/Yaoi\ Après une nuit de sommeil [PV Toyz]

Une nuit c'était passé depuis sa similis dispute avec Toyz et c'est l'esprit encore légèrement engourdi que Kizuki se réveilla le lendemain dans son lit. Sa tête le lançait légèrement du fait d'une mauvaise position dans son sommeil (Il c'était tant retourné qu'il avait un monstrueux torticolis qui le lançait des épaules jusqu'au haut du crâne).
S'étirant brusquement à en faire craquer ses os il balla un grand coup afin d'évacuer la fatigue d'une nuit un peut trop courte à son goût. N'arrivant pas à penser à autre chose qu'au Grigôl (mélangé entre l'envie de le voir et de le tuer sur place) il avait finalement réussi à se changer les idées à l'aide d'un bouquin. Bouquin qu'il n'avait finis qu'à 3heures passé du matin... Il regardant son réveil sur la table de nuit tout en ballant une nouvelle fois. 8Heure30... Heureusement qu'il était en Week-end.
Se levant doucement il fit son lit arbitrairement et se dirigea vers la petite salle de bain que possédait la chambre afin de se passer un coup de flotte sur le visage, essayant de faire disparaître les traces apparentes de fatigue. Il avait les yeux légèrement enflé mais ca pouvait aller...
Retournant près de son lit il prit ses affaires qui traînait par terre et les mit en boules sur le lit dans le dessein de les mettre à laver plus tard dans la journée.
Fouillant dans son armoire il en sorti un caleçon propre et se dirigea une nouvelle fois dans la salle de bain faire sa toilette (l'organisation le matin n'était vraiment pas son truc) Ce fut seulement quand il enfila le gant de toilette sur sa main qu'il senti la blessure de la veille se réveiller. Sa main meurtri lui arracha une grimace et il du respirer un grand coup pour se laver en faisant abstraction de la pression sur celle-ci.
Sa toilette faite il enfila son vêtement ainsi qu'un jeans propre encore ranger au fond de sa valise qu'il n'avait pas pris la peine de déballer totalement à son arrivé ici dans l'espoir de partir au plus vite.
S’asseyant sur le lit il pris sa tête entre ses mains avant de reposer celle-ci sur le lit, il n'avait décidément pas assez dormi...
Soufflant un grand coup un dilemme monstre emplissait son esprit fatigué. Devait-il aller voir Toyz ou attendre que celui-ci vienne à lui ?
Il penchait plus pour le deuxième solution mais après la journée d'hier il doutait que le grigôl puisse vouloir le voir, lui même n'étant pas sur de le vouloir... Pas pour le moment, pas tant qu'il aura autant envie de le cogner... Vivement qu'il guérisse...

