A chaque seconde une histoire peut commencer, il suffit de choisir la bonne seconde [PV : Yunia]

Une belle journée ensoleillée, les oiseaux chantaient, le vent se manifestait soulevant ses belles feuilles d’un marron plutôt jaunie par la saison. C’était l’automne, la rentré s’était déjà effectué sans encombre pour notre jeune professeur. Il n’avait pour le moment pas dispensé de cours mais cela ne tarderait pas. Il voulait cependant découvrir un peu plus les environs en attendant d’apprendre quelque sort à ceux qui lui seront confiés. Il était donc sortit de l’appartement qu’il louait pour le moment, il ne savait pas si il resterait ou non et sa paye ne serait pas mirobolante, il ne fallait donc pas voir trop grand pour débuter. Et puis qu’aurait-il mis dans une maison, il n’avait que très peu d’affaire, les pièces était déjà bien assez vide comme cela.

Il se promenait sans un chemin prédéfinis ou une idée en tête, il arpentait tel un visiteur les rues de cette ville qui serait sienne pour quelque temps. Il repérait les magasins qui lui serait utile ou les endroits stratégique tel que la mairie, la poste ou encore la superette du coin. Il prêtait également attention aux endroits pouvant lui servir à se promener tranquillement et simplement apprécier le bruit que faisait le vent en passant dans les arbres. Il y avait pas mal de monde en cette belle journée, il faisait attention a ne bousculer personne ou ne gêner, certain étant plutôt pressé, d’autre comme lui l’était moins tout de même. Cette agitation, cette concentration d’innombrable personne au même endroit, cela faisait un petit moment qu’il n’y était plus habitué, préférant vivre a l’écart de la ville, reculé, préférant le calme au brouhaha de la cité.

Marchant aux grés du vent, prenant des directions aléatoire, il ne faisait plus vraiment attention a ceux qui l’entourait pourtant il se plaisait à observer les autres, il voyait ce monde comme un puzzle, chaque info étant une pièce et il s’amusait à les réunir ensemble quand il pouvait. Cependant pour l’heure il était plutôt perdu dans ses pensées, regardant devant lui comme un enfant regardant le ciel et rêvant sa vie. Il se demandait si il allait être doué pour apprendre, si les élèves ne seraient pas trop dur avec lui ou encore si il réussirait à se poser, s’il serait accepte au sein de l’équipe pédagogique. Un nouveau était toujours l’attrait des autres, le connaitre était le but principal, il ne fallait donc pas faire de faux pas, il était souvent surveillé dans ses moindres faits et geste, les autres essayant de le cerner assez rapidement et le classe dans une catégorie ou une autre. Il aurait pu faire un petit voyage, s’observer dans ce milieu qui lui était inconnu afin de ne pas commettre les même impaire ou se rassurer mais il préférait la surprise, il ne voulait pas planifier cela, après tout il ne risquait rien mise a part d’être critiqué.

Soudainement il senti un choc, il fit alors attention a ce qui l’entourait, sortit de ses pensée et aperçu une demoiselle tres prés de lui. Il en déduit assez vite qu’il l’avait surement percuté perdu dans ses pensée, il se dépêcha de l’aider a ramasser ce qu’elle avait perdu lors de cet accident avant de lever les yeux pour la regarder et lui présenter des excuses

« Excusez moi, j’étais ailleurs, vous allez bien ? »

Dit-il d’une voix plutôt calme et posé. Il était plutôt gêné de la situation, agenouillé devant elle, du moins ce n’était pas sa position qui le gêné mais bien les conséquences de son inattention. N’avait-il pas fait une semaine dans cette ville que le voilà cognant déjà quelqu’un. Il allait lui falloir être plus vigilent si il comptait passer un peu plus de temps ici, la discrétion était son mot d’ordre, c’est pour cela que des que l’attention se portait trop sur lui il fuyait. Les personnes qui les entouraient n’avaient pas l’air de prêter attention, les évitant simplement sur leur passage, lâchant quelque insulte au passage pour faire remarquer le gène qu’il causait. Il préférait cela à un attroupement autour de lui. Il espérait cependant que la demoiselle n’avait rien, c’était surtout cela qui lui importait.

