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 NC 14 | Live your life in technicolor [pv Chelsea] || Gore

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Lazarus Flanders
Lazarus Flanders
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MessageSujet: Re: NC 14 | Live your life in technicolor [pv Chelsea] || Gore   NC 14 | Live your life in technicolor [pv Chelsea] || Gore - Page 2 I_icon_minitimeMar 15 Oct - 11:50

Jeu de hasard. Tout était comme un jeu de hasard. Le genre de choses que l'on trouve dans un casino. Roulette. Black jack. Machine à sous. Bandit-manchot. Hasard. Un mot de 6 lettres rimant avec défaite ou victoire. Face tu perds ; pile tu gagnes. Ou l'inverse. Tout est une question de hasard après tout. Allez, lance la pièce. Joue avec tes tripes. Bluff ou non.

Jeu. Tout est un jeu. Sauf que là, le jeu était différent. Juste un peu plus différent.

Comparable à une roulette russe.

Poser le canon sur la tempe. Et appuyer sur la détente.
Bam tu perds.
Boum tu gagnes... ta place parmi les morts.

Oui, ce jeu était dangereux. Une chance sur six d'y laisser la vie... à moins que... le revolver ne soit en fait un pistolet semi-automatique. Et là, ce ne sont plus les mêmes probabilité.

Bam tu perds.
Boum je gagne.

Le canon se rapprochait lentement de la tempe de Lazarus et de Chelsea. La mort arrivait. La Mort était là. Et elle ricanait tout en affûtant sa faux. Mourrez jeunes sorciers, votre situation est si désespérés.
Voilà ce qui se lisait dans son regard morbide et affamé. Laissez la Mort vous emporter.


La Mort était assise là, attendant la suite du spectacle. Le jeune sorcier était si mal au point qu'elle se serait prise de compassion pour lui. Elle imaginait cette terrible douleur qui devait remonter le long de son corps. Une douleur partant de son entrejambe et se répandant. Cette expression de douleur était si délicieuse. Si... authentique. Cette incompréhension, cette impuissance. Et puis... la peur était palpable. La Faucheuse approcha son visage de celui du sorcier. La sueur était visible. Son cœur battait fort. Ses muscles tendus. Et ce regard... magnifique. Le fil de sa vie semblait défiler à grande vitesse. Un délice.

La Mort se redressa et tourna autour du groupe. Ils étaient robustes, les autres. Et eux, sorciers, n'étaient pas grand chose. Et cette peur qui les paralysait. Tellement dommage. Dommage qu'il n'exprime pas plus de testostérones le garçon. La Mort lui pendait au nez. Et par la même occasion, elle se penchait aussi sur la petite qui était près de lui.

Owh, la douleur se lisait aussi sur son visage. Elle était à terre, son expression souillée par la peur et la douleur. Pourtant elle était si jolie. En une brise légère, la Mort caressa son petit minois. C'était tellement dommage de gâcher une jeunesse aussi belle. Les Enfers seraient ravis de les compter parmi eux. Il fallait donc que la Mort attende que leur heure vienne. Attendre que le coup de trop tombe. Et qu'elle fauche leur fil de vie au passage. En attendant, elle regarderait ce spectacle médiocre. Pas d'action. Rien. Une histoire dont la fin est déjà prédéfinie avant qu'elle ne commence.

Un nanar quelconque.

Et pourtant son regard sombre et sans fin restait planté sur le jeune sorcier. Une intuition. Quelque chose changeait. Doucement, la poudre du canon s'enflammait. Petit à petit. Avant que la fureur ne sorte. Une intuition grandissante. Étrange situation. La Blafarde aurait tellement voulu entrer sous le crâne du beau jeune homme. Vivre la peur qu'il ressentait. Et rire à gorge déployée.


Que ressens-tu l'Impuissant ? Allez, montre-moi mieux cela... ~

L'esprit du sorcier changeait, se distordait et se laissait imprégné par une rage qu'il connaissait que trop bien. Passage en mode survie. Se laisser envahir par la même violence qui allait s'abattre sur lui. De pas avoir de pitié. Bientôt leur souffle ne serait plus. Bientôt. Alors, qu'ils profitent de leur dernier. Ils ne méritaient pas d'exister. Pas eux. Pas des gros cons dans leur genre. Alors, il allait retourner le canon qu'il avait sur la tempe et le pointer dans leur direction.

Face, ils perdaient.
Pile, il gagnait.

Plus rien n'était dû au hasard. Tout était programmé. Leur mort était programmée et inscrite dans les instincts du sorcier. Il ne sortirait pas d'ici sans avoir pris le dernier souffle ; à tous. Pas de témoins. Pas de vengeance. Des vermines à écraser avec le talon sans aucun état d'âme. Se comporter comme un bête. Pire qu'une bête. Parce qu'ils n'étaient pas mieux. Parce qu'ils allaient faire pire. Alors les stopper net. Et une bonne fois pour toute. Tout ça dans un seul but :

Chelsea.

Sens-tu leurs articulations craquer Lazarus ? Et leur haleine fétide chargée d'alcool et de drogue juste au dessus de ton cou ?

Owh oui il le sentait. Il sentait aussi leurs sourires s'élargirent devant leur supériorité et la faiblesse du couple. Leurs narines se dilataient sur le coup de la colère. L'adrénaline circulait dans leurs veines. L'envie de combattre. L'amour de combattre. Et ce besoin primaire de se sentir plus fort qu'un couple de pédales.

Sens-tu cet excès de testostérones chez eux Lazarus ? Toi tu n'en as pas. Pas de couilles. Et moi la Mort, je viendrais te cueillir comme on cueille une pauvre fleur.

De l'action. Oui. Lève toi Lazarus. Et marche. Fait moi rêver.

Divertis-moi.



Les cellules d'ombre oscillaient, vibrant à l'appel du maître qui les contrôlait. Et les ombres répondaient à son appel. Les ombres s'agrégeaient petit à petit pendant que lui, Lazarus, se relevait. Les essences ombreuses réagissaient et formaient quelque chose pour l'aider à assouvir sa violence.  Une faux naissait rapidement entre les mains du sorcier. Son cœur se recouvrait de noirceur. Ses envies se faisaient meurtrière. Et les ombres refléteraient ses états d'âme.

Faire un avec la matière.

La Mort souleva un sourcil. Une faux. Il leur promettait la mort. Mais une mort qui ne serait pas douce. Alors la Camarade vit son visage s'étirer en un sourire cheshirien, son excitation étant à son comble. Son intuition avait été bonne. De l'action. Enfin. Elle n'allait peut-être pas faucher les mêmes âmes. Elle allait se divertir tout en faisant son travail. Que rêver de plus ?

Allez, Lazarus, fais-toi mon avatar. Soit l'avatar de la Mort.


Un seul mot résonnait dans l'esprit de l'androgyne. Un seul mot se lisait dans son regard mauve et froid.

Tuer.

Et la faux siffla dans les airs. Légère et maniable. Légère et tranchante. Lazarus fit tourner la faux autour de lui. Les éloigner. De lui. D'elle. D'eux. D'elle surtout. Qu'ils ne la touchent plus. Puis son attention meurtrière se posa sur un d'entre eux. En prendre un en exemple. Leur montrer qu'il n'était pas là de plaisanter. Alors il se concentra sur l'ombre de la cible. Immobiliser l'ombre. Et la personne. Car les deux ne font qu'un. Et trancher dans le vif en un bruit sec qui sera couvert par le rire des corbeaux.

Tuer.

Ils allaient perdre au jeu. Rien n'était dû au hasard Qu'avaient-il parié ?

Leur vie ?


Alors qu'ils la perdent.


« Entendez-vous le chant des corbeaux ? Ces oiseaux mortuaires qui rient devant la mort ? Ceux qui dansent en accompagnant le crissement de la faux sur la pierre à aiguiser. Ils rient pour vous, enculés. Ils chantent votre mort. » La Mort riait silencieusement. Elle aurait voulu se trouver devant un tragédie lyrique pour entendre Lazarus dire ceci d'une voix pleine de détermination et de rage. La Mort était d'humeur poétique et dramaturgique.

Qu'on la divertisse.

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MessageSujet: Re: NC 14 | Live your life in technicolor [pv Chelsea] || Gore   NC 14 | Live your life in technicolor [pv Chelsea] || Gore - Page 2 I_icon_minitimeMer 16 Oct - 14:36

Ils ne comprennent pas. Ne comprennent plus. Normalement, ils devraient taper. Frapper. Sur des proies à terre. Pour leur faire mal. Pour s'occuper. Pour se marrer. Peu importe, ils devraient juste frapper.

Mais ils fuient alors que celui aux cheveux bleus se redresse, les yeux froids. Les ombres se regroupent et file dans sa main et il fonce sur eux. Ils reculent.

Stupéfaction.

Comment peut il oser se défendre ? Ca n'arrive jamais.
La faux obscure scintille. Frappe. Le sang jaillit en flot. Hurlement.

Panique.

Deux reculent. Le sang du blessé les a aspergés, pluie tiède et vivante. Il leur tend la main dans son agonie, mais ils ne peuvent pas la saisir. Pas comprendre. Trop, trop vite. Juste... danger. Jambes paralysées. Cerveau qui flanche. Trop.

Deux dans le dos du sorcier, visiblement trop idiots pour saisir l'ampleur de la situation, s'approchent de lui, couteaux sortis. Les lames tremblent légérement quand même. On n'se défend pas, m'sieur la tapette, ça s'fait trop pas ! C'est pas sympa, quoi !

Et le dernier saisit la jeune fille par les cheveux, la redresse. Se colle derrière elle en même temps qu'il lui tord le bras dans le dos, presque à lui casser. Il veut pas crever ! Et s'il y a besoin de se servir d'un otage pour rester vivant, il n'hésitera pas. C'est elle ou lui.

