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 Sous un ciel gris

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Isaac Sandlord
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MessageSujet: Sous un ciel gris   Sous un ciel gris I_icon_minitimeVen 17 Aoû - 18:38

La mer.

La plage.

Une vaste étendue d'eau succédant à une étendue de sable.

Un horizon plat, lourd et menaçant; le ciel, surplombant le tableau, promesse de tumultes.

Du gris, du bleu, du beige.

Assis dans le sable en haut d'une petite dune de sable, au bout d'une des plages du coin, mon regard survole cet étrange tableau; perdu dans mes pensées, je ne fais même plus attention au vent, qui s'acharne à me décoiffer impitoyablement.
Des mèches de cheveux barrent mon visage et brouillent ma vision devant les verres de mes lunettes, mais j'ai renoncé à me battre contre les bourrasques à répétition; et puis, vu comme la plage est déserte, personne ne viendra me le reprocher...

Lorsque j'avais ouvert les yeux, tôt ce matin - le soleil lui-même peinait à se lever - j'avais eu l'envie de sortir. Comme ça, d'un coup; m'évader de mes appartements du lycée et partir, découvrir les environs que je n'avais pas encore visités.
L'idée m'était alors venue d'aller faire un tour à la plage - brillante idée!

Du vent, des nuages lourds, un ciel menaçant; si j'avais consulté la météo de la veille, j'aurai sans doute évité ce genre d'initiative. Mais maintenant que j'étais là...

Je tournais la tête à gauche, puis à droite; personne.
En même temps, qui irait se promener au bord de l'eau à l'aube, et par un temps pareil...?

Une autre idée - tout aussi brillante et douteuse que la première - me vint alors à l'esprit: le soleil était à peine levé, si j'en croyais la luminosité à peine perceptible par ce mauvais temps, et il serait bientôt l'heure de mon rituel de purification.

Ce rituel quotidien d'ablutions matinales selon un schéma précis me permettait d'entretenir ma force magique; bien que je paraisse incapable de me servir de mes pouvoirs pour l'instant, il était hors de question que je laisse mon don se perdre par négligence.

Oui, voilà; quitte à être venu sur la plage, autant y être venu pour quelque chose...

Je bondis d'un coup, ma motivation restaurée, et me dirige d'un pas décidé vers l'eau - je prends tout de même le temps de retirer mes chaussures, n'aimant pas la démarche gauche que je me sentais.

Le sable froid et rêche s'immisce entre mes orteils, englouti mes pieds sur quelques centimètres, puis me laisse continuer dans ma progression; petit à petit, le sable se fait plus humide, plus compact, et bientôt un petit rond d'eau glacée se forme sous la plante de mes pieds sous mon poids.
Je n'avais jamais aimé aller à la plage - pourquoi diable avais-je eu l'idée de venir ici...?

Bientôt quelques vagues timides viennent chatouiller mes orteils. Je reste bêtement planté un moment à regarder l'eau sur mes pieds, captivé par les mouvements de l'eau autour de mes chevilles. L'eau... L'élément le plus insondable de tous; puissant mais insaisissable, implacable mais sans répondant. On peut en faire ce qu'on veut, et en même temps on ne peut rien contre lui...

Plongé comme j'étais dans mes pensées, je remarquais un peu tard que le niveau de l'eau changeait - il fallait que je fasse vite avant d'avoir des kilomètres à parcourir pour rentrer.
N'ayant pas prévu de faire mes ablutions ici, je n'avais donc pas pris de bassine ou autre récipient; il me faudrait faire avec les moyens du bord. Remontant mon pantalon jusqu'aux cuisses pour le salir un minimum, je m'agenouillais dans le sable humide et creusais un trou dans le sable; l'eau salée vint tout naturellement le remplir en quelques allers-et-venues.

Venait le moment du rituel en lui même; retirant veste et chemise, je retiens difficilement une grimace lorsque le vent froid vient mordre ma peau mise ainsi à nu. Pliant proprement mes vêtements, je les pose derrière moi, puis reviens m'agenouiller devant ma vasque improvisée.

Mains à plat sur les cuisses, dos droit, yeux clos, respiration calme, j'entame les versets obscurs du rituel d'une voix rauque, à peine audible dans le vent qui siffle à mes oreilles. A plusieurs reprises, je me penche, mains en coupe devant moi, les plonge dans l'eau de mer et m'asperge les épaules, les avant-bras, le sternum. Mes doigts dessinent des symboles humides sur ma peau, gardiens de mes pouvoirs endormis...

Enfin, ma voix s'arrête, et je reste immobile encore quelques secondes après la fin du rituel. Le sel laisse une fine pellicule là où l'eau est venue s'accumuler en coulant sur ma peau. Je n'ai plus froid - tout mon corps est à présent légèrement engourdi par le froid matinal.
Je rouvre les yeux, seul face à l'étendue d'eau qui s'étend à perte de vue; calme, reposant...

Je me relève, serein, prêt à affronter cette nouvelle journée avec énergie; je m'étire, fait jouer la fine musculature de mon dos, secoue un peu ma tignasse pleine de sable et de sel.

Et puis, au moment où je me retourne pour saisir mes vêtements au sol - surprise! Je n'étais plus aussi seul...
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Myra Litranski
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MessageSujet: Re: Sous un ciel gris   Sous un ciel gris I_icon_minitimeSam 18 Aoû - 6:08

Ce matin était un jour comme les autres, Myra se leva un peu avant le levé du soleil avec un manque flagrant d’énergie. Elle étira son corps fin en douceur, les journées de cours enchaîné a des entraînement nocturne avant fini par ruiner sa motivation. Quand elle pensa à la nouvelle matinée d’enseignement qui l’attendait la jeune femme eut l’impression d’être projeté dans un puis sans fond. Elle réfléchit quelques instants, assise sur son lit. Puis une idée s’imposa dans son esprit claire et précise comme un rayon de lumière. Aujourd’hui, pour la première fois de sa vie, elle n’irait pas en cours. Elle était fatiguée, incapable d’affronter ces foules d’élèves bruyant et oppressant qu’elle devait supportait jours après jours.

De plus son moral n’allait pas vraiment fort, chaque entraînement amenant son lot de désespoir et de peur. Eden son magnifique chien loup au pelage noir avait même préférait passé la nuit en plein forêt plutôt que de rentrais avec elle. Habituellement il rentrait plus tard mais il rentrait, se qui ne fut absolument pas le cas la nuit précédente. Sans son frère prêt d’elle Myra se sentais plus vulnérable que d’habitude mais après tout elle avais appris a faire fasse sans lui durant la journée. Elle inspira profondément, la jeune femme devait respecter le choix d’isolement de son frère. Il reviendrait, il l’avait promis et Eden tenait toujours ses promesses.