Comme à sa grande habitude, la demoiselle avait encore fait une nuit blanche, du moins elle s’était endormie tard. Elle ne se réveilla pas avant 9h du matin. Couché sur le ventre, la tête sous l’oreiller, elle avait eu la flemme d’aller fermer son rideau quand le soleil avait eu l’intelligence de se lever. Habillé d’un simple débardeur blanc, je pense que je n’ai pas besoin de préciser qu’elle était à moitié en sous-vêtements, sa couverture par terre, elle essaya de se rendormir. Quand elle regardât l’heure pour la énième fois de la mâtiné, tout en gémissant et en pensant qu’elle devait se lever malgré son envie de dormir, elle alla voir a la fenêtre de sa chambre comment était le ciel, bien quelle savait a quel point le soleil était haut et découvert rien qu’a la lumière que ce dernier lançait contre les murs de la chambre de Yunia, rendant ses murs gris clair d’une couleur blanche pale. Quand elle vit ceci elle ne pu s’empêcher de faire une grimace de dégout, elle n’aimait pas particulièrement le blanc, le blanc allant mieux pour sa sœur, elle c’était le noir qu’elle adorait et qui lui allait bien. Elle lança un regarde noir sur l’astre du jour, bien que ce fut inutile, elle déteste le soleil et la chaleur qu’il emmène, elle déteste cette chaleur qui en deviens suffocante.

Lâchant le regard qu’elle portait au soleil, elle ferma son rideau, le soleil passait toujours un peu a travers mais moins. Elle décida donc qu’en ce jour de soleil, pour refroidir les parties de son corps que le soleil s’était amusé a tapé dessus, a savoir presque tout son corps, elle partie donc prendre une douche froide. Quand elle en sortie, elle prit ses vêtements habituel, elle mit un short plutôt court juste au dessus ce tenait une jupe, tout ça dans les tons noir, en ce qui concerne le haut, elle mit un t-shirt court blanc. Prenant son sac, elle y mettra sa veste et son MP4 avec son casque. Et elle sorti.

Elle décida de se rendre en centre ville, là ou il y avait des ruelles sombres et froide, elle voulait fuir le soleil, autant aller a la piscine ou autre, mais d’une la demoiselle n’aimait pas ça et de deux y aller seule ne le fessait pas trop. Elle chercha un coin ou il y avait de la fraicheur, elle ne supporte pas la chaleur, bien qu’ou elle avait grandit c’était pire. Trainant son sac presque par terre, bien qu’elle tenait le haut de son sac avec sa main gauche, elle visita les lieux, il était rare qu’elle soit dans le monde des humains pendant les cours, autant en profiter. La chaleur la rendant fatiguée, elle s’adossa à un mur près d’un café et se reposa un peu. Soupirant elle décida de rentrer dans ce café et y chercha un coin tranquille, elle trouva son bonheurs, y allant pour s’assoir et attendit un serveur, réfléchissant a ce qu’elle pouvait prendre, elle décida de rester sage et demanda un simple café au serveur. Soupirant une nouvelle fois, elle attendit son café et tenta de se détendre un peu.

Fermant les yeux tout en buvant son café, elle s’autorisa à rêver un peu, enfin à se plonger dans ses pensées à en avoir un regard vide. Après 2-3 cafés, elle se dit qu’il était mieux de sortir et de se balader en ville. Son éternel casque sur la tête et son MP4 à la main elle fit le tour de la ville, s’arrêtant quand elle vit quelqu’un jouer de la guitare, ce qui lui donna aussitôt le sourire. Elle s’autorisa à l’écouter pendant un petit moment, tout ça jusqu'à qu’elle vit une heure décente pour rentrer chez elle.

Elle refit donc, une nouvelle fois le tour de la ville, tout en imaginant la suite de la mélodie que cette personne jouais, lorsqu’elle senti une présence, ou plutôt un coup qui la fit lâcher son MP4 et son casque par la même occasion, sans parler de son sac. Elle recula d’un pas par réflexe et entreprit de ramasser ses affaires quand elle s’aperçu qu’elle ne s’était même pas excusée.

- Excusez moi, j’étais ailleurs, vous allez bien ?

Elle remit son casque autour de son cou et rangea son MP4 dans sa poche avant de lui adresser un sourire poli, puis de lui répondre :

- Ah, ne vous excusez pas, j’étais moi aussi perdue dans mes pensées. Pour vous répondre, oui, je vais bien. Mais vous ?