- Arrête, on a ta copine !
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Chelsea Jayden
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MessageSujet: Re: NC 14 | Live your life in technicolor [pv Chelsea] || Gore   NC 14 | Live your life in technicolor [pv Chelsea] || Gore - Page 2 I_icon_minitimeSam 19 Oct - 6:21

Depuis une dizaines de minutes l’ambiance avait totalement changée. Elle était devenue glaciale. Et à cause de qui ? D’une bande de gamins qui voulaient faire leurs lois. Ils se rapprochèrent de plus en plus du jeune couple. Plus ils avancèrent avec ces sourires que Chelsea ne supportait pas, plus la peur et l’angoisse montait en elle. Elle ne dit rien, en fait elle ne pouvait rien dire tellement elle avait peur. La nuit tombait, laissant l’obscurité s’installer. Elle ne savait plus où regarder. Les amants étaient piégés. Ils étaient encerclés. Ils ne pouvaient pas leur échapper. La fin était là juste devant eux, il ne fallait qu’attendre pour qu’elle les attrape.

AIE !

Qu’est-ce qu’il ce passe ?
Chelsea se retrouva par terre en quelques secondes, n’arrivant pas à se relever. Un flou total remplit ses yeux. Elle n’y voyait plus rien.  Une larme coula le long de son visage. Elle avait mal.
Paniquée, elle n’avait pas suivit la conversation. Elle sentit une douleur atroce dans son dos. Cette douleur parcourue tout son dos, comme si elle voulait que Chelsea souffre encore plus.
La sorcière se retint de crier en se mordant la lèvre à se la percer. Et c’est ce qui se passa, le sang arrivait, elle le sentait. Elle passa son doigt sur sa lèvre, puis elle le regarda. Chelsea avait le bout de son doigt rouge. Elle passa alors sa langue sur sa blessure.
Sa vue revint petit à petit. Elle remarqua que son amour avait peur lui aussi. Elle le fixa longuement, elle voulait aller le voir, le prendre dans ses bras lui dire que c’était fini pour enlever cette peur et cette douleur qu’il avait sur le visage, et pour aussi se réconforter, se dire que ce n’est pas vrai, que toutes ces personnes mal élevé vont partir. Mais ils étaient bien là, se dire ça n’allait rien arranger, ils n’allaient pas partir, ils ne le voulaient pas.

Leurs sourires étaient partis maintenant. De la colère était arrivé. Dans leurs yeux, Chelsea y perçut une envie de tuer. Elle fronça les sourcils essayant de se relever.

Une personne arrêta d’avancer, étant comme paralysé. Chelsea regarda cette personne qui d’un seul coup, il tomba laissant son sang couler. Chelsea vit la colère et l’envie de tuer qu’éprouvait Lazarus. Ces envies étaient tellement fortes qu’elles se lisaient sans problème dans son regard. Chelsea su alors que l’homme qui était paralysé, n’était qu’en fait contrôlé par Lazarus.

Le comportement des autres changea du tac au tac. Peur. Panique. Angoisse. Voilà ce que leurs regards disaient. Le couple prenait le dessus. Chelsea faillit sourire. Mais il ne fallait pas. Deux personnes recula pendant que deux autres arriva dans le dos de Lazarus, le couteau à la main.
Chelsea sentit la colère monter. Le toucher ? Même pas en rêve. Elle allait se relever quand le dernier de la bande saisit Chelsea par les cheveux.

- Arrête, on a ta copine !

Chelsea avait mal mais elle ne voulait pas le montrer, voulant arrêter les deux gnioles qui s’approchaient de plus en plus de Lazarus. Elle chercha sa baguette. Euh… ELLE EST OU ?!
Chelsea chercha des yeux sa baguette. Elle l’aperçut à quelques deux ou trois mètres d’elle. Elle a du tomber quand on l’a frappé. Oh non ! Il fallait l’avoir, ce n’était pas le moment de ne pas l’avoir sur sois !

Deux solutions : frapper et l’attraper ou ne rien faire.
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Lazarus Flanders
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MessageSujet: Re: NC 14 | Live your life in technicolor [pv Chelsea] || Gore   NC 14 | Live your life in technicolor [pv Chelsea] || Gore - Page 2 I_icon_minitimeDim 20 Oct - 9:31

Seconde. Tierce. Quarte juste. Quinte diminuée. Octave juste. Que des intervalles ascendantes qui se dressaient et résonnaient en une mélodie. Un mélodie qui jaillissait de l'obscurité et de la douleur. La mélodie de la souffrance. La mélodie de la Mort qui approchait.

Qu'on la divertisse. Tel était son désir. C'était la seule chose qu'elle demandait. Et elle avait ce qu'elle voulait. Elle se délectait de cet afflux d'horreur qui se préparait et se lisait dans le regard du sorcier. La faux dansait dans les airs ; la Mort riait. Jamais elle ne s'était autant amusée. Alors qui allait mourir ? Et comment ? Tant de suspense. Son avatar venait de trancher dans la chair. L'adolescent hurlait. Il souffrait. Il agonisait. Comme une bête demandant qu'on l'achève.

Achève-le mon Avatar. Évacue la colère et la rage que tu as contre lui. Enfonce la lame d'acier et froide dans un corps tremblait à l'agonie. Regarde ses yeux. Des yeux d'enfants suppliant qu'on arrête ses souffrances. Achève-le. Et je récupérerait son âme si noire.

Lazarus se tenait debout, bien droit, le regard froid planté dans celui qui le suppliait. Le sang avait giclé en de beaux dégradés. Des gouttes s'étaient déposées sur ses lèvres. Odeur de fer. Couleur légère. Et un souffle de vie qui n'allait pas tarder à disparaître. Il ne suffisait plus qu'à... l'achever. Arracher l’essence qui le faisait vivre en un mouvement fin subtil.

Les ombres avaient submergé ses pensées. Les ombres avaient englouti ses bons côtés. Empathie. Gentillesse. Pitié. Plus rien de tout ça n'avait du sens. Tuer. Tuer. Tuer. Seulement tuer. Et tout ira bien dans le meilleur des mondes. Planter son arme dans la plaie béante qu'il avait créé. Et l'explorer à l'aide de l'acier. Voir une souffrance intense et de la douleur sur le visage de son adversaire. Voir son regard s'humecter et demander la fin du supplice. Qu'on l'achève. Voir dans le reflet de ses yeux son propre regard et son propre sourire qui s'élargissait. Lazarus souriait. Un magnifique sourire plein de sens. Un sourire assoiffé et fou.

Tout était en son contrôle.

Et chack.

Do ré mi fa sol, que la faux décolle. ♪♫


Net et précis. La faux s'était élevée et avait basculé, s'abattant avec rage et violence. Et le sang gicla une nouvelle fois en un enchevêtrement de notes et de cris de douleur. Et Lazarus virevoltait dans cette pluie vermillon libératrice. Et de un. Combien lui en manquait-il ?

Cinq ?

Alors, au suivant.

La Mort passait en un souffle ferreux et ramassa l'âme du défunt. Maintenant, elle en attendait d'autres. Elle sentait qu'il ne serait pas le seul à mourir ce soir. Lazarus s'occuperait de rendre le spectacle magnifique.

« Laissons la symphonie de l'agonie se répandre en un écho sinistre ! La symphonie de l'âme qui tend à quitter son corps. Celle où le corps se vide. Celle où la Mort t’attrape. » Encore une phrase que la Mort voudrait entendre de son Avatar. Elle restait là, se délectant des tâches qui coloraient le sol et les murs.

« Arrête, on a ta copine ! »

Sa... copine.


Quelle copine ?

Tout se mélangeait. Certaines envies prenaient le dessus sur la raison et les souvenirs. Quelles copine ? Ici, il n'y avait que lui et eux. Et eux, ils devaient mourir. Tel était ce qu'il avait décidé. Partir d'ici et laisser le sang s'épancher sur le sol noir et froid. Voir leurs regards morts et vides pointant l'au delà. Et rien d'autres.

Pourquoi était-il ici ?
Comment était-il arrivé ici ?

Il s'en foutait en faite. Tuer. Il n'avait que ça à faire. Une sorte d’obsession qui s'était encrée dans son esprit et qui tournerait jusqu'à ce qu'elle soit assouvie. Rien d'autre ne comptait.

Tuer était une spirale sans fin. Une fois qu'on avait commencé, rien n'arrêtait la suite. À part la Mort elle-même. Mais là, la Mort se gaussait grassement. La Mort attendait une suite à cette histoire passionnante faite de sang et de chair fraîche. Elle sautillait ça et là, légère et louant son avatar.

Allez Lazare, je refuse de te laisser mourir. Mon étoile déchue. J'ai attendu bien trop longtemps pour trouver autant de divertissement. Juste pour cette soirée que tu recouvreras de carmin, sois mien.


L'avatar s'était retourné et toisait le reste de la bande, une lueur folle brillant dans son regard. Le sang dégoulinait de son visage et lui donnait une allure sinistre. Il donnait froid dans le dos. Et ce regard, améthyste, plein de bonnes promesses de souffrance. Froid. Comme la Mort.

Il perdait pied dans cette réalité. Non. Il avait déjà perdu pieds. Sa réalité était jonchée de cadavres de sang. Sa réalité allait devenir la leur. Leur mort n'était plus qu'une question de minutes. Alors son sourire s'élargit devenant copie de celui de la Mort.

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MessageSujet: Re: NC 14 | Live your life in technicolor [pv Chelsea] || Gore   NC 14 | Live your life in technicolor [pv Chelsea] || Gore - Page 2 I_icon_minitimeDim 20 Oct - 12:31

Six moins un. En reste cinq... cinq cadavres en devenir, cinq corps que la faux risque de cueillir.

