Quel est la chose qui se dessine là sur cette terre ? Un corps doué d'une petitesse édilique se profile et marche dans le sable froid. Sa chevelure légèrement rêche et châtain se marie avec la noirceur cosmique de la nuit. Pourquoi l'enfant de la destruction rôde en cette heure où elle est si faible ? Car il faut le dire, Lyra se traine un peu, patraque. Mais elle semble humaine, nulle gemme diabolique sur la poitrine, pas d'ailes noires de la perdition et pas d’œils de démon. Mais il est cet adage de destruction qui pend lourdement à son bras gauche, elle est ambidextre. Un gros cylindre doré aux gravures étranges, on peut seulement en comprendre un sens, là où on décèle la fin. La bouche de ce dragon d'or est au symbole du maléfice qu'elle tente ce soir de dominer. Le pouvoir suprême de la destruction de la matière, ce qu'elle appelle Grande Radiance. Alors l'enfant marche et tente de s'adapter au poids mort qui la ferait si aisément déchanter vers la terre. Puis elle s'arrête et allant guide sa main droite à cet outil de malheur, elle le force à se river vers les astres, comme pour les défier. Après tout elle pourrait détruire la lune ...

*Ne fais pas ça, tu ne supportera pas la douleur de la radiance.*

*Si toi tu l'as pu endurer, alors j'y parviendrais aussi !*

Comme pour s'exercer à la magie sous le manteau de la sorcière, l'enfant apeurée de ces démons de minuit, commet première idiotie. Un tir unique, un flux de danger crissant dans les cieux que cette lumière dévore. Un faisceau ondulant et subtil qui s'envole à une vitesse faramineuse vers l'infini cosmos. Lyra venait de tirer sa première salve, potablement réussie pour un acharnement plus que pitoyable. La jeune jouvence avait fait feu sous le coup d'une petite hargne soudaine, contre elle-même. En ayant assez d'être inutile, faible et à protéger. Ce à quoi elle aspirait c'était d'égaler son autre moitié, cette Démone si puissante qui lui servait de protecteur. Seulement la radiance échappée de son bras armé du bâton de destruction, son canon massif et doué d'étranges symboles, elle venait de gaspiller les quelques miettes d'énergie qui la font survivre la nuit. Quelle idiote qui se voix hurler sa bêtise par l'autre. Mais il n'y eut pas que cela, le lourd adage de chaos, suivant la loi de la gravité, vint s'abattre à terre avec violence, le canon tomba dans le sable. Emportant dans sa chute l'enfant qui s'écrasa mollement comme une serpillière. Gisant ainsi comme un déchet, un silence de mort s’abattit sur la plage où plus tôt avait retentit le cri de la foudre. Elle gémit, du sable agglutiné à ses petites lèvres, et sourit.

*Pourquoi tu ris idiote ? Tu sais que tu as commit deux erreurs ? Signaler ta position et gaspiller ta précieuse énergie. Crazy Doll you shouldn't hurt you !*

*Je sais je suis une idiote de poupée ... Mais tu ne sais pas ce que c'est que d'avoir honte d'être faible ... Aujourd'hui je vais devenir forte et tu n'auras plus à me protéger ...*

Soudain les jappements maléfiques et glacials de la Démone ne se firent plus entendre. Elle s'en était retournée aux ombres. Alors Lyra prenant à deux mains sont courage, rassembla ses forces d'enfant malmenée pour relever sa carcasse. A quatre pattes, la peau frémissante. D'un côté à cause d'un choc thermique entre le vent glacial du bord de mer et sa condition ardente. Là elle se concentra pour faire disparaitre son engin de mort, posant longuement les yeux fébriles dessus. Et la dorure cuivrée s'envola. Hélas se faisant, à l'instant où cette armature n'eut plus recouvert son bras, une immense douleur la saisit au bras brûlé gravement. Entre un air de chairs noires carbonisées et du sang coagulé rouge écarlate formant des effluves de laves s'échappant de ses multiples coupures. Comme si sous le coup de la chaleur, sa chair avait éclaté. L'enfant se mordit la lèvre pour ne pas hurler à la mort, mais elle ne put vraiment retenir cela, un fugace cri humain s'évada de ses lèvres en feu. Et elle couru plonger son bras mourant à l'onde, phénomène intense d’ébullition au bord du rivage, l'écume s'évapora bien assez vite. De la vapeur brûlante s'envolait dans les airs, et elle resta accroupie dans le sable mouillé. Pour endurer ce qui allait suivre, une immonde guérison des chairs, ces craquelures tirant sur sa peau et se refermant. D'ici quelques minutes, son bras serait de nouveau opérationnel. Là ses cheveux restèrent légèrement roux et se faufilait dans le fond de ses yeux une étincelle rougeoyante, signe d'un possible début de fusion du cœur du réacteur ...

