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D'entre les ombres se baladent mile pas, ceux d'une créature insomniaque qui pourtant est bien exténuée. Cette dernière n'aspirant qu'au repos sait qu'elle n'arrivera à le trouver Alors pour se faire, Boucle d'Or regagne le lit et s'y affale, s'échouant sur le rivage tel un cachalot harponné. Ces sales ailes en ferrailles ne daignent pas répondre à ces commandements, et le Vampire n'en est que plus exaspéré. Elle ferme les yeux, pensant à ne plus les rouvrir de sitôt. Cette Belle aux Bois dormant est rejointe au lit par une douceur spectrale. L'autre Ange, la belle et délicieuse enfant azure. Flore que l'on croyait à jamais endormie, à nouveau par le maléfice d'une horreur antique s'étant immiscée en elle. La rose bleue s'ose se glisse au plus près de sa jumelle, la choyant d'une étreinte. Ce rosier chimérique fit sourire Flandre qui lui accorda son vœu porté au murmure. Ainsi l'invisible put prendre sa place, possédant le corps tandis que Flandre allait s'endormir et se requinquer. Se faisant, en sa chambre close, jaillit une lumière éblouissante. Comme si un soleil albâtre émergeait du corps de la Vampire. La métamorphose s'opérant, laissant apparaitre de grandes ailes noires, communes aux êtres hideux que sont les démons ou gargouilles. Pour remplacer les étranges ailes de Flandre. Le corps de Flore reparaissant à part entière, puisque ayant été scellée dans celui de sa sœur. Il en fuit donc ainsi pour Flandre qui prenant sa place en sommeil. Sa chevelure des blés devint océane, d'un azur chatoyant et légèrement bouclé. Tout le reste semblait être intact, seulement c'est bien parce que jumelité il y eut que leurs physiques étaient si identiques. Le même teint pâle, le regard de nanti avec ces iris fendus écarlates, de même que ces crocs protubérants et ces ongles griffus. Il était inconcevable qu'elle passe par une manucure ou qu'elle porte des lentilles. Au pire des lunettes, magiques pour cacher ce regard impressionnant, à voir. Mais pour ces ailes imposantes, elle ne pouvait que les replier dans son dos et non les masquer.

* Tu es sûre de vouloir subir ces angoisse pour me sauver la mise ? *

* Bien sûr, tout ira bien et puis tu te dois de prendre du repos Flan. *

* Tes désirs sont des ordres ôhime-sama. Oyasumi. *

Quittant alors la couche aux senteurs de charogne, l'être délicat porta ses pas légers à la salle de bain. Pour y prendre un modeste temps histoire de se préparer. Se laver et se décrasser comme il se devait. Puis enfiler l'uniforme réglementaire, le suit beige puis la veste émeraude. Elle remarqua avec allégresse que Flandre avait pensé à tout, en fabriquant dans le dos des habits,des ouvertures pour les ailes. Elles savaient coudre et raccommoder les tissus donc ce du être un jeu d'enfant. Enfin elle était prête, à s'élancer dans cette aventure, à arpenter de multiples couloirs et croiser de nombreux regards. Prenant sur elle, grand timide et pudique enfant, Flore se devait d'être courageuse. Elle prit dans sa mimime gauche son cartable de cuir noir et fondit en douceur à la porte. L'ouvrant pour en s'engouffrant dans le couloir, la verrouiller et s'envoler. Enfin tout juste faire première enjambée hors de son caveau protecteur. La crainte d'être une proie se faisait sentir, que ce soit d'un membre du corps administratif ou d'un mauvais garçon, cela revenait au même. Puisque n'étant pas inscrite dans le fichier, et personne ne pourrait comprendre toute la complexité de son existence. Peut-être le Directeur, mais il lui faisait trop peur, alors elle renonça à cette éventualité. Et répugnant la violence, quand bien même capable du pire, Flore n'aimerait pas encore faire verser le sang. En d'autres mots, ce n'est pas parce qu'on est un monstre puissant que l'on aime forcément le barbarisme. Elle n'était que douceur tapissant une noirceur détestée et enfouie. Un Ange reparaissant enfin pour étinceler, et futurement récussiter. Ainsi donc, forte de son courage à demi bétonné, elle se faufila hors du bâtiment de dortoir pour gagner le lycée ...

La rose bleue se sentait mal à l'aise dans cet accoutrement pour le moins rustique. Cette vie roturière pourrait être un vrai défit. Ce langage étrange et familier, ces manières populaires et justement le fait d'être dans le moule. Elle irait au devant d'accrochages verbaux ou même de pensée, tout cela étant bien confus dans son esprit. Provoquant une gène sourde, émiettant son petit courage. Pourtant elle tint bon, gagnant sa classe de cours avec un nœud à la gorge. Elle se permit d'entrée et de se planter à trois mètre du bureau du professeur. Fort charmant se dit-elle, imposant de par sa prestance sans doute monacale. Elle avait joint ses mains sur son ventre pour se pencher en avant, très respectueusement elle le saluait. « Bonjour à vous monsieur le professeur, je suis nouvelle, veuillez prendre soin de moi. » Tout en se redressant lentement elle quitta sa bulle, remarquant qu'aucun autre élève n'était encore arrivé. Elle en profita pour aller s'assoir, au fond, histoire que peu ou pas de regards se posent sur sa personne. Si le professeur eut demandé son patronyme, elle répondit alors qu'elle se prénommée Flore Scarlet. Et pour expliquer le pourquoi de sa non-aparition sur la liste, elle répondrait de plus belle que pour des raisons de santé elle n'avait pu venir plus tôt dans cet établissement. Ce cours ne faisait pas partie du savoir de Flandre, preuve que celui-ci avait du être réhabilité nouvellement. Et que donc l'administration pouvait faire du zèle pour quelques temps avec les appels et les élèves un peu paumés. Cours de sciences occultes, piquant la curiosité de la belle, elle comptait y assister à la place de Flandre, histoire d'alléger son fardeau. Aussi c'est qu'elle avait une ambition propre, mais pour la réaliser il lui fallait percer les secret du monde mystique et c'est justement ce cours qui en traitait. Elle croisa les bras sur sa table perdu dans la noirceur du fond de la salle, gardant les yeux fermés histoire que personne ne voit son affreux regard.