-Non, pas comme ça… Mais t’es débile ou t’es en verre ?! Cria la Démone en assenant un énième coup de béquille en direction du Déchu. Celui-ci, tenant l’autre béquille, tenta de parer l'attaque mais tomba en arrière car il n’eut pas la force de la stopper totalement. Il se rattrapa difficilement sur ses deux pieds et tenta une contre-attaque.
-C’est bon ! J’te rappelle que je suis foutu de partout !! Hurla-t-il. Sur ce, il balança la béquille en direction de la démone qui, d’un coup d’aile, se projeta sur le côté pour l’esquiver. Le Grigol esquissa un sourire et se jeta sur elle. Surprise par cette attaque directe, la Démone ne pensa pas à esquiver une seconde fois et se fit plaquer au sol.
-Ouais… Je suppose que tu t’améliores quand même.
Le Grigol, affalé sur sa proie, se releva et marcha à quatre pattes jusqu’au mur le plus proche, où il s’adossa. Sa respiration était saccadée et ce combat l’avait totalement épuisé.
-Tu vois que je sais me battre. Murmura-t-il.
-Il te manque encore de l’entrainement. Bougonna-t-elle.
-Je veux passer aux sorts, maintenant. Assez joué.
-Hors de question. Tant que tu ne seras pas à ton maximum concernant les attaques physiques, les attaques psychiques attendront.
-C’est les invocations qui m’intéressent, pas les boules de feu.
-C’est la même chose. Ça marchera sur la volonté. Elle chercha à nouveau sa chaise à roulette du regard et grimpa dessus. Elle aussi était trempée de sueur et totalement épuisée. Elle savait qu’il ne fallait pas maltraiter un blessé de la sorte, mais son profit passait avant. Bezemuth avait des choses bien plus importantes que cela à faire et plus vite cela serait liquidé, plus vite l’Ange lui révélera ce secret. Elle tira sur le levier de la chaise et celle-ci descendit rapidement de plusieurs crans, pour enfin s’arrêter brutalement, vingt centimètres plus bas. La Démone, certainement mal attachée, se cassa la gueule sur le sol.
-Tu vas rire mais, pour les invocations, la chose la plus importante, c’est la rime.
-Hein ? La rime ?
-Ouais, sans rime et mélodie aucune invocation ne marche. Après c’est la volonté qui entre en jeu et l’intérêt que le Démon invoqué aura pour quelque chose que tu pourrais lui échanger contre ce service.
-En gros si je chante mal il ne vient pas ? Dit Amiel, qui avait totalement bloqué sur cette phrase. Bezemuth le regarda un moment et hocha la tête en souriant. Le jeune apprenti qui se trouvait en face d’elle lui avait dit avoir prévu de retourner voir l’autre blanc et… Sérieusement, ça ne lui plaisait pas. Elle était inquiète pour Amiel. Peut-être pas par réelle compassion, mais parce que s’il se faisait trop rétamer la gueule, il risquait de ne plus être capable de lui dire ce foutu secret. Il se leva, chancelant.
-Tu pars déjà ?
-Je passe à la douche avant. Dit-il en souriant.
-Aah. Et tu sais où elle se trouve ?
-Non, je dois l’avouer…
-Il y en a une dans les dortoirs et une autre dans la salle de sport, c’est à côté.
-Merci. Dit-il, s’en allant.

Bezemuth se sentait inquiète pour ce qu’elle appelait amicalement un « idiot », et elle se demanda s’il ne valait pas mieux le suivre que de l’envoyer chez un gars qui avait pas l’air si commode que ça. Elle se dit finalement que non, il valait mieux que le Grigol s’en sorte de lui-même.

*Ça lui fera les pieds.* Conclu-t-elle.

Le jeune ange chercha un long moment les dortoirs. Il était toujours fourbu et son corps le faisait souffrir autant que faire se pouvait, mais ce dernier prenait sur lui. La Démone lui avait ramenée à boire et à manger et ce dernier avait vite récupéré pour que, dès le lendemain, il puisse retourner voir son Maître. Il avait l'esprit travaillé et ne supportait plus de passer ne serait-ce qu'une journée sans lui. Certes, il titubait encore un peu, mais il pourra très bien s'en sortir. Il était résistant. L'important, c'était de ne pas repenser à ce qui s'était passé là-bas.

Citation :: " Tu vas parler, chien ?! "

....Oui, ne pas y repenser. Toyz finit par trouver les dortoirs et, après avoir questionné poliment le gardien, réussit à se faire indiquer l'endroit où se trouvait les douches. Il n'avait pas d'uniformes, seulement le pantalon que Bezemuth était allé voler à son colocataire. En haut il portait toujours les mêmes frusques, totalement déchirées et en lambeaux. En lambeaux, un peu comme lui, hein. Se dit-il avec un rictus.
Bref, la douche prise, il entreprit de chercher où pouvait se trouver Kizuki. Ce fût une nouvelle fois au gardien qu'il devait ce miracle, il retrouva la chambre de son Maître. Toyz hésita longtemps, devant cette porte. Entrer ou ne pas entrer ? Il posa la main sur la porte, hésitant... Allait se raviser mais... La porte, mal fermée s'ouvrit toute seule. Surpris, Toyz recula légérement, plus terrifié qu'autre chose, désormais, à l'idée de se retrouver seul à seul avec Kizuki.