Alors que la petite était en train de pousser de petits cri de piguoin pour clamer sa joie, le malheur survint. Pour avoir déchiré les cieux d'ombrages et utilisé un pouvoir qui inexorablement atire les regards par sa puissance formidable, elle s'tait attiré les foudres d'un autre canon. Celui-ci bien moins brûlant mais tout aussi dévorateur que la Grande Radiance. Sur le coup elle ne comprit rien, ni ne sentit venir la chose. Une espère de rayon de feu la percuta de plein fouet. La déflagration si virulente soit-elle la projeta dans la flotte. Car si son corps pouvait survivre à la morsurede tout brasier en se régénérant lentement, ses ailes lui firent souffrire le martyr. Si bien quant coullant, l'enfant hurla sous l'onde. Crachant du sang teintant le bulles. Un amas de trop plein de bulles à la surface, mais il ne devrait y avoir de l'écume puisque la mer était calme. Seulement un mal grandissait. Un mal que l'enfant tenta avec héroïsme de contenir. Tama était furieuse, la Démone comptait éclater de rage. Alors pour l'endiguer. Jusqu'à la limite de la noyade, l'enfant se berça d'un cocon. Repliant ses ailes carbonisées sur son corps porté en position fétale. Là elle commença à étouffer au bout d'une bonne minute. Alors elle en vint à regargner le rivage. Entrre temps elle avait écarté la menace de l'explosion de rage de l'Autre, du moins pour un temps. Ainsi elle émergea des eaux, ces ailes ne fumant plus mais laissant déplorer une effrotable perte de plumes noires et un dos gravement calciné. Elle rampa alors sur le sable froid pour elle, peinant dans son périple. Ne se doutant que trop bien que son crel détracteur l'attendait au rendez-vous pour l'abattre à nouveau. Hélas pourelle, ne possédant pas la vision nocturne du démon, elle ne voyait presque rien. Sa vision que trop flou, elle fini par s'écrouler, nue sur le rivage. Echouée telle un cachalot arponné. Et c'est là qu'elle la vit ... « ... Cette lueur ... Cette aura ... Elle me semble familiaire ... »

Par dela la steppes de ténèbres, fumait une arme, le canon d'un démon méconaissable. Et pourtant, l'odeur de cette fumée qui sort de l'engin de crémation, la petite la connaissait. Ceci la terrorisant d'effroi. La faisant écarquiller ses yeux de merlan frit. Et convulser par la même occasion pour geindre finalement de ses tissus se guérissant avec lenteur. Lui arrachant un sanglot étouffé que seul se jalousait la chose infernale qui lui servait de troisième oeil incandescant. Lui le perfide accusateur, crachant le funeste présage sur le monde pour qu'un jour l'enfant de la destruction l'assénisse enfin. Cete chose, cette délicieuse enfant qui lui faisait fasse. Elle lui revint en pleine figure, comme un fragment du passé qu'elle croyait avoir perdu. Son nom elle n'aurait pas besoin de le demander, elle savait à peu près qui elle était. La beauté d'une adorée du temps passé et une compagnie plus qu'adorable. Alors pourquoi tant d ehaine à son égard de sotte amnésique ? Elle tenta de ramper à elle, tandis que sa vision devenait fou, absorbée par un songe déchirant le voile noir sur sa mémoire étriquée. Une confrontation, bien que flou. On peut dénoter deux petits être bien chétifs. L'une aux traits bien menaçants. Parée d'une combinaison noire épousant follement les traits du corps. Un éclat âle frappa cette vision, un visage trop pâle. Comme un linge, comme un mort. Une petite fille pourtant à l'allure squelletique, une poupée de porcelaine àpeine sortie du moulle. Là au creux de cette bouille farineuse, pronaient deux grands rubis accusateurs. De terribles iris fendus et écarlates. Un regard sans la moindre forme d'intelligence, ni de vie, ni de sentiments. Un monstre à la chevelure en bataille, plus noire que l'obscurité de la nuit. Nul sourire ne pronait sur ce faciès sans âme.

