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 Funeste adage, les ailes de la perdition. [PV Suzuki Komatsu]

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Lyra Ether
Lyra Ether
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MessageSujet: Funeste adage, les ailes de la perdition. [PV Suzuki Komatsu]   Funeste adage, les ailes de la perdition. [PV Suzuki Komatsu] I_icon_minitimeJeu 3 Mai - 7:32

Voilà le visage de la démone Tama : https://2img.net/r/hpimg15/pics/732431Tama3.jpg

Le lac de sang, c'est comme cela qu'ils appellent cette immondice étendue pourpre. Une vulgaire marre de mélasse dégoûtante, une mer toxique où seul les fous se baignent et peuvent mourir. L'autre nuit je l'ai constaté, un ignorant que j'épiais depuis mon trône rocher de la falaise, en bas ce misérable s'est avancé dans l'onde pour n'en jamais sortir. Ses cris d'atroce douleurs ils les a étouffé et s'est ensevelit lui-même dans la vase putride. Oui je compare ce lac à un marais, c'est tout comme sauf que la robe du lieu sens la brise salée et nous ravit les mirettes. Mais maintenant, le seul linceul d'ombre ne nous permet plus de voir ce mirage délectable, le manteau de la nuit ne permet aux mortels de ne voir que le firmament qui égare les voyageurs imprudents. Mais moi, ravissante et sinistre démone, je laisse reluire mon coeur rougeoyant qui m'illumine la voie des airs. Et je puis me poser en douceur, sans encombre dans cette plaine qui borde le cap de la falaise. Et repliant mes ailes de plumes noires, je n'ai pas froid et m'avance d'un coeur qui ne tremble pas vers le gouffre. Je porte l’habit de l'enfant coquette, Lyra a un goût qui me plait je dois dire, peut être que cela me plait parce que je suis elle ...

Non je n'ai pas froid, ni chaud d'ailleurs, de part mon pouvoir je sais réguler ma température corporelle et même toucher la physique ambiante. Mais ce soir je n'embraserai pas l'air. Je ne tiens pas à être découverte, dans la nuit ma lumière serait trop facile à apercevoir. Et puis j'aime le calme qui règne ici, la brise me baignant et la vue imprenable. J'aimerai sauter dans le gouffre pour m'envoler vers le Soleil et l’atteindre. Mais trêve de rêverie inutile, je m'évade étrangement dans ce qui serait un rêve de vie, moi la démone j'aimerai vivre, c'est pittoresque. Enfin voilà, je m'avance au bord du gouffre et balance ma tête dans le vide pour de mon regard carmin toiser cette hauteur. Si personne ne pouvait apprendre mon existence, diantre je n'y trouve pas de substitue autre que paria ... Si ce mensonge de réalité pouvait perdurer même aux oreilles de la douce enfant j'en serait clémente. Car je crois que pour son salut je ne devrais pas être, moi son vice incarné, son sang personnifié, son rejet de la souffrance et sa vie volée depuis le début. Mais je jure que ces monstres paierons pour ce crime. Je serais ce bras vengeur et je les réduirais en poussière. Là je serre les dents, et j'émet sans le faire exprès une petite lueur de ma gemme, lueur de rage qui brille dans le lointain tel un phare qui mène les marins à leur perte. Voilà mon ambition ultime, terminer son cauchemar et la voir sourire.

_ Lyra vivra, la démone s'élèvera et le monde s'écrasera. souffla t'elle sur le ton d'un bruissement de feuille
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MessageSujet: Re: Funeste adage, les ailes de la perdition. [PV Suzuki Komatsu]   Funeste adage, les ailes de la perdition. [PV Suzuki Komatsu] I_icon_minitimeVen 22 Juin - 13:01

L'obscurité est, depuis la nuit des temps, le lieu propice à l'élaboration de noirs desseins. Mais cette pénombre est également la compagne des marcheurs solitaires... Jamais seuls... Se fondant dans la nuit, semblables à des fantômes égarés en quête d'une âmes faible à tourmenter.

Ce n'était cependant pas le cas de Suzuki. Il ne désirait rien de plus qu'un moment de calme pour repenser à ses nombreux projets ; tant professionnels que personnels.
Et cette quiétude se trouvait en de nombreux endroits ; mais certainement pas dans les environs du lycée Yokai. Il y rencontrait toujours un collègue en mal de compagnie, ou un élève tentant une sortie clandestine... Bref il fallait s'éloigner pour caresser l'espoir d'obtenir ce que cherchait notre jeune démon.

Mais tandis qu'il marchait en direction de l'étendue sanglante qui reposait en contrebas d'une chute funeste pour qui s'y risquerai, il sentit une forme d'énergie non loin de lui. Il se rendit donc sur les lieux, poussé par la curiosité.
Juste devant lui se trouvait une jeune fille. Elle n'était si grande que lui, une crinière châtain qui plongeait de façon vertigineuse.

Notre démon à forme humaine s'approcha dans son dos et s’arrêtant à moins de cinq mètre de ce qui lui paraissait être une élève, se mit à parler :


-Dites, mademoiselle, les élèves ne devraient pas traîner le soir hors de l'académie... Les lieux ne sont pas sûr...

Non dans l'envie de l'effrayer ou de la surprendre, Suzuki se contentait de faire ce qui lui semblait être son devoir. Bien que celui-ci trouvait son terme à la fin de sa journée de cours.
Il se sentait un minimum concerné par la vie des élèves...
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Lyra Ether
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MessageSujet: Re: Funeste adage, les ailes de la perdition. [PV Suzuki Komatsu]   Funeste adage, les ailes de la perdition. [PV Suzuki Komatsu] I_icon_minitimeMar 26 Juin - 3:15

Le phare de la perdition n'aurait pas du cracher sa splendeur infâme dans le futur, on l'avait découverte. Siégant donc à deux pas du gouffre, elle aurait pu s'évader, s'enfuir d'un subtil battement d'aile pour la cacher cette vérité qui dérange. Mais elle n'en fit rien, ayant une impression étrange, un vague parfum de mort flotant à elle, une présence presque enviée. Et elle se retourna, lentement, balayant l'espace de son ramage sombre pour soulever une faible brise contraire. La démone restait impassible aux mots creux de l'homme. Des mots pour combler le vide, plus pour signaler un être pacifique qu'un gardien des lieux. Mais elle pouvait réfuter cette volonté pacifique, après tout cet homme semblait puissant. Elle s'atarda sur un silence pesant à l'étudier sous toutes les coutures, de son point de vue il était un colosse, deux fois doué de sa taille à elle, la petite et frêle bombe. Aussi elle s'avance à deux pas pour planter son regard écarlate sans lueur dans ces yeux reposés. Elle replie ses ailes de plumes dans son dos puis entrouve ses lèvres machinalement.

_ Les lois de Yokai ont-elles vraiment autorité ici ? Du reste je n'ai nul besoin d'un chaperon, seul un fou viendrait me narguer.

Peut-être avait elle trop fait étalage d'elle-même. De toute façon ne pouvant prendre forme humaine, il aura vite déceler la nature de Tama. Rares sont les êtres qui arborent des ailes noires, des oiseaux de proie ? Non pas avec ces yeux aux iris de braises, un ange noir alors ? Non pas avec ce joyau émergant de la poitrine, lui qui inspire la peur, semblant à un oeil pouvant tout transpercer, tout détruire. Aussi elle repris la parole froide, plus glaciale que la nuit, toujours sur le regard impassible, sans agressivité toutefois.

_ Mais je m'étonne que vous soyez parvenus jusqu'ici. Vous devez avoir resentit quelque chose d'étrange. Un appel familier peut-être ? En tout cas il est juste de souligner votre témérité, vous voilà alors qu'un animal comme ces autres qui fourmillent aurait fuit.

Il en viendrait assurément à se prononcer sur sa motivation, ses devoirs, sa nature, et peut-être même sur son patronyme. La seule information qu'elle pourrait apprécier. Cependant les seuls foux qui avaient osés l'approcher, de Lyra, tous à l'exeption d'un seul furent ces monstres de détracteurs. Ces bellicistes de l'infâmie qu'elle vouait en haine. Et s'il s'avérait que cet homme fut un de ceux-là, elle ferait étalage de son pouvoir, pour le détruire. Pour la protéger, elle l'enfant larvaire, pour se protéger elle-même aussi. Car elle n'aspirait qu'à la liberté ...
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MessageSujet: Re: Funeste adage, les ailes de la perdition. [PV Suzuki Komatsu]   Funeste adage, les ailes de la perdition. [PV Suzuki Komatsu] I_icon_minitimeMar 26 Juin - 6:12

Elle avait entendu, elle s'était rapprochée et avait pris la parole. Notre professeur prit alors le temps de la détailler de la tête aux pieds.

Un visage adorable mais des yeux effrayants, un corps frêle mais une aura puissante, une vois douce mais une défiance insolente de l'autorité... Cette jeune fille était visiblement la personnification du bien connu adage : "l'habit ne fait pas le moine...". A moins qu'on ne puisse la considérer comme l'allégorie du paradoxe.
Ce qui frappa le plus l'analyse de notre homme -et je parle ici d'homme au sens figuré- n'était pas qu'elle serait sans doute une femme magnifique dans quelques années ; ni son sens de la déduction plutôt bien affûté : mais sa paire d'ailes sombres assorties d'un joyaux rougeoyant des plus fascinant. Pour tout dire, Suzuki n'avait jamais rien vu de semblable...

Il l'écouta parler, elle se permettait bien des théories sur la présence de Suzuki en ces lieux. A bien réfléchir c'était un peu une insulte : Suzuki pouvait bien se permettre des folies, il n'avait perdu aucun combat singulier en vingt-cinq années... Et de mémoire pas non plus durant les millénaires précédents... Alors oui il était doté d'un excès de confiance qui causerait sans doute sa perte un jour ou l'autre, mais pour le moment il ne se souciait certainement pas d'une gamine aux airs antipathiques.