Encore un....Pas de repos pour les membres du comité de la branche exécutive, devant travailler sur les deux fronts avec le jours, les études et la nuit, les rondes à n'en plus finir. Des fois, l'animorphe espérait secrètement devenir un vampire, cette espèce là non pas vraiment de sommeil, certes leur constitution faisait que parfois, leur corps suppliait du repos mais ils étaient capable de rester éveiller des jours entiers. Isae, bien qu'étant un de ses élèves monstres peuplant le lycée Yôkai, n'avait pas le temps de rêvasser ou tout simplement de dormir toute une nuit, tout au plus une sieste d'une ou deux heures. Elle en arrivait à penser que le corps administratif était de vrai tyran et qu'il ne se rendait pas compte que le manque de repos était un facteur déterminant dans les facultés physiques et mentales de chaque individu. Toute cette plainte pour dire qu'Isae revenait d'une longue nuit d'insomnie, ayant attraper plusieurs élèves ne respectant pas le couvre-feu indiquait dans le règlement, bizarrement, ce fut deux garçons et deux filles à croire qu'ils étaient donné rendez-vous tard dans la nuit dans le but pervers de profiler leur amour en secret, qui sait. Malheureusement pour ces camarades, sa vue d'aigle a toujours été excellente, dépassant même les capacités oculaires de la plupart des personnes de ce lycée, ses rivaux étaient sans aucun doute les vampires. Ainsi, d'un coup d'ailes, elle les avait rejoint dans un silence absolu au point d'en faire peur à trois sur quatre, fatiguée et lasse des escapades au clair de lune, elle prit soin de ne pas les réprimander mais leur ordonna dans une voix très convaincante de retourner au lit illico presto. Sans protester et repartant la tête baissée, honteux de s'être fait prendre par une autorité supérieure à eux, ils rentrèrent chacun dans leurs ailes respectives.

Deux heures avant le début des cours annoncé par une sonnerie bruyante, l’étudiante entama un dernier tour de toutes l'école, lui prenant à peine 15 minutes. Au bout de ce laps de temps, elle bailla contre son grès, la force de voler n'étant plus aussi vigoureuse qu'au début de soirée, elle vint s'asseoir sur un banc du parc dans l'espoir de somnoler quelques minutes afin de récupérer un peu d'énergie, énergie lui permettant de tenir une demi-journée de cours. La météo était clémente ce soir, l'encourageant à fermer les yeux, ne sentant aucun signe dans l'air d'une quelconque annoncée de pluie ou d'orage. Son esprit se mit en sommeil alors qu'elle s'était finalement allongée de tout son long sur le siège en bois, des rêves féériques l'accueillirent avec bienveillance jusqu'à....la sonnerie tonitruante retentit dans tout l'établissement. L'effet procuré un réveil immédiat et en sursaut, son esprit embrumé ne se souvenait plus d'où elle se trouvait mais ses pensées revinrent au galop. Son premier geste de la journée se traduit par un regard perçant dans tous les cotés pour apercevoir si un élève l'avait vu dormir pendant ses heures de travail. Légèrement paniquée sous un masque de marbre sans nom, elle marcha d'un pas pressé vers sa chambre afin de se toiletter et de se changer, lors des heures de cours, l'uniforme était réglementaire pour tous donc Isae dût s'y tenir aussi, cependant, elle rajouta sa veste de comité. Cela dissuaderait certains de commettre des erreurs dont ils regretteraient ultérieurement, d'un naturel posé et indifférent à ce qui l'environne, l'animorphe traversa les couloirs, un peu en retard à son premier cours, sa démarche resta tout de même calme et majestueuse pendant que ses grandes ailes brunes rétractées derrière son dos se balançaient au grès des pas.