Et face à elle, dans cette petite pièce étrange où l'autre ne devait attérrir, la petite Tama rencontra cette créature. Celle qui devint le boureau en le monde de réalité. Une bouille délicieuse, tout à son contraire et pourtant l'aspect si jumelé. Un paillasson orange sur une bouille de pleurnicharde. De beles joues croquantes et des yeux pareils à ceux de la Démone originelle. Un vers nu et pitoyable à voir, elle semblait éprouvait un mal que visiblement l'autre analphabète et imbécile Tama ne saurait concevoir. Pourtant la dite abomination si écoeurante à redécouvrir, s'avanca à sa jumelle bonne en chair et fricottant avec le mur imbibé d'essence (des larmes qu'elle aurait pu embraser). Le cadavre antique dans son espèce d'armure avait déjà son faiseur de mort au bras, le canon Jupiter. Elle se porta au chevet de la plus jeune mais ne souffla mot, lui caressant juste la tête. Pourquoi diable, elle était en ce temps une chose sans pensées. Alors elle n'était pas capable d'actes sans ordre extérieurs et pourtant elle le fit. Rassurant cette camarade. Aussi un appel irrésistible les avaient réunies. Un commandement hurlant émanant de leur gemmes. Ceci étant un ordre plus forts de ceux qui criaent dehors. Des démons en blouses blanches qui avaient enfin enfoncés la porte blindée de l'abrit. On ordonna à la machine de se retirer, ce qu'elle fit, l'air toujours aussi vide. Grdant le regard sur la petite avant de partir, le pas lourd et raisonnant. Des brides d eparoles déchiffrables ressortirent des affreux noms. Alpha était le nom originaire de la terrible arme nucléaire qui était devenue si douce et émotive. L'autre, elle se rappela juste de l'entente d'un ordre contestataire. L'un d'eux avait du cracher sur l'enfant en lui hurlant de retourner à son bloc. Beta, la pauvre soeur ... Ainsi la vision s'acheva pour que Lyra dégobille devant elel un trop plein de glaires corrosives, peut-être toxiques. « ... Ainsi il y en eut une autre ... Beta ... Je ne comprends pas ce passé oublié qui refait surface ... Qui suis-je ? ... Qui sont ces démons en blouses blanches ? ... »

La mort au bout du chemin. Mais celle de qui ? En subissant l'nfâme verve de son boureau, la petite s'efforcait de réprimer toute émanation d'énergie en elle et la fureur de l'Autre. Elle savait à présent que cette beauté vaguement connue à la splendide robe orangée la ciblait personnellement. Fairy Tale, cette appelation sonna creuse en son esprit. Seule l'Autre pouvait fairele lien entre leurs détracteurs et cette organisationcrmminelle. Mais aveuglée par la rage, cette-dernière s'atelait à défoncer les vérroux mental de son hôte princial. Lyra elle même, moins stupide mais au combien plus naïve ne fit pas le lien, trop apeurée par le canon rivé sur sa bouille larmoyante. La peur fragilisant sa concentration à retenir enchaînée la terrible Démone en son esprit. Aussi tandis qu'elle la battait ou la piétinait, la main droite de l'enfant émit une lueur, faible puisqu'elle la retenait au maximum du possible. Le symbole de l'engin de mort lui brûlant la chair, il en était ainsi lors qu'en elle s'effectuait une bataille violente pour le pouvoir. La lueur lui carbonisant la main et le poignet vira rapidement vers un rouge noircit, d'appartenance démonique. Facile de deviner la nature qui la dévorait alors. Elle se mit à geindre et sangloter tandis que la puissance semblait s'engranger dans ce tube effrayant, ce canon d'où ce dégageait une chaleur incomensurable. Lyra serra sa poignée de sable de la main droite pour se crisper toute entière, sur le coup la portion de grains subit l'effet de chaleur et se transforma en verre brûlant. Sur le fil d'une seule seconde elle aurait pu disparaitre mais elle ne le pouvait. Car craignant qu'après elle ne s'actionne la Bombe, et érradique bon nombres de vies, elle ne devait pas reculer ici et se laiser abattre.

