Welcome to the Universe

Vite réveille-toi.

Le jeune homme aux cheveux améthystes frémit sous le vent glacial et ouvrit les yeux. Il releva avec difficulté la tête. Lazarus était transi par le froid , ses vêtements trempé lui collant à la peau. Il s'était passé tellement de choses en si peu de temps. Il y a quelques heures, il était avec d'autres personnes sur un navire de croisière. Puis est arrivé un léviathan qui avait détruit le navire et causer des dégâts monstres dans les occupants du bateau. Il n'estimait pas à beaucoup la survie des gens vu la colère du monstre marin. Un sobre-saut rappela au sorcier le souvenir d’Élisabeth. Il ne s'attendait pas à ça. Jamais il n'aurait pensé qu'une inconnue à ses yeux lui sauve la vie et sacrifie la sienne pour sa survie. Il n'avait rien pu faire. Et pourtant, elle n'était qu'à quelques centimètre de lui. Il n'avait plus la force de pleurer. Il en avait déjà assez pleuré avant de tomber inconscient pendant sa dérive sur l'eau. Lazarus soupira lourdement et se leva.

La vision qu'il avait sous les yeux était... Horrifiante et à la fois magnifique. La paysage était beau au point d'en devenir terrifiant. Des pics. Devant lui, de l'autre côté de la fine plage, se tenait des hauts pics gelés. Le sol était recouvert d'un couche bleutée. Une couche de glace sans doute. Un frisson lui parcourut l'échine. Outre le fait qu'il avait froid, il se rendait compte d'une chose essentielle et qui s'apposa violemment. Il était seul. Il n'y avait personne du lycée ou une autre personne qui était avec lui pour le soutenir ou l'accompagner. Il devait affronter deux choses en même temps. La solitude et la mort de la jeune femme qui l'avait sauvé. À croire que cette croisière n'était qu'autre qu'un bombe à retardement qui venait d'exploser entre ses mains. Les autres étaient-ils vivants ? Il n'en savait rien et cela l’inquiétait énormément. Même si lui était encore en vie et sain et sauf, dans uns situation désespérée, il arrivait à penser au personnes qu'il avait rencontré avant la croisière et pendant. Moka particulièrement. Elle qui semblait si fragile... il espérait qu'elle s'en soit sortie. Il ne supporterait pas de perdre de nouveau une amie proche.

Un violent tremblement lui rappela le vent froid qui le fouettait. Avec difficulté, il se déplaça sur la petite plage jetant des regards aux alentours. Peut-être qu'il trouverait quelques chose qui pourrait lui être utile. Et rapidement avant qu'il ne fasse une hypothermie. Il jeta un coup d’œil à son bracelet. Peut-être que... Une idée lui vint soudainement à l'esprit. Peut-être que s'il utilisait son pouvoir pour créer un rapace ou n’importe quel oiseau pour examiner les lieux. Le cœur battant, il essaya de créer une forme d'ombre. Rien ne venait. Il avait beau essayer, mais rien ne venait. Ce n'était pas normal. Il jeta un coup d’œil à son poignet. Il portait bien son bracelet qui lui permettait d'utiliser la magie. Mais... il avait comme l'impression que quelque chose lui en empêchait. Soit c'était juste l'endroit où il se trouvait. Soit... C'était une des caractéristiques de l'île. Dans tous les cas, il y avait qu'une seule conclusion à faire. Il ne pouvait pas utiliser ses pouvoirs. La situation était plus critique qu'il ne le pensait. Il devait se débrouiller sans. Et survivre le temps de retrouver les autres. Lazarus soupira de nouveau et continua d'avancer. Il était de plus en plus déprimé. Au fur et à mesure, il remarquait des os, des squelettes entiers plantaient dans le sables. Le lieu n'était en rien accueillant. Comme si quelque chose lui disait de...

Part... Pars vite

Le sorcier se retourna, cherchant d'où pouvait bien venir cette voix. C'était comme un murmure dans le vent, quelque chose de non matériel. Quelque chose qu'il ne pouvait pas voir ni apercevoir. La voix était rempli de peur et de sentiments non définissables à l’oreille. Lazarus avait beau tourner, il n'y avait personne. Fou ? Non, il n'était pas en train de devenir fou, il avait bel et bien entendu des voix. Une boule de peur montait dans ses tripes. Cet île était en rien rassurante. Il voulait partir. Partir loin de cet univers cauchemardesque.

Vite, vite part loin d'ici. Non Akuma pitié, laisse la ! Laisse nous... pitié... Non ! Non ! NOOOON !
Le cri s'éleva dans les airs de plus en plus aigus et disparu suivit de ricanement sauvage et bestiaux qui disparurent à leur tour, laissant le jeune homme, bouleversé seul dans un silence d'horreur. Il entendait des gens parler, mais ne les voyaient pas. Comme si une histoire se jouait à côté de lui mais qu'il ne pouvait pas la regarder, comme si elle était dans une autres dimension.

Non... il n'était pas fou. C'était cet endroit qui était fou. Et qui risquait de le rendre fou s'il restait trop longtemps dessus. Il accéléra le pas, stressé. Brusquement, il trébucha et se retrouva de nouveau sur le sable. Apeuré, il se retourna pour apercevoir sur quoi il avait trébuché. Ce pouvait être tout et n'importe quoi. Sur cette île tout semblait être possible... Ce qu'il vit l'étonna et lui donna une note joyeuse dans la journée. Une jeune fille. Une vraie. Elle était évanouie, ses cheveux long et longs ainsi que le sable recouvraient partiellement son visage. L'inconnu semblait assez jeune et... frigorifiée. Sans réfléchir, le sorcier approcha son oreille de son visage pour évaluer si elle était encore en vie. Elle respirait, ce qui le rassurait énormément. Puis, il enleva sa veste, la lui mit sur le corps et la porta. Il avait froid certes. Mais la différence qu'il avait avec elle, c'était le fait qu'il était éveillé et actif. Sa température corporelle ne pouvait pas trop descendre. Elle... Elle était inerte. Et c'était dangereux de la laisser sans protection. Il reprit son chemin, la serrant dans contre son corps. Il fallait qu'il trouve rapidement un endroit pour s’abriter ou éviter le vent glacial qui lui fouettait le visage.

Ils se retrouvèrent dans une sorte de vallée glacée. Ils avait quitté le rivage pour venir à l'intérieur des terres. Le jeune homme cherchait n'importe quoi. N’importe quoi qui pourrait les aider. En observant les lieux, il remarqua une lueur flamboyante. Une grotte. Le mage lâcha un soupir de soulagement. Il n'y avait pas que de la malchance ces derniers jours. Il avança dans la direction de la caverne et y entra avec toujours la jeune fille dans les bras. Le cristal à l'intérieur était énorme et particulier. C'était... Comme si une flamme était emprisonnée à l'intérieur. Et en parlant de flamme... En se mettant à proximité, il sentit une chaleur l'envahir. L'air dans les alentours de l'objet était plus vivable. Il faisait meilleur. Lazarus déposa la jeune inconnue près du corps cristallin et s'assit à côté d'elle, veillant sur elle attendant qu'elle se réveille.

Rêve

La jeune sorcière est dans un couloir avec l’esprit vide. Elle admire pour une énième fois les tapisseries qui s’étalent sur les murs. Elle regarde les cadres, les décorations qui habitent le mur. Après quelques minutes, ses yeux se posent sur une affiche qui annonce un spectacle pour ce soir -vers 23h45- au théâtre. Chelsea adore les comédies musicales, les spectacles… Après être restée plantée devant l’affiche, la jeune fille décide de reprendre son chemin et d’aller à la piscine. Arrivée à la piscine Chelsea essaye de trouver un transat isolé des autre – elle y arrive très facilement.
Les heures passent sans que la petite sorcière s’en rende compte. Chelsea regarde sa montre pas curiosité et voit l’heure qui s’affiche. Elle écarquille les yeux : il est 20h30. Elle décide de repartir vers sa chambre pour aller se préparée. Dans les couloirs la fille est presque en train de courir. Arrivée dans sa chambre, elle jette son sac sur son lit et ouvre sa penderie en grand. Elle hésite longtemps et essaye pleins d’habits. Ayant enfilé un de ses ensembles –short et Marcel de couleurs en l’occurrence – Chelsea part vers le théâtre. Il est 23h00. Elle descend des escaliers et longe quelques couloirs sans fins. A deux couloirs du théâtre la jeune fille avait le sourire aux
lèvres. Elle penche la tête pour voir la porte du théâtre mais un gros tremblement et un énorme craquement se produit. La jeune fille se sent volée dans tous les sens et atterrie dans l’eau accrochée à quelque chose de gluant qui l’entraine dans les profondeurs. La … chose ouvre un œil qui se trouve juste à côté de Chelsea. Elle comprend se qu’il se passe et lâche brusquement le gigantesque animal.

Fin du rêve

Chelsea se réveilla brusquement et cria de peur. La jeune sorcière mit sa main contre son cœur et compta ses pulsations. Elle mit quelques minutes à reprendre son sérieux. Elle examina l’endroit où elle se situait. Il y avait beaucoup de glace et des sortes d’iceberg. La jeune fille se murmura à elle-même :

-Mais… Mais où suis-je ? Et que s’est-il passé ? Que sont devenus les autres ? Et Imogen, qu'est-elle devenue ?

Elle frissonna et regarda comment elle était arrangée après cette « bataille ».Elle avait toujours son short jaune et son marcel blanc à étoiles jaunes qui étaient un peu déchirés, mais elle remarqua une veste qui était sur ses épaules, elle n’était pas à Chelsea. Elle devait surement l’avoir prit à quelqu’un de … mort. L’apprentie était trempée mais étrangement elle n’avait pas vraiment froid. Elle tourna la tête pour s’étirer et remarqua un homme, lui aussi trempé de la tête aux pieds qui la fixait. Elle ne le connaissait pas. Chelsea prit peur en voyant cet inconnu. Pas par son physique, mais par sa présence. « Que faisait-il ici ? » Elle pencha la tête sur le côté :

-Bon-Bonjour. Êtes-vous de la croisière ?

Chelsea Fixe la veste qui était sur ses épaules :

-C'est à vous ?

Puis elle sortit sa baguette et essaya de faire apparaître une serviette ou quelque chose pour s'essuyer, mais elle n'y arriva point. Elle recommença à nouveau mais il y avait une chose étrange qui lui empêchait de réussir.

La jeune inconnue se réveilla dans un cri de frayeur. Lazarus sursauta au bruit, tournant son attention vers elle. Peut-être qu'une blessure qu'il n'avait pas remarqué l'avait fait souffrir au point de la réveiller aussi brutalement. D'ailleurs elle ne le remarqua pas de suite. Elle s'étira et observa les environs avant de se rendre compte de sa présence... et de le fixer avec un regard rempli de peur. Bon... Et bien il se trouvait avec une jeune fille qui avait apparemment peur de lui... Cela risquait d'être simple pour établir des relations et faire des échanges pour savoir comment ils allaient se débrouiller pour sortir de cet enfer.

« Bon... Bonjour. Êtes-vous de la croisière ? »

Le jeune homme sursauta de nouveau. Il s'était perdu dans ses pensées et ne s'attendait pas à ce qu'elle lui adresse la parole. Il lui sourit timidement avant de passer la main dans ses longs cheveux mauves pour cacher son malaise. La croisière... Bien sûr qu'il y était. Rien que le fait d'évoquer cela, de nombreux souvenirs lui revint à l'esprit. Certains agréables. D'autres moins. Il regrettait le temps avant le naufrage et avant l'intervention du Kraken déchaîné. Et ce dire que ce temps résolu ne datait pas de longtemps, qu'il était vrai il y a même pas une semaine... C'était.. douloureux.