Isae finit par atteindre son objectif, la nouvelle matière que l'administration avait jugé bon de l'inscrire, lui réduisant bien sur ses siestes. Les sciences occultes....A cette évocation, Isae ne paraissait franchement par curieuse sur ce genre de thème, à part la capacité de se transformer en un grand aigle, la magie ne faisait pas partie de ses attributions. Même si au fond, elle cachait peut-être un potentiel, l'élève pressentait qu'elle n'utiliserait pas énormément. L'une de ses mains griffues vint toquer gracieusement à sa porte, prévenant de la présence d'un nouvel élève en quête de savoir ensuite elle entra dans une salle obscurcit. Cette pénombre où la lumière avortait sauf à un endroit réduit, n'allait pas lui facilité la tâche, de plus, une atmosphère chaleureuse l'encercla aussitôt. Ses yeux battirent des cils même si elle percevait très bien les gens dans la pièce, la jeune femme à la chevelure de neige réprima un grand bâillement causé par ce lieu austère. Rapidement, d'un coup d'oeil aiguisé, elle examina la salle de classe où s'y trouvait ce qui semblerait l'enseignant à son bureau, un jeune homme aux cheveux roux, des iris aussi améthystes que les siens et au charisme impressionnant. Plusieurs élèves dispersés étaient assis devant leur pupitre, attentifs et attendant respectueusement le début des cours. Les dévisageant dans un cillement, elle remarqua avec étonnement, tout au fond dans un coin encore plus sombre, une jeune fille à l'aspect inconnu, elle feuilleta dans sa mémoire les fiches préalablement consultés sur sa classe et aucune personne ne lui correspondait. Étrange.....Isae décida de résoudre e mystère plus tard, elle arrêta son investigation, s'acheminant vers une table libre aux cinquième rang, ses oreilles ne purent s'empêcher, détectant des brides de bavardages dont le sujet était la seule membre du comité. Cette dernière les ignora, ne prenant pas la peine de relever la stupidité de ce type de lycéens, son attention était rivé sur le nouveau professeur avec des yeux cernés et épuisés.

Bien vite le cours débuta. Le professeur doué d'une prestance folle montra une pointe charisme au cœur de sa harangue. Faisant d'un grand coup exaspéré sur la table, le silence le plus abasourdit possible. Elle faillit pâlir plus qu'elle ne l'était déjà. Un petit hoquet s'insurgea dans sa gorge mais se mourut presque aussitôt. Rivant ses mirettes bouleversées vers les écrits de son patronyme un semblant monacal, elle pu constater que son japonais ne s'était point rouillé en son sommeil de près de deux ans. Ce doux nom sonnait Prussien, pardon Allemand voire Autrichien. Peut-être un parent du célèbre compositeur qui ait. Elle lui demanderait en toute discrétion, puisque férue de ces beaux arts que sont plus particulièrement la musique, elle aimerait en côtoyer d'autres. Son programme était en tout point passionnant pourtant la magie elle l'avait dans la peau alors pour elle la maîtrisait également parfaitement. Pas besoin d'en faire étalage, elle resterait discrète là-dessus. Sa tête remplie telle une montgolfière, de stress, pu lâcher du lest et se soulager un brin. Elle avait une ambition et c'est ce qui était en partie la raison de sa présence ici, elle avait besoin de grossir sa puissance et son savoir, les deux concernant la magie. Pour ce qui fut de cette dernière palabre au combien courroucée, pas de soucis. La belle Vampire étant pacifique n'userait plus de violence pour faire couler le sang. Si cette fois-là avait été inévitable, elle désirait ne plus à avoir à tuer. Et de toute façon sa magie n'allait pas dans ce sens, alors la pierre pouvait bien rouler, elle n'amasserait pas de mousse sale.

La suite fut par contre plus drôle. Le professeur sortit un coffret et de celui-ci, magnifique, des joyaux, non des pierres étranges. Tant banales que dégageant une sorte de microscopique aura. La rose bleue avait ce don, pas si inutile, mais c'était bien plus une intuition sur le fait que ces cailloux avaient un lien avec la magie. Ce grand ponte du savoir confirma immédiatement sa pensée, la confortant en partie. Seulement elle craignait d'échouer à son test. Comment allait-elle pouvoir déceler les capacités fabuleuse de cette pierre, de l'ambre. Elle avait beau fixer son regard sur cet objet au combien ravissant. Ceci lui rappelant qu'autrefois elle portait un rubis et parfois un saphir sur la poitrine. Petite marque d'élégance pour également imposer son statue de noble Vampire aristocrate. Mais le passé avait anéantit cette gloire familiale, elle y avait contribué avec Flandre, décimant tant de convives nobles que l’Alliance d'Europe avait du exclure ce clan autrefois si puissant. Mais elle s'en moquait, aucun prestige n'avait d'importance à ses yeux connaissant la tristesse, il n'y avait que sa soeur qui importait. La guérir de la Folie était sa priorité ...

Flore chassa ses pensée attristant son être, elle compris qu'elle avait exercé une certaine poigne sur la pierre. Sa main avait tremblé et avait relâché sa pauvre victime, la laissant mollement rouler sur sa table de bois. Elle perdit ses billes dans ce tourbillonnement, le stress revenant au galop, puisqu'elle avait perdu quelques minutes en rêverie. Et avait également manqué de broyer en poussière de fée cette pierre. Fortueusement sa force physique étant bien pauvre comparé à tout autre suceur de sang, elle ne l'avait pas même ébréchée. C'est là qu'un garçon s'écria. Il sembla un peu confus, et elle donc. Elle stressa d'aventure avec son intervention rappelant un échec plus que certain. Elle se désola en sourdine de ne pouvoir lui souffler de réponse, pourtant il était tout proche, à un rang près. Ce grand ténébreux n'avait pas l'air d'un benêt mais il pourrait bien écoper d'un savon. Bien sûr sa demande était stupide mais peut-être que le professeur rude se montrerait indulgent. Après tout ils étaient ici pour apprendre et c’est par l'échec que l'on progresse. L'adage suivant conforta sa pensée à ne pas intervenir, l'on apprend bien plus de ses défaites que de ces victoires, même la plus grande.