Elle se leva avec légèreté malgré son corps encore engourdis. Ses pas étaient souples et gracieux rappelant un peu ceux d’une danseuse. Myra s’habilla avec une petite robe noir sans bretelle et serrer qui finissais avec des volant lui arrivant mi cuisse. Elle boucla un peu ses long cheveux noirs leurs donnant plus de dynamisme. Elle soulignant ses magnifique yeux bleu gris avec un crayon noir. Puis la jeune femme se dirigea vers la fenêtre et l’ouvrit pour estimer la température qu’il faisait. Un courant d’air s’engouffra dans la pièce et le froid vient instantanément mordre la peau douce de ses épaules nues et de son visage angélique. La jeune élémentaire resta ainsi que instants, laissant le froid s’encrer en elle et réveillé chaque cellule de son corps.

Myra referma la fenêtre en frissonnant. Elle enfila des ballerines et attrapa une veste avant de sortir de sa chambre. Enfilant sa veste noir cintré a la taille se qui souligner sa finesse elle sortis des dortoirs et partis vers le bord de mer. S’était l’endroit ou elle allé quand elle avait besoin de calme et de repos. Ses pas se faisait de plus en plus sur au fur et a mesure ou son corps se réveillé. Son attitude froide qui la protéger des autres élèves avait repris le dessus le temps qu’elle traverse le lycée. Mais plus la jeune femme se rapprocher de la plage plus son comportement changer. Ses épaules s’abaissèrent un peu, sa démarche se fit moins ferme et un sourire commença même à apparaître sur son visage habituellement si froid en publique.

Quand la belle jeune femme arriva sur la plage, elle quitta ses chaussures, plongeant ses pieds nus dans le sable froid. Elle frissonna un peu a se premier contact qui la détendit instantanément. Une bourrasque de vent vient souffler dans ses cheveux les décoiffant légèrement comme pour lui souhaiter la bienvenu et un bon retour après une longue absence. Cette fois si elle sourit vraiment heureuse d’être ici, seule et éloignée de tous ses soucis. Ici sur cette plage, elle se sentais différente elle se sentais enfin elle-même. Elle fit quelques pas s’amusant avec le sable avant d’observait l’horizon comme elle le faisait depuis son enfance, un rituel hérité de sa mère sûrement alors qu’elle guetter le retour de son mari, Myra elle s’émerveillé du monde enchanté que constituer l’extérieur.

Le ciel gris était menaçant, signe des tumultes à venir alors que la mer, elle comme à son habitude était calme. La jeune élémentaire eut un petit rire en remarquant que le ciel prenait la même teinte que ces yeux. Elle sourit quand le vent froid vient a nouveau mordre sa peau. Le vent son élément c’est ici, dans les grand espace qu’il prenais tout son sens. Les humains avaient réussi à prévenir tout risque naturel. Mais ils n’avait jamais réussi a contre une tempête. Cet élément a la fois puissant et sauvage ne pouvait être contrôler sans une parfaite maitrise. S’était un peu le roi des autre élément vus qu’on le retrouve partout. Il est présent dans l’eau sous forme dissoute ou en fine bulle invisible à l’œil nue, il est capable d’alimenter ou même au contraire tuer un feu comme une plante, il n’est pas atteint par la terre … .

Notre jeune femme alla mettre ses pieds dans l’eau froide, ce qui eut pour effet d’aussitôt les tétaniser. Elle les bougea doucement dans le sable pour les réchauffer un peu puis elle tourna le regard pour regarder autour d’elle. C’est a ce moment la qu’elle s’aperçus qu’elle n’était pas seule, elle s’approcha doucement, le vent lui porté les verset que le jeune homme réciter d’une voix rauque mais elle n’y comprenait rien. Tous qu’elle savait c’est qu’il devait s’agir d’un monstre.
Myra se trouva a son niveau quand il eut fini mais elle ne dit rien ne voulant pas le déranger puis lorsqu’il se retourna pour prendre ses affaires car il était torse nue, il la remarqua. Elle se pencha pour attrapait ses vêtement et lui tendre avec un sourire agréable.

« - Dépêche toi de les enfiler sinon tu vas chopé la mort. »

Sa voix avait était douce et elle voyait bien que tout le corps du jeune homme était engourdi. La jeune femme se concentra un instant faisait le vide dans son esprit puis elle baisa les yeux pour que l’inconnue ne remarque pas leur changement de couleur. En effet les virèrent au bleu nuit et une bulle d’air tiède entoura les deux individus seuls sur la plage. Elle voulais l’aider et elle espérer que celui suffirait. Myra attendit donc de voir la réaction de l’homme qui lui faisait face.
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Isaac Sandlord
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MessageSujet: Re: Sous un ciel gris   Sous un ciel gris I_icon_minitimeSam 18 Aoû - 18:59

Je reste un moment décontenancé en découvrant la jeune fille qui me semble si soudainement apparue. Bras ballants, je la regarde - je sens même mes sourcils se hausser sur mon front, garnissant mon visage d'ordinaire si impassible d'une expression surprise.
Une expression sur mon visage... Chose plutôt peu courante.

Je sentis alors mon sang se glacer dans mes veines, tandis que la jeune fille se penchait.
Depuis combien de temps était-elle là?
M'observait-elle?
Qu'avait-elle entendu?
Qui était-elle...?
A cette dernière question, je pouvais au moins apporter une certitude: cette fille portait une signature mystique forte et brute, propre aux élémentaires. Mais d'où venait-elle? Avait-elle compris ce que je récitais? Etait-elle une menace...?

Mais elle se contente de ramasser calmement mes vêtements, et me les tend avec un sourire doux. Mon regard passe successivement d'elle à mes vêtements, de mes vêtements à elle, sans plus de réaction de ma part.

« Dépêche-toi de les enfiler, sinon tu vas choper la mort. »

Sa voix, calme et posée, me rassure; elle n'a vraisemblablement pas l'intention de me chercher querelle. Me détendant légèrement, je prends le temps de l'observer - laps de temps durant lequel je reste face à elle, bras ballants, sans autre réponse que mes sourcils haussés.

Elle est plutôt jolie, selon les canons de beauté actuels; j'aime bien la sobriété de sa tenue. Elle a l'air assez jeune, entre seize et dix-huit ans - son langage me conforte dans l'idée qu'elle a plutôt seize ou dix-sept ans. Elle n'est pas frileuse, pour sortir en petite robe par ce temps...