« C'est à vous ? »

Lazarus releva la tête pour apercevoir de quoi elle parlait. Ah oui c'est vrai. Sa veste. Avant qu'il n'ait le temps de répondre à la série de question, elle sortit un étrange morceau de bois de sa poche et l'agita dans tout les sens. Une sorcière ? Il avait entendu parler de certains sorciers qui exerçaient leur magie à l'aide d'une baguette, un étrange morceau de bois qu'il fallait agiter à l'aide de quelques formules magiques pour pouvoir faire quelque chose avec. C'était la première fois qu'il en croisait. Après tout, c'était un peu comme sa pierre et son bracelet. Excepté à une différence majeur. D'après ce qu'il avait entendu, la baguette était source de magie. Alors que son bracelet n'était pas la source. La source, c'était lui, le bracelet ne lui permettant juste d'utiliser la source d'énergie qui coulait en lui. Enfin bref, il pourrait lui poser directement les questions, vu que c'était la première personne qu'il croisait utilisant une baguette. Ça serait plus enrichissant de lui demander directement. Mais ce n'était pas l'heure de faire ça. Il y avait des choses beaucoup plus importante. Comme annoncer à la jeune fille, qui arborait un air inquiet, que la magie n'était utilisable ici. Il se leva et s'assit doucement à côté d'elle, ni trop près, ni trop long pour ne pas l'apeurer encore plus et plongea ses iris améthystes dans les siennes.

« Calme toi. J'étais de la croisière aussi et je t'ai retrouvé sur le rivage. Je me suis permis de t’amener ici pour éviter que... tu ne meurs d'hypothermie. C'est pour ça aussi que je t'ai passé ma veste. »

Il marqua une pause et baissa les yeux sur la baguette de l'inconnue.

« Ça ne sert à rien. Apparemment la magie ne fonctionne pas ici. Ne me demande pas pourquoi, je n'en sait rien moi-même. D'ailleurs, je m'appelle Lazarus. Vu le monde qu'il y avait sur le paquebot, on a jamais dû se croiser. Tu es une sorcier du lycée Yokaï ? »

Une violente rafale de vent le stoppa dans ses dires. Il se tourna et observa quelques minutes l'entrée de la grotte, devant laquelle passait le blizzard. Puis, il se tourna et fixa longuement l'immense cristal rougeâtre. Heureusement qu'il avait trouvé cet étrange objet et cette grotte, sinon lui et la jeune fille seraient probablement morts de froid à l'heure qu'il est. Tout ce qu'il espérait pour les autres, c'était qu'ils aient pu trouver un endroit comme celui-ci pour s'abriter. Sinon... Lazarus secoua la tête pour s'arracher les idée néfastes qu'il avait en tête. Non, il ne devait pas penser au pire. Il soupira et reprit la parole.

« Ce cristal m'a l'air particulier. J'ai l'impression qu'il émane de lui de la chaleur. Repose-toi un peu, on essayera de partir vers l'intérieur des terres pour essayer de trouver de quoi manger et de quoi boire un peu plus tard. Tu as mal quelque part ? Hum en fait... Quel est ton nom ? »

Chelsea vit le jeune garçon s’agité l’air gêné, puis il parla de ce qu’il venait de ce passer. Il s’assit près de la jeune fille tout en lui disant qu’il l’a ramené ici pour évité qu’elle ne meurt. Comprenant ses paroles la sorcière sourit en le remerciant d’avoir fais ce geste. La fille le vit regarder avec attention sa baguette. De ce fait, elle émit un petit rire. Elle lui demanda :

-Tu veux ta veste ?

Quand elle entendit ses paroles ayant un rapport avec la magie elle se bloqua et écarquilla doucement ses yeux. Elle entendit elle aussi une grosse rafale de vent qui l’effraya un peu. Elle secoua brièvement la tête pour essayer de se vider l’esprit. Instinctivement Chelsea s’approcha de cet homme nommé Lazarus tout en lui murmurant :

-Je m’appelle Chelsea. Chelsea Jayden, plus précisément.

La jeune fille fixa le point où elle avait entendu cette rafale. Elle n’aimait pas ce genre de bruit.

Que fais-tu ici ? Pars vite de cette île ! Pars !

Elle tourna la tête dans tous les sens. Chelsea était perdue. Elle entendait des voix, elle était dans un endroit inconnu et perdu et les pouvoirs ne fonctionnent pas. La sorcière laisse quelques larmes envahir ses yeux. Elle ne chercha pas à les essuyer. Elle prit sa tête entre ses mains et se répéta plusieurs fois de suite : « Où suis-je ? Que se passe-t-il ?... ». L’apprentie était contente qu’il y ait quelqu’un avec elle :

-Tu as entendu ? Il y a eu comme une voix qui disait de partir de cette île. Je ne suis pas folle, tu l’as entendu toi aussi ?

Elle soupira et s’appuya sur l’immense cristal. Elle sursauta en sentant sa chaleur. Elle regarda l’homme qui tait devant elle. La sorcière lui dit qu’il avait raison et que c’était étrange, comme ces voix et cette île toute entière. L’apprentie rajouta aussi :
-Cette île est très étrange. Comme si elle était habitée par quelqu’un ou quelque chose.
Elle recommença son geste mais plus doucement cette fois. Ses habits commençaient déjà à sécher ! La jeune sorcière émit un petit gémissement de plaisir car elle avait une source de chaleur. Elle ferma les yeux pour se vider l’esprit. Quand elle sortit de sa bulle elle fixa longuement le jeune garçon qui était posté devant elle. Elle répondit à sa dernière question :

-Non je ne pense pas m’avoir fait mal ou avoir une blessure sur moi. Et toi as-tu quelque chose ?

Chelsea plongea ses yeux dans ceux de Lazarus. La sorcière les trouvaient magnifiques.

Que fais-tu ici ? Pars vite de cette îles ! Pars !

Lazarus sursauta. Non pas encore une fois ! Il entendait une fois de plus des voix. Elles étaient différentes de celle qu'il avait entendu près du rivage. Mais elles étaient aussi angoissantes. Il frissonna et lança un regard discret à la jeune fille qui l'accompagnait . Elle semblait elle aussi avoir entendu la même chose que lui. Ce qui le rassurait, il n'était pas en train de devenir fou.

« Tu as entendu ? Il y a eu comme une voix qui disait de partir de cette île. Je ne suis pas folle, tu l'as entendu toi aussi ? »

Chelsea, la jeune fille qui l'accompagnait semblait terriblement apeurée. Elle se rapprocha un peu de lui. Peut-être pour avoir une présence et du réconfort de sa part. Après tout c'était tout à fait normal. Du jour au lendemain, tu te retrouves dans un univers totalement différent où il y a comme des esprits qui te murmurent des choses peu... agréables à l'oreille. Le sorcier frissonna. Non pas à cause du froid mais à cause de l'ambiance. Quelque chose lui disait que le séjour ici ne serait pas de tout repos et ni très agréable. Un gémissement de la part de sa compagne le fit de nouveau sortir de ses pensées. Elle arborait une expression de contentement. Peut-être grâce à la chaleur qui emmenait du cristal qui lui faisait du bien. D'ailleurs, les habits du jeune hommes étaient déjà secs.

« Non je ne pense pas m'être fait mal ou avoir une blessure sur moi. Et toi as-tu quelque chose ? »

Lazarus sentit la présence du regard de la jeune fille sur lui et tourna la tête vers elle. Ses grandes iris vertes le questionnaient et lui indiquer la peur qu'elle éprouvait à ce moment-même. Il remarqua aussi quelques larmes qu'elle n'avait pas prit la peine d'essuyer ou oublier d'essuyer. Doucement, il approcha sa main de son visage et effaça la larme présente. Puis lentement il l'attira contre lui pour la serrer dans ses bras. Dans ce genre de situation, il n'y a pas besoin des mots. Les mots sont impuissants dans des moments comme celui-là pour rassurer. La seule manière qu'il avait d'essayer de la rassurer était de la prendre contre lui et de laisser le silence faire. Peut-être avait-elle besoin de pleurer pour extérioriser ses peines. Peut-être avait-elle tout simplement besoin de sentir quelqu'un présent à ses côtés. Ils ne devaient pas se leurrer tous les deux. Ils devaient se débrouiller à deux. Seuls.

« J'entends les voix aussi. Comme si des gens, des esprits, revivaient constamment ce qu'on on vécu. C'est... perturbant... Et euh ne t'inquiète pas je n'ai rien, heureusement. C'est malheureux à dire mais... j'ai peur. »

Au bout de quelques minutes, il avait réussi à sortir quelques phrases. Il releva la tête et prit Chelsea par le menton et posa son front contre le sien, les yeux fermés.

« Si tu as peur dis-le. Extériorise le. Ne garde pas ce poids pour toi Chelsea. »

Il s'éloigna un peu de la jeune fille et perdit son regard dans le vide. Plein de choses le tracassaient intérieurement. Le fait de ne pas savoir par où il devait aller. Ne pas avoir de nouvelles des autres. Bref, toutes ses choses qui perturbent. Le vent soufflait toujours aussi fort à l'entrée de la grotte. Qu'allaient-ils faire en attendant de sortir ? Se regarder dans le blanc des yeux ? Non ça n'allait pas avancer à grand chose. Explorer le reste de la grotte ? Hum... ça pouvait s'avérer dangereux, on ne sait pas ce qui grouille dans un endroit comme celui-ci. Son ventre grogna quelques secondes pour montrer son mécontentement. Ah oui, c'est vrai aussi. Il avait faim. Et aucune nourriture avec lui. Et il devait être de même pour la jeune fille qui l'accompagnait. Il se tourna de nouveau vers la jeune sorcière qui l'accompagnait et qui était assise à côté de lui pour voir ce qu'elle proposerait pour la suite. Après tout, ils devraient passer pas mal de temps ensemble apparemment.

Chelsea le regarda, elle fixait toujours son attention sur ses yeux violets La sorcière lâcha prise, quand elle sentit une présence sur sa joue et – reflexe qu’elle a toujours – doucement elle caressa se qui effaça ses larmes. Oui c’était la main de Lazarus. Elle se laissa faire quand il la prit dans ses bras. En quelques secondes la jeune fille réalisa ce geste et lui murmura à l’oreille : « Merci… ». Ils restèrent un petit moment dans cette position et l’apprentie ferma les yeux. Quand le jeune homme sortit quelques paroles :

« J'entends les voix aussi. Comme si des gens, des esprits, revivaient constamment ce qu'on on vécu. C’est… perturbant... Et euh ne t'inquiète pas je n'ai rien, heureusement. C'est malheureux à dire mais... j'ai peur. »

Elle ouvrit les yeux en entendant ses paroles. Elle n’était ni folle, et il n’y avait pas que la jeune fille qui avait peur. Ensuite L’homme releva le menton de l’apprentie, ferma les yeux et posa son front contre celui de Chelsea. Il lui demanda de sortir sa peur d’elle. Ce qu’elle fit après avoir attendue pendant plusieurs minutes :

« J’ai peur je l’avoue, mais ce n’est pas la peur habituelle… C’est une étrange sensation… comme si on s’apprêtait à passer un énorme cap. Il y a aussi cette peur de mourir ou de ne plus jamais revoir le Lycée, toutes les personnes avec qui j’ai fait connaissances… D’ailleurs, que sont-ils devenus ? Morts ou pas ? On n’en sait rien… Et nos pouvoirs sont impuissants et cela me rappelle m’a vie d’avant que je n’aime pas ! Si impuissante et sans renseignements de cet endroit effrayant… On va devoir se serrer les coudes pour y arriver… même plus. Pour vivre. »

Lazarus s’éloigna de Chelsea et posa son regard autre part. La jeune fille suivit son exemple, elle regarda les endroits de cette grotte. L’apprentie se prit une rafale de vent sur la figure et qui la fit frissonner sous ses vêtements maintenant secs. Un tout petit bruit fit sortir Chelsea de ses pensées. La fille regarda aux alentours pour savoir d’où venait se bruit. Elle pointa le ventre de l’homme et lui demanda :

« Le bruit vient de l… »

Un autre petit bruit sortant cette fois si du ventre de la jeune sorcière fit sursauter cette-dernière qui écarquilla les yeux - qui fixaient Lazarus – et mit une main sur sa bouche en chuchotant : « Pardon… ». L’apprentie le regarda pendant quelques instants puis elle se leva :

« Il me semble que nous avons tout les deux faim.»