Soudain comme éfondré dans son, élan, tout le mauvais l'accablant ne sembla plus être. Elle papillonna des paupières, et rabattit son regard sur le joyaux au creux de sa griffe gauche. Y décelant presque un éclat, presque le spectre d'une signature féerique. Elle avait été victime ironiquement de cet effet qu'elle avait pour mission de trouver. L'ambre avait agit sur elle, ou plutôt sur son stresse et elel se sentait à présent sereine. Un bien être fou s’immisçant en son intime être. Avec son intelligence et son esprit de déduction aiguisé, elle comprit très vite que l’ambre avait cette propriété d'apaiser ce mal-être. Aussi à cet effet la frappant comme une illumination religieuse, elle leva sa griffe droite avec pudeur, trois doigts refermés et seuls deux pouvant crever les nuages. Elle s'osa à prendre la parole, sans attendre lu professeur son enjouement. Petite effronterie lavée de l'intrépide petit savoir qu'elle déclama d'une voix angélique mais portante. « Pardonnez-moi professeur mais je crois avoir découvert la propriété de l'ambre. Soulager du poids du stress c'est bien ça ? Je dois dire que je me sens beaucoup mieux ... » Elle baissa les yeux, se sentant sotte d'avoir dit pareilles enfantillages. Elle vint à plonger ses bras sous son bureau pour sceller l’harmonie de ces mains hébétées. Craignant là le foudre de ce grand ponte à qui elle venait d'adresser la parole sans permission.

Son arrivée avait été de velours que si un char était rentré dans la pièce vu que le professeur à l'air peu commode leva les yeux vers la jeune Isae. Elle défia son regard un moment même si la force de répliquer quelques chose du genre "Arrêtez de me dévisager ainsi" la démangeait. Finalement, elle préféra se défiler de ses yeux améthystes intenses, elle se mordit les lèvres pour ne pas rougir de gêne de s'être fait aussitôt remarquée. Pas de chance, elle qui voulait être tranquille et se faire la plus discrète possible, ce ne serait pas pour aujourd'hui et avec lui.

Le professeur se leva de sa chaise d'une façon de dire que le cour était sur le point de commencer, il se posta entre le premier rang et le tableau, écrivant son nom à l'aide du craie blanche sur l'ardoise aussi sombre que la salle. Le bruit fut insupportable aux oreilles de la jeune femme, parfois, elle se disait qu'avoir des sens aussi aiguisées que les siens étaient un vraiment inconvénient. Puis il débuta un mini discours de présentation sur sa matière et ce qu'il allait leur apprendre cette année, à se demander si l'enseignant les prenait pour des gamins. Certes, la majorité des élèves étudiant dans ce lycée étaient des adolescents encore en pleine crise mais quand même ils ne sortaient pas de la maternelle. L'animorphe ne niait pas que la mentalité de certains monstres était à revoir et à discipliné ou alors il souhaitait mettre déjà les points sur les "i", ce qui était tout autre chose. Cela montrait parfaitement qu'il ne laisserait passer pendant son cours donc de son point de vue, elle était rassurée sur ce détail.

Après son introduction orale de cours, le jeune professeur alla se munir d'une boîte étrange comportant des pierres et plus précisément des minéraux rares ou non. Il distribua à chacun une de ses pierres précieuses, elle eu le droit à de l'améthyste, dès qu'il lui déposa cette magnifique roche sur la table, ses yeux brillants se levèrent d'un bloc sur son visage alors que son teint devient rouge pour un tel prêt. Le violet étant la couleur de ses iris et celle qu'elle adorait par-dessus tout, du bout des doigts, elle l'examina avec minutie tout en prenant garde de ne pas l’abimer. Se concentrer dessus ?.....Isae n'ayant pas de pouvoir, serait elle capable de sentir des propriétés magiques ou spirituelles ? Pour tout avouer, elle n'avait jamais essayer de s'instruire sur le domaine de la magie, la trouvant parfois instable et très dangereuse. Néanmoins, pour cette belle améthyste, elle allait tenter le coup même si elle craignait de ne pas voir ce qu'il fallait. Le semi-rapace ferma les yeux, retirant son esprit de la réalité pour la tourner vers la pierre afin de l'analysait, bien évidement, ce fut une tâche bien ardue. Des retardataires se faufilaient discrètement dans la salle et chuchotaient à leur voisin en quoi consistait l'exercice du jour, ces derniers murmurèrent à leur adresse d'une petite voix dans le but de ne pas se faire caler par le professeur. Pour ceux qui avait une bonne ouïe, ce n'était qu'une bonne de gêneur méritant une bonne paire de claque pour leur manque de ponctualité mais elle se sentait épiée par Azazel-sensei circulant dans les rangs pour vérifier le sérieux de ses protégés.

Elle réussit à se concentrer après quelques minutes, c'est à ce moment là, qu'elle ressentit une force se propager dans ses pensées, force qui éclairée les coins les plus sombres comme si une ampoule s'allumait au-dessus d'elle à chaque idée. D'un autre coté, son sommeil s'alourdissait pendant que son attention restait sur l'améthyste, l'envie de faire une sieste était de plus en plus tentante. Pour se ressaisir, elle rouvrit et cligna plusieurs fois chaque œil dans l'espoir de se donner un coup de booste, ces muscles se détendirent tout de même, n'attendant plus que l'esprit se met en sommeil. Sa tête pencha vers son pupitre et la main qui retenait sa pierre se posa délicatement sur la table, elle lutta contre cette soudaine pulsion envoutante. Comprenant dans un éclair que c'était la pierre, qui causait cet effet d'endormissement, elle la reposa sur la table et dit d'une voix peu assurée et faiblarde sans prendre la peine d'élever sa main:

En ce qui concerne l'améthyste, je pense qu'elle aide à avoir les idées plus claires et à meilleur développement des raisonnements et.....qu'elle est très utile dans le cas où l'on veut faire une méridienne paisible....