*Ce n'est pas la première fois que ça arrivera, et ce n'est certainement pas la dernière.* Se dit-il, dans l'espoir de se rassurer. Il entra.

Kizuki avait à peine reboutonné correctement son jeans qu'il entendis la porte s'ouvrir doucement. Sautant d'un bon du lit dans un réflexe exagéré (personne n'en avait jamais ouvertement voulu à sa vie et ce n'est pas ici que ca allait commencé) il se posta devant la porte et tomba nez à nez avec un Toyz à peu près aussi peu vêtu que lui. Son T-shirt en lambeaux laissant transparaître par endroit sa peau pâle et laiteuse, Kizuki n'en portant quand à lui aucun.
Interdit Kizuki sentait la colère monter doucement le long de son échine. Une douce chaleur emplissait ses veines et ses poings se contractais malgré la douleur de la veille. « Alors comme ca tu es venu... » pensait-il. Il en avait du courage de revenir si vite... Ou alors il était totalement inconscient... Au choix.
Regardant quelque instant le jeune grigôl penaud devant la porte de sa chambre Kizuki jeta un coup d’œil dans le couloir afin de vérifier que personne n'étaient en train de les épié et tira Toyz par le col déchiré de son haut à l'intérieur de sa chambre (qu'heureusement il avait pour lui seul en ce moment). Une foi la porte refermé derrière eu il ne laissa pas le temps au jeune homme de dire quoi que ce soit et le jeta violemment sur le lit.
Se mettant à califourchon sur lui avant que le blessé n'ai pu esquiver le moindre geste (ce qu'il n'eu pas l'aire de faire) il lui maintint les poignets au dessus de la tête au niveau de la tête de lit. Serrant de toute ses forces Kizuki n'en avait, à ce moment précis, rien à faire de les lui broyer ou non. Voir Toyz ainsi devant lui lui rappelais ce qu'il c'était passé la veille et il ne supportait pas de voir le garçon en face de lui en sachant qu'il l'avait vus inactif fasse au critique. Kizuki avait une réputation à tenir et avoir été ainsi écraser ne lui plaisait pas du tout.

- Alors comme ca on reviens vers moi ! Rappel moi qui est perdu sans l'autre mon petit Toyz ? Cracha t-il, son visage à seulement quelques centimètre de celui de l'ange déchu. Qu'est ce qui t'as pris de me parler sur ce ton hier hein ? Tu croyais vraiment que ca allait passé sans aucunes conséquences ? Tu pensais vraiment que j'allais fermer les yeux là dessus ? … Ne tenant plus ses poignet que d'une main Kizuki posa sa second sur le corps de Toyz, lui griffant « doucement » la poitrine. A moins que ce soit cela que tu cherche...

S'asseyant, toujours à califourchon sur lui le jeune homme au cheveux blond le regarda dans les yeux avant de coller son torse contre celui de son ex-serviteur. Sa poitrine nu se soulevant au rythme de sa respiration, Kizuki n'arrivait plus à distinguer son cœur de celui du Grigôl.

- Pourquoi tu m'as dis ca hier ? ...

Il se rendait bien compte que sa question était des plus puéril et pourtant il ne pu s'empêcher de la poser quand même... le corps chaud de Toyz contre lui l'avait calmer sans qu'il le veuille.

Tout se passa trop vite pour que ses réflexes lui soient quelques peu utiles. Kizuki-dono le tira à l'intérieur de la pièce par le col, manquant de l'étrangler au passage. Le jeune Grigol fit un vol plané en direction du lit et se retrouva coincé dessus, avec Kizuki sur le ventre. Sa respiration se faisait difficile. Ce n’était pas que le petit Ange était lourd, mais son poids finissait d’abîmer les muscles déjà mis à mal. Ses poignets étaient coincés au-dessus de sa tête ce qui l’empêchait de le repousser par la force des bras. Amiel lui lança un regard noir et essaya de se débattre, donnant quelques coups avec ses jambes... Avant de renoncer totalement. Il venait de se rappeler pourquoï il était venu. "Pour en prendre plein la tronche afin de se réconcilier avec Kizuki-dono". Une bonne raison pour rester sage. Il se contentait de regarder froidement son ami. Il avait, bien évidemment, mal aux poignets que Kizuki écrasait, mais il se doutait bien que cela ne serait pas le pire aussi y accordait-il une attention minime, essayant de se concentrer sur la situation plutôt que sur son corps.