Alors sur le coup elle relâcha son contrôle tendu comme un fil, expulsant une onde de choc depuis son corps. Repoussant avec certitude son assaillant avec violence. Pouvant l'envoyer soit se ramaser plus loin dans le sable, soit la faire s'écraser contre le flanc de la falaise bordant la plage. Elle ne s'en préocupa guère sur l'instant de sa libération molle d'énergie. En ressortant toute fumante, ses ailes encores carbonisées, son corps entié avait rougit sous l'effet de l'élévation de chaleur corporelle et lle cracha une bonne floppée de sang dans le sol. Contre-coup effroyable de cette poussée des limites en temps de nuit où elle ne recevait plus qu'une maigre énergie cosmique et environante. Le verre ayant figé son poing droit avait fondu à nouveau, et lui arachait des gémissements de douleur. Même si elle avait cette capacité de survivre et de pouvoir encaisser ces températures extrêmes, elle n'arrivait à se faire à cette souffrance. Se demandant comment son alter égo y était si bien parvenue. Cette dernière grondant en elle, faisant voler en éclats ces barrières psychiques pourtant résistantes comme les portes anti atomique. Lyra sentait un cataclysme approchait à grand pas. Et ne craignait plus que de rejouer la tragédie de cette petite ville qu'elle assennit en un instant. Rasant de la carte tant de vies et d'infrastructures, ne laissant dans le sillage de sa force impie que cendres et ruine de l'ancien monde. Tel était le lot du destructeur, condamnait à vivre dans la torpeur indicible de détruire ce monde sans le voir renaître. Rendant par son pouvoir, toute terre stérile et infectée, et les survivants de la chose subissait une horreur pire encore que la mort, d'atroces mutaions et maladies invivables. Comment une si frêle enfant pouvait détenir l'arme la plus puissante de la création ? C'était son énigme insolvable, car son passé lui faisant défaut, elle ne détenait ce fait aucune clef pour endiguer ou maîtriser cette force destructrice.

Ainsi elle tenta maldroitement de se relever mais n'y parvint pas. Ne pouvant que ramper à cette qu'elle venait d'éjecter avec violence et de lui demander pardon pour cela. Elle voulu calmer en hâte l'affaire houleuse, car elle ne tiendrait plus longtemps et la Démone elle pourrait se déchainer. Embraser le monde et faire émmerger un champignon si colossal qu'il irait transpercer les nuages. Mais une telle vision apocaliptique leurs nuiraient toutes deux. Même si Tama se moquait de devoir atomiser cette portion du monde et le kekkai avec, elle se retiendrait peut-être dans sa lancée en pensant que cet haomme ce navrerait de la savoir prete à tout détruire, même ses projets d'avenir et d'exisance pacifique. Seulement cette abérration de la Nature avait gravé en elle son protocole absolu. Sauvegarder Lyra et ce à n'importe quel prix. Elle pourrait se mettre toute vie à dos, détruire et endosser le manteau du monstre et le masque du méchant pour la protéger. Car Tama lui devait tout et comptait bien lui rendre la pareille de sa vie en empéchant sa mort. Son corps revint à la normale, elle reprit même forme humaine et sa teinte rosie pour attendre de guérir totalement. « Je t'en prie ... Beta ... Arrêtes tu nous met tous en grand danger ... Je t'en prie aides moi à me souvenir d'avantage ... Que t'as t'elle fait, Alpha qui fut moi, t'as t'elle blessée ?! » Mais alors qu'elle s'était trainée sur une petite distance, un filet de sang séché aux lèvres et sur son haut d'où émergea à nouveau la gemme, cette fois-ci vraient furieuse. Le troisième oeil diabolique poussa en elle un cri strident, comme s'il posedait sa propre volonté. La tordant de douleur, elle se recrouevilla en position fétale. Pour se tenir la poitrine alarmante. Ce pahare écarlate de la perdition brilla si fort qu'il causa une surchauffe de son pantin, le corps de l'enfant emmetant de frtes vagues de chaleurs. Alors le sable devint infernalement ardent et l'air cramoisit pouvait donner nausée ou violent maux de tête. « Je t'en prie aides moi à calmer ces démons ... Dis moi comment arrêter ce foutu parasite ! »