C'est quand je la vois baisser la tête que je me rends compte de la situation: une inconnue, mes vêtements, et moi torse nu. Bon. Pas le plus approprié. Je tends le bras pour récupérer mes affaires, et au moment où mes doigts se referment sur le tissu, quelque chose d'étrange se produit.

Il ne fait plus froid. Je viens de m'en rendre compte. Il fait même... plutôt bon. C'est comme si le vent avait soudainement décidé de nous ignorer... Mais cela n'expliquait pas le réchauffement de la température. J'étais sceptique; d'où cela pouvait-il provenir...?

Mon regard se posa sur la jeune fille, yeux baissés, qui ne disait plus rien; elle était une élémentaire, j'étais sûr de cela: était-elle impliquée dans cet évènement étrange...?
Je hausse imperceptiblement les épaules, me disant qu'après tout, ce n'était pas méchant, et que de toute façon, j'aurai probablement la réponse plus tard.

Récupérant lentement mes vêtements avec un vague "merci", je renfile paresseusement ma chemise, la boutonnant à peine, et dénigre ma veste; après tout, elle n'est plus d'utilité pour l'instant. Quand je relève la tête, je suis presque surpris de voir que la demoiselle est toujours là.

J'enfonçais les mains dans les poches de mon pantalon, et m'interrogeais sur les raisons de la présence de cette jeune demoiselle fort bien apprêtée en ce lieu et heure.
Et j'ai beau réfléchir à toutes les suppositions, aucune ne me paraît plus probante qu'une autre; elle aurait pu être une jeune fille du village de monstres du coin, une élève, ou bien provenir de la ville humaine la plus proche...
Pour une fois, ma curiosité me poussa à engager un semblant de conversation:

"Que fais-tu ici...? questionnais-je sur un ton plat."

Je n'étais ni expressif, ni expansif; la communication n'était pas mon fort, et cela me coûtait de poser cette simple question. Mais cette jeune élémentaire m'intriguait, et puis, elle semblait pacifiste - voire même... sympathique, diraient certains.
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Myra Litranski
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MessageSujet: Re: Sous un ciel gris   Sous un ciel gris I_icon_minitimeLun 20 Aoû - 13:50

Myra regard le jeune homme, amuser de sa surprise. Il se demandait sûrement qui elle était, d’où elle venait, ce qu’elle venait faire ici alors qu’aujourd’hui était un jour de cours. Finalement elle n’était pas mécontente d’avoir rencontrer quelqu’un même si cet homme la ne semblait pas vouloir quitter son visage impassible. La jeune femme ne savait jamais comment se comportais avec se genre d’individu. Devait elle devenir tout aussi impassible ? Ou au contraire se montrait elle qu’elle est avec ses forces et ses faiblesses ?

La jeune élémentaire releva la tête lorsqu’il s’habilla. Posant des yeux bleu nuit presque noir sur lui, n’espérant qu’une chose c’est qu’il ne remarque pas que ses yeux avait changé de couleur. Il mis ses mains dans ses poche et je me sentais observé. Mal a l’aise je commencer a rougir un peu. Puis l’homme finit par lui demander d’un ton plat qui la mit encore plus mal à l’aise :

« - Que fais-tu ici...? »

Ha ! Elle avait réussi a attiré la curiosité du garçon, ce qui la fit sourire un instant. Puis elle paniqua un peu intérieurement. Devait elle lui dire la vérité ? Lui mentir ? Au fond Myra était quelqu’un de bien et elle savait qu’aucune relation ne se construisait sur des mensonges. La jeune femme pris alors son courage a deux mains fixant sur lui son regard presque noir et ses joues rougissantes un peu. Elle lui avoua donc d’une voix chaude et calme :

« - C’est une longue histoire. J’ai toujours vécu assez isolée et du coup au Lycée il y a trop de monde, trop de bruits, trop de sentiment qui arrive de partout. Je ne le supporte toujours pas et ici il n’y a jamais personne a part moi. Du coup aujourd’hui j’ai séché les cours pour venir ici. Je mis sens bien mieux même si je sais que se que j’ai fait est mal j’en avait besoin pour des raisons propres. »

Quand elle se tu enfin, Myra se rendit compte de tous qu’elle venait de dire a un parfait inconnu. Cette fois elle rougit totalement et lui fit un sourire gêné avant d’ajouter :

« - Excuse moi, habituellement je ne suis pas aussi bavarde. Comment t’appel tu ? »

La bulle d’air tiède et la gêne de la jeune femme lui donnée chaud. Elle enleva sa veste dévoilant ses épaules à la peau blanche et douce. Et resta ainsi sans bouger attendant qu’il lui réponde.

(Désoler c’est très court je n’avais pas beaucoup d’inspiration je ferais plus la prochaine fois)
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Isaac Sandlord
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MessageSujet: Re: Sous un ciel gris   Sous un ciel gris I_icon_minitimeMar 21 Aoû - 16:55

J'ai à peine eu le temps de noter la couleur intense du regard qu'elle fixe sur moi (des yeux pareils, comment avais-je pu passer à côté jusque là?) qu'elle me répondait:

"C’est une longue histoire..."

Aouch. Ça commençait mal. Je regrette vraiment d'avoir posé la question lorsque la réponse dépasse deux phrases; je me retiens de lever les yeux au ciel pendant qu'elle finit, me forçant à ne pas me détourner et à garder mon regard posé sur elle - ne retenant en tout et pour tout que très vaguement qu'elle préférait s'isoler que d'être en cours.
Je remarquais à l'occasion qu'elle avait pris quelques couleurs aux pommettes - avait-elle chaud?

Lorsque la mélodie calme de sa voix s'arrête, je relève les yeux vers son visage - mes yeux avaient vadrouillé un peu partout depuis - pour la voir piquer un phare et esquisser un charmant sourire gêné, avant de déclarer:

"Excuse-moi, habituellement je ne suis pas aussi bavarde. Comment t’appelles-tu ?"

Encore trop d'informations à traiter pour mon esprit fainéant...

Alors que la demoiselle inconnue aux yeux bleus se déshabille, je médite ce qu'elle vient de me dire sans la quitter des yeux - n'ayant nullement conscience que cela pouvait vite se montrer gênant. "Habituellement, je ne suis pas aussi bavarde", ça voulait bien dire que, cette fois-ci, face à moi, elle avait déballé sa vie en exclusivité... Je ne suis pas sûr d'apprécier ce privilège, mais qu'importe. Elle est solitaire et taciturne, un peu comme moi. Sauf que moi, personne n'a le privilège de m'entendre étaler ma vie.