-Il est évident que j'ai ressentit une présence, et que c'est pour cela que je suis venu ; pour le reste je ne vois pas de quoi vous parler jeune fille.

Bien décidé à ne pas se laisser embobiner par cette rencontre fortuite, il gardait le masque du professeur tant qu'elle ne serait pas capable de le lui faire tomber.

Posant ses deux mains sur ses hanches, Suzuki la toisait avec un air de défi, un regard qui disait "de quoi pourrai-je bien avoir peur?" et il reprit la parole :


-Une chose est sûre, une telle assurance cache probablement une grande force, je n'en doute pas... Et non le règlement n'est pas de mise ici... Cependant vous pouvez le prendre pour un conseil...

Notre démon s'avance ensuite pour passer à coté d'elle et se placer au bord de la falaise. Le dos tourné, il fixait l'horizon tandis que les rayons du soleil déclinaient. Il semblait réfléchir à pas mal de choses, mais gardait le silence. Du moins tant que la demoiselle ne dirait rien...
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MessageSujet: Re: Funeste adage, les ailes de la perdition. [PV Suzuki Komatsu]   Funeste adage, les ailes de la perdition. [PV Suzuki Komatsu] I_icon_minitimeVen 29 Juin - 3:22

La petite diablesse ne sait pourquoi mais ce grand homme prudent l'intruigue d'une petite étincelle qui reluit dans ses yeux vermeille. Il est juste de souligner que lui aussi sait rendre une pointe d'arrogance, une lueur de défit et d'intimidation qui s'accablent entre deux entités qui ne ressentent pas la peur. Sans doute son trop grand pouvoir l'aura rendu impassible, à l'image de notre enfant du chaos. Les mots n'étant pas une force à ces yeux, ceci ne pouvaient guère l'atteindre, la faire frémir ou lui éveiller quelconque envie tyranique. Alors elle ne redouble pas la lueur de défit, elle tue même sa propre flamme intérieure, pour ne plus être ce phare de perdition. Aussi le voit-elle qui se déporte simplement dans son dos pour admirer le paysage. Et elle reste rivé sur la carrure du colosse. A lui seul il cache le soleil couchant, et elle le gagne pour voir encore un peu cet astre qui se meure dans le loingtain. non pour tenir compagnie à l'homme, juste pour absorber encore un peu, une infinité d'énergie, la subtile radiance cosmique du soleil se veut maigre en cette heure.

_ Je ne sais pas vous, mais plus on a de pouvoir, plus on attir de vautour. Des fous qui n'ont pas peur d'être anéhentis et qui convoite votre force ... Alors je le bride comme ce soir, hélas vous m'avez sentit au moment où je le réveilla à peine, d'une pointe de colère.

Et fit démonstration de son pouvoir, force pure de déstruction qui ne laisse aucun avenir ni renouveau possible avant des lustres. Elle glissa une main tendue dans l'air, ses yeux se mirent à s'embrasser d'une lueur de folie. Sa gemme ou comme on en dit son troisième oeil lui s'illumina un peu pour virer entre le rouge démoniaque et le vert pur. Là l'air se réchauffa peu à peu, sa chevelure se teinta lentement, devenant rousse, et sa main s'illumina. Au dos de laquelle naquit le symbole de la terreur humaine, cette insigne du danger nuclaire, la radioactivité s'exaltant d'elle même. Elle ne voulut pas trop gaspiller de forces, et elle n'avait aucune envie d'attirer d'autres gens avec cette faible lumière à l'extrême du domaine. Alors elle la laissa mourir lentement, sa chevelure revenant vers le sombre ramage, son joyau revenant à son aspect d'oeil terrible et ses yeux perdant leur éclat diabolique. Elle en avait un peu trop fait. Une goute de sueur perla de son front. Signe de fatigue évidante, car elle n'utilisait jamais son pouvoir en pleine nuit. Sans le soleil pour la ressoursser, la démone pouvait se mettre en danger. Et puis il lui manque cruelement un catalyseur d'énergie ...

- Il me faut un catalyseur de puissance, un canon c'est cela ... Mais il n'y a pas d'atome de fer dans les parages ... elle plissa ses yeux pour rager frêlement


Dernière édition par Lyra Ether le Mer 4 Juil - 4:17, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Funeste adage, les ailes de la perdition. [PV Suzuki Komatsu]   Funeste adage, les ailes de la perdition. [PV Suzuki Komatsu] I_icon_minitimeMar 3 Juil - 4:10

Le soleil disparaissait lentement sous la ligne d'horizon, et Suzuki laissa l'élève se poster à ses cotés. Elle était plus petite que lui mais sa force ne résidait certainement pas dans sa taille. Et son caractère bien trempé en apportait la preuve.
Elle évoquait ensuite les comportements des autres lorsqu'ils étaient soumis à la présence d'une personne doté d'une puissance exceptionnelle. Elle ne croyait pas si bien dire, et tout cela remua quelques peu les souvenirs de notre démon.

De sa vie de Diantrefosse, il n'avait que des bribes de souvenir, tout ce qui s'était passé avant ces vingt-cinq dernières années lui apparaissait comme estompé. Mais ses souvenirs devenaient plus nets lorsqu'il s'était réveillé dans ce laboratoire ; ces hommes et femmes qui voulaient le contrôler, lui et tous ses camarades.
Rapidement il resongea à son évasion, puis au couple de personnes agées : les Katsura, qui avaient toujours voulu avoir un enfant et l'avait recueillit : eux au moins n'étaient pas avides de pouvoir, seule la bonté les animaient.

Mais un bain de sang plus tard et Suzuki se retrouvait ici, à Yokai et les ennuis avaient commencés : ce type en costard qu'il avait dû tuer de ses propre main ; les mises en garde de Miranda quand le comité de sécurité en avait après lui ; le demi-vampire qui voulait le recruter et qui avait menacé de tuer Emy s'il refusait ; toutes ces ombres qui en avait après Prieicia...
Suzuki se figea. Depuis combien de temps s'était-il refusé de penser à elle? Il avait été incapable de l'aider quand le drame s'était produit... Puis c'était le silence radio. Elle était partie, sans une lettre, sans un mot, sans une adresse...

Oui, le pouvoir n'apportait que la désolation, il attirait les monstres de la pire espèce, et faisait fuir les personnes qu'on aimait... C'était une terrible réalité, une malédiction et personne ne pouvait y échapper : seule une maîtrise parfaite de celui-ci pouvait assurer une sécurité et un aplomb sans faille.
Suzuki n'y était pas encore, mais depuis cette triste nuit où les choses avaient changées il avait gagné en assurance.

Il fut cependant sorti de sa rêverie puisque sans crier gare, la demoiselle fit une sorte de démonstration de son pouvoir. L'aura qu'elle dégageait, c'était vraiment impressionnant, et Suzuki estimait, elle se retenait. Une puissance pareille pouvait raser la moitié de l'école en explosant ; comment le directeur avait-il pu accepter une élève pareille qui remettait à elle seule en jeu la sécurité des autres?

Il n'eut cependant pas le loisir de chercher des réponses : elle semblait maintenant très faible. Suzuki ne comprit pas tout de suite, avant qu'elle ne demande du fer.
Selon ses dires c'est ce qui la remettrait sur pieds ; Suzuki ne s'encombra pas de civilité ou de tact, il prit la demoiselle dans ses bras et retourna vers l'école au pas de course :


-Quel genre de monstre dévoile sa puissance, qui soit disant n'apporte que des ennuis, au premier venu ; qui plus est en se mettant en mauvaise posture?

Demanda-t-il en chemin.

Du coin de l'oeil, il aperçu un vélo abandonné : sa roue avant était manquante et il n'avait plus de selle. Mais toute l'armature était là. Il posa la demoiselle dont il ignorait encore le nom sur le sol et questionna :


-Tu pense que cela peut faire l'affaire, ou il faut trouver autre chose?

Ils se trouvaient à mis chemin entre l'école et le lac de sang ; la nuit était tombée et autour du sentier de terre battue il n'y avait que des arbres nus, une légère brume qui tapissait le sol, et les croassements des corbeaux sur les branches.
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MessageSujet: Re: Funeste adage, les ailes de la perdition. [PV Suzuki Komatsu]   Funeste adage, les ailes de la perdition. [PV Suzuki Komatsu] I_icon_minitimeMer 4 Juil - 4:25

Faiblesse, imondice cruelle dont elle avait frêlement honte. Et de l'avoir fait sans l'avoir réfléchit à le dévoiler, la démone tient sur ses jambe, mais son souffle est bien saccadé. Elle perle de sueur au front, en manque d'énergie sa vision se trouble un instant et elle vascille pour que ce grand homme, ce gardien la ratrappe dans sa chute imbécile. Et la saissant du sol, aisément car la démone est douée d'une petitesse à redoubler d'un poids plume, malgré ses ailes et sa gemme elle est si légère. Versatile est l'esprit qui connait la cruelle faim, Tama sait que Lyra ne mange pas comme il faut, comme les autres humains. Non la petite se contente juste de maigres bouchés et elle se repose sur l'astre diurne qui la bombarde d'énergie vitale. C'est idiot de compter là-dessus et la noble bête aux iris dégoûtés l'admet en cette heure tandis que l'homme la porte telle une enfant. Tama devra forcer Lyra à se nourrir copieusement, et ironie du sort notre démone va s'y essayer elle aussi.

_ Je n'aurais faite démonstration d'ordinaire, seulement pour intimider un détracteur imbécile. Du reste je sais que la nuit je suis faible, mais ce ne serait pas drôle d'être aussi puissante 24 heureuse sur 24 non ?