Elle regarda les alentours puis s’assit juste après comme si elle était découragée. La jeune fille ne s’avait ni où se trouvait quelque chose de mangeable ni s’il y avait quelque chose de mangeable sur cette île ! Elle fixa Lazarus et lui dit en lui montrant la sortie de la grotte où l’enfoncement de cette-dernière :

« De quel côté allons-nous ? Dehors ou dedans ? Du moment que nous nous s’épparons pas ça m’est égal de toute manière il faudra bien explorer cette terre. »

La fille se releva en titubant et tendit sa main en direction de Lazarus, en se prenant une autre rafale.

Lazarus attrapa la main de Chelsea pour s'aider à se lever. Il la remercia d'un signe de tête et porta son attention vers l'extérieur de la grotte. Il n'y avait pas vraiment de choix à faire en fait. Ils avaient faim. Ils devaient manger. Enfin.... Trouver d'abord de quoi manger. Et aller vers les profondeurs de la grottes signifiait ne pas avoir de lumière et avancer dans le noir avec la possibilité d’avoir je ne sais qu'elle créature qui leur sauterait dessus.

« Je ne sais pas ce que sont devenus les autres ; J'espère tout simplement qu'ils s'en sont... sortis. On devrait pouvoir s'en sortir. Non. On doit s'en sortir, nous n'avons pas le choix. »

Le jeune homme avait parlé lentement et d'une voix douce. Il avait gardé les yeux rivés verts l'horizon pour qu'elle ne remarque pas le mal-être qui l'envahissait. Il soupira et se massa les tempes avant de lui adresser un sourire.

« Garde ma veste, tu en auras besoin, tu sembles un peu plus fragile que moi. Nous n'avons pas le choix, nous devons sortir d'ici si on veut trouver à manger. Partir vers les profondeurs de la grottes ? Ça serait du suicide. On a aucune lumière, on risquerait de tomber sur quelque chose tout aussi bizarre que cette île. Viens. Restons l'un à côté de l'autre. »

Lazarus la prit par la main et ils s'engouffrèrent dans le froid. Le vent les accueillit avec violence. Le jeune homme avait beaucoup de difficulté à avancer. Le vent arrivant de face, lui faisait larmoyer les yeux. Il ne voyait pas grand chose. Cette contrée paraissait déserte. Comme si il y avait une absence de vie. Après tout c'est tout à fait normal. Qui vivrait dans un lieu aussi froid ? Malgré la faible vision qu'il avait, il ne repérait aucun autre signe de vie. Le groupa avança lentement. La neige tombait à gros flocons, recouvrant leurs pas. Ils était dans un blizzard. C'était dangereux. N'importe quoi pouvait se pointer devant eux et leur sauter dessus avant qu'ils n'aient le temps de réagir. Le hurlement du vent n'était en rien rassurant non plus. On aurait dit un cris que se répandait dans la vallée glacée. Il jetait quelques coup d’œil à la personne qui l'accompagnait. Elle grelottait autant que lui. Le sorcier s’arrêta et passa son bras par dessus son épaule pour la serrer contre lui, pour qu'ils puissent avoir moins froid. À ce rythme là, ils ne trouveraient pas de nourriture. Et finirait en hypothermie tous les deux. Ils n'allaient pas faire demi-tour pour revenir à la grotte. De toute façon il ne le peuvent pas, leurs traces de pas ont été effacés. Ils devaient en trouver une autre. Avec un cristal rougeoyant.

« Chelsea ! Si tu vois une lumière rouge où je ne sais quoi, dis le moi ! Il faut qu'on fasse vite avant de tomber en hypothermie ! »

Lazarus avait braillé par dessus le bruit du vent. Et espérait sincèrement qu'elle ait réussi à l'entendre malgré les rafales qui les fouettaient.

Chelsea se laissa emportée dehors – après tout ils ne peuvent pas rester comme cela pendant une éternité ! - avec des énormes rafales. Elle frissonna en essayant de se contrôler pour que Lazarus ne s’aperçoive de rien sauf que lui aussi, il tremblait. L’apprentie n’arrivait pas à ouvrir ses yeux, ils étaient juste entre-ouverts. La jeune fille ne voyait que quelques mètres devant elle qui étaient recouverts de neige gelée. Cette terre était déserte, en même temps qui voudrait vivre dans un endroit pareil ?! A travers ses vêtements, Chelsea sentait la violence des rafales. Lazarus avait mit un bras sur ses épaules pour qu’ils soient collés l’un à l’autre. La jeune sorcière l’attrapa par les hanches – réflexe qu’elle a pour dire à quelqu’un qu’elle veut le protéger – et sentit les petits grelottements sous son –shirt.
L’apprentie le fixa. Il semblait inquiet. Il avait l’air désespéré : en même temps, quand on est dans sur une terre inconnue, où il n’y a ni eau ni nourriture ça ne donne pas vraiment envie… Elle l’entendit prononcer des mots : « Chelsea ! …. Lumière rouge… dit le moi ! … vite … hypothermie. » Elle écarquilla les yeux repensant au dernier mot qu’elle perçut de son oreille, mais les ferma directement sentant la fraicheur du vent. Elle se mit alors à chercher une lumière rouge, elle ne savait pas pourquoi mais Lazarus avait l’air très inquiet. Elle en trouva une quelques minutes après et lâcha les hanches du jeune homme pour attraper son poignet et ils coururent vers cette lumière. Arrivée au point rouge, elle prit le sorcier dans ses bras – encore un réflexe d’affection. Elle lui demanda avec quelques larmes de désespoir et un air paniqué :

« Comment te sens-tu ? Tout va bien ? Qu’allons-nous faire ?! Nous sommes fichus ! C’est impossible de rester plus de dix minutes dehors…»

Elle s’assit près du rocher avec une lumière rouge qui était chaud : le seul réconfort de cette île effrayante. Elle fixa longuement Lazarus. La sorcière n’avait pas envie de le décevoir. Elle tapota le sol pour qu’il s’assit lui aussi et la jeune fille lança :

« Il faut réfléchir à un plan ou à quelque chose dans ce genre. Nous ne pouvons plus sortir dehors comme ça à l’improviste ayant juste dans la tête le mot « nourriture ».

Elle vida son esprit et prit sa tête entre ses mains. La jeune apprentie sorcière n’aimai pas du out ce genre de situation. Elle se prit une autre rafale dans la figure - rien de nouveau -. Ses cheveux fouettèrent son visage.

Que fais-tu ?! Pars ! Vite dépêche-toi !

La jeune sorcière s’attrapa les cheveux de peur : elle pleurait vraiment maintenant. La jeune fille s’en fichait de la réaction de l’homme. C’était le cadet de ses soucis. Chelsea pensait que ça devait être le cas aussi pour Lazarus.
Elle se demandait pourquoi elle et lui, et pourquoi tan de haine envers eux. Qui habitait cette île à pars eux ?! Pourquoi ? Pouvait-elle sortir de cette île ? Et Lazarus ?

/!\ Intervention PNJ /!\

→ Lancer de dès, Role play
Number : 9

Vous trouvez une Boîte de Préservatifs & une Lampe Torche

/!\ Intervention PNJ 2 /!\

Ayant entendu cet appel de détresse de la part des survivants, et parce que le jeu ne faisait que commencer, Akuma décida d'accorder un don aux deux jeunes étudiants. Comme par enchantement, il fit apparaitre un panier rempli de fruits et légumes, ainsi qu'une gourde remplie d'eau.

La jeune sorcière le serrer contre elle tout en accélérant le pas. Elle devait avoir trouvé quelque chose. Quant à Lazarus, il ne voyait presque plus rien. Ses paupières étaient transies par le froid. Il faisait totalement confiance à la jeune fille. En même temps, dans une situation comme celle-là il se devait de lui faire confiance. Au bout de quelques minutes à marcher dans la neige, Chelsea lui lâcha les hanches pour finalement l'attraper par le poignet et se mit à courir. Lazarus entrouvrit les yeux. Une lumière rouge. Au fur et à mesure qu'ils avançaient, une chaleur s'était mise à les envelopper. Un cristal sans doute. Elle avait réussi à trouver un cristal. Le jeune homme émit un faible sourire. Il était faible. Le froid et le manque de nourriture le rendait très faible. Depuis combien de temps n'avait-il pas mangé ? Il ne savait pas, mais peut-être autant que la demoiselle qui l'accompagnait. Doucement, elle l'attira contre elle et il se retrouva serré dans ses bras. En guise de réponse, il lui rendit son étreinte afin de la rassurer. Elle était secouée par quelques sanglots. Des larmes remplis de désespoir et de panique.

« - Comment te sens-tu ? Tout va bien ? Qu’allons-nous faire ?! Nous sommes fichus ! C’est impossible de rester plus de dix minutes dehors…
- Je vais bien, ne t'inquiète pas. Merci d'avoir trouvé un nouveau cristal, je ne pense pas que je l'aurais vu. Il faut juste que je me réchauffe un peu, ne pleure pas. »

Il la sentit desserrer son étreinte et fit de même pour s'approcher plus près de l'artefact. Il s'avança et posa lentement son front contre la matière chaude. Il se sentait déjà mieux. Ses paupières ressentaient moins le froid extérieurs malgré le fait qu'il était toujours dans la neige. C'était rassurant déjà. Ses mains et son visage reprenait doucement de la couleur et doucement il arrivait à reprendre possession de ses extrémités.

« Il faut réfléchir à un plan ou à quelque chose dans ce genre. Nous ne pouvons plus sortir dehors comme ça à l’improviste ayant juste dans la tête le mot « nourriture ». »

Le sorcier tourna la tête vers son amie. Elle avait parlé d'une voix cassé, d'une voix brisée par les larmes qui risquaient d'émerger. Il s'assit à coté d'elle en silence, ses cheveux s’emmêlant dans le vent. Elle ne bougeait plus, la tête dans les mains. Il avança la main, hésitante vers elle. Lui mettre la mains sur l'épaule ne servirait pas à grand chose. La rassurer peut-être ? Pour combien de temps... Cet endroit était propice aux peurs, il le savait. « Tout va bien , ça va aller ». ce genre de phrase que l'on sort aux personnes angoissée.s Le genre de phrase qui ne sert à rien dans cette situation. Ne pas s’inquiéter ? Comment ne pas s’inquiéter avec des voix qui viennent harceler tout le temps ? Ça va aller ? Pourquoi sortir cette phrase alors que, soi-même on n'est pas sûr de ce qu'il va se passer dans cet univers terrifiant. Il savait aussi qu'il ne pourrait pas pas la rassurer. N'étant lui-même pas calme. Il essayait mais... au fond de lui quelque chose lui disait de courir et de revenir au rivage pour éventuellement retourner sur des débris du navire pour atterrir sur une autre île. Mais le passé ne se rejoue pas. C'est quelque chose qui restera inchangé quoi qu'on fasse. Il soupira et laissa tomber sa main sur ses jambes. Attendre. Il devait simplement attendre qu'elle reprenne doucement de l'assurance.