Isae ne peut s'empêcher de bailler bruyamment dans toute la classe lorsqu'elle s'en rendit compte, elle posa une main sur sa bouche en balbutiant des excuses pendant que ses paupières papillonnaient

Durant l'exercice je m'était assis derrière mon bureau à observer les élèves lorsque j'en vit un arrivé en retard dès la première semaine de cours. Je notai son visage afin de le garder à l'oeil la prochaine fois avec tout de même l'intention de lui parler afin de le prévenir qu'au prochain cours la sanction serai lourde en plus d'un refus dans son cours. Après tout ils étaient au lycée et non en maternelle. Je lui donna une pyrite et il comprit de façon assez pertinente le principe de l'exercice ce qui rattrapa un minimum sa bêtise sans le sauver pour autant des remontrances. Après cette interruption innopinée et tandis que le temps passait inéluctablement tel l'océan dansant à jamais, les cinq minutes s'écoulèrent et l'exercice arriva à son terme.

Je me levai de façon légère, posant mes mains sur mon bureau après avoir regardé ma montre pour vérifier que cela faisait bien cinq minutes. Le soleil éclairait la majorité de mon visage malgré quelques zones d'ombres persistantes me donnant l'air insondable. A peine fus je levé que l'élève qui était arrivée la première et qui s'étaient un peu isolé du reste de la classe donna son analyse sans demander la parole, pour le premier jour je fus indulgent et ne la coupai pas dans sa prise de parole.

- Flore, c'est ça ? C'est exact, l'ambre est un excellent atout en cas de stress intense. Si vous combattez et que vous sentez pour une quelconque raison le stress ou la peur vous envahir alors prenez en un bout dans votre main et vous retrouverez votre assurance. Cependant, je suis indulgent c'est le premier jour, mais la prochaine fois que vous prendrez la parole de cette façon je sévirai. Dit il en passant d'un ton de précepteur à celui de bourreau

Puis j'observai le reste de la classe, force est de constater que personne ne semblait motivé pour prendre la parole "navrant" pensais je en secouant négativement de la tête, puis mon regard se porta vers la seconde jeune fille que j'avais remarqué qui semblait encore plus épuisé que lorsqu'elle était entrée. Elle aussi prit la parole de façon totalement absente, les yeux en partie fermés à cause de la fatigue et un bâillement se voulant furtif.

- En ce qui concerne l'améthyste, je pense qu'elle aide à avoir les idées plus claires et à meilleur développement des raisonnements et.....qu'elle est très utile dans le cas où l'on veut faire une méridienne paisible....

- Et bien je pense que la classe a eu l'occasion de vérifier ses effets sur vous. Mais en effet l'améthyste aide à résonner en situation délicate cependant son effet euphorisant est à double tranchant car il conduit à une fatigue difficilement controlable donc utilisez la avec parcimonie.

En attendant que l'élève arrivé en retard ai fini j'expliquai que malgré l'impression que ce premier cours était sans véritable intéret dans l'apprentissage je conseillai à chacun d'avoir plusieurs pierres comme celles que j'ai distribué et de bien étudier l'effet de chacune d'elle car si le besoin se faisait sentir elles seraient d'une grande utilité.

En voilà un élève qui n'a pas froid aux yeux, arrivé en retard il me répondit de façon franche et direct, cependant je dût admettre que ses questions était pertinentes malgré le fait qu'il n'arrive pas à se concentrer pour ressentir les effets de la pyrite. Un résultat très contradictoire avec l'équation que l'on me donnait. Je sentait que cet élève cherchait à me provoquer en réponse à mon manque d'intérêt pour lui lors de son arrivée en cours. Littéralement hors de moi contre cet insolent je décidai de garder mon calme pour lui faire plaisir en entrant dans son jeu et répondit d'une voix tranquille :

- Apparemment demander à ton cerveau de se concentrer quelques instants sur un pierre est trop intellectuel. Cependant je dois admettre que tes questions ont une certaine pertinences et je vais y répondre de façon claire. Alors comme tu l'as dit, porter sur soi des pierres différentes n'est pas une chose que je conseillerai, cependant leur effet est perceptible si elles sont en contact direct avec la peau donc les transporter dans un petit sac accroché à votre ceinture par exemple les rendront inefficaces jusqu'à ce que vous les preniez. Ce qui m'amène à répondre à ta seconde question concernant le mode d'application, il est exactement le même que l'exercice que vous venez de faire. Bien sur il faudra un entraînement régulier pour améliorer votre perception afin de sentir les effets plus vite et plus intensément.

Après avoir répondu à cette ribambelle de questions je m'apprétais à passer au sujet suivant du cours concernant les pierres. Je leur dit d'ouvrir leur livre page 256 en écrivant au tableau

- Bon, maintenant que nous avons étudiés les pierres à effets passifs je vais vous parler des pierres à effets actifs, elles sont moins nombreuses mais leurs effets ont de nombreux avantages.