Soudain elle dénota un article de ferraille laissé là à l'abandon, une si maigre source ne pourrait la contenter, car si on retire toute la fioriture comme les roues , la selle ou encore le guidon, cette carcasse de feraille n'en contien que trop peu pour ce qu'elle voudrait en faire. Mais elle ne va pas rechigner à la dévotion de son disons sauveur dont étrangement elle n'en retire aucune honte. Ainsi déposée, la démone souffle un remerciement d'une voix légèrement adoucie mais toujours glaciale sur le regard. Et elle alla vers la créature de métal sans vie, renvoyant un sourire frêle d'approbation à son interlocuteur. Là elle laissa rayonner à nouveau sa main pour élever la température de manière astronomique pour un vivant et un cercle de flammes naquit autour d'elle calcinant l'herbe. La chose fondit pour que le liquide soit en partie absorbé dans son bras droit par l'effet de sa gemme qui s'illuminait d'un éclat diabolique sans commune mesure. Soudain c'est comme si un grondement de bête allait émerger de ces entrailles tant ce troisième oeil avait l'air fou en dévorant les atomes de fer purs. La chevelure totalement pourpre de la jeune fille est ces iris incandescenants ne purent cacher son état de faiblesse dans l'acte belliciste où elle se surmenait. Et lentement après avoir récolté le début de son projet, car pour obtenir son canon il lui faudrait d'avantage d'atomes de fer, Tama faiblit et tremblota pour aller s'acouder à un arbre juste derrière. Celui-ci n'avait pas prit feu, sa chevelure redevint sombre et tout sembla s'apaiser tandis qu'elle essayait de reprendre son souffle. Puis elle lui lança à cet homme un regard idolâtre et presque dépendant. Elle devait un peu compter sur lui ...

_ Vous avez sans doute pensé que je me nourris de fer mais ce n'est que pour obtenir mon catalyseur de puissance. Je me nomme Tama, démone unique dotée du pouvoir de radiance destructrice, je crois que vous appelez ça la Fusion Nucléaire. Je me nourris en fait des radiatons envoyées par le soleil ou également du noyau terrestre, mais celui-ci n'irradit que peu ce monde. Se faisant je suis faible la nuit tombée. Je crois que je vais la forcer elle, mon autre moi à manger copieusement votre nourriture physique, et je vais m'y mettre aussi ... En tout cas je vous remercie encore de votre sollicitude.
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MessageSujet: Re: Funeste adage, les ailes de la perdition. [PV Suzuki Komatsu]   Funeste adage, les ailes de la perdition. [PV Suzuki Komatsu] I_icon_minitimeJeu 2 Aoû - 3:29

Suzuki se demanda dans un premier temps, si le "détracteur imbécile" lui était adressé ; pourtant il ne réagit pas, il songea que sa promenade nocturne était terminée alors qu'elle avait à peine commencée et que pour les remerciements il devrait s'adresser à cette jeune élève.

Elle fit d'ailleurs une remarquable prestation de sa puissance en faisant fondre le cycle pour s'en fabriquer un... Il-ne-savait-trop-quoi qui lui était probablement utile. Et selon ce qu'elle était en train de lui raconter, Suzuki jugea rapidement qu'en fait elle n'était pas doté d'une énergie démentielle, mais seulement qu'elle pouvait produire une énergie démentielle.
La différence? En bon professeur de maîtrise des pouvoir, notre démon eut rapidement fait de vous expliquer le concept :


*La différence est simple, d'un coté nous avons un yokai qui génère automatiquement de l'énergie, il en a même beaucoup trop et ne sait pas la contrôler car son corps est trop faible pour la maîtriser ; il n'a besoin de rien pour la stimuler, elle est présente naturellement en lui, et il ne cherchera qu'à minimiser son impact dans sa vie de tous les jours.

Pour l'autre c'est légèrement différent : le sujet peut générer une puissance immense mais il doit pour cela avoir un minimum d'énergie au préalable. La puissance utilisée de façon volontaire ou non puise directement dans les réserves naturelles du yokai en question, et dans certains cas, on observe des personnes qui ont une alimentation basée sur sept repas complets par jour et qui ne sont malgré tout pas en sur-poids.*


Bien évidement il n'avait pas ouvert la bouche, il s'était contenté de se remémorer la théorie rien que pour lui. Mais si la demoiselle correspondait bien à l'idée qu'il s'en était faite, il la verrait très prochainement à l'un de ses cours ; c'était inévitable.

Tandis que la démone, oui elle venait de dévoiler sa race, titubait, Suzuki lui, fouilla ses poches et en sortit une barre chocolat-nougat et caramel. Elle venait du monde des humains et portait le nom de la planète rouge.
Le démon observa l'emballage, se doutant que cela devait être horriblement sucrée et répugnant ; car il ne supportait pas le gout agressif du sucre. Ce n'était que dans de faibles quantités, dans certains aliments qu'il arrivait à en apprécier la saveur.
Si jamais vous vous demandez ce qu'il faisait alors avec ceci dans une de ses poches, la réponse était bien facile à deviner.

Tôt dans la matinée, Suzuki sortait de la salle des professeurs et croisa le regard d'une élève. Elle lui tendit la friandise timidement et balbutia une phrase comme quoi c'était offert de bon coeur, car il était important de faire le plein d'énergie pour passer une bonne journée.

Certes cela partait d'un bon sentiment, mais d'une il ne mangeait réellement que deux fois par semaine, et de plus comme vous venez de l'apprendre il n'aime pas ce qui est sucré.

Suzuki s'approcha alors de Lyra et lui tendit la barre chocolatée :


-Tiens, je sais pas si ça peut t'aider, mais j'ai ça sur moi, tu devrais manger mieux si tu veux mon avis...

Il lui sourit pour la mettre en confiance, lui montrer qu'en tant que professeur il ne lui voulait pas de mal, et qu'il serait bon qu'elle retourne à sa chambre, si possible en étant toujours consciente.
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MessageSujet: Re: Funeste adage, les ailes de la perdition. [PV Suzuki Komatsu]   Funeste adage, les ailes de la perdition. [PV Suzuki Komatsu] I_icon_minitimeVen 3 Aoû - 7:15

Une fable bien crissante, pouvant déchirer les esprits les plus valeureux. Car si déjà on peut venir à trembler devant sa prestence funèbre, la simple révélation de la nature de son pouvoir suffit à ébranler le monde. Le pouvoir de tout détruire, abolument tout. S'en est bien bien grisant et c'est un des facteurs de l'air grivois et sans vie de la démone. Elle qui pourrait rasez ce petit peuple ne le fait pas, pourquoi ? La domination lui est accéssible alors qu'attend t'elle ? Nul ne le sait, personne ne peut entrer dans son esprit et dénouer ses sacs de noeuds à mystère. Et derrière se visage figé sans chaleur ni sourire, son énigme perdure encore. Qui est-elle et que veut-elle ? Un mystère poignant qui peut saisir à la gorge, mais personne ne s'y intéresse, elle n'existe pas aux yeux du monde et elle n'en a que faire. Alors voilà elle a bien reprit son souffle jadis coupé et saccadé et elle reste la lueur du phare de perdition rivé sur le voyageur égarée.

Il vient à lui tendre une gourmandise humaine après l'avoir gagné sans crainte, pourquoi n'at'il pas la moindre peur ? Alors oui elle est sujette à un moment de faiblesse chronique mais il fait nuit, sa nourriture empoisonnée ne lui parvient plus et elle a peut-être présumé de ses forces en laissant exalter sa maîtrise de la matière ... Une friandise humaine, jamais au grand jamais elle n'a goûté de la nourriture physique. Elle délaisse alors l'écorce dure de l'arbre pour en passant dans le dos de l'homme se saisir de l'affaire. Faisant quelques pas pour aller s'assoir confortablement dans le dossier d'un banc blanc. Prenant grand soin de ne pas se froisser une aile. Là elle tire sur l'embalage noir et dénote une barre couleur de déjection, elle n'ouvre qu'à peine le paquet et lance un petit regard toujours aussi livide à ce gardien vénérable. Lui l'enjoue à goûter ce délice humain.

Alors la démone rabat son regard sur la barre étrange, mais elle consent à tenter l'expérience, cela ne peut pas lui faire de mal au vue de son imunité virale. Elle saisit à deux mains l'obet inconnu et l'amène à son visage. Elle entrouvre ses lèvres arides et y enfourne à peine la tête de la barre qu'elle croque. Là elle ressent un jaissement de merveille, des saveurs jamais ressenties jusqu'alors. Un nuage de chocolat et un coeur fondant de caramel, qui s'écoule un peu de sa lèvre, salivant à peine et perdue un instant. Alore elle retire le délice de sa bouche et s'essuit les lèvres humides avec deux doigts.


_ Ne me regardez pas comme ça ... C'est juste que c'est mon premier repas normal ...

La démone ressentait un peu de vie en elle a ce moment bien, précit, elle était un peu troublée par la trop grande aide de cet homme mais aussi le climat qui flottait à ses narines. Elle n'humait plus un parfum pestilenciel de malveillance mais plutôt une sympatie. Et même si dans son esprit toute l'attention de l'homme sonnait creux, comme dénuée de sens, Tama reprit sa gourmandise en bouche pour la ronger avec patience. Sans montrer la moindre émotion mais appréciant quelque peu la douceur. Peut-être qu'elle allait vers l'apprentissage des maux humains comme la faim, les émotions ou encore le remède de solitude. Tout ce qui pourrait lui apporter une aide existencielle, enfin lui donner des réponses au pourquoi de sa venue au monde ...
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MessageSujet: Re: Funeste adage, les ailes de la perdition. [PV Suzuki Komatsu]   Funeste adage, les ailes de la perdition. [PV Suzuki Komatsu] I_icon_minitimeLun 13 Aoû - 12:05

Suzuki regardait la demoiselle gouter ce qui était rien de plus qu'un coupe faim dans le monde des humains. Et effectivement elle semblait ne pas tellement savoir comment s'y prendre. Croyez le ou non mais l'espace d'un instant notre terrible démon, à la force de destruction, esquissa un sourire devant l'innocence de l'élève. Ce spectacle avait un côté solenel et attendrissant à la fois.
Comme el le regarda, elle lui expliqua dans un repproche que cela était son premier repas dit "normal", Suzuki eu envie de répondre qu'il ne pensait pas à mal, mais la suriosité de savoir ce qu'était un repas "non-normal" lui ôta les mots de la bouche. Il resta donc silencieux.