Elle profita du moment de silence pour reprendre son sac. Puis elle soupira mentalement, se demandant pourquoi elle était aussi maladroite aujourd’hui…

La demoiselle avait l’air aussi désorientée que lui, elle se dépêcha de ramasser ses affaires comme si cela était de sa faute ou était-elle peut être pressée. Son casque ainsi que son baladeur n’avait pas l’air d’avoir été les dommages collatéraux de cette interaction entre leur deux corps, tant mieux pensa t-il, le contraire l’aurait terriblement gênée surtout fasse a une inconnue. Il se releva ensuite se tenant fasse a elle, les gens qui tantôt les évitaient a peine commençaient à les bousculer un peu plus, les faisant se rapprocher sans qu’ils ne demandent quelque chose, il la regarda alors et lui dit

« Ça va, ne vous en inquiétez pas, par contre nous ferions mieux de nous déplacer au risque de finir comme un steak dans un hamburger, pris en sandwich parmi la foule »

Il eut un élan d’humour assez spontanément, puis il regarda autour de lui, essayant de trouver un endroit plus approprié a leur discutions et reprit en montrant du doigt ce qu’il avait repéré

« Il y a un banc là bas, dans le parc, nous serons plus tranquille pour voir les dégâts si cela vous dit »

Il attendit un peu puis fasse a cette hostilité humaine il décida de se lancer a l’assaut de cette foule pour s’en extraire et atteindre sa terre promise. Un pas a droite, deux a gauche, quelque technique d’évitement et le voilà enfin sortit de cette vague déferlante dans les rues, balayant tout sur leur passage. Il se retourna alors, se demandant si elle l’avait suivi mais le courant était tel que même si elle avait été derrière lui il ne l’aurait pas aperçu. Il alla donc s’assoir et attendit que la demoiselle, si l’envie lui en avait pris, vienne le rejoindre pour constater des conséquences de son inattention.

Pendant ce temps il prit la peine de dévisager ce qui l’entourait : Il y avait une marre ou plutôt un lac, tout dépendais de la perception que l’on avait de sa taille, qui prônais au milieux de ce que l’on pouvait décrire comme un parc, un endroit bordé de toutes ses rues et immeuble a perte de vu, plus grand les uns que les autres. Un peu d’air parmi toute cette pollution que représentait l’agitation d’une ville. Autour de ce plan d’eau il y avait un chemin qui avait été tracé afin de pouvoir se dépenser en en faisant le tour ou simplement marcher main dans la main autour. De nombreux arbres siégés autour de l’espace délimité de cet endroit comme pour en rappeler les frontières. Quelques bancs s’étaient installés le long du chemin de façon à accueillir des randonneurs amoureux, ou encore des les personnes fragilisées par le temps. Les oiseaux chantaient, les feuilles volaient au gré du vent, on aurait pu se penser dans un autre pays, dans une autre époque, le temps y paraissait comme fictif. Seul petit rappelle a la civilisation, l’utilisation des téléphones portables faite par certaine personne ne faisant que passer ici pour aller plus vite, comme un raccourci, ne prenant pas le temps d’y voir plus que cela.

Une fois le décors ainsi regardé avec attention, il prêta une e importance aux personnes s’y trouvant, aux situations cocasses ou a celle digne des plus grands films romantiques. Il y avait tout d’abord un coureur qui tournait presque en rond autour du lac, bifurquant pas moment pour s’enfoncer dans le foret qui les entouraient enfin du moins l’espace réservé aux arbres. Il avait l’air comme déconnecté du monde, rythmais pas la musique qui sortit de chaque petit écouteur placé dans ses oreilles. Plus loin, a l’opposé de Kenji se trouvait un jeune couple, jeune au sens ou il ne devait pas dépasser la vingtaine, assis sur un bac, l’un contre l’autre, se murmurant des mots a l’oreille chacun leur tour, agrémenté d’un doux baiser amoureux. C’était comme si il n’y avait qu’eux sur terre, ils avaient créés leur monde a eux, leur bulle ou plus rien ne comptait. Puis, marchant autour du plan d’eau, un couple de retraité surement à voir leur difficulté a placé un pas devant l’autre, du moins pas aussi aisément qu’une personne découvrant a peine la vie. Ils avaient l’air tout aussi amoureux l’un de l’autre mais a leur façon, il n’y avait certes plus la fougue de leur début mais on voyait a la différence de leur jeune années qu’ils s’étaient aimé tant, au point que ce soit devenu comme une évidence de regarder l’autre avec ce fameux regard, de leur prendre la main et la tenir comme si on avait peur qu’il s’éloigne. Un joli contraste avec le jeune couple assis sur le banc. Il prenait la peine tout de même de se reposer quelques instants sur un banc qui se placer sur leur chemin, l’amour était certes eternel et n’avais jamais cessé de grandir, le temps les avaient par contre pas oubliés.

» Quand on ne peut plus fuir... [Pv Alex]

A chaque seconde une histoire peut commencer, il suffit de choisir la bonne seconde [PV : Yunia]

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