Cinq petits cochons
Tout roses et tout ronds


Celui-ci reste à la maison


Un tient la jeune fille. Un a peur, se contracte. Recule devant cet homme terrifiant.
Un tire trop sur le bras. CRAC. L'avant-bras se brise. Merde !

Celui-ci va au marché

Deux avance par derrière. Il l'aura, ce connard, il l'aura. Va le planter jusqu'au coeur pour avoir oser se défendre. C'est lui le fort, lui le prédateur, et il va le remettre à sa place. Il avance silencieusement et dès qu'il sera à portée, frappera.

Celui-ci mange tout

Trois recule d'un pas, couteau à la main. Hésitant. Fuir ou attaquer ? Il ne veut pas perdre la face en fuyant. Mais de là à mourir... Mais Deux peut l'avoir, deux peut le frapper. Alors il attend de voir si l'attaque ou la fuite sera la meilleure solution. Il attend...

Celui-ci ne dit rien

Un mort. Un ami mort. Un ami au sol.
Quatre s'écroule. Ses genoux ne tiennent plus, il rejoint son ami morts et voit la Mort Bleue le toiser de ses yeux glacés. Son pantalon se trempe alors qu'il réalise qu'il est peut-être le prochain.

Et celui-ci
Pleure tout le long du chemin.


Les nerfs de Cinq lâchent soudainement devant la furie ambiante. Il recule, loin de tout ce sang, loin de ce cadavre qui fut son ami. Se retourne. Et fuit, fuit, loin de cette folie, fuit, les larmes de terreur coulant sur ses joues.


Guili guili !
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MessageSujet: Re: NC 14 | Live your life in technicolor [pv Chelsea] || Gore   NC 14 | Live your life in technicolor [pv Chelsea] || Gore - Page 2 I_icon_minitimeLun 21 Oct - 17:02

Un craquement sinistre. Un bras. Un cri. Un frisson. Un frisson d'adrénaline qui parcouru le corps de l'androgyne. Pourtant, ce n'était pas lui qui avait fait craquer ce bras. Ce n'était pas lui qui avait cassé cette articulation. Ce n'était pas lui, promis. Mais l'envie ne manquait pas.

Envie. Envie de faire la même chose. Faire ressentir une douleur similaires à Eux. Leur faire mal. Entendre des cris de douleurs se mélanger et se lier en un accord parfait. Lier des voix rauques à des voix plus aiguës. Et sentir cette souffrance se libérer du trou béant que sera leur bouche.

Si belles. Haine. Violence. De si belles notions qui animaient le sorcier. Rien ne pouvait l'arrêter maintenant. Plus maintenant. Impossible de faire marche arrière. Tout s’était enclenché. Tout était allé bien loin. Inutile de faire marche arrière. Il fallait continuer.

Tuer. Avancer. Tuer. Encore.

Tout était tellement plus facile maintenant. Et si beau. Les sons. Les nuances de couleurs. Les odeurs. Le toucher. Si pur. Si... imprégné d'émotions. Haine. Violence. Folie. Le cramoisi sentait si bon maintenant, libre et courant sur le sol froid et bétonné. Tout était mieux ainsi. Pourquoi cacher un liquide si précieux derrière une barrière de chair. Non jamais. Le laisser à l'air libre. L'entendre se répandre. Le voir. Le sentir. Le goûter. Le toucher. Tout était mieux ainsi. On pouvait humer la peur sur leur peau. On pouvait humer la Mort tourner autour d'eux. La Mort se voyait, arrivant avec un sourire large et diabolique. Et le sang se voyait, dansant sur le sol vidant son hôte.

Et pourtant ils étaient là, à regarder la « tapette » avec des visages identiques. Des visages de peurs. Effrayés. Horrifiés. Détresse. Des émotions si belles sur le visage des autres. Tout serait tellement plus beau si ils ne respiraient plus. Tellement plus poétique. Tellement plus... propre. Ils étaient sale. La pourriture de l'espèce humaine. Des enfoirés qui ne servaient à rien à part à rouler des mécaniques pour impressionner.

Mais pour une fois, il étaient tombé sur une bête plus affreuse qu'eux. Une bête qui sortait rarement. Une bête qui voulait leur peau. Et les utiliser en carpette. La bête ne ressemblait pas à grand chose en apparence. Elle était frêle, fine, efféminée. La bête était violente, sanglante. Dérangeante. Sans pitié. Brutale. Les loups avaient trouvé un loup bien plus dangereux qu'eux. Bien trop dangereux pour leur petit jeu. Un loup qui allait manger les petits enfants pas sages.

Et les enfants sages ?

Aucune différence. Le loup ne faisait plus la différence. La faim était trop grande. La soif de violence était insoutenable.  Le loup avait faim. Le loup était féroce. Alors, aucune différence. Tant pis pour eux.

Maintenant... En choisir un autre. Une nouvelle cible. Parmi les six petits cochons, tout roses et tout ronds.  Lequel choisir ? Lequel serait plus dodu que les autres ? Lequel serait plus goûteux que les autres ? Lequel... Mourra avant les autres ? Choisir qui serait le prochain à trépasser... Simple et difficile à la fois. Et en même temps faire preuve d’originalité. Qu'ils ne meurent pas tous de la même manière. Faire preuve de poésie. Preuve de délicatesse. Preuve d'originalité.

Par chance, Lazarus n'eut pas besoin de choisir. Un cochon s’enfuyait. Un cochon couinait de terreur.  Il criait, hurlant comme un possédé dans un sanglot d'impuissance. Le cauchemar avait envahit le réel devenant cauchemar à son tour. La mort. L'horreur. Que des choses qui n'auraient jamais dû avoir lieu. Et pourtant...

Mais ne pleure plus petit animal. Ton sort sera le premier à être résolu.

Alors des ombres surgirent de nouveaux prédateurs. Des canidés affamés, cruels, agissant comme leur maître. Rien ne méritait la pitié. Tout devait mourir. Tout devait rester silencieux et sans vie. Et ils avançaient comme des diables sortis d'un autre monde. Les autres ombres les aidaient, mesquines et silencieuses. Les chiens bondissaient d'ombres en ombres. Bientôt, ils rattrapèrent le fugitif. Bientôt leurs crocs s’uniront avec sa chair.

Maintenant.

La Mort applaudissait. La Mort était euphorique. Elle voulait la suite. La suite. Tout de suite. Maintenant. Cinq. Cinq crapules dont la faute serait expiée par son Avatar. Plus que cinq maintenant. Le sixième devait agoniser, les ombres s'occupant de lui. Le sixième oscillait entre la vie et l'infiniment grand. La Mort tournait, la Mort riait, pariant sur qui serait le prochain.

Tout était tellement beau ce soir. La lune montante enveloppait de sa pâleur les lieux. La lumière froide des lampadaires rappelait la froideur du couloir de la Mort. Couloir blanc. Couloir glacial. Avec la Mort à son extrémité qui attendait, aussi impatiente que maintenant.

Jean Petit qui danse ! Jean Petit qui danse... ~


Jean Petit était à terre, aux pieds de son ami mort. Il puait la peur. Il respirait la peur. Il suppliait la Mort. Mais la Mort n'est pas clémente ce soir. Ce soir, la Mort Bleue va être douce. Pauvre Jean Petit qui sera le suivant.

Ne bouge plus. Reste-là. Regarde-moi. Et prie tes dieu.

De sa jambe, jambe, jambe ! De son pied, pied, pied ! De son bras, bras, bras ! De sa main, main, main ! De son doigt, doigt, doigt ! Ainsi danse Jean Petit. ♫


Os brisés. La peau tournait au bleu puis au noir. Noir comme l'obscurité. Noir comme les ombres qui le torturait. Noir comme le regard bleu qui le toisait. Noir comme les pensées du mage. La douleur était colorée. Rouge. Grenat. Noire.

Ainsi souffrait Jean Petit.

De ses côtes, côtes, côte! Ainsi danse Jean Petit ! ♫♪


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Tout était mort pour eux. Espoirs. Doutes. Envies. Leur existence. Surtout pour lui maintenant. Les autres seraient les suivants. Et la Mort se régalerait.
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MessageSujet: Re: NC 14 | Live your life in technicolor [pv Chelsea] || Gore   NC 14 | Live your life in technicolor [pv Chelsea] || Gore - Page 2 I_icon_minitimeJeu 24 Oct - 13:39

La peur.

Cet endroit perdu empestait la peur. Tout le monde la ressentait. Tout le monde la craignait.

L’angoisse.

Les regards perdus n’avaient qu’une seule définition : l’angoisse.

L’inquiétude.

Qu’allait-il se passer maintenant ? Que va-t-il leurs arriver ?

Ces trois choses là étaient bien là, ressenties par tout le monde. L’ambiance était pesante, très pesante. Tous les regards étaient dirigés vers une seule et unique direction : Lazarus. Enfin c’était lui physiquement, mais dans son comportement tout avait changé. L’envie de protéger était partie. La peur était partie. L’inquiétude avait disparue. L’angoisse s’était volatilisée. Laissant toute cette place à une envie de chasser, une envie de tuer. Rien que son regard en disait beaucoup. On aurait dit qu’il poignardait, qu’il mitraillait, qu’il fusillait chaque personne qu’il regardait.

Chelsea ne voulait pas qu’il la regarde de peur qu’il la tue en la regardant. Elle en avait peur. Elle avait peur de lui. Pour elle, Lazarus était devenue un inconnu. Où était passé ce Lazarus tout mignon, tout gentil, attentionné ? Pourquoi était-il devenu comme ça aussi rapidement ? C’était comme s’il avait oublié tout ce qu’il c’était passé avant tout ça…

CRRAC !