Il regarda la demoiselle et essaya d'évaluer l'étendue de ses expriences de la vie. Elles ne devaient pas être nombreuse, et encore moins variées. Il eut alors envie de lui faire découvrir d'autres choses et marcha un peu pour trouver un distributeur de boisson non loin des premiers batîments de l'académie. Il y insera de la menue monnaie et la bête automate libéra un soda au gout de fruits et aux fines bulles pétillantes.
Pour lui, cette boisson était une aberration, trop sucré et sans intérêt ; aussi il se prit une canette de café glacé.

Retournant auprès de la démone qu'il n'avait abandonné que depuis quelques minutes sans jamais la perdre de vue, il lui ouvrit sa boisson et lui tendit :


-Tiens, c'est pour faire passer, tu peux le boire ce n'est pas dangereux...

Un fois que la jeune femme eu prit sa part, il décapsula son café et en but la moitié d'une traite. Il replongea son regard dans le sien, puis vint s'asseoir à côté d'elle. Il réfléchissait à ce qu'elle pouvait vouloir faire, ce qui lui restait à découvrir, tout ce qu'elle n'avait sans doute pas eu l'occasion d'essayer... C'était un peu triste à bien y repenser, mais c'était aussi dans l'ordre des choses. C'était son destin à elle et lui n'avait pas à interférer, encore plus de la relation professeur à élève qui s'étiblissait entre eux.
Mais c'était cette même relation qu'il invoqua pour justifier son envie de l'aider à avancer dans ce monde. Et puis elle représentait en plus un danger pour les autres... Si on ajoutait à cela que c'était une démone...

Un peu comme une petite soeur, voilà comment il voulait la considérer. Depuis que Emy était partie, il n'avait plus de nouvelle ; pourtant celle qui était la plus à même d'être une membre de sa famille c'était bien la jeune hybride. Alors pourquoi cette cessassion de courrier? Et pouvaiton vraiment considérer qu'une relation "familliale" pouvait manquer à un démon qui cotoyait régulièrement d'autre qu'il appelait ses "frères"? Est ce que ses cinq pourcents d'humanité restant pouvait expliquer cela?

Il n'avait aucune réponse à ces questions. Mai les faits étaient là, il avait envie de veiller sur elle, de faire en sorte qu'elle grandisse et apprenne de nouvelle chose. Enfin cela jusqu'à ce que il ne juge plus cela nécessaire. Un démon gardien hein? Oui d'une certaine façon, mais il garda cela pour lui, préféreant ne pas la mêler à ça et jouer les tuteurs en restant dans l'ombre.

Il se leva ensuite, après avoir finit sa canette de café et dit :


-Je te raccompagne jusque ta chambre, où il y a des choses que tu souhaite encore découvrir avant?

S'il avait pu, il aurait sans doute passé la nuit à discuter des beaucoup de choses sur la vie, manger des plats variés, et regarder des films qui procuraient normalement des émotions aux humains. Mais peut être était-elle autant insensible que lui? Lui n'était pas imperméable, mais il n'était pas très psychiquement ouvert non plus...

Attendant une réponse il restait là, debout.
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MessageSujet: Re: Funeste adage, les ailes de la perdition. [PV Suzuki Komatsu]   Funeste adage, les ailes de la perdition. [PV Suzuki Komatsu] I_icon_minitimeMar 21 Aoû - 6:48

Partir pour revenir, revenir pour partir. Cycle inéluctable et détestable, une démarche profondément vicieuse se dit-elle. Ainsi subit-elle le petit manège, comme une rengaine populaire, l'esprit monacal impie s'évade. Il l'abandonne, s'échappant de ce fardeau pesant et maudit, cela ne fait rien. Il n'y avait pas lieu d'attachement de toute magnière. Car la démone possède i peu d'humanité, assez pour respecter la vie de l'autre faiblarde et l'aider à survivre. Sinon elle doit bien être de marbre, une forteresse impénétrable, un coeur gelé non plutôt verrouillé pour rester dans la seule optique de son devoir cupide et hérétique. Et pouvait-elle attendre d'un si bon prince qu'il lui reste, après l'avoir aidé dans un état de faiblesse certain, après l'avoir un brin ennuyée et non pas embarassée avec cette maigre colation ... Il en va peut-être ainsi avec les relations entres congénaires démons, même si Tama étant unique, étant une chose inconnue qui ne sait pas grand chose de son origine. Non il serait stupide de penser qu'on puisse vouloir se lier à elle, et cette simple négation suffit à la diriger vers la terre, le regard en tout cas. Ses yeux qui se ferme à une vision de délice, celle de l'homme revenant, vers elle, pour elle ...

Tiens, c'est pour faire passer, tu peux le boire ce n'est pas dangereux...

Et c'est sur ces mots qu'elle avait relevé les yeux, toujours cet air détaché. La douceur caramel finie, l'emballage noir lui restait dans la main gauche, froissé. L'éclat vermeille qui reluit et redouble la flamme, laisse paraitre un frêle sourire, si fugace. Elle espére alors qu'il n'en dira rien. Quand bien même elle lui doit une certaine reconnaissance, l'enfant de la destruction s'évertue à peine à le rendre, préférant rester dans son image dure et imperturbable. Mais il n'en est rien, elle apprécie cordialement cette précense, enfin quelqu'un qui ne l'affabule pas d'exécrables médisances. Peut-être cherche t'il à la comprendre qui sait, en tout cas le principal est qu'il ne la juge pas le moins du monde. Aussi prend elle simplement la canette en fer blanc, elle l'a prend à deux main et l'amène vers son visage pour dénoter le contenu étrange. Un breuvage aux remous suspects, pétillants comme de l'acide. Elle se dit que même si c'était du poison elle pourrait l'ingurgiter, c'est pratique d'avoir une menue capacité de régénération et d'immunité virale absolue. Alors tandis que lui la gagne sur ce banc où elle siègeait en maître d'éternité, il doit se perdre dans ses pensées, tout comme elle. Puisqu'elle se noie dans son expérience, essayant de trouver toute la saveur de ce liquide orangé. Elle boit petit à petit, délicate attention qu'elle porte étrangement à ces lèvres pour prendre une minuscule gorgée et la laisser mariner au palais. Comme pour ressentir l'essance même de la saveur fruité qui gronde dans sa spécificité acide ... Cela lui prenait des plombes.

Je te raccompagne jusque ta chambre, où il y a des choses que tu souhaite encore découvrir avant?

Et ceci du contrarier l'homme, voilà qui est bien déplaisant. Mal interprétée sa phrase n'est plus une invitation mais belle est bien une envie de débaras. Pourtant elle veut bien croire, toujours suspicieuse, que ce vénérable gardien et grand ponte infernal désirait qu'elle lui reste un peu pour bavasser. peut-être cherchait-il là une compagnie d'un genre nouveau, du copinage funèbre. En tout cas elle se leva à sa suite, prenant racine devant lui, lui tout imposant même décontracté et elle défiant le monde de sa petitesse tout de même saisissante. Et pouvait-elle seulement croire qu'il désirait, qu'il espérait une réponse sans retour, une négation du voyage vers la dernière demeure (sa chambre) ? Elle restait là, toute droite, bien raide, glaciale et comme sans vie. Plantant son regard aux iris diaboliques dans le regard creux de l'homme, son regard habituel du reste. Pourtant Tama tenait encore sa canette dans sa poigne gauche, elle ne la plierait pas, car dénuée de force, elle ne songeait même pas à récolter ces atomes de fer. Le repas serait trop maigre et la dépense d'énergie pour l'obtenir trop risquée au vue de son état de faiblesse actuel. Non elle gardait cette ferraille dans la main, il y demeurait encore une certaine quantité de liquide, plus de la moitié. Il en résulte qu'elle n'est pas habituée à manger et boire, donc son organisme ne tolère que peu. En somme la voilà qui trotte à l'allure alambique d'une frêle princesse infernale, sur ce sentier des ténèbres, par cette nuit glaciale.


_ Je ne pense pas retourner dans cette pièce pour m'y enfermer. Je préfère être dehors. Et puis il serait dommage de nous séparer en si bon chemin ... cette déclamation étrange pouvant être bien mal interprétée, elle rebondit illico. Mais dîtes moi, êtes vous un démon venu des Enfers où né dans le monde humain ? Parce que je ne pense pas l'esprit de solidarité comme étant propre aux démons purs.

Après quoi elle commence à branler dans l'espace, un léger tournis lui prenant, alors de sa main droite elle se tient le crâne bouillonant. Son pouvoir s'emballant légèrement alors qu'elle n'a plus que sa volonté pour le dominer. Elle s'immobilise sur ce petit chemin de terre meuble et de gravier, pour haleter un petit peu, le cachant en faisant dos à l'homme. L'immondice de la faiblesse était sa plus grande honte. Mais alors elle se porte sa main droite du visage sur sa poitrine, sur sa gemme étincelant à peine d'une lueur carmine déchirant la splendeur ébène de la nuit. Et fermant les yeux elle s'apaise, le coeur du réacteur reprend son état de stase et la subtil vague de chaleur s'en va. Et elle reprend lentement sa marche, toujours d'une petite assurance de princesse arogante. Laissant flurté le vent dans son ramage de plumes noires. Aussi dans son avancée ingnorante de la destination, elle lança une petite question ironique.

_ Vous n'avez vraiment pas la moindre peur de ma personne ? Même si ma condition physique est fragile mon pouvoir est assez dangereux ... A moins que vous ne soyez en mesure de l'endiguer, ce qui serait ma foi utile.


