires, leur 'poignées' étant recouvertes d'un cuir noir pour me protéger de ce métal que je crains aussi (et puis c'est classe l'argent).
De longs siècles s’écoulent, et en même temps de nombreux fleuves de sang, tantôt en tant que mercenaire, tantôt comme chasseur de démons. Un jour, alors qu’une bataille venait de s’achever et que je partais récupérer ma solde promise, je les vis. Ils ne cherchaient même pas à se dissimuler, il étaient là et me fixaient, ou plutôt m’observaient. Mon sang ne fis qu’un tour dans mes veines, je saisis à pleines mains mes deux fidèles épées et les traquaient, comme jadis ils traquèrent les miens. Fourbes assassins, je suis tombé en plein guet-apens. Le combat et terrible, mon ballet et mortel et sème mort et blessures à ces représentants de ma race dont j’ai juré la perte. Je fini enfin épuisé, mais vainqueur. L’esprit tranquille, en libéré de ma vengeance, je pars rejoindre les quelques rares amis qui me sont resté amical après tout ce temps. Certains d’entre eux sont, parait-il, dans un milieu où les créatures fantastiques comme nous apprennent à vivre auprès des humains, sans guerres ni morts. Cherchant ma rédemption après tout ce sang versé, j’imite leur exemple et essaie de m’insérer dans ce lycée où apparemment je suis attendu depuis bien longtemps.