La respiration de Chelsea se stoppa le temps qu’une microseconde s’écoula. Elle cria. Elle hurla. Elle pleura. La douleur était sans limite. Cette douleur se dispersa dans tout son bras droit. Son bras brûla. Son bras était cassé. A cause d’une ordure ! La peur l’avait emporté, il s’était laissé faire par la peur, qui peu  à peu à détruit toute sa conscience. Il avait serré trop fort. Il l’avait blessée. Elle souffrait maintenant. Elle pleurait elle essaya de retenir ses cris de les étouffer, mais c’était impossible. La douleur était bien trop importante. Et voir que Lazarus s’en fichait lui faisait encore plus mal. Il n’était pas là pour l’aider. Pour la réconforter. Pour la rassurer. Il était possédé. En tout cas il en avait l’air.

Chelsea avait envie de crier de rage et de douleur. Et ce cri sortit tout seul. Ce cri était plus perçant que les autres. Voulant être entendue, être écoutée. Elle voulait se vider totalement. Elle ne voulait plus être une marionnette dirigée par ces foutues émotions. Elle en avait mare. Lazarus lui, n’a pas eu assez de courage et d’envie pour surmonter tout ça. Il était devenu une marionnette. Elle ne voulait pas devenir comme ça. Elle était écœurée de voir son comportement. Elle voulait l’aider. Elle voulait que lui aussi casse les fils qui le commandaient.

Elle ferma les yeux, ne voulant penser qu’à rester soi-même.

Et puis elle repensa à Lynn. A-t-elle vu Lazarus dans cet état ? Si c’est le cas, comment a-t-elle réagit ? A-t-elle eu peur de lui ne serait-ce qu’un instant ?

Chelsea y pensa pendant quelques minutes, oubliant tout ce qu’il y avait autour d’elle. Pourquoi pensait-elle ça ? Pourquoi Lynn était rentrée dans ses pensées ? Pourquoi elle était calme en y pensant ? Pourquoi elle n’essayait pas de chasser ces pensées ?

C’était étrange pour elle de rester comme ça. Elle sentait la peur, l’angoisse et l’inquiétude roder autour d’eux. Mais bizarrement ça lui faisait un bien fou. Elle avait totalement oublié que son bras venait d’être cassé. Elle avait oublié qu’elle tait en danger. Elle avait oublié le regard menaçant de Lazarus.
Elle n’entendait plus rien. Elle ne voyait plus rien. Elle avait fermer les yeux, et était partie au fin fond de ses pensées pour oublier ne serait-ce qu’un instant tout ce qu’il se passait en ce moment même.

Elle ne voulait penser qu’à elle.

Mais Lynn resta pourtant présente dans ses pensées. Chelsea fronça les sourcils, elle voulait qu’elle parte, elle voulait profiter de cet instant. Elle n’avait pas besoin d’elle. Ce n’est pas comme si elle aussi avait déjà vécu ce que Chelsea voulait éviter…

Et mais… Mais… MAIS… Si, elle l’avait déjà vécu. C’était surement elle la solution ! Lynn…

Il fallait qu’elle l’appelle, qu’elle lui fasse comprendre.

Elle ouvrit les yeux fixant Lazarus. Elle n’hésita pas à l’appeler. Elle n’était plus contrôler par la peur l’angoisse ou l’inquiétude. Elle était libre.

« Lazarus !! Lazaruuuuuuuuuus !! LAZARUUUUUUUUUS !! »

Elle le fixa encore, espérant qu’il allait se retourner et la regarder aussi.

« Pense à Lynn ! Imagine que Lynn est là qu’elle te regarde ! »

Sa respiration s’accéléra.

« Imagine-la ! Pensa à elle ! Tu aimerais bien qu’elle te voit comme ça ?! »

Elle pensa aussi aux parents de Lazarus.

« Imagine tes parents aussi !! Tu crois vraiment qu’ils sont fiers de toi dans l’état dans lequel tu te trouve ?! Imagine les tous !! Tu t’es laissé gagné par une envie qui t’as effrayé et qui maintenant te contrôle !! »

Elle n’avait plus qu’une chose à dire maintenant.

« QUI EST TU LAZARUS ?! »
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MessageSujet: Re: NC 14 | Live your life in technicolor [pv Chelsea] || Gore   NC 14 | Live your life in technicolor [pv Chelsea] || Gore - Page 2 I_icon_minitimeSam 26 Oct - 8:13

Une voix. Fluette et aiguë. Qui hurlait son nom. Le sien. Lazarus. Les mots tambourinaient violemment contre la raison du sorcier. La voix essayer de le tirer de cet état second. Une voix. Cette voix. Il la connaissait. C'était certain. Et pourtant elle lui semblait tellement éloignée. Familière. Et pourtant inconnue. Les mots cognaient, rebondissaient à l'intérieur de son crâne et ressortaient. Leurs sens s'entrechoquaient avec force mais s’effritaient rapidement. Les mots devenaient des successions de sons. Puis des successions de lettres. Vide. Jusqu'à ce que les lettres s'assemblent de nouveau en un autre mot, qui viendrait percuter plus fort cette conscience fermée. Un mot chargé affect, de sens, de souvenirs. Alors ce mot traverserait l'armure, percutant de plein fouet le fragment de bon sens qui s’apprêtait à disparaître.

Lynn.

Le sorcier frissonna. Lynn. Un nom, un mot, un souvenir. Un passé. Que faisait-il ? Où était-il ? Présent et passé se mêlaient en une collision. Tout était possible et impossible à la fois. Deux choses qui ne pouvaient être en même temps. Comme deux aimants qui se repoussent. Comme vivre et mourir. Lynn. Lynn. Qui était-elle ? Qui était-il lui, l'étranger au sang qui roulait sur sa peau ? Lynn. Un éclat de lumière dans les ombres. Lucidité dans la folie. Alors la voix qui hurlait son prénom...

Lynn. Non. Elle ne peut pas. Elle ne peut pas être là. Elle ne peut pas se souvenir de lui. Et pourtant une voix féminine hurlait son nom. Et eux, qui étaient-ils ? Eux là, autour de lui. Pourquoi tant de sang ? Pourquoi des regards apeurés ? Pourquoi un corps sans vie ?

Que faisait-il ?

Il tuait. La réponse se posa sous ses yeux en des tâches carmins. Lynn était là, Lynn le regardait à travers le regard vitreux du mort. Il tuait. Il massacrait. Sans aucun scrupule. Avec barbarie.

La peur.
L'angoisse.
La stupeur.

Tout réapparaissait. Tout était désordonné et s'imposait brusquement à sa conscience. Partir d'ici. Ne pas rester. Laver le pourpre qui dansait sur lui. Sortir d'ici. Arrêter le cauchemar. Ses yeux pleuraient. Les larmes tombaient sans aucune retenu. Respirer. Sa poitrine lui faisait mal. Du mal à respirer. Ses genoux se dérobèrent sous le poids de la culpabilité. Arrêter. Partir. Rester. Mourir.

Hurler.

Hurler le désespoir. Hurler la mort. Hurler les larmes qui se mêlaient au sang. Hurler la douleur à l'intérieur de sa poitrine. Huler la douleur des mots qui heurtaient sa conscience.

Qui était-il vraiment ? Pourquoi tant de violence ? Non ce n'était pas lui. Il n'était plus lui-même. Respirer. Redevenir comme avant. Redevenir le Lazarus aimable et aimant. Arrêter la barbarie. Ou la continuer. Faire couler le sang jusqu'à la dernière goutte. Non arrêter de penser comme ça. Ce n'était pas lui. Ce n'était pas le Lazarus. Ce miroir intérieur lui renvoyait la vision d'un autre garçon aux cheveux violets. Son sourire était sanguinaire. Son regard meurtrier. Ce n'était pas lui. Il n'était plus lui-même. Et pourtant... Alors pourquoi ces pensées de mort provoquaient des montées d'adrénaline ? Pourquoi les envies de tortures prenaient le pas sur la raison ? Pourquoi ? Il voulait voir gicler ce joli liquide rouge. Repeindre le monde en rouge et ses nuances. Tuer. Torturer. Rire au éclat. Non. Il n'était pas comme ça. Non. Si, juste un peu. écouter la mélodie grinçante de la douleur. Non. Il était gentil. Aimant. Social. Amical. Non.

« Roméo, pourquoi n'es-tu plus mon Roméo » Oui, la Mort ricanait. La Mort s'esclaffait en un grincement strident. Tant de dilemme. Tant de suspense et de rebondissement dans cette situation. Son preux chevalier était à terre, ses yeux dans le vague. Elle aimait ce regard. Désespoirs. Envies multiples. Amour. Désillusion. Tout se lisait dedans avec une telle facilité. La roulette tournait. Tout était possible. Il pouvait se relever et partir en courant. Se relever et mourir. Rester à terre et mourir. Se relever et tuer. Tout était possible et se lisait dans ses yeux. Les flammes dansaient à l'intérieur de ses pupilles, oscillaient entre différents options.

Alors qui allait mourir ? Son Avatar ? Julietta ? Les autres ? Les larmes lui manquaient. La Mort sautillait, caressa le visage froid du premier mort puis de l'autre qui allait suivre. Puis elle s'arrêta à la hauteur de son Avatar, plongeant ses yeux dorés dans les siens.

À quoi penses-tu Lazarus ?

Lazarus était là, se perdant à l'intérieur de lui-même. Impression de vide. Être seul en chute libre à l'intérieur de soi. Oublier. Juste oublier qu'il avait perdu le contrôle. Oublier cette facette de sa personnalité. Se persuader. Se persuader qu'on est pas un monstre. Cacher cette partie de barbarie au plus profond de soi-même. Et oublier. Renier. Ne pas écouter l'adrénaline qui coulait dans ses veines. Ne pas aimer le goût du sang qui se propageait dans la bouche. Ne pas aimer cette odeur métallique. Rouge. Carmin. Vermeil. Ne pas en vouloir plus. Ne pas... en vouloir plus. Oublier.