Dernière édition par Lyra Ether le Dim 26 Aoû - 6:45, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Funeste adage, les ailes de la perdition. [PV Suzuki Komatsu]   Funeste adage, les ailes de la perdition. [PV Suzuki Komatsu] I_icon_minitimeSam 25 Aoû - 17:53

Suzuki la regardait avec amusement. Non ce n'était pas de l'affection comme offre un grand frère vis à vis de sa petite soeur qu'il ressentait à ce moment. C'était plutôt un subtil mélange de curiosité et de... De quoi d'ailleurs? Il n'y avait rien de particulier à signaler. Il l'appréciait et c'était tout. Inutile de chercher à qualifier ou quantifier cela ; de toute façon il ne voulais certainement pas laisser perler sa part d'humanité. Quand il le faisait autrefois, cela se terminait inévitablement dans la souffrance. Et cette même souffrance était normalement destinée aux créatures inférieures : les humains et tout ce qui grouillait à la surface.

Elle se montra un peu curieuse, et commença à le questionner sur ses origines. Personne ne l'avait jamais interrogé à ce sujet... Même Priecia, ni Maeko... Finalement il avait toujours vécu comme une personne fermée, taciturne et peu commode. Enfin tout cela c'était bien avant de devenir enseignant. Il avait ensuite dû apprendre à mettre de l'eau dans son vin et aborder une approche plus pédagogique au lieu de rester uniquement autoritaire.


-C'est un peu les deux en fait, j'ai été recréé en laboratoire par des humains à partir de cellules de mon précédent corps. Une sorte de seconde vie... Mais je me souvient de tout, on appelle cela la mémoire cellulaire. On peut donc dire que oui je suis partiellement humain... Mais ne te méprend pas, certains démons font partie de fratries très soudées. Et comme pour les humains ils ont bâti des administrations : ils se doivent d'être solidaires.

Le reste était trop compliqué pour que cela mérite qu'il entre dans des explications qu'il aurait jugées trop longues et si peu intéressante.
Non ce qu'il remarquait c'était qu'elle ne semblait pas aimer sa chambre, dormir n'était peut être pas une activité qu'elle pratiquait. Avait-il trouvé une personne qui lui était semblable sur ce point?

Il eu l'impression qu'elle n'était pas dans son meilleur jour ; probablement affaiblie par sa démonstration un peu plus tôt. Plus il y songeait, plus il se disait qu'elle était bien idiote de dévoiler sa puissance comme cela au premier venu, et encore plus de se mettre dans une situation de péril. S'il avait eu des intentions mauvaises, il n'aurait fait qu'une bouchée d'elle vu l'état dans lequel elle se trouvait.

Il s'approcha alors d'elle et passa son bras autour des épaules de la demoiselle, l'amenant près de lui. Au moins elle ne risquait pas de tomber ou de s'évanouir sans qu'il ne puisse la rattraper aisément. Mais ce geste avait un autre objectif : une personne si novice dans la découverte du monde et des sensations avait-elle la moindre idée de ce que l'on ressentait quand on pouvait se reposer sur quelqu'un? Lorsque l'on pouvait se montrer faible sans pour autant éprouver de honte? Lorsque l'on était juste très proche d'une personne et pouvoir sentir sa présence à ses coté, la chaleur qui émanait de son corps?
Peut être se mêlait-il encore de chose qui ne le regardait pas, mais il trouvait tout cela agréable et amusant.

C'était donc cela sa réponse à la question de la démone. Il n'avait pas peur le moins du monde. Il avait même déjà affronté la colère et la puissance du nucléaire et c'est cela même qui avait mit fin à ses jours pour la première fois.


-Disons que je te fais confiance, je ne suis pas sûr de pouvoir l'endiguer ; mais je sais déjà à quoi m'en tenir... Et on n'en souffre pas. Du moins pas quand on le prend directement sur le coin de la figure.

Il ponctua sa phrase d'un rire simple et spontané. Il savait de quoi il parlait et avait donc apprit à ne pas craindre la mort. Et puis la mort il la connaissait personnellement donc il avait autant de bonne raison de ne pas se méfier de la bombe à retardement.

Tandis qu'ils marchaient tous les deux, les lumières de l'établissement se dessinaient dans l'obscurité. Suzuki, lui, avait prévu de rôder toute la nuit, mais il ne pouvait pas la lâcher comme cela dans la nature. Il demanda alors :


-Et toi tu me raconte un peu d'ou tu viens pour sembler savoir si peu de chose sur les démons tout en prétendant faire partie de leur peuple ?

Après tout si elle voulait se débarrasser de lui elle le ferait sans hésiter. Ses petites manière et sa façon fière de se promener avait au moins renseigné Suzuki sur une chose : elle avait du caractère et saurait dire si la compagnie du professeur l'incommodait.
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MessageSujet: Re: Funeste adage, les ailes de la perdition. [PV Suzuki Komatsu]   Funeste adage, les ailes de la perdition. [PV Suzuki Komatsu] I_icon_minitimeDim 26 Aoû - 7:22

Alors oui elle est sujette à quelques petits moments de faiblesse, et alors ? Elle a sa petite honte, de devoir le cacher, quelle ironie que d’avoir un si grand pouvoir et de s’en voir tant affaiblit. Mais mettre un genou à terre et quémander la généreuse aide d’un bon gent n’est pas du tout dans ses coutumes. Aussi elle ne la profère pas et tend à marcher encore, malgré la douleur du supplice qui la ronge. Mais c’est sans compter sur l’intervention providentielle du vénérable gardien qui la surprend encore et toujours avec ces amusantes facéties. Pourtant elle ne daigne pas les regarder dans les yeux, elle reste le regard neutre, rivé assurément vers sa destination au bout de ce long chemin de terre. La démone n’a nullement l’intention de reconnaitre sa faiblesse et de l’assumer devant cet homme. Et ne lui faisant part de rien elle garde le silence pesant, et éclaire la voie dans un subtil rayonnement perçant à jour les ténèbres. C’est là que son troisième œil joue le rôle de phare, mais de guide certain cette fois-ci, au lieu de phare de la perdition comme d’ordinaire. Mais se reposer sur lui, contre son torse puissant, lui qui semblait si fort à contrario de la petite bombe bien fragile ; cette notion ne lui viendrait même pas à l’idée et ne lui causerait certainement pas rougeurs affolantes. Tama demeure ce cœur de pierre qui se verrouille de lui-même pour tester le degré d’importance d’une personne, si tout le monde pouvait l’approcher ainsi, Lyra pourrait mal finir, et elle le refuse farouchement.

Mais voilà qu’il finit par lui demander de véritables révélations, et après que lui est révélé d’étranges vérités, elle peut le dire, il y a bien des points commun sur cette génération aussi. Pourquoi se dit-elle démone par exemple, ou encore ses origines. En y repensant elle ne sait pas l’entière vérité,à vrai dire elle ne sait pour ainsi dire pratiquement rien. Elle ignore tout du projet d’armement BWW alpha dont elle est la création. Elle ne sait pas non plus que les démons en blouse blanche qui l’on crée sont membres de l’organisation maléfique Fairy Tale. Mais par contre elle peut raconter quelques tournures effroyables de l’enfance arrachée de l’autre, la pauvre chérie encore traumatisée ... A cet effet elle déporte légèrement son regard neutre vers lui, ne roulant pas niaisement des yeux, tout simplement en tournant un peux la tête.


_ C’est bien ironique d’avoir des points communs. Je me dis démone parce que c’est la vérité, en fait d’après les dire de mon créateur, ce démon en blouse blanche, enfin plutôt ce scientifique fou, j’aurais été créée artificiellement en laboratoire. Une bien complexe manipulation du génome racine démoniaque auquel fut ajouté celui de l’humain. Pour ma part je n’ai que peu d’humanité comme Lyra n’est que très peu démone. Je peux affirmer que cette gemme est mon noyau de vie et aussi la chose artificielle qui me maintient en vie ... elle prit une petite pause dans sa harangue pour boire encore un peu à sa canette toujours bien remplie ... Pour ce qui est de mon pouvoir si extraordinaire, il n’est pas inné, mais d’un terrible acquis. En fait elle a du subir d’infâmes séries de tests pour l’obtenir par miracle. Les bombardements si répétés et rudes aux rayons gamma ne l’auront pas tué mais permit de vivre avec ce pouvoir. C’est cette gemme étrange, elle a la capacité de s’accaparer d’une énergie et d’en faire sienne sa puissance. Voilà ces humains ont créé une arme de destruction massive mais mon défaut vient de ma partie humaine trop faible. Alors que mon sang de démon me permet de voler, de tenir cette carcasse et aussi d’avoir une immunité virale absolue, me protègent ainsi moi et mon génome des radiations. Aussi je peux me régénérer, lentement mais c’est utile en cas de chairs brûlées ou d’un membre blessé. Voilà vous savez tout, enfin tout ce que je sais ...

Spoiler:
Soudain elle ressent un nouveau pic d’activité, elle crisse des dents et se repousse de l’homme sans violence, elle dépose sa canette au sol et se poste face à lui. Puis lentement elle vint dégrafer à l’avant son chemisier dans son intégralité pour dévoiler l’horreur de la chose. Cette immonde gemme qui s’agite telle un parasite et lui draine ses forces. Elle n’a aucune honte à dévoiler son buste nue mais elle halète légèrement en sachant que la réaction prend de l’ampleur et laisse grimper la température d’abord corporelle puis atmosphérique. A tel point que sa peau se rougit et peut donner une sensation de brûler au contact. Là elle ne prend pas la peine de refermer son gilet et prend sa canette pour la vider d’une traite et souffler, soulagée d’avoir endigué la manœuvre en refroidissant le cœur du réacteur, la température revient peu à peu à la normale et le troisième œil ne reluit plus. Mais pour elle qui ne conçoit pas cette notion imbécile et inutile de la beauté, elle ne pense pas choquer sur ce critère qualifiable de véritable laideur. Aussi reprend elle sa marche, vacillante et entre coupée de pause, elle est fière et trop buté pour demander de l’aide. Alors elle s’acharne dans son avancée machinale et grotesque à vouloir gagner au loin un appui, un petit repos sur un banc libre sous un lampadaire de fortune ...