- Alors comme ça on revient vers moi ! Rappelle-moi qui est perdu sans l'autre mon petit Toyz ?
- Moi... Murmura-t-il docilement. Il détourna le regard, s’aplatir de cette manière était loin de lui sembler productif. Il aurait aimé que le garçon le comprenne, mais pas moyen. Il le savait trop obtus pour s'imaginer seulement un instant qu'une telle relation était un échec permanent. D'une oreille distraite qui faisait semblant d'être attentive, il écoutait Kizuki-dono vider son sac, lui reprocher la vérité d'hier, qui était sortie sans le moindre effort de la bouche du Sous-Ange. Il n'avait pas reposé son regard sur lui depuis qu'il l'avait détourné et gardait la tête penchée sur le côté.

-Qu'est ce qui t'as pris de me parler sur ce ton hier hein ? Tu croyais vraiment que ça allait passer sans aucunes conséquences ? Tu pensais vraiment que j'allais fermer les yeux là-dessus ? A moins que ce soit cela que tu cherches...
- Pardonnez-moi, Maître. Murmura à nouveau le Grigol, mais plus fermement. Cette "punition" ne l'enchantait pas plus que de s’aplatir ainsi, et Amiel se croyait bien trop loin de ses anciennes craintes pour réellement vivre une quelconque peur. Il savait très bien que Kizuki n'allait pas le tuer et se doutait que le meilleur moyen de le décourager de le frapper était de ne pas entrer dans son jeu. Si un seul instant Toyz faisait comprendre à Kizuki qu'il avait peur, ce dernier n'arrêterait plus ses coups. Il frémit lorsque son Maître se mit à le griffer mais fit un effort extrême sur lui-même pour ne pas en montrer plus. Sa chaire était déjà bien lacérée de toute part et il rationalisa en se disant qu'il n'était plus à ça près.
...Et cela semblait marcher. L'Ange avait commencé à se calmer et s'était désormais allongé sur le Grigol, qui, plutôt surpris par un tel contact, y laissa transparaitre plus d'émotions qu'il ne l'avait fait auparavant, durant toute cette mise en scène que tout deux avait joué tant et tant de fois.

- Pourquoi tu m'as dit ça hier ? ...

Il sentait l'étreinte autour de ses poignets se défaire doucement et quand ces derniers furent assez libres de leur mouvement pour bouger, ils allèrent tout droit vers Kizuki. Amiel passa ses bras autour du corps de son Maître, le serrant doucement contre lui. De temps à autre, une de ses mains glissait le long du dos du jeune ange, de sa nuque jusqu’aux hanches.

- Je n'en pensais pas un traitre mot. Menti-t-il. Je vous en supplie, pardonnez-moi, j'étais déboussolé. Ses paroles, prononcées calmement et lentement, sonnaient fausses. Il tentait d'y mettre autant de vrai que possible, mais... Pas moyen. Il ne les croyait pas. Ce qu'il voulait, lui, c'était rester aux côtés de son Maître, mais sans être un punchingball ! Un sanglot de sa part les fit tout deux bouger. Il aurait pû lui parler vraiment, lui parler franchement, mais il sentait bien que Kizuki ne l'écouterait pas, ou plutôt, ne le comprendrait pas. Si Amiel était revenu à ses côtés, c'était car il avait besoin de lui. Il se doutait bien que Kizuki devait être déboussolé par ce qui se passait, qu'il ne comprenait plus grand chose. Et là-dessus, peut-être était-ce totalement normal et surement que le pauvre Grigol n'en savait pas plus. Mais pendant ces longues heures à attendre une sentence, Toyz avait largement eu le temps de réfléchir, et s'il s'était décidé à revenir aux pieds de son Maître c'était car...

- ...Vous êtes la raison que j’avais de ne pas mourir. Dit-il, on ne peut plus maladroitement.