Arrêter. Continuer. Tuer. La rassurer. Lui sourire. À qui ? Personne Qui est-ce déjà ? Ne plus savoir. Tout inhiber. Tuer. Juste tuer. Rire de la mort. Rire avec la Mort. Non. Juste partir maintenant et la prendre dans ses bras. Prendre qui dans ses bras ? Non. Si. Oublier.


Oublier quoi ?


Oublier qui il était ?
Oublier ses défauts ?
Les enfouir au plus profond de soi ?
Au risque qu'ils ressortaient un jour plus violent que jamais ?

Non. Ça ne rimait à rien.

Alors... Qui es-tu vraiment Lazarus ?

L'alpha et l’oméga. Le bon et la brute. Pile et face. Le blanc et le noir. La vie et la mort.

Alors il pouvait aimer sourire ; et en même temps aimer l'odeur du sang frais. Il pouvait tomber amoureux ; et torturer pour le plaisir. Être amical ; et être barbare. Ces deux facettes, ces deux états si éloignés l'un de l'autre... ne formait qu'un. Lui. Lazarus Flanders. L'agneau bicolore au milieu des autres. Noir et Blanc. Il était barbarie et amour. Les deux en même temps. L'ombre était rien sans lumière ; et la lumière rien sans l'ombre. Écouter les cris d'agonies jusqu'aux derniers n'était plus un crime. Entendre ces cons expirer, inspirer... jusqu'à ce qu'il leur ôte lui-même la vie.

Oui, il le ferait. Car la vengeance ne s'arrête que lorsqu'elle est assouvie.

Alors... Oeil pour œil. Violence pour elle-même.

Alors, qu'on le damne. Qu'on le juge. Rien ne le changerait. Pardon Lynn.

« Qui je suis ? »

Sa voix s'éleva en un murmure. Ses doigts courraient sur la peau de la victime qu'il avait laissé de côté. Petit Jean. Il ne l'avait pas oublié. Il fallait continuer. Pauvre Petit Jean. Si il savait ce qui trottait dans son crâne. Que Lynn se détrompe. Il n'agissait pas par peur. Juste par pure envie. Pour quelle raison déjà ? Ça n'avait pas d'importance. Ça n'avait plus d'importance.

« Je suis... juste moi-même, Lynn. »

Ils allaient mourir. Tout simplement mourir.

Jean Petit qui danse, Jean Petit qui danse ! De sa hanche il danse ! De sa hanche il danse !
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MessageSujet: Re: NC 14 | Live your life in technicolor [pv Chelsea] || Gore   NC 14 | Live your life in technicolor [pv Chelsea] || Gore - Page 2 I_icon_minitimeSam 26 Oct - 10:03

La roulette tourne, tourne. La bille continue sa course folle.

Rouge.

Un cadavre sur le sol.
Non... Deux cadavres sur le sol, baignant dans leur sang. Faux et crocs, déchiquetés. Tourbillons de sang qui noient le bitume. Goutte, flot, caillot, corps.

Noir.

Dans la tête de la sorcière donc la conscience menace de s'évanouir. Elle tombe alors que son tortionnaire la lâche et la repousse, paniqué par ce qui se passe.
Dans la tête du sorcier, courants de pensées contraires qui luttent et s'entremêlent. Tuer. Sauver. Vivre. Mourir. S'allonger. Se relever.

Rouge.

Encore un peu de sang, encore. Tout frais.
La hanche du blessé céde et le pantin se disloque un peu plus dans un hurlement d'agonie.
Et le couteau se plante dans l'épaule de Lazarus, s'enfonce. Bleu qui se recouvre de sang rougeâtre, presque noir sous la lumière des lampadaires. Le petit cochon va refrapper bientôt. Refrapper pour survivre. Et son ami hésitant se mêlera à la curée, viendra achever le grand méchant loup.

Noir.

De la mort.
De la panique.
De l'inconscience.

Chaos.

Rouge.

Noir.
Rouge.
Noir.
Rouge. Noir. Rouge.

La bille tourne, tourne...

Où s'arrêtera-t-elle ?
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MessageSujet: Re: NC 14 | Live your life in technicolor [pv Chelsea] || Gore   NC 14 | Live your life in technicolor [pv Chelsea] || Gore - Page 2 I_icon_minitimeJeu 31 Oct - 16:07

« Je suis... juste moi-même, Lynn. »

Lynn. Lynn ? Avait-il perdue la raison à ce point ? Apparemment oui. Il croyait que Lynn était là, qu’elle lui parlait, qu’elle le regardait, oubliant Chelsea. Lynn avait remplacée Chelsea. Chelsea était devenue inconnue.  A moins qu’il prenait Lynn pour Chelsea ou Chelsea pour Lynn. Tout se mélangeait. C’était ce qu’elle voulait, que Lazarus croit que Lynn était là avec eux, qu’elle regardait tous ses faits et gestes. Mais Chelsea le voulait pour le raisonner, pas pour qu’il « découvre » une autre partie de lui !

Les picotements revinrent dans son bras gauche, plus douloureux que jamais. Elle avait mal. Elle avait même très mal. Tout ce qu’elle avait fait il y a quelques minutes n’avait servit à rien. Certes la peur n’était plus là, mais cette ambiance pesante était toujours présente.

Sa tête tourna. Elle aurait cru qu’une dizaine de tambours était rentrée dans sa tête. Elle entendait le son sourd de son cœur comme si elle avait appuyé ses mains  contre ses oreilles.

On la lâcha.

On la jeta.

Des Cris. De la Souffrance. De la Peur. Du Sang. De l’Angoisse. Tout cela était omniprésent.

Chelsea tomba sur sa droite. Le garçon qui la tenait l’avait lâché. Sa tête se cogna contre le sol. Elle souffrait encore plus. Elle souhaitait un regard de Lazarus, mais rien. Il était toujours absorbé par ce truc qui le contrôlait. Une larme coula long de son visage avant de tomber et de s’éclater sur le sol.

Elle voulait lui demander alors qui était Chelsea si elle était Lynn. Mais un fait la coupa. Lazarus. Son épaule… Non… Chelsea regarda la scène, qui se répétait plusieurs fois dans sa tête. Il l’avait touché. Ce gamin venait te planter un couteau dans le corps de Lazarus. Il n’avait pas peur.

Chelsea bouillonna.

Sa baguette n’était plus très loin. Elle ,'avait qu'à tendre le bras et elle l’avait. Et c’est ce qu’elle fit. Elle attrapa sa baguette de sa main droite. Certes elle avait mal, elle souffrait et en voulait cet homme qui était prit par la peur. C'était une mauviette. Une poule mouillée. Mais elle ne voulait surtout pas que Lazarus souffre lui aussi. Même s’il était contrôlé, la douleur passait au-dessus de tout. La douleur ne se contrôle pas.

Le sang coulait. Du rouge imprégnait les vêtements de son aimé. Des fils de sangs coulaient jusqu’à s’étaler par terre.

Chelsea se releva sur ses genoux, grâce à un effort surhumain. Elle pointa du bout de sa baguette le couteau qui était toujours dans l’épaule de Lazarus. Elle prononça quelques mots et le couteau s’enleva de l’épaule de Lazarus, et suivit la direction de la baguette. Le cœur de l’homme qui venait de planter ce couteau.

C'était un jeu. Deux camps s'affrontent. Tout ça n'était pas réel. Ils allaient se réveiller au Lycée Yokai. En rigolant et se traitant d'avoir fait un rêve aussi bizarre et étrange.

... Non.

Ce n’était pas un jeu. Il y avait déjà deux personnes qui avait perdu la vie et gagné la mort. Deux familles qui avaient perdu un être qui leur était cher.

Cet homme allait bientôt mourir. Cette pourriture qui avait donné un coup de couteau à Lazarus. Il le méritait. Il allait mourir... Et bizarrement, Chelsea en avait envie.

« Je n’aime pas vraiment tuer. Mais malheureusement pour toi, j’en suis obligée. »

Le couteau se planta avec la même violence que le coup que ce type venait de donner à Lazarus.
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MessageSujet: Re: NC 14 | Live your life in technicolor [pv Chelsea] || Gore   NC 14 | Live your life in technicolor [pv Chelsea] || Gore - Page 2 I_icon_minitimeDim 10 Nov - 10:11

Goutte, gouttelettes de pluie
Mon chapeau se mouille
Goutte, gouttelettes de pluie
Mes souliers aussi !
Je passe à travers gouttes
En chantant ce gai refrain


Les gouttes s’assemblaient, une à une. Puis forment un filet qui s’épaissit, s’épaissit. Le filet se transforme, se modifie rapidement en une tâche grandissante sur plusieurs surfaces. Le bitume disparaissait en des îlots isolés, le liquide se répandant avec facilité. Coule, coule, jolie liquide. Fait toi fontaine à un rythme endiablé. Coule silencieusement en un torrent démentiel. Fait rougeoyer ce sol si terne. Rouge, vermeil, carmin, sang.

Les senteurs se diffusaient doucement, embaumant avec finesses les survivants. Coule coule. Roule sur le sol et les corps. Le corps du sorcier hurle de douleur dans un silence infâme. Le contact entre la peau blessée et l’air brûlait. Le sang. Substance rouge et épaisse, substance au gout de rouille. Certaines fois, les larmes se mêlaient à ce liquide précieux qui s’épanchait.

Plic. Ploc. Fait le sang qui coule. Comme un ruisseau, il coule, il roule. Le liquide vivant sort de son enveloppe et investit un nouvel endroit. tements puis bitume. Bitume puis visage.