_ Alors vous aussi vous avez fait l’expérience de la déchirure chronique mentale dans la douleur d’une déflagration nucléaire ? Dîtes m’en plus, vous qui êtes un « survivant » vous en êtes ressortit transformé ? Parce que Lyra était analphabète et illettré à l’époque, déjà qu’elle s’est éveillée la première fois à l’âge de 8 ans, pour souffrir deux horribles années ... C’est que je nourris une rancœur contre ces fous qui lui ont arraché son innocence et sa vie, ce n’est pas joyeux de vivre dans la crainte perpétuelle d’exploser et de tout balayer à nouveau.


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MessageSujet: Re: Funeste adage, les ailes de la perdition. [PV Suzuki Komatsu]   Funeste adage, les ailes de la perdition. [PV Suzuki Komatsu] I_icon_minitimeVen 7 Sep - 4:10

Suzuki l'écoutait répondre à ses questions avec attention. Un laboratoire, des scientifiques qui jouent avec des mélanges d'humain et de monstre... Tout cela il connaissait très bien aussi ; et plus la demoiselle en dévoilait sur elle, plus ils compatissait à son sort, tant son histoire était semblable à la sienne.
Il ne dévoila pas pour autant son histoire. Il n'aimait pas spécialement en parler...

Une fois qu'elle eu terminée, il songea que finalement elle ne savait que très peu de chose concernant son existence. Ses origines étaient floues et ses souvenirs approximatifs ; de plus il n'arrivait à faire le rapprochement avec aucun démon qu'il connaisse en enfer. Il devrait effectuer des recherches ; mais déjà il supposait que son "créateur" l'avait nommé démon à défaut de mieux. Les humains sont des créatures facilement impressionnable et au moindre coup du sort il lie un acte divin ou diabolique...

Suzuki soupira à cette pensée mais n'eu pas spécialement le temps de s'attarder sur la chose car la température ambiante augmentait. Cela ne le dérangeait pas outre mesure car son corps à lui était en permanence à quarante-huit degrés Celsius ; mais il sentait que quelque chose n'allait pas.

Sans crier gare, elle entreprit de se mettre à nu ; Suzuki commença par tourner la tête par respect. Puis sentant qu'elle s'était immobilisée pour qu'il regarde, il reposa ses yeux sur elle.
Tel un oeil rouge, jaillissant la entre sa poitrine, une sorte de gemme lumineuse brassait une grande quantité d'énergie. Assez pour raser l'école et tuer notre professeur de maîtrise des pouvoir par la même occasion. Il comprenait maintenant comme il était dangereux qu'elle soit en liberté dans le monde des humains, et tout a coup le terme "bombe" devenait véritablement approprié à son existence.

Contemplant alors ce pouvoir, il ne bougea pas d'un cil, il lui faisait confiance et savait qu'elle se maîtriserait : elle n'avait pas le choix... Et c'est finalement la cannette qu'il lui avait offert un peu plus tôt qui lui sauva la mise : la situation revint à la normale, et Lyra repris sa marche.
Marchant à ses coté de peur qu'elle ne s'effondre, le démon prit la parole :


-C'est... exceptionnel ce que tu as là...

Il n'avait pas dit exceptionnel pour dire "génial" mais plutôt pour le coté "rare" de la chose. Et maintenant qu'elle redevenait une fille fragile, son envie de l'aider revenait. Il se courba alors pour la prendre dans ses bras et a porter.
Tandis qu'il marchait vers un banc non loin, il répondit alors à sa question :


-C'était durant la seconde guerre mondiale, j'avait été envoyé en mission au Japon... Au mauvais endroit au mauvais moment... Ou complot... Je n'ai pas encore la réponse. Une chose est sure, je suis mort la bas sous le feu de la folie humaine. Et j'ai été ramené à la vie il y a maintenant vingt-trois ans... Par les humains... Ils auraient eu plus d’intérêt à ne pas jouer avec mes cellules qui n'avaient pas été détruite... Mais d'un autre coté je les en remercie.

Durant un instant il baissa les yeux sur elle et remarqua qu'elle n'avait pas refermé son gilet. Et si cela n'était qu'un spectacle terrifiant lorsque la gemme était réveillée ; lorsque celle-ci n'était pas en activité, cela se rapprochait du voyeurisme.
Il détourna le regard une fois de plus maudissant son infime part humaine qui arrivait encore à lui faire vivre des émotions fortes.

Arrivé au banc il la déposa sur celui-ci et lui tourna le dos pour regarder la sombre forêt qui entourait l'école Yokai.


-Tu sais, t'es pas obligée de te forcer ; t'as rien à me prouver... Si t'es fatiguée tu te reposes... Prends le temps de souffler un peu...

...Et de remettre ton chemisier ! Pensa-t-il, puis il laissa le silence s'installer de nouveau
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MessageSujet: Re: Funeste adage, les ailes de la perdition. [PV Suzuki Komatsu]   Funeste adage, les ailes de la perdition. [PV Suzuki Komatsu] I_icon_minitimeMar 16 Oct - 2:02

Cette affaire allait décidément de surprise en surprise, d'abord cette gourmandise caramel pour la sauver d'un épuisement détestable. Puis vint l'élixir pétillant pour refreiner le processus d'assainissement maléfique. Et toujours ce vénérable gardien pour s'emparer de son corps si chétif, pour la rattraper au vol dans sa démarche piteuse. Qu'avait-il en tête, éprouvait-il de la pitié pour cette enfant de l'Affre du Supplice ? Non il s'agissait bien d'autre chose, une vision partagée de similitudes effroyables. Périr sous le feu de la folie humaine rien que ça ? Elle n'avait pas vraiment idée de ce que cela faisait d'en mourir, elle ne le pouvait simplement pas. Condamnée à explorer encore et encore, comme cette fois-là. Et peut-être encore avant qui sait. En tout cas, Tama s'interroge tour à tour, une frénésie nouvelle s'empare d'elle, comme si un intérêt certain venait de s'éveiller. Une graine avait germé dans son esprit prit pour creux et vide, non pas celle du savoir, mais plutôt de faire diligence à cette quête de la vérité, sur son passé si obscur. Mais elle vient à se demander la chose suivante dont elle ne peut taire d'avantage le raisonnement saugrenu ...

_ A tout hasard, sauriez vous qui vous a ressuscité ? Peut-être parlons-nous des mêmes êtres bellicistes, ces cupides démons en blouses blanches ...

Puis prêtant enfin attention à son comportement équivoque, elle baissa les yeux sur sa poitrine, n’y trouvant pas de mal. La notion même d’indécence lui reste absente, quelle bêtise penserait-elle, comme Lyra qui est si pudique. Alors elle referme lentement son gilet autour de son troisième œil, toujours présent, toujours menaçant et inquiétant. Sur chaque chose où se pose son regard, il faut craindre un étalage de destruction, bien souvent projeté juste dans la phobie et nullement dans la réalité. Ainsi la petite démone s’allonge sur ce banc et replie ses jambes et ses bras pour presque se faire un cocon de plumes sombres, cachant l’hérésie de ses yeux terribles à l’éclat diabolique. Seulement Tama semblait perturbée, étrange, comme affolée par son ignorance. Elle détestait vraiment cela, comme sa faiblesse en soirée. Immondice cérébrale, pourquoi lui refuses-tu la vérité ? Elle se sent incomplète, imparfaite, défectueuse même. Elle a besoin de savoir, contre quel véritable ennemi elle doit tourner sa fureur. Elle se maudirait presque de se sentir inutile. Où est donc passée sont indicible fierté du reste ?

_ Navrée monsieur, je réfléchie trop, ce n’est pas dans ma nature de m’adonner à un raisonnement si barbare ... J’en viens à douter sur l’utilité de ma quête de pouvoir c’est idiot ... J’ai soif de vengeance mais pas forcément de destruction ... Je crois que la première chose qu’il m’incombe de faire est de découvrir qui je suis réellement ... Et vous savez vous qui vous êtes ? Qu’avez-vous fait après votre renaissance ? Vous sentiez-vous vide et en proie au doute cruel ? Comme incomplet ?

A ces mots elle s’était redressée en hâte, presque pour se jeter à corps perdu dans son dos, non pour l’enserrer mais plus pour rechercher un appui solide. Enfin elle avait confiance, elle paraissait bien fragile sur l’instant, comme douée d’un cœur, subtile émotion exécrable d’ordinaire, la sollicitude parentale. Comme s’il détenait toutes les réponses à sa folle lubie missionnaire, qu’espérait-elle par cet acte humain ? De la compassion ou pitié, peut importe l’appellation, elle ne s’empourprerait pas de la voir s’éveiller en cet instant chez ce grand homme. Elle ne tressaillit pas, campée puissamment contre ce dos rocailleux et imposant, fermant les yeux à demi clôt comme s’apaisant elle-même. La démone aurait-elle sa clef d’or pour délivrer le trésor de la silène du maladif verrou rouillé ?
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MessageSujet: Re: Funeste adage, les ailes de la perdition. [PV Suzuki Komatsu]   Funeste adage, les ailes de la perdition. [PV Suzuki Komatsu] I_icon_minitimeMer 24 Oct - 12:08

Suzuki contemplait encore et toujours les branchages sombres qui s'étendaient dans ce noir tableau. La Forêt de nuit n'avait rien de rassurant il fallait bien l'avouer ; mais il est difficile de redouter les ténèbres lorsque l'on possède une âme plus noire que tout ce qui nous entoure.

La demoiselle avait parlé, et une fois de plus avait vu juste : c'était bel et bien des humains en blouse blanche, que l'on nommait chercheurs qui avaient ramené Suzuki d'entre les morts. Enfin ce n'était pas tout a fait la même personne, mais c'était ses cellules, et sa mémoire cellulaire avait été conservée. C'était assez compliqué et notre professeur n'était pas enclin à entrer dans les détails.


-Ceux qui m'ont ramenés... C'était bien la folie humaine orientée dans l'espoir d'atteindre le pouvoir divin. Mais ils l'ont payé plutôt cher...