Je sortit alors trois pierres blanches qui chacune d'elles tenaient dans le creux d'une main

- Ces pierres sont utilisés comme cage pour enfermer un ennemi, il faut pour cela réussir à les poser en triangle autour de lui dans un rayon de 5 mètres et votre cible sera prisonnière d'un champ d'énergie tans qu'aucune des pierres n'est déplacé de l'extérieur. Alors comme certains vont s'en doute me poser la question je vais y répondre avant, certes l'activation de leur effets est des plus complexes et nécessite une préparation minutieuse et calculée donc elles ne sont pas à la portée du premier venue. Si vous croyez ça alors vous êtes condamné, l'autre solution est d'être deux pour les utiliser, un pour poser le piège, le second détourne l'attention de l'ennemi.

Je prit alors Flore pour lui dire de se mettre au centre de la pièce après avoir dit aux autres d'éloigner les tables pour une démonstration de plusieurs roches, je commençai à placer le piège dont je venais de parler autour de la jeune élève afin de montrer les effets, les roches posées trois rayons bleus comparable à des éclairs sortirent des trois cailloux et se rejoignirent autour de Flore

- A présent tu vas essayer de sortir de cette cage afin de montrer aux autres comment cela fonctionne. Ne t'inquiète pas tu ne risque rien.

Après une habile réprimande portée à l'encontre du jeune ténébreux, ce si charismatique roi des alentours vint à la cueillir. Lui quémandant assistance pour faire démonstration. Ainsi avait-elle relevé les yeux. Ses prunelles bien désuètes. Là naquit un tracas grondant plus que le tonnerre. Lentement elle se leva de chaise. délaissant sa pauvre table de bois vieillotte sur laquelle elle n'avait porté l'affreux labour. Elle se saisit délicatement de sa pierre d'ambre en quittant ce cocon de sureté. Pour chavirer un poil nerveuse au centre de la maison close. Devenant le centre d'attention, chose qui la crevait de par sa pudeur extrême et sa timidité. Soudain alors que le professeur dispatchait ses reliques saintes, il pris au piège l'angélique. Sue coup, la stupeur s'extériorisa d'un tressement d'ailes noires et d'un petit sursaut de sa part. S'en suivit le discours censé la rassurer, la belle affaire. Se retrouver ainsi enfermé lui rappela plus que sa prison dorée, la cellule putride où avait si longtemps séjourné Flandre. Elle vint se guider une griffe au champ de force, redoutant une décharge en signe de rejet. Ceci ne s'opérant pas, elle pu y accoler ses deux poing fermés. Pour tâter cette magie, une parie translucide et bleutée, ayant pour effet visuel de flouter légèrement l'image perçue de l'autrui. Sa missive, dictée par monsieur Wagnër, consistait à éprouver de tous moyens ce champ d'énergie pure. Mais elle 'avait la force colossale de Flandre ni l'envie de faire acte de violence. Alors il lui vint une idée. Si par une secousse elle pouvait faire sauter les roches, peut-être que le sortilège serait levé.

Ainsi tapa t'elle du pied, de sa force tout de même non négligeable, en tant que Vampire, elle pouvait détruire avec panache. Mise à par une vibration sourde se rependant dans le sol, il ne se passa rien. Comme si ces pierres étaient devenues inébranlables. Elle se dit qu'elle avait probablement présumé de la force de son sang de yokai. Elle avait du mal à réfléchir et la fuite du temps se faisait pesante. Etaient-ils amusés de la voir se démener pour s'évader ? La rose bleue étant légèrement claustrophobe n'allait pas pouvoir tenir longtemps avant de paniquer. Elle se mise à trembler comme une pauvre feuille, elle pouvait perdre le contrôle d'elle-même et déchaîner ses forces insoupçonnées. Bien vite la torsion exercée sur l'ambre, ne pouvant apaiser son mal-être se vie réduire en poussières au creux de sa serre. Sa petite voix fluette parue alors, éprouvée, au bord des larmes et du malaise. Elle baissa la tête, serrant ses poings trop fort, ses griffes lui rentrant dans la chair. Pourtant nul nectar de vie ne se perdit, elle pouvait le retenir par sa volonté. Et ce supplice la maintenait en contrôle. Crever la phobie par la douleur. Elle la ressentait. Sa bouille ruinée était voilée sous sa frange azure et le flou du à la barrière. « Il n'est rien que je puis faire ... Votre piège est inviolable et efficace sur le moral de sa victime ... Permettez ma délivrance je vous prie ... »

S'enterrer dans les profondeurs sous le lycée Yokai fut la première envie de l'aigle tandis que l'enseignant aux cheveux flamboyants affirmait ses dires avec sarcasme et rigidité. L'effet de s'être fait prendre aussi ouvertement notamment devant le maître de cours était terriblement humiliant, raison pour laquelle elle plongea sa tête dans le manuel, qui leur avait été obligé d'acheter uniquement pour cette matière. Ses joues potelées avaient revêtu une teinte rosées et ses ailes derrières son dos frissonnaient de mécontentement. Heureusement la concentration du tyran vira vers un jeune homme des plus audacieux ou stupide, néanmoins, ces questions étaient intéressantes, questions dont l'enseignant sévère y répondit avec un calme olympique. La tension émanait tout de même du monstre à l'aspect d'homme comme quoi imiter les êtres humains, n'aidaient pas forcément à dissimuler toutes les sensations que pouvaient ressentir la dite créature.