Lazarus gémissait. L’entaille se faisait profonde dans son épaule. Et l’odeur se faisait forte. Insoutenable. Alléchante. Meurtrière. Et l’acier froid remuait dans la plaie chaude et ouverte. Acier tacheté. Acier couvert d’odeur de rouille. Rouille rouge qui courrait, fuyait. Sang.

Bien joué, enfoiré. Tu l’as touché. Mais maintenant que la lame est souillée, que vas-tu faire ?
Courir ?
Mourir ?
Supplier ?

Ewh bien tu as tort. Car la bête est enragée. La bête est énervée. Et pleinement réveillée.

Dans la vie, il y a deux types d’hommes. Ceux qui meurent ; et ceux qui vivent.
Toi, tu meurs.

Tu vas prendre cher.


Instinct de survie. Ce n’était pas un jeu. Il y avait des survivants. Et des morts. Ceux qui allaient mourir le seraient dans d’atroces souffrances ; et les vainqueurs se délecteraient de ces cris d’agonie. Hurle, hurle encore, petit con.

Aie peur... Car la bête est dehors.

Hurlement de douleur. Cri d’agonie. Nouvelle odeur de sang. Le sang était nouveau, frais. Ne venant pas de la même personne. Odeur nouvelle, corsée, fruitée.

« Je n’aime pas vraiment tuer. Mais malheureusement pour toi, j’en suis obligée. »

Lynn. Gentil petite Lynn… Qu’es-tu devenue ? Es-tu devenue comme ce Lazarus sombre et meurtrier ? Où es-tu jolie enfant, où es ton sourire enfantin et naïf ? Où es cette odeur fleurie qui parsemait ton corps à l’époque ? Pourquoi la senteur de la mort s’imprègne sur toi à son tour ?

Pourquoi ?

Parce que… Toi aussi tu es comme lui. Petit chaperon rouge devient loup. Et le loup devient affamé.

« Lève –toi mon amour… et tue. »

Lui aussi, il se leva. Prendre une cible. Une nouvelle. Le morveux à terre n’était plus une menace. Sa poitrine se soulevait difficilement. Les os brisés le faisait larmoyer de douleur. Il gémissait. Il suppliait. Alors, Lazarus attendrait encore un peu pour l’achever.

Il restait un cochon là, armé. Celui-là aussi allait mourir. Comme les autres.

La douleur serait mère de sa mort et sa sœur serait le sang.

Les ombres s’élerent, ombres soigneuses dans un univers sanguin. Ombre qui se fait armure, ombre qui se veut sauveuse. Une partie de ces ombres s’assemblèrent. Ombre qui se veut tueuse. Ombre qui se veut pic.

Ombres qui transpercent la chair en un bruit déchirant.

Gouttes gouttelettes de pluie
Mes souliers aussi
Je marche dans la sang
J'en ai jusqu'au menton
J'en ai même sur les joues
Et pourtant je fais attention.
Gouttes gouttelettes de sang.
♫♪

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MessageSujet: Re: NC 14 | Live your life in technicolor [pv Chelsea] || Gore   NC 14 | Live your life in technicolor [pv Chelsea] || Gore - Page 2 I_icon_minitimeSam 14 Déc - 15:00

Le sang gicle en jets écarlates alors que le pic d'ombre transperce le corps du dernier des hommes. L'arme tombe, ses mains se portent à sa blessure pour tenter d'empêcher ce sang si vital de se répandre sur le béton.

"Non..."

Trop de sang. Cascades pourpres qui dégoulinent le long de ses doigts, et ses genoux cédent de faiblesse ; l'agresseur se retrouve en posture du suppliant. De ses yeux stupéfaits il regarde sa vie s'épancher, couler et se répandre en flaque visqueuse.

"S'il vous plait..."

Une de ses mains se tend vers ses deux anciennes victimes, et le sang imbibe d'autant plus vite son sweat-shirt. Bras tendu, et son regard suppliant les implore de lui faire l'aumone de quelques secondes de vie en plus.

"Si vous plait..."

La main autrefois meurtrière mais désormais meurtrie tremble, rouge de mort. Plus le coeur au combat. Juste envie de vivre encore un peu.
Pitié pour le vaincu. Pitié pour l'humain. Pitié pour le mourant.

"sivousplait"
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MessageSujet: Re: NC 14 | Live your life in technicolor [pv Chelsea] || Gore   NC 14 | Live your life in technicolor [pv Chelsea] || Gore - Page 2 I_icon_minitimeDim 22 Déc - 15:51

Oui, je le sens. Ton sang s’écoule. Des jets de nuances de rouges s’élèvent et redescendent. Une toile de sang sur le sol. Ton sang.

Et le mien. Celui que tu as fait jaillir. Celui qui s’écoule de ma plaie. Regarde comme ils se mêlent à merveille.  N’es-tu pas heureux, n’est-ce pas magnifique ?

Non. Et tout ça à cause d’une chose. Parce que tu meurs. Tu meurs enfoiré. Et tu ne profites de rien. Je t’entends agoniser. Tu souffres. Ton visage pathétique m’implore. Oui, tu vas mourir. Et tu as peur. Tu penses que je peux agir. Avoir pitié de toi, toi le mourant.

Regarde-toi. Tu ne ressembles plus à rien. Ton regard se vide. Ta tête se vide. Ton corps se vide. De sang. Envies salaces. Envies multiples. Pour qu’il ne reste plus que ton espoir de survie. Espoir… drôle de mensonge.

Car je vais t’avouer un truc.

L’espoir est pour les faibles. Une illusion créée de toute pièce quand la situation échappe de notre contrôle. On espère. Mais rien ne change. Alors arrête de te mentir.

Rien ne peut te sauver. Encore moins celui qui sera responsable de sa mort. L’odeur de ton sang est perturbante. Et te voir souffrir un délice. Je me complais devant ta fin. La Mort est là, elle te regarde. Un sourire carnassier se dessine sur ses lèvres. Son regard pétille. Elle te cherche. Elle veut ton âme. Elle veut faire passer la faux sur le fil de ta vie. Entendre ton dernier souffle. Tout comme moi.

Oui. Ton regard ne m’atteint pas. Je ne peux que sourire en te regardant. Comme la Mort qui attendant. Moi aussi j’attends. Je suis la Bête qui joue avec sa proie. Proie qui suffoque. Proie qui se vide.

Je suis la mort. Je suis ta mort. Supplie-moi. Encore et encore. Ta voix se teinte. Ta voix s’éteint. Supplie-moi encore, le mourant, gladiateur déchu. Tu as combattu bien plus fort que toi. Bien plus fourbe que toi. Et maintenant tu atteints la sentence. L’espoir hein ? Tu penses que le bourreau t’épargnera ?

Pauvre fou.

Je m’abaisse à ton niveau. Mon regard croise le tien. Assoiffé. Différent. Nouveau. J’ai changé tu le sais. Et tu seras la preuve de ce changement. Je ne suis pas celui que tu crois. Pas le grand mince fragile et doux. Non. Tout ça n’existe plus.

Je suis celui qui ignore la pitié.
Celui qui apporte la mort dans son sillon.
Celui dont le reflet dans ton regard sera le dernier.

Entends-tu la Mort ricaner ? Elle se délecte de ce spectacle. Cascades de rouge, carmin, pourpre qui se répandent. Le flux diminue rapidement. Ton souffle se fait de plus en plus rare. Sais-tu ce que ça veut dire ?

Bien-sûr que tu le sais. Je le vois dans tes yeux affolés. Je vois les ombres s’agiter derrière toi cherchant le moment pour t’achever. Elles sifflent. Elles chantent ta mort.

Tiens. La pluie arrive. Quelques gouttes dispersées au début. Puis régulières. Elles se dispersaient en une rideau fin. Elle lave le sang. Le tien. Le mien. Celui de tes potes. Bientôt il ne reste pas plus grand-chose. Juste des corps sans vie. La pluie effacera. Comme si elle effaçait votre existence. Ton existence. Car maintenant tu ne penses même plus aux autres. Parce que tu meurs. Ton corps s’affole. Ton cœur s’affole. Sauf qu’il ne sait pas qu’il te mène inévitablement à la mort.

Partir ? Tu ne peux pas. Pas la force. Pas la foi. Mais tu aimerais bien. Crier. Hurler à l’aide ou de désespoir. Mais ta gorge est sèche. Des larmes coulent sur tes joues. Ah enfin. Tu réalises. Oui, tu vas mourir. Et personne ne sera là pour t’aider. Personne pour te pleurer. Personne pour t’apaiser. Alors tu souffres. De corps et d’esprit. Sens-tu cette boule qui monte, ta gorge qui se serre ? L’angoisse. L’impuissance. Et ta mort par extension.

Je te laisse savourer encore un peu. Juste quelques secondes de plus. Pour toi elles sembleront durer une éternité. Tu voudrais que ça se termine hein ? Rendre la vie le plus vite possible. Oui, car la vie maintenant est un fardeau pour toi. Car tu t’es fait à l’idée que tu allais mourir.

Ma main s’avance vers ton visage. Je caresse ta joue. Regarde comme tu es faible. Regarde comme tu es pathétique. L’espoir renaît dans ton cœur ralenti. Tu penses que j’ai pitié de ton sort. Tu penses t’en sortir. Tu penses vivre. Mais tu ne vois pas les ombres s’approcher de toi. Regarde les ombres.

Regarde ta mort. Car les ombres prendront ton dernier souffle. Entends celui de la mort. Vois le sourire heureux sur mes lèvres.

Et meurt.

Craquement sinistre. Corps qui retombe inerte sur le sol. Tu n’es plus rien désormais.

Rien qu’un corps vide.