Il n'en était pas fier, et d'ailleurs, il n'en était même pas responsable. Ce demi-vampire avait soulevé les monstres contre les humains ; et son seul et unique but égoïste avait été l'évasion. En y repensant, Suzuki avait juste saisit l'occasion de s'échapper avec sa soeur. Il n'avait eu a tuer personne, du moins pas avant la nuit où les grands parents d'Umiko étaient décédés.
Il continuait de ressasser une multitude de douloureux souvenirs, mais le cheminement psychologique de la demoiselle continuait sa progression avec toujours plus de questions et d'incertitude.

S'il était complet? Le doute? Qui il était? Autant de question qu'il avait cessé de soulever depuis un moment. Mais il n'eut pas l'occasion de ré-envisager la question qu'elle se pressa contre lui, dans son dos sans dire un mot. Cette étreinte était, il fallait bien le dire, particulièrement inattendue ; jusqu'à maintenant elle avait semblé totalement dénué de sentiments et d'égards humains. Mais apparemment Suzuki s'était trompé en la voyant comme une créature fragile mais froide comme la glace.

Il se laissa cependant faire, ne sachant trop comment réagir, et surtout : étant de dos, il ne pouvait partager cette étreinte et former un semblant de protection, dont la nature serait bien difficile à déterminer.

Il se contenta donc de parler :


-Ta quête n'est pas inutile, il faut juste que tu la détermine clairement. Ce vide dont tu parles est clairement ce qui détermine la mienne ; car oui, je ne me sent pas complet, mais c'est justement cette même recherche qui me défini, et me permet de savoir qui je suis. Je suis ce que mes actes me font faire, et ce que les ordres me demandent.

Il semblait serein, car il avait décidé d'avancer et attendre que les réponses viennent à lui. La raison en était simple :

-J'ai commencé par vouloir véritablement savoir qui j'étais ; et cela ne m'a pas vraiment aidé à m'intégrer, et encore moins à trouver des réponses, j'ai donc cessé de chercher en supposant qu'il importe peu de savoir qui je suis ou d'où je viens. Ce qui importe c'est ce dont je suis capable et ce que l'avenir me réserve. Tout le monde doit faire des choix, et ce seront les miens qui me définiront...

Sur cette tirade, il se tut. Jugeant qu'il en avait dit suffisamment pour lui permettre de tracer sa propre voie. Et malgré ce qu'il s'était fixé comme entraves relative au statut de professeur, il se retourna et la serra contre lui. Il n'avait pas réfléchit au pourquoi du comment, il en avait juste eu envie. Peut-être parce qu'elle lui rappelait ses son arrivée ici? Ou tout simplement parce qu'elle le confrontait à nouveau à ses propres démons qu'il tentait d'oublier?
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MessageSujet: Re: Funeste adage, les ailes de la perdition. [PV Suzuki Komatsu]   Funeste adage, les ailes de la perdition. [PV Suzuki Komatsu] I_icon_minitimeMer 7 Nov - 3:24

Harmonie. Un concept jugé inutile pour la démone, n'allant pas dans le sens de sa quête annexe de pouvoir. La Démone vint à contourner son protocole même de pensée, elle qui avait bloqué sciemment les fioritures du cœur. Mais la cœur a ses raisons que la Raison ne connait pas. Tamashikyu ... Elle se posait trop de questions, à s'en donner une sacrée migraine, à se remettre en cause sur tout, son être comme son utilité de protecteur ... Soudain le gardien bienveillant ravit nouveau cœur d'une embrassade. Fort appréciable mais au combien étrange, dénuée de la plus petite miette de sens pour son esprit creux. Immondice de la folie humaine, deux fragments formatés, voilà ce qu'elles étaient en l'état. Une arme délaissée, défectueuse, apeurée ou effrayante. Ceci la choquant dans l'acte, impudent et outrecuidant au plus haut, mais elle n'en fit rien. Abandonnant encore et toujours sa frêle carcasse à l'Homme la soutenant. Le mutisme la saisit d'une main noire à la gorge, pour l'étrangler. Aucun mot ne pouvait sortir, alors qu'une marée de question déferlait avec fracas. Juste un soupir, un frémissement des lèvres arides, nouvelle énigme déclamée pour l'invisible dans une lueur de phare de perdition.

« L’Avenir sera t'il impropre à vos choix ou dicterez vous votre propre futur ... J'ai le sentiment d'avoir déjà choisi. Cette réponse est juste là quelque part dans mon esprit embrumé, je veux le croire. Pour ma part, Passé et Avenir n'ont pas grand sens, c'est ce que je ... Nous, donc elle est moi, devons être qui m'importe. »

Elle parue vraiment bête sur ces mots et se tu en reprenant son air coincé et glacial de vue, s'enfonçant dans les méandres d'un paranoïa. Qu'allait-il advenir par la suite, maintenant qu'il savait pour sa nature de catastrophe ? Elle leva les iris écarlates pour croiser son regard passablement identique, dénué de sentiments, dur et froid. Il était aussi une créature infernale après tout. Dans la brise qui battit sous la lueur du lampadaire clignotant, elle dut battre des ailes pour montrer l'envie d'être relâchée. Sans pour autant le formuler, et brusquer son comparse dans un quelconque acte blessant pour lui ... Soupire relâché faiblement ...

« Et maintenant, sachant le potentiel danger que représente ma personne qu'allez-vous faire ? Prendre des mesures restrictives ? Je ne peux pas toujours brider cette colossale énergie. Je dois parfois la relâcher, mais en continu et en faible quantité. Pour ne pas en avoir trop en réserve et ainsi diminuer grandement les risques que je vous fait tous encourir. Il me faudrait d'ailleurs du soutien ... ce mot lui écorcha la gorge ... Pour apprendre la physique nucléaire, ou trouver un autre moyen ... une lueur étincela sur le coup, dans son regard, comme une illumination ... Serait-il possible de passer d'un état de double personnalité à une harmonie entre les deux, pour les faire conjurer ? Ou même pour un fugace instant les faire s'unir ? Ce serait peut-être la clef d'or que je cherche en fait ... »

Avait-elle déliré ? Ne savant trop ce qui passait par sa tête, la Démone battit de l'aile pour prendre l'envol funeste et gagner la froideur des cieux d'ombrage. Là elle prit place sur un siège brut, une branche, à peine plus haute que le grand Homme. De là elle laissa évader un toisement, pour comme un Dieu contempler de sa hauteur ce possible mortel. Il lui sembla moins imposant, elle s'éprit d'une petite malice, toujours plus méconnaissable au fil de la rencontre Tama s'en étonna sur coup. ses yeux cherchant à le comprendre, mais son subtil rire d'enfant découlant. Plus que son ramage funèbres, sa petitesse régnait sur ce monde céleste en l'état. Ce qui redoublait son rire si doux. ... Etrangeté délectable continues de pleuvoir des cieux, malice vénérable continues de choir des rires de cette enfant ...

« Aimez-vous cette étrangeté ? Moi qui n'ai jamais rit, je m'en étonne mais je dois dire que cela n'est pas tant exécrable. C'est même amusant, rit-on lorsqu'on se plaid dans l'acte de vivre ?.»
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MessageSujet: Re: Funeste adage, les ailes de la perdition. [PV Suzuki Komatsu]   Funeste adage, les ailes de la perdition. [PV Suzuki Komatsu] I_icon_minitimeVen 18 Jan - 12:34

Beaucoup trop de questions et si peu de temps pour y répondre... De plus Suzuki n'était certainement pas un dieu capable de savoir le bien du mal, le vrai du faux... Mais s'il y existait une chose dont il était sûr c'était la suivante :

-Je pourrais prendre des mesure restrictives, mais... Je n'en voit pas l'intérêt. Tu semble bien au courant de tes faiblesses, et tu les abordes avec gravité. J'en déduit que tu es responsable et digne de confiance.

Le temps s'écoula un instant, à peine quelques secondes :

-Aurai-je tort?

Il n'attendait pas vraiment de réponse à cette question, son avis étant déjà fait. Cela dit elle avait une quête : réunir les deux personnalités qui l'habitaient pour en faire une seule et même entité. C'était possible, mais improbable. Il préféra ne pas répondre à la question pour éviter de s'égarer dans les méandre des sciences magiques et occultes.

La démone s'envola ensuite pour s'asseoir sur une branche et se mit à rire. Suzuki ne vit pas vraiment ce qu'il pouvait y avoir d'amusant, et trouvait que cette élève avait vraiment un comportement des plus étrange : elle découvrait chaque chose de la vie comme si elle ne connaissait rien de ce monde.


-On peut dire que c'est pour cela, car pour rire il faut se plaire dans l'acte de vivre. Qui n'aime pas la vie ne saura rire...

Il lui gratifia d'un sourire car le sien était communicatif. puis il fit quelque pas en direction du bâtiment le plus proche. Là il se retourna face à elle et déclara :

-Il y'a tant de chose à voir, et à apprendre, je pense que pour ce soir nous avons déjà tant vu... Il serait bon de rentrer car il se fait tard et demain nous avons tous deux une longue journée de cours qui nous attend...

Lui en tant qu'enseignant et elle en tant qu'élève, car si elle voulait connaitre ce monde et trouver sa place elle devait déjà accepter celle d'étudiante.
Mais ce n'était pas qu'avec cela qu'elle en évaluerait toute la profondeur et la complexité : il lui manquait les bases et Suzuki était bien décidé à les lui inculquer.


-J'aurai des choses à te faire voir, et des explications sur notre monde à te donner... Les lois qui nous régissent, nous, monstres... Sont compliquées, mais tout tien avec des choses simplistes mais grandiose.

Pas particulièrement philosophe pour un sous, il estimait tout de même qu'elle devait savoir.

-Si évidemment tu accepte je reviendrais vers toi, je te montrerai... Notre monde, sa face de lumière et sa part de ténèbre... Ainsi seulement tu pourra un peu mieux te situer, prendre parti ou rester neutre... Faire des choix...