Je me souviens vaguement de quelques informations de sa première tirade - le lycée. Elle avait parlé du lycée, un truc comme quoi il y avait trop de monde, bla bla; il n'y a pas trente-six lycées dans la région, et encore moins pour une jeune élémentaire. Un léger froncement de sourcil vient appuyer ce que je viens de comprendre: cette jeune fille, que je viens de rencontrer à tout hasard à l'aube sur la plage, pourrait bien faire partie de mes futurs élèves.
Ah. Voilà qui limite mon champ d'action; il faut que je fasse un peu attention à ce que je fais.

Guère enchanté par cet état des faits, je me passe rapidement une main sur le visage et me tourne vers la mer, lui tournant presque le dos. Instantanément, je me plonge dans mes pensées, la perspective de devoir donner des cours - même des cours particulier; rien que le principe d'enseigner me blasait d'avance. Et cette introspection dura un petit moment, durant lequel je fis totalement abstraction de la présence de la demoiselle.
Jusqu'à ce que je suive une mouette du regard, qui la fit à nouveau entrer dans mon champ de vision après une ou deux minutes.

Elle est en attente. De quoi...? Elle a dû me poser une question. C'était quoi, déjà...? Ah, oui. Mon nom.

"Isaac Sandlord. Je suis arrivé récemment, je suis professeur de soutien au lycée Yokkaï - je ne sais pas si tu connais."

Autant jouer carte sur table. Après tout, si elle était bel et bien élève là-bas et qu'il arrivait quelque chose d'un peu limite, je pourrais avoir des ennuis plus tard avec la direction - perspective qui ne m'enchante pas vraiment.
Et puis, là, d'un coup, je ne sais pas trop pourquoi, je me surprends à entendre ma propre voix demander:

"Et toi...? Ton nom?"

Peut-être est-ce parce qu'elle se dit taciturne et solitaire comme moi, ou bien le fait qu'elle soit venue vers moi d'elle-même malgré cela, ou bien parce qu'il s'agit de la première vraie rencontre que je fais ici, ou bien peut-être que je n'en ai pas encore eu assez de l'étalage de vie des demoiselles inconnues sur la plage - bref. Je ne sais pas trop pourquoi, mais étrangement, je me montre curieux, ce matin.

Un endroit calme, serein, où personne n'est une véritable menace pour ma vie - un endroit où je pourrai être peinard, à faire mes recherches dans mon coin, avec un quota syndical d'heures de cours à donner...
Je sens que ça va me changer, ici.
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Myra Litranski
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MessageSujet: Re: Sous un ciel gris   Sous un ciel gris I_icon_minitimeMer 22 Aoû - 18:02

Myra sentais que quelque chose n’allais pas, mais quoi ça elle n’aurais jamais su le dire. Elle s’inquiéta un peu, cela venait-il d’elle ? De l’environnement ? De l’utilisation de ses pouvoirs ? La jeune femme se sentait coupable sans savoir pourquoi. Elle n’arrivait vraiment pas a cerner cet homme qui se nommer Isaac. Comment anticiper les réactions d’être aussi impassible et enfermer sur lui-même ? Quelque part il lui ressembler mais elle cherchait un contact humain malgré le fait qu’elle soit solitaire.

Quand l’homme lui tourna le dos absorbé dans ses pensées, elle laissa échapper un soupir. Qu’avait elle fait de mal ? Myra fit un pas en avant, tendant sa main droite vers lui. Mais avant même de le toucher elle se défila, serrant son bras gauche de la main qu’elle avait tendu vers lui. Regardant le sol, elle se sentant étrange comme si malgré le fait qu’elle ne connaisse pas cette homme elle ne voulais pas le voir s’éloigné. La jeune élémentaire se disait que se n’était pas normal, s’était le deuxième avec qui cela arriver. Au fond elle qui était si solitaire, avait elle peur de se retrouvé seule ?

Le lycée Yokkaï ! Il venait de prononcer le nom de son lycée là ! Alors lui aussi était un monstre tout comme elle. Quelque part cela la rassurer, il ne serais pas étonner par le changement de couleur de ses yeux ou par ses pouvoirs d’élémentaire. Comment allait il réagir cette fois. La jeune élémentaire inspira profondément. Pourquoi lui qui était si impassible se montrais t’il aussi curieux ? Enfin, ne cherchant pas la réponse plus que cela, elle répondit simplement d’une voix calme presque détachée :

« - Myra Litranski. J’étudie effectivement au lycée Yokkaï. »

Cette fois, elle avait était directe et efficace. La jeune femme avait remarquer que sa longue tirade peu de temps avant avait ennuyé le professeur de soutien. Sans trop savoir pourquoi elle ne voulait pas que cela se reproduise peut être de peur qu’il parte ? S’était sûrement ça même si elle l’avait choisit et qu’elle refuser de l’avouer par moment elle se sentais seule, trop seule.

Elle le regarda avec un léger sourire. Généralement on lui disait qu’elle avait une belle voix et on apprécier de l’entendre parler presque que pour cela. Mais la jeune femme avait fait exprès de faire une phrase très courte ne s’étalant pas sur sa vie. Elle voulait tester le jeune homme, aimait il sa voix ? Etait il plus curieux que se qu’il laisser apparaître ?

Soudain elle détourna le regard pour le porter vers le ciel. Myra observa les couleurs grises des nuages qui flottaient très bas, signe évident de pluie. Elle avait belle est bien raison car la pluie se mis presque aussitôt a tomber, créant une mélodie douce est calme. Les gouttes tombèrent d’abord doucement puis de plus en plus fortement jusqu'à crée un épais rideaux d’eau qui relier la terre et le ciel. La jeune femme eut d’abord comme réaction de regarder ou elle pouvais s’abriter de la pluie mais elle s’aperçus très vite que la bulle de vent qu’elle avais crée les protéger. L’eau tomber sur le dôme et ruisseler sur les coter de se dernier. Le sable se faisait encore plus agréable sous les pieds de Myra.

Sans trop savoir pourquoi elle était heureuse. La jeune femme se sentait étrangement bien et un sourire apparut sur son visage alors qu’elle attendait toujours une réponse du jeune homme qui lui faisait face.
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Isaac Sandlord
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MessageSujet: Re: Sous un ciel gris   Sous un ciel gris I_icon_minitimeDim 26 Aoû - 5:26

Litranski. Il faudra que je retienne ce nom – après tout, en tant que professeur, je suis sensé connaître un minimum mes élèves.

J'esquisse un bref sourire tandis que la jeune élémentaire – Myra, donc – me répond ; j'avais visé juste. Une pointe de satisfaction me laisse apprécier ma déduction, tandis que le regard de la jeune fille change ; je soutiens son regard d'un bleu intense et profond, intrigué, pour voir qu'une étincelle de curiosité attise ses pupilles.
Que fait-elle... ? Elle attend quelque chose de moi ? Une réaction particulière ?
Mais je reste de marbre, égal à moi-même.