Les ombres s’avancent vers tous les corps. Achèvent le dernier qui agonisait. Celui dont les os n’étaient plus rien. Puis silence. Seules les gouttes de pluie tombant sur le bitume modelaient une mélodie.
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Chelsea Jayden
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MessageSujet: Re: NC 14 | Live your life in technicolor [pv Chelsea] || Gore   NC 14 | Live your life in technicolor [pv Chelsea] || Gore - Page 2 I_icon_minitimeLun 23 Déc - 14:28

Des yeux bleus fixaient l’homme qui agonisait. Une fille blonde était là, debout, en train de regarder les dernières minutes de vie de cet homme qui s’achevaient.

Boum… Boum… Boum… Boum…


L’homme suppliait maintenant. Il se rabaissait lui-même. Il voulait vivre un peu plus longtemps, rejoindre sa famille. Il les suppliait d’arrêter tout ça et de le laisser en vie. Il voulait vivre.

A quoi bon. Pourquoi devait-il garder la vie alors qu’il voulait en supprimer deux ?

Boum…..   Boum….   Boum….   Boum….
« S’il vous plait… »

L’homme qui était en train de mourir leur demandait de lui redonner un peu plus de temps à vivre. Son regard était perdu et terrifié par la mort.

« Ne me regarde pas comme ça. Tu l’as cherché. Tu veux vivre ? Hein c’est ça que tu veux, avoue-le ! Et bien tant pis pour toi, le sort est jeté, tu vas crever pourriture ! »

Elle était comme « fascinée » par la mort et la souffrance de l’homme. De cette pourriture qui allait crever.

« Si vous plait… »

Boum……… Boum……… Boum……..


Oui il allait mourir. Ce déchet, ce parasite allait mourir.

Il avait peur. Ce qui fit sourire la blonde. Le voir mourir alors qu’il voulait tuer l’amant de Chelsea fit sourire la jeune fille. Sourire aux lèvres, les yeux qui fixaient la victime, la jeune sorcière attendait en silence que la mort vint chercher sa proie. Elle attendait patiemment le laissant souffrir un peu plus.

boum………………….        boum………………........... boum………………………………………….


« sivousplait »

Les derniers mots ont été prononcés. Le dernier souffle a été jeté. Le dernier battement a été entendu.  Il était mort. Et les yeux de la sorcières étaient rassasiés. Il avait achevé sa punition.

Que fallait-il faire maintenant ? Où fallait-il aller ?

La jeune fille tourna la tête vers Lazarus et se rapproche de lui en marchant doucement. Elle s’accroupie près de lui, et…

Le sang. Le rouge. L’odeur. La texture. La couleur.

Le sang avait imprégnés ses vêtements. Il avait l’air épuisé. Sa blessure était encore en train de se vider de liquide rouge presque gluant.

Qu’est-ce que tout ceci ?! Ceci ne devait être qu’un jeu ! Pas une réalité !

Mais…

Chelsea regarda autour d’elle en quelques secondes et vit tout ces corps imprégnés de sang frai.

Non. Non… NON !

A quoi tout ceci rimait ? Avait-elle vraiment assisté et participer à tout ce carnage. Qui a tué toutes ces personnes ? Elle ?! Non, ce n’est pas possible… Elle ne peut pas, elle ne peut même pas l’imaginer en train de tuer quelqu’un. Elle qui est si douce, gentille et attentionnée d’habitude… Pourquoi aurait-elle changé du tac au tac ?!

Chelsea sentit les larmes couler. Elle ne voulait pas y croire. Pour elle c’était impossible.

Elle laissa son regard retomber sur Lazarus. Elle l’examina encore une fois. Il semblait avoir changé. Pas que physiquement, mais aussi moralement. Ses yeux n’avaient plus le même éclat et ses traits non plus.

« Qu’ont-t-il fait mon ange ? »

Elle attendit quelques secondes et reprit :

« Qu’ont-t-il fait de nous ? »
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Lazarus Flanders
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MessageSujet: Re: NC 14 | Live your life in technicolor [pv Chelsea] || Gore   NC 14 | Live your life in technicolor [pv Chelsea] || Gore - Page 2 I_icon_minitimeMar 24 Déc - 11:19

« Qu’ont-ils fait mon ange ? »

Souffle chaud sur l’épaule. Voix féminine. Ennemie. Témoins. Elle devait mourir. Rien ne devait rester en vie ici à part lui. Elle devait rester silencieuse, mourir.

Alors la tuer. Maintenant.
Non. Attendre.

Ecouter la voix. Analyser. Se rappeler. Cette voix douce et apaisante. Aimante. Tremblante. Perdue. Cette petite voix féminine qui ose encore l’appeler… Mon ange.

« Qu’ont-ils fait de nous ? »

Chelsea. Non. Ce n’était pas elle. Une illusion. Elle ne pouvait pas être… Les souvenirs revenaient, claquaient contre la conscience. Le sang, la mort. Chelsea. Tant de choses qui n’auraient jamais dû être ensemble. Tant de choses.

Elle avait tué. Une personne. Pour lui. Pour l’aider. Pour le protéger. La mort souillait ses vêtements. La sortie pour la fête foraine était bien loin maintenant. L’heure du crime était passée. Et l’avait changée.

Non. Elle ne changerait pas. Elle resterait la même. Ne pas faire comme lui. Ne pas.

Lazarus se releva et  se tourna lentement vers elle. Ses yeux sombres scrutaient la jeune fille. Le sang souillait ses vêtements ; et des larmes roulaient sur ses joues. Chelsea. Du sang avait giclé sur son visage.

Sang.

Arc-en-ciels rouges. Odeur ferreuse alléchante. Elle monte à la tête. Elle enivre. Ces nuances lui iraient bien. Oui, tellement bien. D’autres nuances. D’autres nuances de rouge sur ses courbes presque parfaites. Son sang n’avait peut-être pas la même odeur que les autres. Owh oui. Le sien sentirait bon. Le sien serait beau et se marierait à merveille avec le bitume froid et noir.

Rouge. Noir.
Meurt.
Non. Ne pas la toucher. Ne rien faire. Ne pas. Maintenir les pulsions. Ne pas sortir le monstre. Le laisser sous verrou. La Bête grognait, rongeait les barreaux. Sauvage. Sanguine. Représentant la partie sombre de chacun. Et les barreaux fondaient comme un corps dans de l’acide. Ils ne tiendraient pas longtemps. Il ne se contrôlerait plus longtemps. Les envies se faisaient de plus en plus fortes de plus en plus présentes.

Une question de temps.
Quelques gouttes. Seulement. Il ne la tuerait pas. Juste une légère égratignure. Non. Plus. Un entaille. Voir couler son sang à flot. Une cascade rougeoyante, magnifique.

Non. Il tiendrait. Il ferait face. Ne pas lui faire du mal.

Chelsea.

Il attrapa son poignet l’aida à se relever. Bête agile. Bête sortie. Bête assoiffée. Immobiliser Chelsea. Tenir son bras cassé. Passer en un geste dans son dos. Ombre qui se fait lame. Lame qui se cale contre son cou. Lame froide contre la carotide. Un mouvement de plus et…

La mort. Tout puait la mort. Le souffle chaud du sorcier contre l’oreille de la jeune fille. La lame d’ombre plaquée contre son cou. Sa respiration rauque. Juste une simple pression… et la vie de la demoiselle pouvait disparaître.

« Ne bouge pas. »

Murmure résonnant dans le creux de l’oreille de Chelsea. Voix étrange. Grognement sauvage. Tout était dit dans cette phrase. Ne bouge pas. A part si tu comptes vraiment mourir. L’ingénue tenait à la vie. Comme toutes personnes qui se respectent. Elle devait être en train de prier son Dieu. Mais il ne la sauverait pas si elle bouge. Rien ne la sauverait.

La Mort viendrait la chercher pour l’emmener dans le monde des Morts.

« Je pourrais te tuer… »
Juste quelques gouttes. Tu sens si bon ma chérie. Laisse-moi… Laisse-moi voir se répandre ton sang.
« … maintenant juste par simple envie… »
La simple peur peut t’emporter. Un simple sursaut, un simple cri.
« … juste pour voir ton sang couler, voir la souffrance et la peur de la mort sur ton visage… »
Tu as peur mon amour. Je le sens. Ecoute ton cœur. Écoute-le. Il appelle à l’aide. Je l’entends.
« … il me suffit d’appuyer un peu, là. Tu auras mal au début. Juste un peu… Puis plus rien… »
Un simple geste… et ta vie s’échappe.

Murmure effrayant. Voix glaciale qui sonnait comme un glas contre son oreille. Oui. Elle pouvait mourir. Ici et maintenant. Si l’envie lui prenait. Si l’envie devenait insoutenable. Juste quelques gouttes. Puis un filet. Puis une cascade. Rien de plus. Elle souffrait déjà. Ça s’entendait. Son bras cassé était douloureux. Rien que sa respiration saccadée était déjà une belle mélodie. Mélodie de la souffrance. Mélodie de la douleur.

Vas-tu mourir ce soir ma chérie ? Tout est possible maintenant. Je ne suis pas le même. J’ai changé mon amour. Je peux tuer. J’ai tué. Et je vais peut-être te tuer. Mais tu vois, ça ne fait pas de peine. Je suis heureux. Ne vois-tu pas la beauté dans le fait que tu puisses mourir ? Non tu ne le vois pas. Ta vision est brouillée par la peur et la douleur. Mais je peux t’aider. Juste un peu. Raccourcir tout ça.

Lame qui appuie. Doucement. Doucement… L’entaille se forme. Le sang coule. Quelques gouttes qui perlent sur une peau albâtre. Contraste magnifique. Mélange de sang et de sueurs  froides. Doux filet qui dégouline le long de son cou. Rouge. Carmin. Pourpre. Cœur de bœuf. Magnifique. Senteurs cuivrées enivrantes. Alléchantes. Appuyer encore un peu. Juste un peu…

Vas-tu mourir cette nuit Chelsea ?

Chelsea.