Il attendait une réponse avant de pouvoir prendre congé, mais il préférait qu'elle ne traîne pas trop dehors durant la nuit, des personnes peu recommandable rôdaient bien plus souvent que ce qu'on pouvait croire...
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MessageSujet: Re: Funeste adage, les ailes de la perdition. [PV Suzuki Komatsu]   Funeste adage, les ailes de la perdition. [PV Suzuki Komatsu] I_icon_minitimeVen 25 Jan - 11:55

La Démone songea à cette notion de plaisir au creux de l'existance. Pour une fois qu'elle voulait bien l'embrasser mollement et reconaitre son désir, elle éteint son regard jovial pour retourner le problème. Tnt qu'elle ne rirait pas, elle n'aimerait pas sa moitier de vie et donc ne se sentirait pas exister. Et même si elle ne sentait rien au fond d'elle, hormis ces miettes de haine et dégoût, Tamma songeait à toucher du doigt ces délisses. Pour goûter à ces couleurs chatoyantes tout comme Lyra. Se disant qu'elle apprendrait plus de choses qu'en restant sous sa carapace et puis selon les dires du sieur Komatsu, cela ne lui ferait ni mal ni lui apporterait dégénérésance ou affaiblissement. Alors elle l'enjoua dans sa démarche, le suivant de près, sans arrières pensées. Gardant son mutisme effroyable luiscellant les lèvres mieux que tout le bêton recouvrant Tchernobyl. Le frêle corps de jeune jouvencelle se laissa choir de sa branche pour arpanter ce sentier de terre. La face de poupée mécanique seule éclairée par la lueur de sa propre énergie, celle du troisième oeil. Elle ne libéra qu'une fois sa verve, pour souffler simplement.

« Nous ne demandons qu'à apprendre. Puisque si le savoir est une arme, alors l'ignorance est un handicap cuisant. Il est préférable de savoir contourner un problème plutôt que de le prendre en pleine figure sans comprendre. Pour le côté émotif voyez avec Lyra, nous sommes toute aussi assidues mais elle semble douée d'une meilleure capacité de compréhension à défaut d'arriver à maîtriser la Grande Radience. Enfin je dirais que je compte rester neutre, j'ai mes raisons de rester à l'écart. Le pouvoir attire les charognards et tant que personne ne sait mon existance, ce domaine peut dormir tranquile. Je vous laisse imaginer la panique et les médisances qui pourraient pleuvoir. »

Pourquoi lui faire part de ses détails, ils les savaient mieux que quiconque. Pour l'avoir vue de ses propores yeux, pour savoir que la foule de larves s'empourpre de haine avec la peur et pourrait la lyncher. Seulement dans tous les cas, faire du mal à sa protégée, ferait que la Démone activerait son système d'auto-défense. Pour se faire exploser et annihiler toute menace. Tama était peut-être naïve et que trop franche, mais elle ne plaisantait certainement jamais. L'ignorance des ces camarades assurerait la périnité de la communauté, c'était son message, c'était son voeu. Et pour protéger Lyra, elle irait jusqu'au bout sans le moindre regrêt. Sa détermination farouche rendit ce cran impérialiste au Grand Démon, il pourrait le lire dans ses irs terribles et le comprendre. Pour l'heure elle le dépassa, se faufillant à ses devant pour laisser danser ses plumes d'ébène dans la brise glaciaière.


Dernière édition par Lyra Ether le Sam 2 Mar - 7:34, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Funeste adage, les ailes de la perdition. [PV Suzuki Komatsu]   Funeste adage, les ailes de la perdition. [PV Suzuki Komatsu] I_icon_minitimeDim 3 Fév - 2:11

Elle avait parlé, et Suzuki l'avait entendu.

Il se doutait que cette fille faisait partie de ses élèves "un peu plus spéciale que les autres", ou "à manipuler avec précaution". Le fait était que cela avait toujours été son travail d'une façon ou d'une autre : évaluer les potentiels, cerner chaque personne, si possible en deviner les intentions, et en tirer le meilleur...

Sa façon de faire était plutôt déconcertante, et il n'était pas rare qu'il soit détesté, méprisé, craint, incompris... En son for intérieur, il savait que pour elle la situation était similaire. Elle le faisait voyager quelques années plus tôt, et il se retrouvait face au miroir de sa propre inexpérience. Ferait-elle les même erreurs? Les même choix? Difficile à dire, mais le démon veillerait à ce que la vie de cette enfant ne soit stupidement gaspillée.
Car oui, Suzuki savait pertinemment que ce pouvoir attirerait des personnes, des Yokais, aux sombres desseins. La question était : si elle livrait si facilement son secret, et faisait l'étalage de ses pouvoirs comme plus tôt dans la soirée : combien de temps lui restait elle avant que le Comité ou l'Antithèse ne se la dispute ?

Compte tenu de leur réseau d'informateurs, quelle était la probabilité qu'ils ne soient pas déjà au courant?
A ce rythme, le démon ne lui donnait pas trois mois. Et qu'importe la détermination où son pouvoir destructeur : des suicidaires et de personnes prêtes à se sacrifier pour une cause, il y en avait toujours, Suzuki en savait quelque chose.

Il marchait quelques pas derrière elle et dit d'une voix posée :


-Bien que je ne mette pas en doute vos capacités à vous défendre, je vous conseille d'éviter les petites démonstrations comme ce soir. La quiétude et la confiance ne sont pas deux choses aisées à trouver au lycée Yokai...

Puis il se dirigea vers les dortoirs et arriva enfin au niveau de la porte :

-C'est ici que nos routes se séparent, nous nous reverrons, certainement en cours, puis comme convenu, je viendrais t'enseigner les lois qui régissent notre monde... Rentres, il n'est pas bon de se promener dehors...

S'il avait pu paraitre autoritaire, il estimait que ce n'était là que l'expression d'une logique essentielle. Restait à savoir si elle était aussi lucide que lui : après tout elle n'était qu'à ses premiers pas dans la vie...
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MessageSujet: Re: Funeste adage, les ailes de la perdition. [PV Suzuki Komatsu]   Funeste adage, les ailes de la perdition. [PV Suzuki Komatsu] I_icon_minitimeSam 2 Mar - 8:53

Le cortège arriva bien vite aux bâtiments de dortoirs, n'entrant pas avec elle, il ne devait pas y résider. Après tout il y avait au bas mot pas moins de quatre ailes de dortoirs. Et donc quatres bâtiments isolés, livrés à la seule défense de leurs gardiens respectifs. Pour peu que ceux-ci ne soient pas corrompu ou dans le camp ennemi. Mais la Démone ne savait rien, ni qui était ces mystérieuses ombres la poursuivant, ni qui allaient bien pouvoir convoiter sa force. A dire vrai ce manque cruel de connaissance pourrait bien causer sa perte. Enfin elle pourrait s'en remettre à la sagesse de ce vénérable gardien, luidevant savoir comment répondre à un futur état de crise. Ce qui lui traversa l'esprit cependant, c'est qu'elle soit totalement impliqué dans un conflit. Là elle aurait possiblement la défaite comme seule option, puisque malgrè la puissance colossale de la Grande Radience, la Démone était faible contrairement à son pouvoir. N'ayant pas toutes les clefs pour le dominer, l'avoir dans la peau et en maîtriser tous les aspects. Elle savait que là où il y a destruction il y a également création. La balance de l'équilibre était gravement brisée en elle, la faute à sa perte de mémoire qui lui avait ôté , à sa pensée, ces connaissance sur elle-même. C'est donc qu'il lui faudrait attendre de raviver ses souvenirs oubliés ou au pire détruits, auquel cas elle avait tout à ré-apprendre. Elle avait du temps à perdre alors suivre un enseignement prodigué par ce genre d'être étrange ne lui parut pas une mauvaise voie. Peut-être avait-elle là, besoin de se sentir Démone pour se retrouver des similitude avec le sieur Komatsu. Et donc se rassurer dans sa soif de connaissance, oui ce devait être sur cette optique que se cala sa focalisation mentale. Alors après avoir bien écouté, elle se permit une dernière palabre avant de le quitter.

« Soit, vos conseils judicieux me serviront de fondations premières. Puisque me bâtir ou re-bâtir est mon voeu dans l'immédiat. Cette nuit aura été l'exception à ma démonstration quine seras plus dévoilée. Sur ce je vous libère de mon fardeau et vous quitte. Au revoir professeur et à très bientôt. Seulement sachez que ma partie humaine, Lyra Ether, aura une apparence plus conventionnelle, complètement humaine. »

Dans un dernier élan de sympatie, elle ne pu offrir la moindre révérance mais au moins un petit sourire. Etrangeté perdurant tout du long de son ascenssion au premier étage. Tandis que ses ailes se rétractaient encore, son plumage flirtant une dernière fois avec l'air du dehors engoufré par l'entrée. C'est alors que sur elle se refermait la grande porte noire, la plongeant dans les ténèbres de sa solitude éternelle, non pesante mais la berçant d'un ennui mortel. Se guidant à sa vu noctambule, la Démone parvint jusqu'à sa chambre. Enfin celle portant le nom de l'autre, l'humaine, Lyra. Elle étouffa tout en elle, son aura pestiférée et terrifiante, faisant de son troisième oeil une simple pierre mystérieuse et ravissament portée. Là elle entra, la porte était restée non vérrouillée après son départ bien tard dans la nuit. Tout au plus son escapade aura duré une heure. Elle allait en devenir peut-être sesortir de cette solitude tant maternelle qu'étouffante. Mais cela elle ne le serait qu'à condition d'aller vers autrui et essayer de comprendre. Bref Tama se change pour remettre le pyjama de l'enfant, modestement prété par sa collocataire. Puis elle fila au lit, en fermant les yeux, sous ses draps, la Démone s'effaca pour que revienne le pilote innocent, reprenant entière forme humaine et dormant paisiblement. A son réveil la Démonne lui soufflerait quelques mots pour la guider vers le chemin de la connaissance ...
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