Après son raisonnement ennuyeusement logique, il les bombarda ensuite d'une explication sur des pierres capable de créer un champs de force afin de piéger un ennemi. Pour illustrer ses racontars, il désigna un volontaire lui-même preuve du despotisme et non de la démocratie, ce pauvre cobaye se retrouvait être la jeune fille aux cheveux d'azur et aux yeux sanglants et fendus. Cette dernière n'était pas convaincue à procédés à ce genre de démonstration, pas étonnant, qui aimerait se faire emprisonner dans une cage magique. Elle s'exécuta sans aucune protestation tel une bête domestiqué et docile, elle se dressa au milieu près du professeur comme un piquet, cependant, sa réaction face à l’activation de cet exercice sadique fut instinctive et tremblant. Le piège avait un phénomène certain sur la prisonnière qui tenta de se libérer de l'emprise au début calmement, l'énervement aux échecs cumulatifs la rendait plus nerveuse et presque incontrôlable comme une personne ayant la claustrophobie. Ses coups devinrent graduellement plus puissant mais cela démontrait le point culminant de son impuissance devant cette prison énergétique, finalement la pierre possédant un effet tranquillisant à l'esprit fut réduite en poussière dans les doigts du monstre à l'allure pur.

Aussitôt, le jeune garçon de tout à l'heure, celui qui avait défié sagement le despote franchit de manière irréfléchis la distance qui le séparait de la captive. Il donna un coup de pieds assez violent dans la pierre dans le but qu'elle glisse plus loin, instantanément, le champs de force disparut dans un éclat de lumière bleutée. Sans aucun doute, le jeune novice dans l'enseignement n'aurait pas une grande tolérance face à cet acte héroïque, Isae soupira à l'éventualité qu'il puisse sanctionner celui qui avait réagit justement à la torture de la pauvre bête enchainée. Légèrement solidaire, elle prit l'initiative de disperser la punition en deux, pour ce faire, l'animorphe posa ses deux coudes sur sa table de travail pendant que son regard améthyste défiait le futur bourreau avec un sourire satisfait:

Pour une épreuve pas très dangereuse, elle a réussi à détruire sa pierre qui soi-disant devait l'aider à se détendre donc est-ce que vos exercices sont vraiment inoffensifs ou c'est votre manière d'enseigner qui est défaillante Sensei ?

C'était mon premier jour en tant qu'enseignant et les choses étaient déjà compliqué avec des éléments qui venaient me perturber. Nous étions encore le matin et je craignais la suite de la journée, il me fallait réussir à gérer tous les problèmes de discipline et terminer mon cours de façon optimale. Le problème ? On m'avait dit « Demain tu as une classe à géré, essai de t'en sortir » j'étais en train de tranquillement déjeuner au réfectoire lorsque le directeur vint me dire ça tandis que nous discutions à la même table. Et sans plus de conseil pour garder le contrôle on m'avait lâché dans la cage au lion. Le visage de la jeune fille que j'avais emprisonné pour l'exercice n'était pas serein en effet mais je ne comptait pas la laisser là dedans éternellement. J'ignorai ce que j'avais bien pu faire à ce Greg pour qu'il se rebelle comme ça mais une chose était sur, ma patience atteignait ses limites.

- Alors écoutez moi attentivement Greg, cela fait deux fois que vous interrompez mon cours de façon déplacé, j'ai été gentil en ne vous sanctionnant pas la première fois cependant vous perturbez l'exemple que je faisais à l'ensemble de la classe que ça peut intéresser. Alors refaites une idiotie pareil et je vous assure que vous regretterez d'avoir mis les pieds dans cette salle. Est ce clair ? Quand à vous mademoiselle Yasha en tant que membre du comité il me semble que nous sommes censé maintenir l'ordre ce lycée alors je suis surpris de vous voir agir de cette manière, par contre vous avez soulevé un point intéressant: comment l'effet de la pierre a pu disparaître suffisamment pour qu'elle perde son calme ? La réponse est simple, chaque magie a ses limites, certes la pierre devait détendre Flore mais la peur était trop grande pour être calmer donc elle n'a plus fait effet et je ne pouvais pas savoir que ça finirai de cette manière. Maintenant retournez à vos places et mademoiselle Scarlet si ça ne vas pas vous pouvez aller à l'infirmerie.

Chacun remis les tables en places, je devais admettre être déçu de la tournure des évenements, moi qui était un élève plutôt perturbateur lorsque j'étais à leur place, je comprenais enfin ce que certains de mes enseignants avaient pu endurer. J'avais voulu faire des travaux pratiques pour motivés les élèves mais le résultat s'avéra désastreux au point de décider que la fin du cours serai axé sur la théorie. Je continua à présenter des pierres du même style que celles d'enfermement mais dont les effets étaient différents, certaines au lieu de piéger pouvait protéger avec un champ de force temporaire ou encore créer une zone d'invisibilité lorsque l'on se trouvait dans le champ d'action de l'artefact prévu à cet effet, je n'eut ni le temps ni. La fin du cours approchait tandis que je devais répondre à certaines questions de temps en temps.