S'en était trop, si la pauvre enfant que trop naïve buvait ces palabres et se croyait sauvée, l'autre ne l'entendait pas de cette oreille. Aussi cette Démone relâcha la pression exercée sur le mental de la petite. Laissant croire qu'elle s'était apaisée. Seulement, lorsque la belle robe abricot vint à la cueillir, ce n'est pas une harmonie qui lui prit la main. C'est un pain dans la figure que ce despote récolta. Tama ayant la faculté de pouvoir manipuler mollement son hôte, Lyra ne comprit bigrement rien à cet acte. Aussi elle se releva, toute tremeblante comme une feuille morte bien déssechée. C'est là que ses ailes bâtirent fortement pour la projeter en arrière. Soulevant un écran de sable sur son boureau pour l'atteindre de cécité. Enfin le corps du pantin s'écrasa dans la mer, coulant à pic. Plus aucun instruments ne voulant répondre à sa volonté, Lyra finit par perdre conscience. L'a marre noirâtre plus que pourpre finit par bouillir. Des pustules se crevant à sa surface pour laisser découvrir une hausse drastique de la température du bain, bouillant tel un lac d'acide. Un coup à se dissoudre en s'y plongeant. Sous l'onde, les chairs de la poupée avaient rougies. La gemme furieuse relâcha finalement une sorte de cri effroyable, plus une émanation d'aura malfesante en vérité. Lentement une masse émergea de l'onde infernale, de la vapeur s'échappant de ce corps sulfureux. De grandes ailes noires à plumes, symbole de perdition macabre. Le dos de la main droite reluisant d'un phare pernicieux et destructeur. Et ces trois yeux diaboliques, étincelant d'écarlate enflamé, des iris de diable. La Démone s'était à nouveau éveillée. Un regard acusateur fut lancé au cours de son ascention, à l'encontre de la belle folie restée à terre.

« Je n'ai que faire de tes liens avec Lyra. Misérable cancrelat, pour avoir blessé cette enfant tu vas connaître les flammes de l'Enfer. »

A dire vrai, sa menace était en grande partie du bluff. Même elle n'avait pas l'énergie suffisante de pousser si loin le phénomène de la fusion nucléaire. Tout au plus elle pourrait tirer deux à trois tirs avec son canon. Catalyseur de puissance qu'elle n'avait pas sorti du reste. Comptant sur son aspect effrayant et sa mise en scène d'apparition pour faire rebrousser chemin à cette créature. Alors elle eut une idée pour conforter sa machination grotesque. Venant à toucher terre et replier ses grandes ailes de corbeau, elle concentra entre ses mains un minuscule atome qu'elle fit grandir. Générant alors un minuscule soleil qu'elle fittenir en suspention, et levant son bras vers les cieux sombres, il flotta sur son doigt tendu. « La chaleur de tes flammes n'est rien comparée à ce mini soleil. Si tu ne veux pas périr immolée je te conseille de foutre le camp. Jamais elle ne reviendra chez tes potes, alors casses toi ! » Elle avait au moins la faculté de pouvoir rester impassible qu'importe la situation. Ici pour gérer cette crise elle s'enfonçait dans le mensonge. Cette sphère luminéscante n'avait rien de dangeareux. Tout au plus une force de repoussement en explosant mais peu de puissance. Elle comptait écoomiser au maximum ses forces si elle devait effectivement livrer bataille. Et ne voulant pas partir sur le pied de guerre, c'est la raison qui la poussa à ne pas matérialiser son bâton de destruction. *Il ne reste plus qu'à espérer qu'elle ne sâche rien de ma faiblesse nocturne ... Saleté de traquer qui en sait trop.*