Et c'est toujours dans ce genre de moment que les choses empirent. De nouveau, les voix firent leur retour. Un frisson le parcourut violemment. Il porta son attention vers Chelsea. Ces voix. Ces voix la traumatisait. Et cela lui brisait le cœur. Elle était prise de violents tremblements. La peur. Les pleurs. Lazarus passa doucement la mains dans les cheveux de la jeune fille. Il lui rappelait trop.. quelqu'un. Une personne qui, comme elle, était fragile. Une personne qui, un jour comme là actuellement, tel une fleur de verre, s'était brisée en plusieurs morceaux. Cette fleur de verre brisée qu'il n'avait pas réussi à garder intacte. Spontanément, le jeune homme se leva et l'aida à se lever. Puis, il la prit délicatement dans ses bras tout en passant ses doigts dans ses cheveux, retenant les larmes qui s'acculait à la barrière de ses yeux. Le vent s'était calmé, ce qui le laissait chuchoter à l'oreille de son amie.

« Non... Calme-toi. Ne pleures pas.. s'il te plaît... »

Ces simples mots firent céder son corps aux larmes qui le rongeaient. Lentement, elles roulèrent le long de ses joues. Il l'enlaça fermement mais pas trop fort dans ses bras, se nichant dans le creux de son cou. Il n'avait pas l'habitude de se montrer aussi proche avec quelqu'un mais la situation était particulière. Il avait besoin d'elle. Et elle avait besoin de lui. Pour survivre.

Ils restèrent de longues minutes comme ça, debout, à ne pas bouger, laissant les larmes se tarir d'elles-même. Les sanglots se calmèrent d'eux-même. Lazarus releva la tête et la câlina doucement. La neige tombait doucement et le vent n'était presque plus. Il prit le temps d'observer les alentours. Au bout d'un instant, il repéra une grotte un peu plus loin ainsi... Qu'une lumière rouge. Confiant, il releva le menton de Chelsea et l'embrassa sur le front.

« Viens, il y a une grotte un peu plus loin. »

Cette fois ci, c'était à lui de la guider. Il la prit par la main et prit la direction de la grotte, en s'enfonçant dans la neige à chaque pas. Jusqu’à soudainement trébucher sur quelque chose... Et entraînant Chelsea dans la neige avec lui qui... tomba directement sur lui. Embarrassé, Lazarus s'empressa de se relever et d'aider la jeune fille, le visage passé rouge pivoine.

« Désolé, j'ai.. trébuché et... »

Quelque chose retint son attention pendant qu'il cherchait à trouver une explication à sa chute.

« Attends un peu. »

Le sorcier se remit à quatre pattes dans la neige et creusa. Ce qui pourrait paraître bête dans une telle situation. Pour les autres oui. Mais pas pour lui. Il avait buté sur quelque chose en marchant. Ce pouvait être... quelques chose qui pourrait lui servir plus tard. Au fur et à mesure qu'il creusait l'espoir de s'en sortir illuminait son visage. Un panier. Et pas n'importe lequel. Un panier avec des fruits et des légumes. La neiges devait les avoir conservé, ce qui voulait dire qu'ils étaient consommables. Il adressa un sourire radieux à la sorcière et récupéra le butin. Ils avaient à manger et une lampe torche. Lazarus se releva et reprit la main de son amie pour avancer d'un pas décidé vers la grotte qu'il avait repéré auparavant. Elle était un peu loin, autant qu'ils se dépêchent afin d'éviter qu'ils se prennent de nouveau une tempête de neige.

Finalement, au bout de quelques minutes, ils arrivèrent à la grottes. Le jeune homme déposa le panier près du cristal puis, passa sa main sur la matière. Ils avaient bien de la chance qu'il existe lui. Sinon.. ils seraient déjà passé de l'autre côté du fleuve de la vie. Il lâcha un faible soupir et frissonna. C'est vrai, avec sa chute dans la neige, il était complètement trempé. Lentement, il retira son T-shirt à manches longues et laissa apparaître son torse pâle dénudés et légèrement musclé. Comparé à l'ancienne grotte, le cristal était un peu plus enfoncé à l'intérieur. Ce qui leur évitait une quelconque rafale de vent. Il se dirigea vers la panier qu'il avait posé il y a quelques minutes et examina les trouvailles... Jusqu'à passer au rouge vive. Lentement, il releva la tête et adressa un regard perturbé à la jeune fille avant de lui montrer la petite boite colorée qui se trouvait dans le panier avec la nourriture.

« Chelsea ? Tu trouverais une utilité pratique à cette boite de préservatifs ? »

La jeune fille sentit les doigts de Lazarus caresser ses cheveux. Quelques instant après, ils se retrouvèrent debout. Il prit Chelsea dans ses bras - elle imita son geste - et ils attendirent que les sanglots cessent. Quelques flocons de neiges tombèrent sur les joues de la jeune sorcière, ce qui la sortie de ses rêveries. Le sorcier releva le menton de l’apprentie et lui embrassa le front. Pendant ce geste du jeune homme, Chelsea ferma les yeux. Il lui dit :

« Viens, il y a une grotte un peu plus loin. »

Elle ouvrit les yeux et elle afficha un petit sourire fatigué. Lazarus lui prit la main et l’emmena vers son objectif. Elle ne voyait pas la fameuse lumière rouge, elle fronça les yeux pour essayer de voir plus loin, mais c’était sans grand résultat. Elle avait pleins de questions dans la tête : « Comment allons-nous sortir d’ici ? Allons-nous survivre ? Quel mystère cache cette île ? … ». Elle tomba dans la neige glacée et cria surprise de surprise. L’apprentie atterrit sur l’homme, elle rosie un eu et baisse les yeux en s’évaporant de lui doucement. La jeune sorcière le vit rougir lui aussi se qui la fit sourire. Elle resta assise en tailleur en attendant que le jeune homme trouve se qui le chiffonnait. Quelques instants il se releva avec un panier de fruits et légumes et une lampe torche en plus. Elle fixa le fixa heureux de Lazarus. L’apprentie essaya de lui rendre son sourire du mieux qu’elle le pouvait. Ils se relevèrent en même temps et reprit leur chemin –Chelsea « aveuglée » car elle ne voyait toujours pas ce point de chaleur rouge.

Après quelques minutes de marche, ils arrivèrent à destination. Elle se jeta sur le rocher pendant que Lazarus inspecta le panier garni. Elle ferma les yeux de plaisir mais les ouvrit très vite avec la question du jeune sorcier :

« Chelsea ? Tu trouverais une utilité pratique à cette boite de préservatifs ? »

Il était rouge écarlate et Chelsea ne mit pas longtemps à être identique à lui. Elle ne trouvait pas de réponses à cela : Pourquoi une boîte de préservatifs ? Et pourquoi, en un instant on découvre se panier rempli de fruits et de légumes ? Pour Chelsea se n’était pas logique. Cela l’intriguait, elle fronça les sourcils pour essayer de trouver des réponses à ses questions mais rien ne marchait. Elle répondit, en mettant la main dans ses cheveux tout en changeant de coin de vue toutes les secondes :
« Qu-Quoi ?! Ben… »
La jeune sorcière resta un moment dans cette position mal à l’aise. Après quelques instants de réflexions, elle se releva et s’avança avant de s’accroupir à côté de Lazarus. Elle prit la boîte dans ses mains puis la jeune fille l’examina. L’apprentie passa des yeux tout ce qui était devant elle tout en soupirant :

« Cela ne te choque pas toi ? »

Elle pointa du doigt la lampe torche, les aliments et … la boîte.

« Je veux dire, tout cela n’a pas de sens. Comme s’il suffisait de tomber pour avoir de la nourriture. Ce n’est pas logique. Peu être que c’est génial d’avoir tout ça, mais c’est tout aussi intriguant et terrifiant. C’est comme si quelqu’un nous observe tout le temps et nous écoute. Comme si il voulait jouer avec nous ! »

Elle fixa longuement Lazarus en attendant sa réaction. Il pouvait se ranger aux côtés de Chelsea ou avoir une idée opposée de cette-dernière. Pour l’apprentie, il ne pouvait pas y avoir de milieu. Elle avait beau se creuser la tête pour trouver une explication, rien ne lui vient. De longues minutes passèrent et Chelsea prit la décision de préparer à manger. Elle prit le panier en laissant la lampe et la boîte près de Lazarus. La sorcière posa le panier à deux pas du rocher et chercha des yeux une pierre de glace pointue. Quand elle trouva son bonheur, elle sourit et prit un concombre qui se trouva dans le panier, et la découpa en rondelle. Elle répéta ce geste avec deux carottes et trois tomates bien rouges. Quand elle eu finie sa préparation, elle se retourna avec une sourire fatigué aux lèvres, qu’elle montra au jeune homme. Chelsea s’approcha de lui avec les aliments dans un petit bloc de glace qu’elle venait de trouver, et les posa devant Lazarus :

« Bon appetit ! »

Lazarus soupira. Chelsea n'avait pas tord sur un certain point. C'était tout de même bizarre de trouver un panier rempli de garniture au moment même où ils pensaient que c'était totalement désespéré. Oui, ils étaient observés. C'était même angoissant. Mais ils... n'y pouvaient rien. Ils n’arrivaient même pas à comprendre le fonctionnement de cette île si étrange. Il sourit tristement à la petite sorcière avant de répondre à ses interrogations.

« Tu as raison. Ce n'est pas normal. Mais en même temps, j'ai l'impression que cette île est... régi par quelque chose de totalement fou, quelque chose qui n'a pas de sens. J'ai comme la mauvaise impression que.. sur cette île... Tout peux arriver. Et nous ne sommes que de pauvres fourmis pour le moment. Tant qu'on n'a aucune informations sur... ce lieu. »

Il marqua la fin de la phrase par un silence lourd de sens. Ils n'étaient rien dans ce monde totalement inconnue et hostile. On devait certainement se jouer d'eux. Et alors ? Il en était de la survie à ce stade là. Et de trouver un moyen pour sortir d'ici le plus vite possible. La jeune fille déposa la torche et la boite de préservatifs près de Lazarus et se leva avec le panier remplie de fruits et de légumes. Il ne tilta pas de suite qu'elle voulait faire à manger. Il était de nouveau perdu dans ses pensées. Il pensait à tout un n'importe quoi. Notamment à sa mère qui devait être morte d’inquiétude. Avec aucune nouvelle depuis bientôt une semaine elle allait être angoissée. Au point où elle serait limite capable de venir dans l'établissement afin de s'assurer que son fils unique aille toujours aussi bien. Il sortit de ses pensées un instant et observa la lampe torche. Elle allait leur servir. Ils pourraient maintenant explorer les grottes pour voir ce qu'il y avait potentiellement à l'intérieur sans mourir dans le noir. Il testa de l'allumer pour voir son état de fonctionnement. Oh bonheur. Elle marchait. Chelsea avait raison. Ce n'était pas normal de tomber sur un tel objet et qui de sur-croix fonctionne sans problème. Ils étaient forcement surveillés par... Quelque chose. Et quelque chose de relativement puissant à son avis. Peut-être que c'était cette entité qui était responsable du fait que ses pouvoirs et les pouvoirs Chelsea ne puissent pas s'appliquer à quelque chose. Il déposa la lampe et prit de nouveau la boite qui l'avait tant perturbé. Une boite de préservatifs. Sérieusement, en partant sur l'idée que quelque chose les observait, pourquoi aurait-elle été foutue de leur donner des préservatifs ?! L'idée fusa dans son esprit à la vitesse de la lumière et il rougit de nouveau. C'est vrai qu'il n'avait pas pensé à... ce genre d'activité. Peut-être que lui et son amie étaient proches avec ces évènements, l'idée ne lui avait même pas traversé l'esprit de... de... prendre du plaisir charnel.

