Moi qui pensais que l’aube n’arriverait jamais. J’allais enfin faire le défi que les messieurs m’avaient demandé. C’est vrai que je ne devrais pas le faire, mais je voudrais que l’on me connaisse, en tout cas, déjà plus que maintenant. Mon défi a été trouvé par l’un d’eux, ceux qui se trouvaient bien drôle de me le demander. Pour l’instant, le défi est de faire le tour de la forêt avant le crépuscule. Je trouvais cela bizarre, mais je ne posai pas de question. Je fis signe de la tête et je me tus durant le reste des explications du défi. Je m’étais levé tôt pour partir à l’aube. C’était une autre consigne qu’ils m’avaient demandé. De plus, je n’avais pas beaucoup de choix d’accepter, ils étaient quatre grands hommes devant moi. Je ne voulais pas trop les frustré par peur de les frustré et de me ramasser avec les dents cassés ou quelque chose d’autre.


C’était l’heure, l’heure de partir pour le défi. Le seul problème est que je devais le faire à pied. Je ne me suis pas cassé la tête et je me suis dit qu’après quelques minutes, j’allai me transformer pour courir plus vite. Donc, je commençai à courir dans la forêt pour pouvoir finir le plutôt possible. Après quelques kilomètre, juste pour ne pas qu’ils me voient, je me transformai en renard, un petit renard blanc. Le poil de mes oreilles et ma queue devinrent aussi blanc que la neige qui tombe en hiver. Mon corps rapetissa pour avoir ma forme et je me mis à quatre pattes pour pouvoir être debout. Je savais quand étant renard, j’allais assurément courir plus vite, et donc, arrivé plus vite au point de départ le plus tôt possible. Sans faire exprès, je fis un petit son avec ma bouche. Un petit son strident qui restait dans les oreilles. Ce n’était pas très agréable à entendre, mais depuis quelques temps, quand je me transformais, ça l’arrivait de plus en plus. C’est un peu pour cette raison que je me transforme de moins en moins.


Je couru de toutes mes forces pour essayer d’y arrivé avant le crépuscule. C’est vrai, il me restait toute la journée, mais me donner une heure précise m’aidait à me concentrer. Les feuilles, les branches les arbres passaient à droite et à gauche. J’en esquivais quelques-uns pour ne pas me retrouver avec un membre cassé. Je ne crois pas que revenir avec un membre cassé m’aiderait beaucoup à ma réputation au lycée. Même que, je me rendis compte que faire ce défi m’a apporté un nouveau contact. Un nouveau contact que je n’avais jamais ressentis. Je crois que l’on peut appeler ça, la nature. Elle était tout autour de moi, sans même que je me rende compte. Elle était si magnifique à regarder. Toutes ces couleurs qui dansaient en harmonie sur une même et unique salve qui pourrait durer une éternité. Depuis mon départ, je n’ai vu que de beaux paysages. Je ne sais pas pourquoi il m’avait demandé de faire ce défi, mais je commence sérieusement à l’aimer.


Après quelques kilomètres où j’observais la nature, je vis une petite lumière. Douce et fragile, elle dansait elle aussi avec les couleurs de la forêt. Je marchai lentement vers cette lumière. Elle était ici et là dans le reste de la forêt, mais je trouvais qu’elle était un peu plus forte. Son importance était plus présente. Et quand je m’approchai assez, je m’aperçus que c’était une clairière. Si on regardait plus attentivement, je pouvais voir une jeune femme, Elle était en kimono avec un sabre dans les mains. Pour moi, elle dansait. Je savais que ce n’était pas le cas, mais j’aimais ce genre d’enchainement de mouvement, et ça me faisait penser à une danse. Je me transformai en forme « humaine » (puisque je garde toujours mes oreilles et ma queue de renard) et je me cachai derrière un arbre. Elle bougeait si bien, avec une telle fluidité. J’aimerais beaucoup apprendre cette « danse ».


Je me pris en main et je sortis de ma cachette. Je m’avançai lentement de la jeune femme et pensant qu’il ne fallait pas trop la déranger.


-Bonjour… Je ne vous dérange pas… Je voulais vous dire que… c’était beau ce que vous… faisiez… avec votre sabre…