Et puis elle détourne le regard, le porte vers le ciel ; je suis le sien pour voir les nuages bas, sans grand intérêt selon moi - mais observer l’Élémentaire pendant ce temps l'était.
Je la regarde pendant que son regard se perd dans le ciel, scrutant un indice qui pourrait m'en apprendre plus sur elle ; je glisse un œil de bas en haut, en vain : une jeune fille ordinaire, à mes yeux, pour peu qu'on ne décèle pas ses pouvoirs. Si je n'avais pas été capable de voir les signatures mystiques, j'aurai sûrement pensé qu'il s'agissait d'une jeune Humaine perdue sur la plage.

Je me sens un peu bizarre, à regarder le ciel comme ça, avec une inconnue, sans me soucier plus que ça de qui elle est ni de ce qu'elle veut. Après tout ce temps passé à errer dans les ruelles sombres, me voilà bien abordable...
Mais même si je reste sceptique, mon instinct me dit que cette jeune fille ne me cherchera pas de mal. Si elle utilise son pouvoir de manière conséquente, je saurai le voir à son aura ; peut-être aurai-je le temps de tenter quelque chose pour éviter le pire, alors. Mais je ne pense pas avoir à le faire.
Ce n'est pas que j'ai confiance, mais presque...

Je remarque alors que le ciel bas met ses menaces en exécution : de fines gouttelettes viennent brouiller le paysage, pour progressivement grossir et devenir pluie battante. Je m'attendais à recevoir stoïquement l'eau tombée du ciel, comme à mon habitude, quitte à rentrer tremper de la tête aux pieds ; mais il semblerait que la jeune Elémentaire ne soit pas de cet avis.

Je mets un certain temps avant de me rendre compte que l'eau ne nous atteint pas. Lorsque je constate enfin que les gouttes nous évitent, je l'imite à mon insu à regarder partout autour de nous – elle, pour chercher mécaniquement un abri, moi, pour comprendre ce qui se passe.

Je me retrouve à suivre des yeux le cours d'une goutte d'eau le long d'une paroi bombée, comme glissant le long d'une vitre qui nous englobe... Je suis fasciné par ce spectacle, si incongru. Mes premières suppositions n'en sont que renforcées ; elle doit être un Elementaire d'eau, à tous les coups.

Je me retourne pour faire face à la jeune fille, pour la découvrir avec un sourire épanoui sur le visage. Tiens ? Elle a l'air... heureuse... ?
Cette expression réjouie me déstabilise quelque peu ; pourquoi souriait-elle ainsi... ? Y avait-il une raison particulière ? Etais-je totalement étranger à ce sourire... ?

Je choisis en mon for d'opter pour le sourire aux anges – un sourire sans signification, sans raison et sans signification particulière, qui me laissait donc en dehors de tout ça. Je détourne les yeux brièvement, cherchant une diversion ; les gouttes d'eau glissant dans le vide m'en fournissent une toute trouvée.

C'est sympa, ce que tu as fait pour la pluie, lui lancé-je avec un petit rictus. Le dernier Elémentaire d'eau que j'ai rencontré n'avait pas d'aussi bonnes manières... "

Il faut dire aussi que le dernier Elementaire que j'avais rencontré avait essayé de me tuer, comme quoi je l'avais volé sur une transaction d'objet magique... Comme quoi, le trafic au marché noir n'est pas toujours de tout repos. J'avais manqué d'y passer plus d'une fois...
Mais cette époque est révolue.
Du moins, je l'espère...
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Myra Litranski
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MessageSujet: Re: Sous un ciel gris   Sous un ciel gris I_icon_minitimeSam 15 Sep - 16:00

L’homme semblait absorbé par la déviation des gouttes de pluie. Tout était réunis pour que cet instant dur éternellement, enfin tout fût un grand mot. En effet Myra commencer tout juste à maîtriser la formation de bouclier et cela lui demander encore beaucoup d’effort. Ces forces la quittais peut a peut, elle savait qu’elle ne pourrais pas maintenir son pouvoir très longtemps encore. La jeune femme tourna sur elle-même voyant un abris au loin elle se sentis soulagé. La jeune élémentaire savait que si elle rentrée trempée dans cette tenu elle tomberais sûrement malade et louperais a nouveaux les cours.

Elle regarda Isaac, il pensait qu’elle était une élémentaire eau. Cela la fit d’abord sourire doucement puis elle ris amuser d’une voix mélodieuse et tendre. Elle lui répondit alors :

« Moi une élémentaire de l’eau !? Tu n’y es pas du tout. Par contre j’arrive a la limite de mes pouvoirs nous devrions allé là bas. »

Elle lui montre l’abris d’elle avait repéré. Puis d’un geste gracieux s’élance en avant, marchant sur le sable mouillé. La bulle se déplacer en même temps d’eux mais son diamètre avait rétréci un peu, rapprochant la jeune élémentaire de l’homme qui lui était encore inconnu. Effectivement pour maintenir son pouvoir un peu plus longtemps elle avait était obligée de réduire son champ d’action. Cela la gênée d’ailleurs un peu mais elle essayé de ne rien laisser paraître, ce qui était plutôt dur ses jambes et ses mains tremblée légèrement.

Malgré tout elle gardé un pas fluide et aérien. La jeune femme s’arrêta après quelque pas attendant que le professeur ce décide. Elle ne put s’empêcher d’ajouter avec un sourire rassurant :

« Alors tu viens ? »

Un sourire rassurant !? Elle était idiote ou quoi ? Non mais vraiment elle aurait put tout faire sauf ça. Pourquoi un professeur aurait besoin d’un tel sourire pour accepter de la suivre ? Comme si elle lui faisait peur, c’est n’importe quoi ! Elle inspira profondément essayant de cacher sa gêne et sans s’en rendre compte elle se mis a regarder le sol, ses joues rougissant un peu.
Sa mai gauche tenait son fin poignet droit et elle attendait de savoir comment Isaac aller réagir à tout ça.
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Isaac Sandlord
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MessageSujet: Re: Sous un ciel gris   Sous un ciel gris I_icon_minitimeDim 16 Sep - 16:34

La jeune élémentaire se met à rire gentiment, je ne comprends pas tout de suite pourquoi; est-ce qu'elle... se moque de moi? Ou bien, est-ce que j'ai dit quelque chose de drôle...?
Sa réaction me laisse assez sceptique, et ce n'est qu'en entendant son explication que la situation s'éclaire - un tant soit peu.