« Bon appétit ! »

Le sorcier sursauta à la phrase de son amie avant de revenir à la réalité. Elle posa devant lui un bloc de glace sur lequel se trouvait des rondelles de légumes. En retour, il leva la tête vers elle, lui sourit en murmurant un merci et un bon appétit. Il mourrait de faim. Enfin, l’enchaînement des évènements lui avait fait un peu oublié son appétit. Mais le fait de voir la préparation devant les yeux réveilla son besoin primaire. Bon ce n'allait pas être de la nourriture d'un restaurant cinq étoiles, super bien cuit. Ça allait être tout le contraire. Il prit les rondelles une à une et les mangea lentement pour laisser le temps à son organisme de savourer. Ils devait se restreindre de plus sur les portions, sinon ils serait à court de nourritures au bout d'une journée.

« Merci. Merci de t'être donné la peine de faire à manger. »

Au bout de quelques minutes, il avait finit son « assiette » et ce qui lui servait en guise de plat avait fondu avec la chaleur du cristal. Il adressa un timide sourire à la jeune fille et, l'embrassa doucement sur la joue. Puis, il se leva et observa à l'extérieur de la grotte. La nuit était tombée très rapidement. Tout ce qu'il espérait c'était qu'il n'y aurait rien de plus bizarre la nuit que le jour. Le sorcier soupira de nouveau et partit examiner son T-shirt étendu sur un rocher à côté du cristal. Au moins quelque chose de positif. Il avait eu le temps de sécher. C'était au moins une bonne chose. Il retourna au côté de son amie sorcière, déposa le vêtement à terre et s'allongea dessus, sur le dos. Sa cicatrice étrange en forme étoile sur son abdomen luisait avec la lumière des étoiles et de la lune qui arrivait jusqu'à l'intérieur de la grotte.

« Chelsea ? Hum vu qu'on va passer pas mal de temps ensemble... Ça ne serait pas... mieux qu'on... en connaisse mieux l'un sur l'autre. Après tout, notre vie à chacun et dans les mains de l'autre. »

La jeune fille arriva avec le bloc de glace où était posé les rondelles de légumes et elle vit le sursaut de Lazarus quand l’apprentie prononça : «Bon appétit ! ». Sa voix était certes endormie mais elle n’était pas affreuse à ce point. Elle rit doucement tout en posant le bloc qui servait d’assiette devant le jeune homme qui venait de sortir de sa bulle. Il mangea lentement ses rondelles, pas par dégoût mais par plaisir. Chelsea l’imita mais elle mit moins de temps pour finir son « assiette ». Il l’a remercia pendant que la jeune sorcière finissait ses rondelles de tomates. D’habitude elle n’est pas vraiment légumes, mais là ce n’était pas une question d’aimer ou pas, car dans cette situation même les épinards peuvent régaler tout le monde. Elle répondit tout en souriant :

« Ce n’est rien, d’ailleurs je n’ai presque rien fait il suffisait juste de les plucher et de les couper. Mais si cela peut te faire plaisir je le ferais tout le temps, c’est la seule chose qui me fait oublier que je suis dans une île perdue et habitée par je ne sais quoi, et surtout que les pouvoirs ne peuvent pas fonctionner. »

Après que les deux sorciers finissent leur soit disant « assiette », Chelsea ne les débarrassa pas car les blocs avaient tous fondus grâce à la chaleur qu’émettait le gigantesque iceberg avec une lumière rouge qui était dans ce-dernier. La jeune fille releva la tête et ne vit plus la lumière du soleil mais celle de la lune, elle ne vit plus les nuages passés mais des étoiles encore plus magnifiques que celles de sont derniers jours entant qu’ « impuissante ».L’apprentie sourit et soupira de joie, juste avant d’être coupé par un baisser sur sa joue gauche de Lazarus. Ses yeux le fixèrent avec attention. Elle sentit quelque chose d’habituel qu’elle laissa faire à chaque fois … enfin presque. Mais il y avait comme des petits coups de jus qui l’en empêchait. Elle les ferma brusquement en laissant partir un petit cri de douleur. La sorcière les ouvrit et vit que Lazarus la regardait et qu’il s’était allongé sur son T-shirt maintenant sec. La jeune apprentie vit aussi sa cicatrice en toile sur son abdomen, elle pencha légèrement la tête sur le coté et sourit par curiosité. En même temps que le geste de Chelsea, l’homme demanda à cette-dernière :

« Chelsea ? Hum vu qu'on va passer pas mal de temps ensemble... Ça ne serait pas... mieux qu'on... en connaisse mieux l'un sur l'autre. Après tout, notre vie à chacun et dans les mains de l'autre. »

Chelsea releva ses yeux et mit pour une énième fois toute son attention sur ses yeux magnifiques. Elle lui demanda ce qu’il voulait savoir d’elle. Il pouvait lui poser toute sorte de question, comme : « As-tu déjà combattu ? Comment te sers-tu de cette baguette ? Qu’aimes-tu ?... ». L’apprentie n’avait pas peur de ces questions de « base », surtout avec un garçon, car elle ne restait que le plus souvent avec des garçons… En fait c’était le contraire, c’était les garçons qui restaient avec elle. La jeune fille n’avait jamais eu de petit ami, plus jeune elle était renfermée et c’est pour cela que les garçons lui tournait autour, ils voulaient être sa « première touche ». La jeune sorcière avait peur de deux questions : « As-tu déjà eu un petit ami ? » et « Comment était ta vie avant de venir dans ce Lycée ? ». La sorcière détestait la dernière question car elle n’aimait pas du tout sa vie d’avant, d’impuissante. Elle était presque invivable, pourtant Chelsea l’a surmontée en partant de chez elle vers ses treize ans. Elle fixa les étoiles qu’elle voyait de là où elle était puis revient sur le visage de Lazarus quelques minutes après avoir étudié les étoiles qui brillaient dans le ciel sans nuages. Lazarus la fixait. La jeune sorcière fit de même avec un petit soupir de fatigue. Elle s’assit plus confortablement - même si elle commençait à avoir mal aux jambes – et Chelsea attendit la réponse du sorcier.

Lazarus réfléchit un moment à l'ordre de ses questions. Il avait tant de choses à demander. Par rapport à sa magie, par rapport à sa vie au lycée et avant. Mais il ne savait pas comme les organiser. Il remarqua le regard de la jeune fille sur sa cicatrice. C'est vrai qu'elle était... intrigante.

« Cette cicatrice est bizarre hein ? C'est... un souvenir du passé... »

Le sorcier laissa sa phrase en suspens, se perdant dans ses pensées de nouveaux. Le souvenir de cette cicatrice était... douloureuse encore. Ce sentiment de culpabilité. Ce goût amer des larmes. Et le goût acide de la pluie. Il soupira et adressa un triste soupir à Chelsea. Il ne fallait pas qu'il revienne sur ce temps révolu. Pas encore. Il était trop frais dans sa mémoire pour ne pas rouvrit des cicatrice mal cicatrisée. La jeune file le fixa, attendant ses questions. Il observa le ciel tout en posant ses questions.

« Réponds aux questions si... seulement t'en as envie. Je ne te force en rien. Tu... es bien une sorcière hein ? Tu l'utilises comment ta magie avec la baguette ? Tu... es depuis longtemps au lycée ? Tu l'utilisais avant dans le monde humain ? T'es une vrai sorcière ou bien c'est comment ? Est-ce que... »

Il s’arrêta, se rendant compte qu'il avait posé énormément de questions et qu'il n'avait pas laissé le temps à son amie de répondre. Ses joue rosirent un peu et il plongea ses yeux dans les siens.

« Désolé, j'ai dû te déstabiliser avec mes questions. Tu dois... Peut-être en avoir pour moi aussi non ? »

Le sorcier se releva un peu et s'adossa contre le mur. Il observait la moindre réaction de la jeune fille. Son regard vert pétillant était plein de questions auquel peut-être il pourrait amener des réponses.

Chelsea fixa sa cicatrice quand elle entendit : « Cette cicatrice est bizarre hein ? C'est... un souvenir du passé... ». La jeune sorcière leva ses yeux pour les poser sur ceux de Lazarus. Ils la fixaient. Ensuite il a lancé toute une série de questions. La jeune apprentie ne savait plus où donner de la tête elle avait reçue des questions sur sa magie et d’autres, sur elle-même. Il l’avait prévenue de ne pas répondre si cela la gênait. Mais elle n’avait pas envie de se cacher, l’apprentie devait se libérer, même si cela allait être très dur. Elle commença :

« Eh bien je dois dire que tu es curieux, mais j’aime bien, cela me rassure. Bon, tout d’abord je suis une sorcière, comme toi je pense, je me trompe ? Ma magie avec ma baguette s’utilise très facilement, enfin après avoir eu l’habitude de sa présence, car elle est tout le temps avec toi. Elle ne te quitte jamais sauf au contact de l’eau pour moi. Et elle ne sert que de « boussole » si non tout sort de la bouche, oui il ne faut juste prononcer quelques mots et hop ! ce que l’on voulait faire comme faire apparaître un objet, un animal, déplacer un objet,… fonctionne ! Non je suis arrivée ici il y a quelques mois. Avant, je n’étais pas sorcière, enfin je l’ai été peut-être une petite année. Pendant mon enfance j’étais seule, mes parents ne s’occupaient pas de moi, j’ai dû devenir autonome très vite du coup. Quelques années plus tard, je suis partit, mon père étant mort, personne ne pouvait m’en empêcher. J’ai suivie mon instinct. Je suis arrivée dans une forêt où une sorcière s’entraînait. On a tissé des liens ensembles et un jour, je suis devenue jalouse d’elle, de sa famille… de sa vie. Je lui aie avoué et elle m’a transformé avec un grand sourire. Mais quand son père la découvert, il nous a envoyé dans ce Lycée. Maintenant je te renvoie toute tes questions, sauf pour celle de la baguette. Tu te sers de quoi pour la magie ? »

La jeune sorcière le vit la fixer avec attention. Elle fit de même en lui adressant un grand sourire. Elle s’approcha doucement de lui par affection amicale. Ensuite elle lui demanda :

« Puis-je te poser une dernière question ? Tu avais l’air perturbé tout à l’heure quand j’ai apporté le repas. Tu avais la boîte de préservatifs dans les mains… Qu’avais-tu ? »

Le jeune sorcier sourit à Chelsea lorsqu'elle se colla contre lui de manière amicale. Il ne s'était pas trompé, c'était bien une sorcière. Mais totalement différente de lui. Il lui semblait qu'elle avait pas mal de contraintes. Le fait de devoir dire des formule, l'eau. D'après ce qu'il avait entendu, elle n'avait pas eu un passé facile. Comme toute personne d'ailleurs ; Personne n'avait une vie vraiment facile remplie seulement de bonheur. Elle, elle avait vécu la solitude, le dénie de sa présence de la part de ses parents, un manque affectif majeur pendant l'enfance. Même si elle ne le montrait pas là, elle devait tout de même en avoir gros sur le cœur.Ce ne sont pas des choses forcement facile à aborder. Et Lazarus s'en voulait de lui avoir fait aborder quelque chose qui, pouvait être douloureux. D'un côté, il était heureuse pour elle qu'elle ait réussi à trouver une autre source d'amour. Certes, ce n'était pas la même chose, pas un amour paternel ou maternel. Mais c'était une amitié. Quelque chose qui l'avait sûrement aidé à relever la tête.Amitié qui lui a valu de venir au lycée Yokaï.