- Pourquoi tu m'as dit ça hier ? ...
- Je n'en pensais pas un traitre mot. Je vous en supplie, pardonnez-moi, j'étais déboussolé.

Kizuki sentait au fond de lui que le ton employé par le grigôl sonnait faux. Quelque par au fond de ce devait être sont cœur il savait très bien que Toyz avait pensé tout ce qu'il avait dit la veille, et c'était ca le pire dans cette histoire. Il était sûr que c'était la première fois que le jeune homme ouvrait réellement son cœur mais Kizuki n'était pas près à l'entendre. Il se complaisait trop dans sa position de dominant pour écouter le garçon lui débité des paroles pouvant changer totalement la face de sa vie. Il ne voulait que rien ne change, ou plutôt, il avait toujours eu peur du changement, peur du jour ou il devrait perdre tout ses repères, peur de la réalité... Il comprenait maintenant la véritable raison de son refus d'aller au lycée. Ce n'était pas par peur de l'ennuie... C'était par peur du changement dû à ce nouveau lieux, peur de grandir. Il l'avait toujours su au fond de lui que ce jour viendrait mais il avait espéré que ce ne soit pas avant plusieurs années. Il n'était pas près et beaucoup trop immature, bien qu'il ne l'aurait avoué pour rien au monde.
Relâchant sa prise sur les poignet du garçon Kizuki sentais les mains de celui-ci parcourir doucement son corps. Avant même de le réaliser il n'était plus en colère, du moins pas assez contrairement à ce qu'il devrait.
Serrant un peu plus Toyz contre lui Kizuki écarta un peu ses cuisses de manière à pouvoir rester sur lui sans pour autant appuyer son poids sur le corps meurtrie du garçon. Il passa ses mains derrière le dos de celui-ci afin de le placer sur un coussin contre la tête de lit et avoir ainsi une meilleur prise sur lui, la douleur en moins.

- ...Vous êtes la raison que j’avais de ne pas mourir.

Toyz avait lâché ca comme ca, sans préambule, d'une manière légèrement timoré mais net.
Le garçon aux cheveux blanc laissa quelques instant ses gestes en suspend, Toyz à moitié avachi sur le cousin, trop surpris par ces paroles soudaines.
Le temps de reprendre ses esprits il installa le jeune homme plus confortablement et le regarda dans les yeux un moment, tournant la tête de Toyz vers lui.

- Je le sais...

Fut tout ce qu'il réussi à articuler avant de l'embrasser. Certes ces paroles avaient l'air présomptueuse mais c'était en réalité pour Kizuki le seul moyen qu'il avait d'exprimer ses sentiments. Trop immature pour répondre que c'était pareil pour lui il se contentait de répondre sobrement. Dans son esprit tout n'était pas assez clair pour être dit à haute voix. Il tenais à Toyz certes, il ne voulait pas que quiconque pose ses mains sur lui, il n'aimait pas qu'il parle à d'autre gens de trop près... Mais ce n'était que de la possessivité non ? Etais ce suffisant pour parler de vie ou de mort ? Pour parler de douleur lié à l'absence ? … Sûrement que oui, mais une fois encore, Kizuki ne l'avouerait jamais, même pas à lui même.
Passant sa langue dans la bouche du garçon il caressa ses cuisses d'une main, l'autre appuyer sur le lit pour le maintenir surélevé. Bien que son bassin frottait avidement celui de Toyz, bien que son corps le lançait à l'acte charnel, son esprit quand à lui était étonnamment plus avide de câlin que de sexe... Bien qu'il n'aurait pas été contre non plus...

- Toyz... Pourquoi à tu été bannis ?

Il avait demander ca la voix tremblante. Il appréhendait la réponse et avait peur que le garçon l’envoie paître après ce qu'il c'était passé la veille. Il n'avait pas envie de couper court au caresse mais il savait que s'il ne demandait pas maintenant il ne le ferait jamais. Passant sa main sous le T-shirt du garçon il caressa son ventre imberbe en attendant la réponse.