Spoiler:

Elle était bien mal tombée, ce prédateur en plus de tout savoir d'elle, surtout ses faiblesses, ce nabot ardent la mettait bien à mal. Outre ces flammes qui ne l'affectaient que de peu, ces coups d'ailes tranchantes comme des couteaux eux avaient pour effet de la meurtrir et de lui arracher chaque fois plus de gémissement crissant entre ses dents. Puis tout enhardie et mue d'une rage aliénée contre la démone, la petite vint à la renverser sur le sable pour lui bondir dessus avec férocité. Le tout dans l'espoir de profiter de sa faiblesse cruelle et nocturne pour, en plantant ses doigts dans la chair fragile de ce corps pitoyable, tenter d'arracher ce noyau de vie. La gemme profondément enracinée dans son corps ne l'était pas forcément très solidement ancrée. Le danger toujours plus croissant l'obligeait à répliquer. Mais que pouvait-elle bien faire face à cette saleté de sangsue trop coriace. La Grande Radience lui faisait défaut et ne semblait pas pouvoir balayer cette créature que trop copiée sur elle. Tama donna un premier coup de Boulle, puis un second pour la déstabiliser, toutes deux le front ensanglanté et mollement déboussolé. Elle donna un coup d'aile déplumée pour la renverser en même temps d'un coup de poing dans l'estomac. Le tout dans l'intention formelle de la faire décoller. Seulement elle n'en eut pas la force. Alors avec un dernier coup de boule pour l'empêcher de lui arracher son coeur véritable, elle matérialisa son bâton de destruction sur son bras droit avant de l'abattre lourdement sur le dos de son détracteur.

Choc assez violent pour la faire lâcher prise et la repousser. Pour l'une répulsion d'énergie provoquée par la paume gauche au torse, simple libération d'énergie que peu couteuse. La projeter sur quelques mètres dans la flotte et blesser son noyau de vie également. Enfin libre, Tama se releva prestement pour plonger dans l'onde noire la gueule du dragon, son canon doré et vibrant de rage. Presque immédiatement une formidable énergie puisée en son troisième oeil déferla sous la surface et la laissa imploser comme si une mine avait explosé. Elle n'avait guère plus de puissance à disposition et n'avait pas le luxe d'entacher plus. Puisque si l'autre cancrelas n'avait rien subit, il aurait été stupide d'avoir gâché plus de force. Mais voilà, la colère de la démone était passée, elle fit dos à cette étendue dos, pensant que le corps de son ennemie s'était disloquée. Gardant au cas où le canon au bras, elle alla s'échouer contre le flanc de la falaise, se gardant bien d'y fracasser ses ailes carbonisées et déplumées. Là elle ferma les yeux, se portant une main au visage. Tandis que sa mémoire perdue lui revenait. Petit souci étant que certains fragments pouvaient rne revenir qu'à une de ses deux personnalités. La mise en commun serait un autre défit.

Flash Back:

Par un beau matin d'automne, quand bien même-elle n'est jamais vu la lumière du jour, une nouvelle séance de tir s'achevait. Dans son dos d'enfant, une petitesse rosie douée d'une bouille effroyable lui tapota l'épaule. La petite demoiselle à l'aura pestiférée ne lui faisait aucunement peur, Alpha était dénuée de ce sentiment, son regard était tout aussi neutre et impassible que sa maîtresse. Le chef de la section scientifique et d'armement paramilitaire de Fairy Tale, Nolan Akumu. Créature si tyrannique et cruelle que tout le complexe souterrain était à sa botte et la craignait autant qu'il était possible de se faire dans son froc au mécontentement du Diable en personne. Celle-ci, toute chétive mais imposante, caressa la tête de son jouet, l'arme biologique de guerre nommée Alpha. Un pantin entre ces griffes dont personne ne pouvait connaître la véritable forme. Akumu lui fit dos et la congédia, lui soufflant que demain elle s'appellerait Éther Lyra et qu'elle rejoindrait une famille humaine. Et même si le tout était une vaste fumisterie pour que plus tard elle teste son engin de destruction en pleine ville et atteste des résultats devant le grand maître de l'organisation; le général de la peur devait accélérer ses plans pour fournir ce qu'Elle avait planifié. Même si en secret elle comptait s'accaparer l'organisation et déclencher la fin du monde à la place d'Alucard, leur Dieu à tous ces imbéciles, tous sauf elle évidemment.