« Maintenant je te renvoie toute tes questions, sauf pour celle de la baguette. Tu te sers de quoi pour la magie ? »

Lazarus lui adressa un regard surpris. C'était tout de même bizarre qu'elle sache qu'il était lui aussi un sorcier sachant qu'il avait pas évoquer ni laisser paraître un seul signe de sa race. Peut-être avait-elle des prédisposition pour reconnaître les races de monstre qu'étaient les gens. Il allait commencer à répondre à sa question lorsqu’elle renchaîna sur d'autres.

« Puis-je te poser une dernière question ? Tu avais l’air perturbé tout à l’heure quand j’ai apporté le repas. Tu avais la boîte de préservatifs dans les mains… Qu’avais-tu ? »

Il rougit terriblement. À quoi pensait-il déjà lorsqu'il avait les préservatifs en mains. Tout ce qu'il espérait, c'était que des pensées malsaines ne se soient pas introduit dans l'esprit de son amie. La question était tellement... ambiguë qu'il avait un doute sur le vrai sens de la question qui lui avait été posée. Il réfléchit quelques secondes avant de répondre enfin aux questions de Chelsea.

« Hum.Déjà il y a quelque chose qui me turlupine. Comment es-tu sûre que je sois un sorcier ? Y aurait-il quelque chose de flagrant en moi ? »

Il marqua une pause dans son dialogue. Doucement, le sorcier déposa sa tête sur l'épaule de la jeune fille et reprit à mi-voix.

« Oui. Je suis bien un sorcier. Né d'un père et d'une mère sorciers. J'ai eu des cours de magies assez tôt. Non je ne suis pas comme toi, je n'utilise pas de baguette. Je.. visualise. En fait, chaque sorcier à son affinité. Moi.. ce sont les Ombres. Je peux manipuler une ombre, en créer ou même les modifier. Ce n'est pas commun, je sais. Tu vois ce bracelet ? De manière simple, c'est lui qui me permet d'utiliser mes pouvoirs. »

Il leva son poignet gauche et montra son bracelet doré ornée d'une pierre rouge.

« J'ai vécu jusqu'à mon arrivée au lycée avec mes parents. Changeant de villes ou de pays lorsque les humains devenaient suspicieux. Ce qui ne... m'a pas empêcher de... me lier d'amitié avec certains d'entre eux... Et de... d'être très proche de certains d'entre eux... »

Il passa doucement ses doigts fins sur sa cicatrice. Sa gorge se noua. Et merde. Lui qui ne voulait plus ressentir quoi que ce soit par rapport à cette période n'y arrivait toujours pas. Et ça l'énervait au plus au point. Perdre le contrôle de soi même pour un simple souvenir. Il ferma les yeux et respira doucement pour se calmer. Finalement, il releva sa tête de l'épaule de son amie, soupira et lui adressa un faible sourire. Son regard se perdu à l'horizon quelques instants. Puis il secoua doucement la tête et reprit la parole après avoir récupéré la boite de préservatifs et la faisant tourner entre ses doigts.

« Quant à ta dernière question... C'est vrai. Cette boite me... perturbe. Le fait de s'imaginer... Que quelqu'un, qu'une entité supérieur puisse savoir ce que l'on fait, ce que l'on dit... et qu'il réponde en nous envoyant une boite de préservatifs. Je trouve ceci... malsain. Je ne vois pas en quoi cette situation est... propice à... Enfin... »

Lazarus se tourna vers Chelsea et fronça légèrement les sourcils. Puis, brusquement, sans que quelque chose de l'indique, il attrapa avec douceur le visage de la jeune fille entre ses mains et planta ses yeux parme dans ceux de la sorcière avant de murmurer.

« En fait, j'y pense. Que me vaut cette dernière question ? Elle me paraît... bizarre. Quelle était l'idée qui te trottait dans la tête lorsque cette question t'es venue à l'esprit ? »

L’apprentie le vit rougir et laissa partir un petit rire fin de sa bouche. Mais quand vint sa question elle se figea. Comme si elle venait de commettre une erreur grave alors que ce n’était pas le cas. La jeune sorcière avait juste oublié de préciser quelques informations utiles. La sorcière lança :

« Oh désolé ! Je ne sais pas si tu connais Jimena, une autre sorcière, on a fait la liste de tout les sorciers qui étaient assez présents dans ce Lycée. Et tu en faisais partis. Ensuite quand j’ai entendu ton nom ce matin, je me suis dis que ce prénom me disait quelque chose, que je l’avais déjà entendu. Et c’est quelques minutes après avoir réfléchi, que j’ai repensé à cette discussion. On a juste cité les prénoms, car après j’ai du allé en cours. »

Juste après les paroles de Chelsea, Lazarus déposa sa tête sur son épaule. Elle ne réagit pas tout de suite de son geste. Elle le remarqua pendant ses paroles qui racontaient ses paroles. Elle regarda avec un petit sourire aux lèvres. La jeune apprentie l’écouta avec attention. Elle adorait cela. Chelsea aimait qu’on lui fasse confiance comme ça à elle. Il leva son poignet faisant apparaître un beau bracelet or et rouge. Elle enleva son regard sur Lazarus pour fixer son bracelet.
Ensuite il relava sa tête juste après avoir touché sa cicatrice. Elle l’écouta toujours avec un sourire aux lèvres. Parfois, elle regarda son expression qui restait à chaque fois la même.
Quelques instants plus tard, Lazarus fronça les sourcils au moment où Chelsea le regarda, elle commença à s’inquiéter. L’apprentie s’examina de tous les coins, mais rien ne clochait. Le sorcier plaqua ses mains sur les joues de Chelsea avec une grande douceur. La jeune sorcière poussa un petit cri de surprise. Lazarus demanda contrarié :

« En fait, j'y pense. Que me vaut cette dernière question ? Elle me paraît... bizarre. Quelle était l'idée qui te trottait dans la tête lorsque cette question t'es venue à l'esprit ? »

Elle écarquilla les yeux surprise de cette question, mais bon il fallait s’y attendre ? C’est vrai que la question de Chelsea était difficile à comprendre. Elle répondit :

« Quoi ? Je me demandais juste ce qu’il ce passait, tu avais l’air contrarié, je voulais juste savoir ce qui t’ennuyait. Que t’imaginais-tu ? »

La jeune sorcière enleva doucement les mains de Lazarus qui emprisonnaient ses joues. Chelsea les posa avec une douceur identique à celle qu’elle venait d’avoir, par terre. Elle s’étira et sortit un petit soupir de fatigue. Ses paupières devenaient lourdes, mais l’apprentie pouvait encore tenir une demi-heure une heure grande maximum. La sorcière lui demanda :

« As-tu d’autres questions ? Tout à l’heure avant de te couper tu avais commencé une question, je peux savoir ce que c’était ou, c’était une question sans aucun intérêt ? »

Elle s’appuya contre le rocher en plongeant ses yeux dans ceux de Lazarus ? La jeune sorcière frissonna au contact de la chaleur qui était présente dans l’iceberg. Elle sourit doucement. C’était l’une des seules choses positives sur cette île étrange et éffrayante.

Surprise par sa question, Chelsea écarquilla les yeux. La réaction de Lazarus était particulière et particulièrement imprévisible. Elle déposa les mains qu'il avait posé le long de ses joues à terre.

« Quoi ? Je me demandais juste ce qu'il ce passait, tu avais l'air contrarié, je voulais juste savoir ce qui t'ennuyais. Que t'imaginais-tu ? »

Le jeune homme lui adressa un faible sourire et un léger rire. Il avait peut-être réagi bizarrement mais ce n'était pas le genre de question qu'on pose tous les jours. Son amie se leva après s'être étirée et soupira avant d'aller s'appuyer sur le cristal rouge. Il la regardait s'éloigner, étonné. Peut-être avait-il était brusque ou bien avais dit quelque chose qui aurait pu blesser ou choquer la jeune sorcière. Il chercha dans son esprit ce qui aurait choqué ou même choqué. Il avait beau se retrouver l'esprit, rien ne lui revenait. Le sorcier se leva à son tour et s'approcha du cristal géant et s'adossa à son dos contre lui. Le contact était doux et à la fois frissonnant. Doux d'une part à cause de la chaleur qui s'en dégageait de l'objet. Et frissonnant d'autre part à cause du contact entre le verre et sa peau. Il tourna son regard inquiet vers Chelsea avant de soupirer.

« Je t'ai blessé ? Pardon je ne voulais pas... Si j'ai dit quelque ou abordé un sujet qui ne fallait pas dis-le moi. Je ne recommencerai pas cette erreur. Et euh... désolé si je me suis montrée... brutal tout à l'heure je... ta question m'a beaucoup surprise et euh... Je ne m'imaginais rien de particulier. Juste que... je la trouvais... spéciale. Pour répondre à ta questions... c'est que... Je ne trouvais pas qu'une boite de préservatifs... soit approprié à notre situation... On est pas... En couple à ce que je sache et euh... Je... Enfin bref désolé... »

Il soupira de nouveau laissa divaguer son regard à l'extérieur de la grotte. Il neigeait de nouveau et à gros flocons. Sans qu'il ne sache pourquoi son cœur se serra. Peut-être à cause de la vision d'un tel paysage. La neige. Quoi de plus triste comme image. Quoi de plus... nostalgique. Elle est un peu la nostalgique des jours heureux. Lazarus soupira une nouvelle fois et ferma les yeux, s'adossant la tête contre le rubis. Quelques minutes sans rien dire. Faisant le vide à l'intérieur de lui même. Il resta ainsi quelques minutes, un silence s'étant installé dans la grotte.

« Tout à l'heure... J'avais une autre question mais... je ne la pensais pas... importante. Elle était totalement indiscrète c'est pour ça que... »

Il soupira et se laissa glisser le long du cristal, démoralisé. ses yeux se perdirent de nouveau dans le vague et ses pensés dans le flou de son esprit. Puis, il se tourna vers la sorcière avec une expression indescriptible et prit de nouveau la parole.

« Mais ça n'a... pas vraiment d'importance. Repose-toi, on a se relayer pour le sommeil et la surveillance de la grotte. Dors. Tu me sembles exténuée. »

Afin de la rassurer il lui adressa un fin sourire avant de retourner son attention vers l'horizon.

/!\ Intervention PNJ /!\

Alors que le silence de mort régnait en ces lieux, l'esprit d'Akuma regardait la scène avec un sourire amusé. Il constatait que malgré ses efforts de manipulation à ce que l'homme cède à ses envies de copuler avec cette femme, il n'était pas complètement maître de la situation....et ça, ça ne le plaisait guère...En revanche, avec toutes les informations qu'il avait pu obtenir sur chacun des survivants, il savait que leur envoyer des monstres risquait de les mettre dans une position instable...quel dommage.

Afin de les aider un peu puisqu'il devait admettre que le jeu en valait vraiment la chandelle, il décida de leur accorder un objet important et qui les aiderait dans les quelques minutes qui suivrait. Au moins, avec ce petit test, il saurait s'il s'était trompé sur leur comptes ou non.