Il lui avait demandé ce qu’il avait fait pour se retrouver dans cet état. L’ange dégagea ses bras et les posa derrière lui, pour appuyer sa tête dessus. Il semblait pensif et ailleurs car il venait de repartir dans les événements qui avaient marqué d’une marque pourpre sa vie. Lorsque Kizuki l’avait laissé seul, il était allé trainer à droite à gauche dans les recoins du Paradis et avait surpris cette conversation dans la demeure de Dame Gabrielle...

Citation :: C’était dans la maison des Kobayashi, plus précisément dans le grenier de ces derniers. Les propriétaires légitimes n’étant, bien entendu, pas au courant de ce qui se passait sur leur propre toit. Le jeune Grigol était parti se réfugier à cet endroit-là, comme à son habitude, lorsqu’il désirait que tout le monde l’oubli, quitte à sauter quelques repas par la suite en guise de punition pour une Paresse aussi flagrante. On pouvait voir sur les traits du jeune ange que ce dernier était torturé par son propre esprit. En effet, les questions ne cessaient de se presser à l’intérieur de sa petite tête et lui-même essayait du mieux qu’il pouvait de rationaliser.
Derrière lui, à quelques mètres se tenait un Démon à la peau brune et aux cheveux noirs. Ses yeux rouges et ses canines blanches étaient les seules choses à réellement éclairer la pièce. En effet, celles-ci semblaient phosphorescentes et d’aucuns, dans une autre situation, aurait trouvé cela sinon risible, du moins amusant.

-Hééé~ ? Comment ça, non ? Mais ça vaut de l’or ce que tu détiens, très cher Jouet~ !
Le Démon en question semblait très contrarié. Il courut vers le Grigol et lui attrapa fermement le bras, le forçant à se retourner dans sa direction. Il ouvrit la bouche, sur le point, très certainement, de lui hurler dessus, mais quelqu’un les interrompis dans ce dialogue. La trappe du grenier s’ouvrit dans un gros fracas et plusieurs anges inondèrent rapidement les lieux. On entendit quelqu’un hurler ;

-ATTRAPEZ-LE !! Ne le laissez pas s’échapper ! Quoiqu’il arrive il ne faut pas le laisser filer ! Et rattrapez donc cette immondice au passage ! Nous verrons bien ce qu’il a eu le temps de lui cracher !

Il est inutile de porter plus ample attention aux réactions du jeune Jouet, car celles-ci sont totalement évidentes. Tout d’abord, ses yeux s’agrandirent et ses pupilles se rétractèrent, tout comme un animal prit en chasse. Son corps se glaça sur place, l’espace d’un instant. Puis ses jambes s’emballèrent et le Grigol courut jusqu’à la fenêtre dans l’espoir d’avoir le temps d’y sauter pour s’enfuir.

-Nous l’avons capturé, Seigneur Rochel, mais le Démon s’est enfui.

Le jeune Grigol mit un moment avant de trouver réponse adéquate. Il réorganisa dans son esprit les récents événements de manière à pouvoir dire quelque chose qui ne semblait pas une totale comédie ou un mensonge éventuel.

-…J’ai été déchu pour Haute-Trahison. Sembla la réponse la plus approprié. Une main se dégagea de dessous sa tête et parti triturer les cheveux soyeux de son Maître. Il se demanda un instant s’il fallait seulement en dire plus, si Kizuki le permettrait simplement. Peut-être en aurait-il rien à faire et alors les hostilités reprendraient, le jeune ange de bonne famille se croyant en son plein droit de se venger d’une telle perte de temps. Malgré ce risque, Toyz finit par se lancer. J’ai été accusé d’avoir vendue aux Démons une information capitale et confidentielle concernant l’Archange Gabrielle.

Il avait un sourire au coin des lèvres et le regard fuyant. Il semblait presque fier de tout cela, mais rien n’affirmait qu’il le fût réellement. En réalité, il ne pouvait que prendre cette histoire avec distance et ironie, car l’accepter de plein fouet comme étant la sienne risquerait de le tuer. Un instant, son esprit se perdit dans ce qui s’était passé par la suite de cette capture. La prison, la torture dans le but de lui faire avouer à qui l’information aurait été vendue et depuis combien de temps jouait-il l’agent double. Même si cette torture avait été vaine, les bourreaux connaissant déjà toutes les réponses...