«Moi une élémentaire de l’eau !? Tu n’y es pas du tout. »

Je n'entends pas la fin de ce qu'elle dit. Quoi, elle n'est pas élémentaire d'eau...? Je me suis planté? J'ai du mal à y croire. Je ne relève même pas qu'elle s'écarte et la fixe, ébahi. Elle n'est pas un élémentaire d'eau...? Mais alors comment fait-elle?

Son aura est clairement celle d'un élémentaire, une force brute, presque primaire, sans équivoque; et tout ce qu'elle bidouille avec les gouttes d'eau, là, ça aussi, c'est sans équivoque!
... Je me sens un peu perdu.

Je suis encore tellement plongé dans mes suppositions que je ne vois pas les légers tremblements de ses membres, signes de son épuisement - que je ne remarque pas le moins du monde non plus, d'ailleurs.
Sa question me sort de mes rêveries.

« Alors tu viens ? »

Je prends alors conscience qu'elle me fait un sourire - un sourire engageant. Qui disparut rapidement, remplacé par une mimique gênée accompagnée d'une coloration de ses joues.

Mon cerveau assemble péniblement les morceaux.
Sourire engageant. Air embarrassé. Joues rouges.
Elle. Moi. Seuls. Hors de l'enceinte.
Ah...

J'avais beau avoir de grosses lacunes en socialisation, j'avais déjà entendu parler de ce genre de choses.
Je dois probablement correspondre aux critères d'intérêt de cette jeune fille. Mais elle est jeune, elle ne sait pas comment faire, donc elle est gênée.
Bon.
J'ai un souci.

Mon cerveau pédale comme un fou. Il faut que je trouve une solution qui ne blessera pas cette demoiselle Myra - je sais d'expérience qu'un élémentaire en colère, c'est pas vraiment la situation rêvée.
Bon.
La délicatesse n'étant pas vraiment mon fort...

... J'ai vraiment un souci.

Bon.
Inspire... Expire.
Reste calme, Isaac, et réagis naturellement. Pour la suite... J'improviserai.

"Oui, je viens, je lui lance avec un sourire qui se veut détendu."

Décrisper les épaules. Allonger les jambes - démarche naturelle! Paraître cool. Décontracté. Zen.
Tout va bien. Tout ira bien.
Cool. Détendu.

Je me retrouve en deux enjambées raides à côté de la jeune fille; elle a l'air vraiment tendue...
La détendre. Restons zen, surtout; il s'agit d'éviter les débordements.

Instinctivement, je pose une main sur son épaule - ma main a l'air si gigantesque! - et je lui dis aussi gentiment que possible à mi-voix, esquissant un pâle sourire:

"Tout va bien."

Détendu. Calme. Tout va bien...
Je me surprends moi-même, à réussir à garder mon sang-froid aussi bien. Quel acteur!
J'espère réussir à bluffer la jeune fille aussi bien que moi-même, sans vraiment me rendre compte que ma réponse n'en est pas vraiment une.

Balayant les alentours, je finis par lui demander, un peu maladroit:

"Où... Où allons-nous?"

Le contact physique. Peut-être que ça n'a l'air de rien, comme ça, juste ma paume sur son épaule; mais pour moi, c'est très perturbant. Je dois faire des efforts pour ne pas me laisser distraire, ne pas retirer ma main comme si je m'étais subitement brûlé, ne pas la repousser loin de moi.
J'ai cette fâcheuse tendance à toujours considérer les femmes comme des menaces - et ce n'est pas toujours infondé, dans les bas quartiers... Mais ici? Une élève, si jeune?

Il faut vraiment que je me détende.
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Myra Litranski
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MessageSujet: Re: Sous un ciel gris   Sous un ciel gris I_icon_minitimeMer 19 Sep - 14:34

Myra regarda le jeune homme avancer jusqu'à elle, il afficher un sourire détendu. Toute son attitude semblait l’être mais quelque chose n’allait pas. Ce n’était pas sur le visage d’Isaac, ni dans sa démarche ou ses gestes, la jeune élémentaire sentais juste que a l’intérieur il n’était pas aussi calme quand apparence. Ceci se confirma aussitôt dans la tête de la jeune femme lorsqu’il posa sa main sur son épaule. Elle sursauta légèrement s’attendant a tout sauf a cela, le reste de son corps avait frémis s’était le deuxième homme qui la touché en très peu de temps ; et il fallait avouer que son coter mystérieux lui plaisait, mais elle n’éprouver pas vraiment de sentiment. ……. Pas vraiment de sentiment, il fallait le dire vite… en effet elle commencé a éprouver de affection pour lui mais plus qu’un coter amitié …. Du moins elle l’espérer.
Sans même sent rendre compte elle avait rougis un peu plus, mais la main chaude la rassura un peu. Myra sentait encore plus le mal être qui se dégager de l’homme maintenant qu’il était près d’elle. Son empathie s’affoler mais elle n’arriver pas encore a distinguer les ressentis d’Isaac. D’un coté elle ne le voulais pas parce que ça ne la regarder pas et que cela lui donnerais sûrement un mal de tête pas possible mais d’un autre coter elle pourrait en apprendre beaucoup sur lui et très rapidement sans qu’il s’en aperçoive.

Seulement tout ça était bien joli mais les pouvoirs de la jeune élémentaire s’épuisaient, ses membres tremblaient légèrement plus et à cette distance le professeur ne manquerait pas de le remarquer. Montrait une fois de plus ses faiblesses a un inconnu dont elle ne connaissait même pas les intentions allé l’énerver. La jeune femme au yeux bleu noir devait trouver une solution, un moyen de détourné l’attention du jeune femme, quelque chose qui le choquerais le temps de lui faire oublier qu’elle tremblait juste avant. Une diversion …… mais bordel quel diversion !! Autour d’eux, il n’y avait strictement rien qui puisse l’aider. Le cerveau de Myra n’arrêtait pas de s’agiter quand elle trouva enfin une solution et une fois de plus elle aurait besoin de remercier son empathie. En effet, elle sentait bien que son contact avec elle le perturber un peu plus.
Elle inspira profondément et passa à l’action sans réfléchir. La jeune femme commença par attraper la main d’Isaac doucement, mêlant ses doigts au sien. Elle approcha rapidement son corps de lui et s’appuya légèrement sur son torse pour venir l’embrasser avec tendresse sur la joue avant de lui murmurer d’une voix calme sans aucune faille :

« Tout va bien. On va allé s’abritait dans la cabane la bas. »