→ Lancer de dès, Role play
Number : 17

Une épée tombe du ciel, et se plante dans la glace
Vous obtenez une épée à deux mains
De part sa masse, l'épée à deux mains ne vous permet pas d'être rapide, en revanche, sa force de frappe est très importante tout comme son importante résistance et vous rend beaucoup plus fort. Attention ce genre d'arme n'est ps réservé aux petites natures non sportives

Spoiler:

Équipement : Force +65 • Agility -20 • Vitesse -20 • Énergie +25 • Résistance +40
• Dégâts +55

Particularité : Lame de foudre - Une puissance masse d'énergie magique fait tinter le bruit de l'acier et se propage dans toute la lame. Lorsqu'elle touche un ennemi, si l'énergie que dégage le monstre est supérieure à celle de l'épée, cette dernière envoi des chocs électriques quand le porteur rentre en contact durant un combat et électrise l'ennemi

Lorsque la résistance tombe à 0, l'épée s'autodétruit ( à utiliser donc à bon escient )

Le jeune homme suivie son pas. Après quelques instants il annonça :

« Je t'ai blessé ? Pardon je ne voulais pas... Si j'ai dit quelque ou abordé un sujet qui ne fallait pas dis-le moi. Je ne recommencerai pas cette erreur. Et euh... désolé si je me suis montrée... brutal tout à l'heure je... ta question m'a beaucoup surprise et euh... Je ne m'imaginais rien de particulier. Juste que... je la trouvais... spéciale. Pour répondre à ta questions... c'est que... Je ne trouvais pas qu'une boite de préservatifs... soit appropriée à notre situation... On n’est pas... En couple à ce que je sache et euh... Je... Enfin bref désolé... »

Elle le fixa avec attention pendant toutes ses paroles. Chelsea répondit juste après, avec un fin sourire aux lèvres et en mettant ses deux sur les bras du jeune sorcier :

« Ne t’inquiète pas, je ne suis pas vexée et tu n’as rien demandé de mal, au contraire d’ailleurs. Je voulais juste toucher quelque chose de chaud. Et je te pardonne, seulement je ne sais pas pourquoi, car tu n’as pas a excusé, ton réflexe est normale, on ne pose pas souvent ce genres de choses. »

La jeune sorcière se prit quelques flocons dans la figure puis elle frissonna. Chelsea se mit à admirer les étoiles qu’elle pouvait voir dans l’entrée de la grotte. Elle était comme emportée par cette ile totalement perdue. L’apprentie tourna la tête doucement pour regarder si rien n’avait bougé dans cette grotte, mais non tout était normal. Il adressa encore un sourire à Chelsea et il dit :

« Tout à l'heure... J'avais une autre question mais... je ne la pensais pas... importante. Elle était totalement indiscrète c'est pour ça que... »

La sorcière secoua brièvement la tête et plongea ses yeux dans ceux de Lazarus. Elle les adorait ! Ils étaient d’un violet intense, et il y avait comme de petites étoiles qui se baladaient dans ses derniers à cause de la fine lumière de la lune et des étoiles.
Ensuite Lazarus se mit dans une position plus décontractée, et il soupira. Le sorcier lui demanda de dormir car elle avait mauvaise mine, avant de lui adresser un dernier sourire. Chelsea s’exécuta pendant que l’homme perdit son regard dans l’horizon.

Elle s’étira doucement avec un petit soupir de fatigue. Elle se mit dans la même position que celle du jeune homme qui était juste à côté d’elle. Elle tourna la tête sur la gauche pour voir l’enfoncement de la grotte. Elle reste dans cette posture pendant quelques minutes, quand un objet vint se planter à une vingtaine de centimètres d’elle. Chelsea laissa sa peur sortir en reculant pour se retrouver au contact de Lazarus. La sorcière avait les larmes aux yeux, elle ne se rendit pas compte de son geste immédiatement, L’apprentie cache ses yeux avec ses deux mains en se disant dans ça tête, qu’elle venait juste de s’endormir et que s’était un mauvais rêve. Elle dégagea son visage mais vit toujours l’objet qui s’était planté dans la glace. Elle se releva pour s’asseoir sus ses genoux. L’objet en question semblait être une épée. Elle leva les yeux pour voir de où provenait cette épée, peut être qu’ils n’étaient pas seuls… Mais rien. Il n’y avait aucun trou. Mais alors, d’où venait-elle ? La jeune sorcière reprit sa respiration normale, et elle tendit la main pour toucher l’épée, Elle ne connaissait pas grand-chose à ce sujet. Chelsea frissonna de peur puis, annonça surprise qu’elle puisse émettre un son :

« Qu… Qu’est-ce que cela signifie ?! »

Elle se retourna pour voir la réaction de Lazarus. Elle fit un petit bon en le voyant de près, puis elle rougit doucement en voyant cette toute petite distance. Chelsea recula doucement de lui, pour ce poster quinze centimètres plus loin :

« Euh… Désolé… »

En guise de réponse à sa proposition, Chelsea s'assit à côté de lui, posa sa tête sur l'épaule du jeune homme et s'endormit. Lazarus lâcha un triste soupir ainsi qu'un triste sourire.Le sommeil était quelque chose de merveilleux. Le temps qu'elle dorme, tous les soucis qui marquait les traits de son visage s'effacèrent. Elle es trouvait ailleurs, oubliant toutes les choses qui la tracassait actuellement. Le fait d'être sur une île totalement inconnue, le fait d'être avec un environnement hostile et glacial, ainsi que le fait de sentir quelque chose les observait. Doucement, le sorcier hésita puis, lui caressa la joue dans son sommeil. Elle était.. mignonne. Ces joues fines et légèrement rosée, ses longs cheveux clairs... Quelque chose dans son cœur s'était activé. Il y avait bien longtemps qu'il n'avait pas eu cette sensation. Depuis... Non il ne devait pas y penser. Et puis, pourquoi... Pourquoi maintenant... Pourquoi lorsque son image s'imposait à son esprit, pourquoi il sentait son cœur doublait de vitesse de battements. Il y avait une raison... probable. Mais il ne voulait pas qu'elle s'impose à ses yeux. C'est quelque chose qu'il voulait refoulait le plus que tout. Il ne voulait pas, il ne voulait plus blesser quelqu'un autre. Ni même se blesser lui-aussi. Il devait ignorer le sentiments naissant dans son cœur. L'enfouir, l'étouffer. Et continuer de vivre comme si... il ne l'aimait pas. Il passa ses doigts dans ses cheveux, la regardant dormir silencieusement. Oui... Il l'aimait. Mais il ne voulait pas l'admettre. Lazarus soupira et reporta son attention vers l'extérieur de la grotte. Si il était resté éveillé ce n'était pas pour l'observer et polémiquer sur ses propres sentiments. Il devait surveiller la grotte. Rien de plus. Il resta immobile le temps qu'elle se réveille, à l’affût de n'importe quel mouvement. Le silence de la chute de la neige l'accompagnait dans sa veille.

Gémissement. Chelsea s'étira lentement et releva la tête de son épaule. Il lui adressa un sourire fin pendant qu'elle soupirait. Elle était encore fatiguée. Le sommeil ne semblait être difficile. Elle resta plusieurs minutes silencieuse à regarder l'enfoncement de la grotte, perdue dans ses pensées. Ne voulant la déranger, la sorcier laissa le silence se perpétuer. Jusqu'à ce que, soudainement un bruit sourd se fit entendre et le fit sursauter. La jeune fille fit de même, tremblante de peur. Lazarus crut apercevoir quelques larmes couler le long de ses joues avant quelle ne les cache dans les paumes de ses mains. Mais il en était pas sûr. Il tourna son attention vers ce qui avait causé leur peur. Et fut horrifié et à la fois étonné par ce qu'ils avaient sous les yeux. Une épée. La lame luisait avec la lueur de la lune révélant une sorte de puissance mystique. Un frisson parcourut les épaules du jeune homme. Il ne savait pas d'où elle pouvait venir. Elle était apparue, comme ça, sans aucune fissure ou trou dans la grotte pour venir se planter. Comme si... Elle était matérialisée directement à l'intérieur. Ce monde était bizarre. Il marchait à l'envers. On aurait limite cru entendre un rire sadique et mauvais dans l'air. Comme si, cette chose qu'ils soupçonnaient depuis un moment, était là, dans l'air qu'ils respiraient. Comme si cette chose contrôlait absolument tout.

« Qu… Qu’est-ce que cela signifie ?! »

La voix de Chelsea monta dans les aigus, ce qui témoignait de sa grande surprise. Elle se retourna vers lui et sursauta de nouveau faisant un bond de nouveau. Curieusement, elle rougit et recula doucement de lui. Il est vrai qu'il y avait une certaines proximité. Et si elle ne s'était pas totalement réveillé, elle avait peut-être oublié qu'elle s'était endormi près de lui. Gênée, elle s'excusa d'une petite voix.

Mignonne. Elle était... mignonne, craquante. Les joues de Lazarus s'empourprèrent en quelques secondes et son cœurs accéléra la cadence sans qu'il puisse avoir un contrôle dessus. Rapidement, il détourna le visage, voulant cacher les rougeurs de son visage. C'était futile, elle avait sûrement déjà remarqué qu'il était devenu pourpre.

« Ce... ce... n'est pas grave... »

Vite. Il devait perdre ce rouge qui lui était monté rapidement aux joue. Vite, il devait ralentir ce rythme cardiaque que le trahissait. Et merde. Lui qui voulait tout faire pour renier ses sentiments... Il n'était pas parti sur la bonne pente. Il essaya de concentrer son attention sur le cristal, essayant de chasser de son esprit le visage de son amie. Ce qui finit par marcher au prix de terribles efforts. Au bout de quelques minutes, il lui adressa un sourire confus et se leva pour examiner la lame. Elle était fine et habillement forgée. Aucun signe de rouille ou d'oxydation n'était visible sur la lame. Elle semblait... Neuve. Comme sortie de la forge où elle avait été façonnée. Il sortit l'épée de la glace afin de jauger de sa maniabilité. À une main, elle n'était pas maniable à une seule main. Mais l'acier semblait tranchant et cachant une certaine force qui n'était pas appréhendée juste à l’œil nu. Lazarus la déposa part terre. Qu'est ce que cela signifiait ? Il n'en savait rien. Il avait juste l'impression... D'être une marionnette dans un immense spectacle. Il s'éclaircit la voix et s'adressa à Chelsea sans la regarder, de peur d'être dans la même situation que tout à l'heure.

« Je... ne sais pas ce que ça signifie... Je suis autant perdu que toi. »

Le mage aux cheveux et aux yeux améthyste se retourna et plongea son regard dans celui de son amie pour jauger sa réaction.

Non... Pourquoi il la regardait ? Il ne devait pas... Qu'il arrête ! Que son cœur arrête d'accélérer considérablement rien qu'en croisant le regard de la jeune fille. Il avait envie de prendre ses jambes à son cou et de s'enfuir et de ne plus la revoir pour ne plus ressentir ses sentiments. Mais paradoxalement, il avait envie de rester près d'elle et de surmonter cette situation avec elle. Voir son sourire. La serrer dans ses bras.

Oh et puis merde...

Sans réfléchir, il l'attira contre lui, la serrant dans ses bras.ils restèrent ainsi quelques instant, lui le front sur son épaule, immobile.Il n'avait pas la force de lutter. Il l'aimait. Point barre. Et la lutte contre soi-même était impossible.

« Chelsea... je... j'ai peur. »

Oui. Il avait peur. Peur de ce qui se passait autour de lui. Des choses qui apparaissaient comme ça, sans aucune logique. Et peur de lui-même. Et de ses sentiments naissants.