« Eloigne-toi… »

Murmure effrayé. L’arme d’ombre vacilla. Ses pensées l’effrayaient. Tout était noir. Noir tacheté de rouge vif, de rouge sang. Ça l’effrayait. Ça le tentait. Ça l’excitait. La Bête voulait jouer. Juste un peu. Quelques gouttes... Encore quelques gouttes… Langue qui se fait mordre. Gout cuivré qui se répand entre ses dents. Adrénaline. Pulsion.

Meurt.

« ELOIGNE-TOI ! »

Rugissement. Le sorcier la repousse. L’arme disparait. Il recule, heurte la tête d’un des corps. Le mort le regardait avec horreur. Le mort le jugeait depuis l’au-delà. Lazarus haletait, luttait. S’éloigner. Ne pas rester à côté d’elle. Ne pas regarder les quelques gouttes couler sur sa peau si douce. N pas l’imaginer. Ne pas.

Ne pas la tuer.

Pourquoi ? Pourtant ça pourrait être tellement beau. Une nouvelle pièce dans une œuvre d’art. Construire avec sa mort. Peindre avec son sang. Non. Ne pas. Ne pas sombrer. Ne pas laisser la Bête s’exprimer…

Ne pas se laisser s’exprimer. Car la Bête n’était rien d’autre que lui-même. Cette facette de lui qu’il avait refoulée il y a quelques années. Cette facette qui lui avait fait peur et qu’il avait voulu oublier.

Oublier… Mais il était ainsi. Pas tout beau et propre sur lui-même. Il était lui. La Bête était lui. Et il était la Bête. Tout en un seul homme. Dangereux. Il pouvait tuer. Sans aucune pitié. Sans aucun état d’âme. Juste se délecter de la souffrance de l’autre. Se délecter de la vision de son sang qui tachait ses mains. Pulsions de plaisir étranges et qui libéraient des bouffées d’adrénaline. Mais ne pas. Ne rien faire. Ne pas l’approcher. Les ombres attendent son ordre et bougent, tournent, murmurent. Elles entendent leur maitre. Elles l’attendent.

« Ne m’approche pas. »
Je ne suis pas un ange.

Finalement, elles s’élevèrent. Ombres tranchantes. Ombres changeantes. Comme l’esprit de leur maitre. Elles oscillaient, hésitaient. Puis elles revinrent à leur souverain, s’élevèrent de nouveau. Instables.

Tranchantes.

Masse de cheveux violets tombants sur le sol. Mue qui se faisait. Masque qui se brise. Tout était différent maintenant. Corps et esprit. Son regard croisa celui de la jeune fille. Regard qu’il soutint. Regard sombre et sanguinaire.

« Rentre chez moi… utilise le talisman. »
Je ne suis pas celui que tu connais. Je ne suis plus le même. Non. Je suis le même. Je n’ai pas changé en fait. Je te montre seulement qui je suis.
« Laisse-moi. Je ne changerais pas d’avis. Ne t’approche pas. »
Tu le sais. Tu le sens. Tu le sens que je peux te sauter à la gorge. Ce n’est qu’une question de minutes chérie. Tu pourrais mourir entre mes doigts. Alors…
« Pars. »

L’ombre reprit sa forme de faux. Qu’elle ne tente pas. Il tiendrait sa parole. Il la tuerait. Il n’allait pas rester là de toute façon. Partir. Allez ailleurs. Calmer ses flux d’adrénaline qui courraient dans ses veines. Laisser la pluie effacer les marques.

Partir.
Spoiler:
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Chelsea Jayden
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MessageSujet: Re: NC 14 | Live your life in technicolor [pv Chelsea] || Gore   NC 14 | Live your life in technicolor [pv Chelsea] || Gore - Page 2 I_icon_minitimeVen 7 Fév - 14:26

Peur. Douleur. Peur. Douleur. Peur. Douleur

Douleur.

Comment était-ce arrivé ? Lazarus derrière elle, tenant le bras de Chelsea d’une main et de l’autre un couteau installé sur son coup. Si vite. Tout cela est passé si vite. Le feu brûlait lentement le bras de la jeune fille, comme s’il voulait profiter de sa douleur. Le froid se mêla également entourant d’un voile fin le feu. Enfin la peur compléta ce balai endiablé.
Sauver quelqu’un de la Mort était si cher ? Fallait-il offrir sa vie en échange ? En était-il ainsi ? Le sort était-il jeté ?

Ne rien faire. Suivre ses instructions.
Se rebeller. Frapper. Se défendre.
Survivre.
Mourir.

Que ce passe –t‘il ?

Une étrange personne la tenait et souhaitait sa Mort. Etait-il fou ou réaliste ? Il avait la rage et la folie encrée en lui. Et il aimait ça. Il voulait se faire plaisir. Et il allait réaliser  cette envie.

Mourir doit être une sacrément belle Aventure.

Seize ans à chercher le bonheur partout. Et pour mourir juste après. Cela n’est pas juste j’avais commencé à trouver ma place.

Cette personne la tenait toujours. Décidée à la tuée dans quelques instants. Comme ça d’un coup.

L’arme s’enfonce petit à petit. Perçant sa peau. Faisant couler son sang. Son sang qui se mélangeait avec le camaïeu de rouge sur son coup.
Ne rien faire.

Comme venait de dire cet inconnu : ne rien faire. Attendre que cette mélodie cesse et que sa Peur et sa Douleur se dissipent. Mais à quoi bon attendre ? Elle allait mourir. Et pourtant elle ne le souhaitait pas. Comment attendre avec une Peur qui vous ronge l’esprit et une Douleur atroce qui vous torture le corps ? Les larmes coulent. Chelsea ferme les yeux. Il fallait qu’elle se concentre et qu’elle se fasse à l’idée qu’elle va mourir dans quelques instants.

« Eloigne-toi… »

Concentre-toi. Pense à ces choses extraordinaires que cette vie courte t’a offertes. Pense à Kira, aux parents d’Amy, à Kira, Jimena, Noïd, Greg, Lazarus.

Lazarus.


La tristesse s’intensifia à la pensé de ce prénom.

Je ne lui ai pas dit au revoir et je ne peux plus le faire maintenant. Il y est trop tard…

« ELOIGNE-TOI ! »

Pardon ?

Qui a dit cela ? Lazarus ?

Chelsea se retourna. C’était bien lui. Lazarus. Il avait l’air perdu, seul, partagé, oublié, possédé, indécis. Que lui était-il arrivé ? Lui aussi était habillé d’un camaïeu de rouge. Et qu’est-ce … ?

Les souvenirs revinrent. Les meurtres, son bras, le couteau dans l’épaule, les pouvoirs, la rage, la peur, la tristesse, le froid, la nuit, l’angoisse, la victoire, le sang… La Mort.

Chelsea venait de récupérer la mémoire.

Mais alors cet inconnu… Lazarus… Non. NON. Ce n’est pas poss…. Mais pourtant…

La tête tourne, mais ce n’est pas le moment.


« Rentre chez moi… utilise le talisman. »

« Laisse-moi. Je ne changerais pas d’avis. Ne t’approche pas. »


Qu’était-il devenu ? Qui était-ce ? Un inconnu surement. Aucun souvenir de cette personne.

« Pars. »

Il était déjà partit. Mais hors de questions de retrouver cet homme. De toutes façons il ne voulait plus la voir c’était clair.

La Peur était toute seule maintenant. Le balai était terminé. Et pourtant rien n’avait l’air de changer.

Chelsea mit sa main dans sa poche et sentit le talisman.

« Partir. Moi aussi. »

***


Les regards écarquillés étaient posés sur elle. La Peur ne l’avait pas lâché. Un lourd silence était présent depuis deux minutes maintenant.

« Je…

Oh mon Dieu ! Qu’est-il arrivé ?! Qui t’as fais ceci ?! Des hommes, des femmes ?! LAZARUS ?

Non…. Non ce n’est pas lui… enfin je ne sais pas. Je ne sais plus.

Ne t’inquiètes pas, viens dans la salle de bain je vais t’aider à tout nettoyer. De toute manière son père est partit le chercher.

Merci beaucoup… Mais… Je ne… pense pas resté plus longtemps. Trop de dégâts se sont déjà passé. Et… Je ne souhaite pas… vous embêter une minute de plus.

Mais nooooooon ! Tu ne nous dérange pas du….

S’il vous plaît madame. Je ne serai pas… à l’aise… désolé pour ces paroles… j’espère que Lazarus…. »

Cheslea pleura, ne se rendant toujours pas compte de ce qui venait de lui arriver. La mère de Lazarus vint la prendre dans ses bras lui caressant doucement le dos.

« S’il vous plaît… »

La mère acquiesça de la tête.

« Change-toi au moins. Et je te désinfecterai cette plaie que tu as à la nuque. Tu as eu de la chance. »

Chelsea partit, rejoignant la petite maisonnette où elle dormait depuis qu’elle était ici. Elle prit les premiers vêtements qui lui venaient. Elle souhaitait partir rien de plus.

Quelques minutes elle était de nouveau dans la salle à manger assise devant la mère de Lazarus pendant que cette dernière lui désinfectait sa plaie au coup.

Dix minutes plus tard les deux femmes étaient dehors prêtes à partir.

« Tu en es sure Chelsea ? Je suis sure que cela peut s’arranger… »

Chelsea eu un petit soupire de tristesse et faillit pleure de nouveau.

« Merci pour tout vous êtes géniaux, vous êtes les parents idéals seulement…. Je… Je dois partir… Désolé… »

***
Une heure était passé. Chelsea était dans l’avion. Elle partait plutôt que prévue. Seule. Non. Elle ne l’était pas. La Peur et la Tristesse avaient repris leur danse.

L’avion décolla, les larmes coulèrent à n’en pas pouvoir s’arrêter.

Tout était finit.
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