L’élémentaire recula avec un léger sourire de plaisir. Elle l’espérait l’avoir suffisamment troubler, après tout elle jouer tout les jours un rôle qui petit a petit finirais par la détruire. Seulement cette sorte de carapace était généralement froide et distance, la il avait s’agis de faire l’inverse et bien qu’elle eut l’impression de réussir a merveille, elle se sentais gênée et elle était vraiment devenue toute rouge. Myra n’avait toujours pas lâché la main du professeur et sans attendre plus longtemps elle l’entraîna vers l’abri. Il n’y avait qu’un seul problème plus il se rapprocher plus ses pouvoirs devenais instable, elle avait beau accélérais l’allure tout indiquer qu’elle n’y arriverais jamais …… quand a quelques mètres de la cabane, la bulle d’air qui les protéger disparut, laissant des tonnes deux se déversais sur eux. En moins d’une minute ils furent totalement trempés et le vent froid venait mordre les leurs vêtements et leurs peaux.
Une fois dans la cabane, elle s’écroula dos a un mur ayant lâché la main d’Isaac avant d’entré. Il y avait deux raison a cela, d’abord l’épuisement que lui coûter l’utilisation d’un pouvoirs mal maîtrisais et puis le fait qu’elle tremblé de froid. A ce moment là la jeune élémentaire se sentis plus vulnérable et misérable que jamais elle murmura alors doucement et tristement a l’homme qui était lui aussi trempé :

« Pardon …. »

Elle le regarda avec des yeux au bord des larmes. Puis elle se rendit compte qu’elle le regarder avec ses yeux bleu gris, en effet il avaient changer de couleur aussitôt que ses pouvoirs s’étaient arrêter. Elle détourna aussitôt le regard posant sa tête sur ses bras eux même appuyé sur ses genoux. La jeune femme se recroqueviller sur elle-même physiquement à cause froid et de la gêne mais aussi mentalement se préparant à la pire des réactions.
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Isaac Sandlord
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MessageSujet: Re: Sous un ciel gris   Sous un ciel gris I_icon_minitimeDim 30 Sep - 8:26

Un silence embarrassant s'installe.
Très embarrassant.

Je n'aime pas vraiment ça, la réponse met trop de temps à venir à mon goût. Je me sens bête, tendu, crispé, horrifié, à rester planté devant elle, la main sur son épaule.
Je suis tellement mal-à-l'aise que je ne remarque même pas le malaise de la jeune fille. Elle a beau être tremblante et fouiller des yeux les alentours, je ne suis obnubilé que par ma situation.
Ma fichue situation.

Maintenant que j'ai pris la décision de paraître cool et décontracté, mais la réaction de la jeune fille tardant à se faire savoir, je panique intérieurement.
Et si elle prend ça pour des avances ? Et si elle s'engaillardit ? Si jamais elle répond, et...

Oh.

Elle a prit ma main.

Oh non. Oh mon Dieu. Oh non. Non non non. Oh la la. Oh non.

Mon cerveau s'arrête tandis que nos doigts se lient. La sensation m'électrise, tout mon corps s'engourdit. Je sens mon visage devenir exsangue, ma bouche devenir pâteuse. Est-ce que mon visage est devenu vert... ?
Mais je n'ai pas le temps de demander que la situation s'empire.

Elle s'approche. Trop. Beaucoup trop. Son corps, contre le mien. Un contact léger, mais tellement...

Son visage se rapproche. OH NON. Son visage se rapproche BEAUCOUP TROP. Mon cœur s'arrête, ma respiration se bloque, mon estomac fait un bond, mon sang se glace pendant que je vois au ralenti son visage se rapprocher inexorablement du mien. Je ne peux pas réagir lorsqu'elle vient m'embrasser sur la joue.

M'embrasser.

Cette fille... m'a embrassé.

Tout mon corps engourdi reste stoïque, tandis que mes alarmes internes continuent de rugir. Je comprends à peine ce qu'elle me dit. « Tout va bien », c'est tout ce que j'entends. Et son sourire, réjoui. C'est tout ce que je vois d'elle.
Je suis quasiment en état de choc, presque traumatisé par ce geste.
Bon sang.
J'ai été embrassé...

Et avant que je ne puisse réaliser quoi que ce soit, elle me tire par le bras, m'entraîne quelque part. Mes jambes en coton se réveillent péniblement et la suivent mécaniquement, et tandis que mes pas se calquent à ceux de la jeune entreprenante, mon cerveau se remet lentement en marche.

Ce qu'elle vient de faire, ça ressemble fortement à une proposition. Une invitation, plutôt – une incitation, même ! Elle vient de clairement me faire comprendre ce qu'elle veut, ce qu'elle attend, ce qu'elle cherche, et maintenant elle m'entraîne quelque part pour l'exécuter.
Autrement dit, il fallait que je me sorte de ce pétrin. Vite. Très vite.
Avant que...
Je n'osais même pas y penser.

Je réussis à remarquer qu'elle se dirige à pas pressés vers une cabane. Oh, non... Rien de tel pour... Oh...
Mais soudain, là d'un coup, alors que je ne m'y attends pas : la pluie.
Comme sortant d'une bulle, cette atmosphère tiède et abritée à laquelle je me suis habitué le temps de la conversation semble avoir soudainement disparut. Pouf, comme ça. Plus rien que la pluie et le vent.

Et, quelle sacrée pluie...
Avant que je puisse jurer intérieurement une fois de plus, je suis trempé – elle aussi. Le vent nous souffle sauvagement, me faisant regretter d'avoir à peine boutonné ma chemise. Passer aussi brutalement de tiède à glacé me fit presque oublier l'émoi dans lequel j'étais juste avant ; il n'y avait plus que la pluie qui collait mes vêtements, le vent qui me griffait la peau, et le froid, le froid si mordant...

Je remarque à peine qu'elle lâche ma main juste avant d'entrer. On se précipite dans la cabane, et avant que je ne puisse me remettre de mes émotions, la jeune élémentaire s'écroule dos au mur. Je pose mes yeux sur elle, surpris, avec un sentiment d'appréhension : que me réserve-t-elle, maintenant... ?

Mais ce n'est pas la vision d'angoisse à laquelle je m'attend. Pas de regard énamouré, de peau dévoilée ou de regard enjôleur.
Non, rien de tout cela – et j'en suis presque aussi surpris, tellement j'envisageais le pire.

Je remarque alors qu'elle tremble de froid, recroquevillée sur elle-même au pied du mur, complètement … bouleversée ? Je ne sais pas, je n'arrive pas trop à comprendre son expression. Etait-elle... Triste ?
Mes sourcils se lèvent haut, disparaissant presque sous une mèche de cheveux trempés collés sur mon front, lorsqu'elle prononce pauvrement :

« Pardon... »

Et elle lève vers moi des yeux bleu-gris rougis par les larmes... Je suis tellement perturbé par les larmes de la jeune fille que je constate à peine que les iris bleu profond avaient laissé place à une couleur plus claire. Et puis elle détourna son regard, se recroquevilla encore un peu plus sur elle-même, tremblante...