Spoiler:

« Ce... ce... n'est pas grave... »

Il prononça ces paroles avec tendresse et de la gêne. Il tourna la tête vivement en étant rouge tomate. L’apprentie ria doucement de ce geste en étant elle aussi rouge. Bizarrement, elle sentit une boule se former dans son estomac. Son cœur accéléra et elle se prit quelques coups de jus puissants au niveau de ses yeux. Elle les ferma en les fronçant puis Chelsea soupira de douleur. La fille les prit entre ses paume en se murmurant tout bas à elle-même : «Arrête ! Arrête ! … »La jeune sorcière dégagea ses mains de son visage et ouvrit ses yeux quelques minutes après. Le sorcier se leva et prit l’épée qui lui semblait lourde. Chelsea le regarda faire avec attention. Ensuite elle voulu lui dire de faire attention, mais le jeune homme avait déjà l’épée bien en main. Elle n’avait pas totalement reprit son rythme de pulsations normal, puis Lazarus lança :

« Je... ne sais pas ce que ça signifie... Je suis autant perdu que toi. »

Ensuite le jeune sorcier plongea ses yeux dans ceux de Chelsea. Cette-dernière fit de même avec un sourire scotché aux lèvres. Soudainement il la prit dans ses bras avec douceur, elle écarquilla un peu les yeux pour ce geste mais, elle se laissa faire rapidement. Elle le câlina et prit une mèche de la chevelure de Lazarus pour commencer à jouer avec. Elle les faisait tourner autour de son doigt et les déroulait … et vice versa. Il posa lentement son front sur l’épaule de Chelsea, ce qui ne la dérangea pas. Ensuite Lazarus annonça :

« Chelsea... je... j'ai peur. »

Elle enleva son front de son épaule pour le fixer et faire le boumerang entre ses deux yeux. Elle caressa doucement sa joue de sa main gauche. Et la jeune fille lui répondit :

« Moi aussi j’ai peur… Peur de cette île… monstrueuse et effrayante. Peur de ces voix qui nous entourent, et il y a aussi la peur de mourir et de n’avoir que cette île en souvenir… »

Chelsea posa son menton sur l’épaule de Lazarus, pour ensuite fourrer sa tête dans ses cheveux. Ils restèrent dans cette position quelques minutes. La jeune apprentie se le fixa de nouveau en admirant pour une nième fois ses yeux magnifiques. Elle n’avait jamais vu d’aussi beaux yeux. Elle détacha lentement ses yeux de lui, pour regarder l’épée. A quoi allait-elle servir ? Allaient-ils se battre ? Ces questions ne trouvèrent pas de réponses dans le cerveau de Chelsea. Elle avait beau les tournait et les retournait dans sa tête, elle ne trouva aucune réponse.

« Qu’allons-nous faire de ça ?

Lazarus sentit les mains de la jeune fille effleurer ses joues de manière douce. Il aimait cette sensation. Sentir ses mains fines et frêles caresser son visage. Perdre son regard dans les yeux bleu-vert de la jeune fille. Un frisson imperceptible remonta le long de son échine. Puis, il y avait le son de sa voix. Elle avait peur elle aussi. Ce qui était totalement légitime dans une situation comme celle-là. Avoir peur du lieu où l'on se trouve. Peur de ce qui est présent sans qu'on puisse le voir. Peur de mourir et d'avoir en dernier souvenir cette île cauchemardesque. Le sorcier sentit le visage de son amie se caler dans son cou entre ses long cheveux mauves. Puis elle ne bougea plus. Pendant quelques minutes, il sentait le cœur de la fille qu'il aimait battre près de lui. Pendant quelques minutes il sentait son souffle chaud dans son cou. Pendant quelques minutes, il sentait ses bras autours de son torse.

Au bout de quelques minutes, la jeune fille releva les yeux vers lui avec une certaines douceurs.

« Qu’allons-nous faire de ça ? »

Le jeune homme ne comprit pas de suite la question. Au bout de quelques secondes il finit par comprendre. Chelsea s'était adressée à lui par rapport à l'épée qui leur était tombée du ciel. Il passa doucement sa main sur la joue de celle qu'il aimait tout en la fixant de ses yeux parme. Son visage doux l'attirait irrésistiblement. Irrésistiblement, il rapprocha lentement son visage de Chelsea. Et l'embrassa doucement et tendrement sur la joue.

« Et bien... On va s'en servir. Je pense qu'il serait dans nos corde de... D'explorer l'intérieur de la grotte. Nous avons quelque chose pour nous défendre. Et de quoi nous repérer. »

Il lui caressa une dernière fois la joue avant de s'éloigner vers le cristal. Il ramassa son t-shirt et l'enfila en silence, avant de retourner vers l'épée et de la prendre. Contrairement à ce qu'il pensait, elle n'était pas si lourde et si encombrante que ça. Puis, il se retourna vers Chelsea.

« Que penses-tu du fait qu'on prenne le panier de provisions avec nous ? Je pense que ça éviterait de... se faire voler la nourriture par quelqu'un ou quelque chose... »

Il interrompit quelques secondes, puis reprit, à voix basse.

« Rappelle-moi plus tard... Il y a tant de chose que... j'aimerais que tu saches. »

Chelsea sentit le contact entre ses lèvres et sa joue. La jeune sorcière rougit doucement en baissant la tête pour qu’il ne le remarque pas, même s’il devait déjà l’avoir vu. Avant se geste il lui avait caressé la joue en la fixant de ses yeux d’un violet irrésistible. Ensuite il prononça :

« Eh bien... On va s'en servir. Je pense qu'il serait dans nos cordes de... D'explorer l'intérieur de la grotte. Nous avons quelque chose pour nous défendre. Et de quoi nous repérer. »

Lazarus caressa sa joue pour une dernière fois. Son cœur se mi a battre un peu plus vite que d’habitude. la jeune apprentie eu juste le temps de le fixer pendant quelques secondes, car il alla se poster près de l’épée pour la ramasser. Il remit son T-shirt pour ensuite se retourner vers Chelsea. Cette-dernière avait toujours une petit couleur rouge aux joues, mais qui diminuait petit à petit. Le jeune sorcier lui annonça qu’il faudrait mieux prendre le panier avec eux pour éviter qu’un vol ne se produise sur cette île. Il lui demanda aussi de lui rappeler ce qu’il devait dire à Chelsea de si important. La jeune apprentie s’imagina des annonces toutes différentes les unes des autres : Il va peut-être lui demandé qu’ils se séparent, ou au contraire, de se… rapprocher, ou peut-être qu’il va lui demander quelque chose de totalement opposé. L’apprentie chassa ses idées pour garder la « surprise ». La fille n’avait maintenant plus de rougeurs aux joues. Elle ramassa la boîte de préservatifs qu’elle mit au fond du panier. La jeune apprentie le prit dans ses mains, car Lazarus lui avait demandé de la faire – elle était tout à fait d’accord avec le jeune homme - en mettant la lampe torche en évidence.

« Peut-être auront-nous besoin de ceci ? »

Puis elle s’avança pour rattraper son ami. La jeune sorcière s’approcha un peu plus de lui.

« Désolé. C’est que j’ai… peur de l’obscurité. »

. La sorcière avait beau essayer d’enlever ses pensées de l tête en rapport avec la « surprise », ces-dernières revenaient tout le temps. Elle avait toujours des annonces différentes qui passaient dans son cerveau. L’apprentie se rongea les ongles. Elle voulait savoir ce que c’était, elle ne pouvait se concentrer sur autre chose. Elle voulu poser la question. Immédiatement. La jeune sorcière lui attrapa le poignet en tirant un peu dessus pour qu’elle puisse le fixer. Elle lui demanda :

« Alors… Dis le moi tout de suite, s’il te plait. Imagine qu’on se fait attaquer par je ne sais quoi, je ne vais pas pouvoir me concentrer. Dis le moi s’il te plait je te le demande… S’il te plait… »

La jeune sorcière le fixait avec une force et une passion étrange. Elle ne savait où cette passion sortait, mais cela ne la dérangeait pas. Bizarrement l’apprentie aimait cette sensation, comme si elle était… amoureuse. Oui c’est ça. Chelsea était amoureuse de Lazarus.

Chelsea récupéra le panier et le rejoignit. Quelque chose semblait la perturber, la préoccuper. Lazarus mit sa préoccupation sur le fait qu'ils étaient sur une île où tout pouvait se passer. Peut-être qu'elle n'était forcement rassurée par le fait d'aller dans les profondeurs de la grotte. Avec toutes les choses bizarres qui se passaient sur cette île, il était plus que compréhensible qu'elle ne soit pas rassurer.

« Désolé. C’est que j’ai… peur de l’obscurité. »

Il lui sourit pendant qu'elle se rapprochait de lui. Il la serra contre lui pour la rassurer. Puis il s'adressa à elle avec une voix faible.

« Tu n'as pas à t’inquiéter. On va utiliser la lampe torche. Tu n'as qu'à rester près de moi, si tu as trop peur. »

Il dégagea quelques mèches de cheveux qui cachait le front de la jeune fille et l'embrassa. Puis, il tourna le dos et ils reprirent leur marche. Aucun des deux ne parlait. Seuls le bruit des pas sur la roche et le bruit des respirations se faisaient entendre. Le sorcier jetait régulièrement des coups d’œil à son acolyte. Plus il la regardait, plus son cœur se serrait. Quelque chose d'important lui trottait dans l'esprit. Il n'allait pas lui demander de lui en parler. Peut-être qu'elle pensait à quelque chose de douleur qu'elle ne voulait pas qu'il sache. Il voulait que cette expression disparaisse de son visage. Revoir son sourire. Effacer cette air songeur. L'embrass... Il secoua vivement la tête. Il devait oublier ce sentiment. Il ne devait pas... l'aimer. Aussi fou que ça puisse paraître. Il ne devait se laisser envahir par ça. Pas une nouvelle fois...

Soudainement, la sorcière lui attrapa le poignet. Surpris par ce contact, le jeune homme se retourna, inquiet. Elle le fixait de ses yeux turquoises. Il frissonna. Il avait l'impression de tomber à chaque fois dans la profondeur de son regard. Un regard profond. Touchant. Passionné.

« Alors… Dis le moi tout de suite, s’il te plaît. Imagine qu’on se fait attaquer par je ne sais quoi, je ne vais pas pouvoir me concentrer. Dis le moi s’il te plaît je te le demande… S’il te plaît… »

Son cœur fit un bond dans sa poitrine. Il ne s'attendait pas à ça. Non. Qu'avait-il dit pour qu'elle... Owh non. Il lui avait dit qu'il y avait tant de chose qu'il voulait lui dire. Et c'était donc pour ça qu'elle était aussi torturée. Et non à cause de l'ambiance de l'endroit. Un silence se répandit dans la grotte. Seul sa respiration irrégulière se faisait entendre. Elle voulait savoir. Son regard appuyé le suppliait. Il s'était promis qu'il ne céderait pas à ses sentiments il ne devait pas. Et pourtant... son corps lui disait tout le contraire de son âme. Il pouvait la blesser, la choquer. Tout comme la rendre heureuse... Il ferma les yeux quelques instants pour se concentrer. Non, il ne devait pas lui dire qu'il l'aimer. Il devait trouver n'importe quel mensonge possible à la place. Son passé. Oui voilà, il lui dira que ce qu'il comptait lui dire était en rapport avec son passé. Un mensonge qui tenant la route. Un nœud se créa au niveau de sa gorge. Sa volonté était d'oublier son sentiment. Oui... Même si cela risquait de le faire souffrir. Il soupira et rouvrit les yeux. Les yeux azur de celle qu'il aimait le fixait encore. Rah et puis merde.

Lazarus l'attira contre lui doucement et prit son visage entre ses mains fines et... l'embrassa. Il ne lutterait pas. Il n'était pas suffisamment fort. Et il n'avait pas suffisamment de volonté. Il ne voulait pas renier son amour. C'était impossible, plus fort que lui.

C'était un baiser tendre et résolu. Le passage à une autre étape.