Elle ravala ses dernières frénésies lorsqu'une action héroïque fut lancée. Diablement couronnée de succès, la princesse était sauve et le cachot disparut tel un mauvais rêve. A la suite de quoi, la frange azure, et bouclée, lui restait sur les prunelle plissées. Elle s'atelait à réfreiner ses démons intérieurs. Qui sous une prolongation de son martyr l'auraient pu livrée en furie dévastarice. Mais ce visage n'était d'elle, il était folie de son sang maudit. Maléfice que sa pureté pouvait encore aujourd'hui étrangler et dévorer sans merci. Elle se navra de la perte de sa roche si utile et innocente. Puisque en sa pensée, toute création possédait vie et droit d'existance. Voilà pourquoi elle répugnait tant à la violence et à la destruction. Toute vie se valant, une galet puisé au fond d'un ruisseau valait un grain de sable perdu, tout comme les cendres d'un proche ou la vie du plus pur amour. Aussi resta-elle bien droite, sans fléchir. N'allant certainement pas suite à ces émotions virulante faire malaise. Ou encore moins au parquais crassueux, frappé d'un milier de souliers et de leur boue fraîche ramassée au sentier des dortoirs. Elle resta forte, s'apaisant en douceur et y prenant temps. Seulement en la classe pleuvait médisances. D'ignobles crachins irrespectueux, envers l'innocent professeur qui n'aurait pu savoir pour sa torpeur de l'enfermement. Ainsi, après coup que moultes verves corosives l'ai rongée elle dans son amour du prochain, elle releva les prunelle frêlement boulversées. Auxquelles se retenaient larmes et discours de blâme.

« Assez d'incontinence je vous prie. Bien que je doive remercier ce jeune homme, il serait bon d'étrangler l'affaire. Ne relançons plus la boucle de la haine, cette dernière vous engloutirez à jamais ... Il suivit ce que lui dictait son coeur, ce n'est en rien préjudiciable. Tout comme nous suivâmes nos rôle, moi en ma prison, ainsi que vous dans la peau d'un professeur devant s'abstraire de sentiments. Je sais bien que vous m'auriez libéré très vite, vous êtes un homme bon. Ainsi tout comme vous je serais forte, puisque vous avez tenu bon, je resterai parmi vous. »

L'enfant de la vertu et de la raison s'était prononcée. Pouvant prendre sur elle toute sanction ou regard satyrique, car ici siégeaient des ombres que l'on ne soupsonnait. Elle pouvant les sentir et les distinguer avec parfaiteté, se retenaitde frémir à tant de noirceaur insurgée ici bas. Des auras lui soulevant le coeur à elle si pure, si bonne, si altruiste et sencible. Voilà le grincement des tables et chaises écourté, elle s'en retourna à son pupitre. Derrière les lignes vaillantes, pour se terrer dans peur de la foule. Où elle écoutait avec la plus grande attention, emagazinant savoir utile et fabuleux. Se remémorant vite, d'un grand élan de nostalgie, la magie entourant son Manoir. Lui offrant un gigantesque manteau d'invisibilité, empéchant à quiconque de le repérer par odeur ou magie. Elle aima rire de cette perfection venue d'un autre âge, assurant une impossible détection et une sécurité sans faille à son logis adoré. Qui lui manquait vraissemblalement, la laissant vaquer à sa douce rêverie tandis qu'on pouvait l'interpeler ...

Le professeur des sciences occultes répondit à la question provocante de l'aigle avec sereinement et lui reprocha même son comportement envers son supérieur en faisant référence au règlement qu'elle devait respecter en tant que membre du comité. Le sourire se dessina en moue et gène de s'être fait harponné comme cela par l'enseignant mais ne lui en tint pas rigueur, après tout, il n'avait pas tort sur le fait qu'elle se devait de respecter ses engagements et ses obligations. En plus, l'élève aux cheveux d'azurs qui avait été séquestre par la prison d'énergie le défendit même en remerciant le professeur de l'avoir instruit. Isae soupirait ce cours devenait une suite d'acte de pièce de théâtre dont Azazel-sensei en était le spectateur, preuve du départ de Greg qui se fit devant une foule d'élèves bouche bées. Certains élèves pouvaient avoir un sale caractère et notamment cet étudiant, qui n'avait pas compris que ce lycée est un danger perpétuel, quel fou et quel ignorant ! Enfin bon, ce n'était pas son problème, elle s'installa confortablement contre son dossier avant d'ouvrir un cahier rien que pour cette matière, écrivant ce qu'on lui dictait. La théorie n'était pas mal, en fait, il avait voulu les intéresser à la matière d'une façon particulière, malheureusement, cela ne tourna pas comme il l'aurait souhaité et Isae en avait rajouté une couche.

Encore loin d'un sentiment de remords, elle décida de ne plus rien dire de désobligeant jusqu'à la fin de l'heure et irait s'excuser pour l'insolence qu'elle avait eu. Cet établissement pouvait avoir des mauvais négatifs sur ces bonnes manières, ce n'était tout de même pas une bonne excuse pour s'en prendre familièrement à son éducateur. Si cela avait été son grand-père en face d'elle, la châtiment aurait été plus que sévère mais heureusement il ne l'avait pas suivis jusqu'à cette école. Elle écouta attentivement les dires expliquant la nature des pierres et de leur différents effets tandis que l'heure tournait lentement. Elle espérait à chaque seconde que la sonnerie retentisse par pour quitter le cours rapidement pour s'amuser mais plus pour voler négligemment à son lit et s'y reposer afin de récupérer pour son prochain tour de garde.