Je la regarde un moment, comme ça, repliée sur elle même devant moi, si vulnérable, si...
Je ne savais pas quoi faire, ni comment réagir, à tel point que je n'avais qu'une envie.
Partir en courant.

Après ce qu'elle vient de me laisser sous-entendre – exécuter les menaces que je redoute le plus – et cet air contrit qu'elle a désormais – suis-je sensé la consoler... ? - Je ne sais plus quoi faire.
Deux grandes attentes se confrontent dans ma tête, et je ne sais vraiment pas à laquelle je suis sensé répondre.

Et si... C'était un piège ?
Le doute me glace les sangs. Et si elle jouait la carte de la vulnérabilité pour mieux me faire tomber dans son piège... ?
Mais d'un autre côté, si ce n'en est pas un... Je passerai pour un monstre à la laisser là toute seule. Pas que ça me dérange, hein. Mais si on pouvait éviter de parler de moi dans les couloirs de l'établissement, je préférerai.
Sauf que si c'est vraiment une manigance, on parlera de moi encore plus, et pour bien pire que la cruauté de l'abandonner ainsi.

… Que faire, alors. Je la laisse là, je m'en vais, tourne les talons sans raisons alors qu'on vient à peine de se rencontrer, qu'elle meurt de froid et probablement d'épuisement, ou bien je reste, au risque que les choses dérapent... ?
Oh mon dieu.
Je déteste ce genre de situation.

Avoir vécu reclus de la société ne m'a pas aidé à comprendre les lois de la société. Je suis sensé faire quoi, moi, maintenant... ?

Les secondes s'égrènent tandis que je suis en proie à mon débat intérieur. Elle est là, elle a froid, elle est vulnérable...

Et puis une pensée me traverse l'esprit.
Quand j'étais dans ce genre de situation, dans les bas-fonds, ce que je redoutais de plus n'était pas le froid ou la fatigue.
Non. Le plus grand danger dans ces cas-là, c'est la possibilité d'une mauvaise rencontre.

Il est surprenant de constater le nombre de monstres capables de repérer les faibles et fragiles à un kilomètre à la ronde.
Et si jamais l'un de ce genre se baladait dans le coin, qui sait ce qui arriverait à cette jeune fille... ?

J'imagine déjà la tonne de remontrances et de paperasse et de reproches d'irresponsabilité qui m'attendent si je la laisse seule et qu'une mauvaise rencontre se produit. Même si, apparemment, les probabilités sont faibles dans la région, je ne peux pas me permettre.

Petit soupir résigné.
Rattrapé par mes responsabilités de professeur, je me décide.

Je reste.

Inspirant un grand coup, je me décide à briser le silence immobile qui s'était installé. Je prend ma veste – que je n'ai pas remise grâce à la bulle d'atmosphère tiède qu'elle avait créée, et qui est restée relativement sèche malgré la pluie, puisque roulée en boule sous mon bras – et la secoue un peu. Je m'approche doucement de la jeune fille recroquevillée, à gestes lents et précautionneux, et lui place comme je peux ma veste sur les épaules.

« Tiens, je lui souffle pauvrement. Ce n'est pas trop épais, mais c'est déjà ça... »

Puis, me sentant très maladroit, je m'assois à côté d'elle, contre le mur, à une distance raisonnable.
Quitte à attendre qu'elle aille mieux, autant attendre à peu près confortablement.
Enfin, confortablement...
Je suis très mal-à-l'aise du fait de cette proximité impromptue, je ne sais pas comment réagir, je redoute la moindre de ses réaction, et le plancher rêche de la cabane me fera vite regretter mon matelas moelleux.
Alors, « confortablement »...

Je risque un regard vers elle, toute fragile, recroquevillée, vulnérable.
Dans un petit coin de ma tête, je me dis que j'ai bien fait de rester.
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Myra Litranski
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MessageSujet: Re: Sous un ciel gris   Sous un ciel gris I_icon_minitimeSam 6 Oct - 18:14

La jeune femme tremblait toujours, essentiellement de froid et d’épuisement mais aussi de colère contre elle-même. A ce moment précis elle n’avait qu’une envie vomir. L’élémentaire ce dégoûter elle n’était décidément qu’une rater elle ne saurais donc jamais rien faire de sa vie ! Son regard bleu gris affichait à la fois une profonde tristesse et cette colère, cette déception qu’elle avait elle-même crée. Cette barre qu’elle avait toujours placer trop haut, cette obsession que tout devait être parfait, tout cela s’écrouler une fois de plus et elle allais devoir ce relever avec de nouveaux échec et de nouvelle peur dans son passé assez torturé.

Myra voulais craquer, crier son mal être ce qu’elle ressentait, a quel point elle se détester presque a en mourir. Cet homme prés d’elle venait de poser sur ses épaules une veste fine, pas assez épaisse pour la réchauffer mis suffisamment pour arrêter ses tremblements. Elle mis un long moment avant de comprendre ses parole et lorsque ce fut enfin le cas, cela la sortis de sa torpeur. La jeune femme plongea son regard dans celui d’Isaac puis observa les lieux, avec les seuls sens qui lui rester, ses sens humain.

Autour d’eux tout était sombre et poussiéreux la lumière entrer par les volet pourtant fermer et éclairé faiblement la pièce, le sol était dur et froid. Dehors le vent soufflé avec puissance et sur le toit on entendait la pluie tomber en trombe. L’élémentaire se leva pour s’approcher de l’opposer de la pièce, tenant a peine sur ses jambes elle rester debout avec beaucoup de difficulté. La jeune femme ouvrit un vieux placard qui grinça et y trouva une grosse couverture qu’elle pris. Sur sa droite se trouver un lit, certes le matelas était en piteuse état mais s’était toujours mieux qu’être a même le sol.

Elle ramena ses trouvailles à Isaac et déposa le matelas prés de lui. La jeune femme s’assit et mis la couverture sur ses épaule lui tendant un morceaux pour qu’il vienne ce réchauffer prés d’elle. Et Myra lui dit d’une voix douce :

« Ce n’est pas grand-chose mais c’est déjà ça …… désoler si je maîtriser mieux mais pouvoir on ne serais pas trempé. »

Regardant le sol, elle attendit une réaction de ça part, espérant au plus profond d’elle que tout allé bien se passé et qu’il ne la détester pas.
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