Alpha vit partir cette ravissante enfant drapée d'une blouse blanche impeccable. Elle n'était que peu douée du pouvoir de penser, croyant n'être là que pour servir les intérêts de sa créatrice, qu'importe qui devait disparaitre, elle n'avait aucun état d'âme en ce temps-là. Demain était son fatidique dixième anniversaire. Elle l'aurait bien passé avec Beta mais elle ne le pourrait, se devant d'obéir à sa génitrice. Seulement au lieu de se rendre dans ses quartiers, elle se rendit là où elle n'avait jamais eut accès, le laboratoire et l'ordinateur mère contrôlant tout le complexe. Elle avait apris à se servir de ses méninges grâce à Beta et put donc lire les symboles étranges du clavier et de l'écran. Elle ne lisait pas très bien et fourchait sur son tabouret, seule bien évidemment. Elle arriva par Hazar à trouver le ficher "BWW" et y entra pour lire toutes ces notes saugrenues. Ce qu'elle découvrit ne la choqua guère et pourtant en visitant le laboratoire elle vit tant de laideur. Akumu se prenait pour le créateur et fabriquait ici des monstres, les expériences ratées les plus fraîches étaient encore là. Une lui demandant d'abréger ses souffrances et peu à peu quelque chose naquit en Alpha.

Les sentiments qu'elle avait eu tant de mal à faire surgir avec Bêta pendant près de deux années. Ici devant cette chose immonde qui souffrait, elle fut tentée de brandir le canon Jupiter et de l'éradiquer, par compassion. Seulement Akumu débarqua et vint châtier son enfance stupide. La rosée la fit emmener dans sa chambre, ce pseudo bunker pour l'y enchainer puis elles passèrent toute une nuit à parloter. Laissant découler l'odieuse vérité impossible à avaler et considérer. Alors venant à lui mentir, Alpha fit mine de renouer son allégeance au monarque de la peur. Mais elle avait changé Elle attendit de pouvoir être enfin seule pour charger en son poing une énergie digne d'une déflagration nucléaire miniature et de se frapper elle-même. À la gemme pour en s'encastrant dans le mur, s'étaler à plat ventre et déverser son vomit et sang noir. Elle perdit vite connaissance, mais avec cet acte elle allait créer un grand traumatisme psychologique et tout briser en elle, savoir comme personnalité. Et au lendemain, son corps avait rapetissé, ses formes aussi et elle avait pris forme humaine. Akumu ni vitrien d'étrange, elle savait qu'Alpha pouvait manipuler son propre ADN et elle pensa que sa forme humaine était due à son apprentissage avec Beta qui y était parvenue seule. Voilà que l'arme s'était saboté pour que naisse une autre qui pourrait tout apprendre, à la surface, loin de toute cette folie.

Fin Flash Back.

Elle rouvrit ses iris terribles, comme éberluée d'apprendre cela. Bien qu'elle n'est que peu d'empathie voire pas du tout, Tama se sentitconfuse. Elle n'était pas loin de la vérité mais alors là c'était fort comme truc. Alors elle se releva péniblement sa poitrine, non négligeable, se soulevant sous sa nervosité. L'autre émergeant sur le rivage, ne sachant pas si elle avait dégusté Tama resta loin d'elle, contre la falaise à bien vingt mètres. « Toi aussi tu es un pantin d'Akumu ... Ouvres les yeux Béta ! Tant que tu craindra cette cinglée qui joue à Dieu, tu ne pourras pas comprendre pourquoi Alpha t'as menti !! Elle ne voulait que te protéger pour qu'en rencontrant Lyra tu t'enfuis avec elle et sois heureuse ... »