A peine se question posé que Kizuki sentit les mains du Grigôl glisser le long de son corps et se mordit la lèvre d'avoir posé la question. Regardant Toyz mettre ses mains derrière sa tête il sourit doucement avec appréhension. Allais t-il répondre ? Allais t-il éluder la question ? Il avait l'air plongé dans ses pensés, une légère grimace déformant son visage poupon. Kizuki en était à ce demander pour la énième fois s'il n'aurait pas mieux fais de ne rien dire quand il entendis la voix de Toyz rompre le silence.

-…J’ai été déchu pour Haute-Trahison.

Bien que les marques apparentes sur le corps du garçon et son « magnifique » tatouage au fer sur l'oeil ne laissait pas place au doute Kizuki ne pu retenir une expression de pure surprise teinté de peur. Regardant le Grigôl toujours allongé il se colla encore un peu plus contre celui-ci. Il ne savait pas très bien ce qu'il faisait, il savait seulement qu'au fond de lui une voix lui disait que si il ne le faisait pas l'un d'eux risquait de se briser.

- …

Kizuki aurait aimé parler mais aucun mots ne pure franchir la barrière de ses lèvres. D'autant plus que Toyz ne lui avait pas encore tout dit. Haute-Trahison oui, mais haute-Trahison pour quoi ? Qu'est ce qu'il avait fait (ou pas fait) pour mériter un tel sort ?
Comprenant sa question muette le garcon repris.

- J’ai été accusé d’avoir vendue aux Démons une information capitale et confidentielle concernant l’Archange Gabrielle.

Avalant sa salive Kizuki regarda le jeune homme dans les yeux. Celui-ci souriait mais tentait tant bien que mal de détourner son regard. Il semblait reparti ailleurs et Kizuki ne savait plus quoi faire ni quoi dire, il avait envie de hurler. Serrant Toyz contre lui il passa sa main sur sa joue avant de murmurer un rapide « Désolé » qu'il espérait après coup que le grigôl n'ai pas entendu.
Puis l'embrassant délicatement il posa la question qu'il redoutait tant.

- Et.. Tu es coupable ?

Il haussa un sourcil. Hein ? Pourquoï son Maitre s'excusait-il ? Qu'il s'excuse était chose extraordinaire, mais... Pour une histoire ne le concernant pas -Du moins, il l'espérait, mais il était entendu que cette situation concernait directement une tierce personne... C'était tout simplement impossible !

- Et… Tu es coupable ?
Le Grigol ferma de nouveau les yeux. Les questions de son Maître devenaient bien trop insistantes pour lui. Il avait l'impression de se retrouver dans un interrogatoire. Aussi, lorsqu'il s'agit de répondre pour éviter que le très jeune Kizuki prenne la mouche, Amiel décida de répondre la même chose qu'il avait répondue au tribunal.

- ...
Oui, mais visiblement, on ne répondait pas à son Maître comme on répond aux juges. Toyz semblait en faire si grand cas, que sa bouche refusa catégoriquement de s'ouvrir. Et lorsque celui-ci y parvint, aucun son n'en sorti. Ah... C'était bête, ça. Mentalement, il se mit à reformuler sa phrase de manière à rendre celle-ci prononçable en outrepassant ce blocage. Cela lui éviterait certainement de rester comme un poisson, la bouche grande ouverte, à brasser de l'air.

- J'ai...
Encore un petit effort ! Il y était presque ! Dieu que c'était difficile de répondre à son Maître... Bien entendu, on pourrait penser que si la réponse était si longue à venir, c'était peut-être car elle n'était pas la bonne. L'était-elle ? Amiel pensait répondre ce qui était le plus probable et certainement le plus logique. Il n'allait pas inculquer au jeune Kizuki -Qui est, je vous le rappelle, son ainé-, une notion d'un Paradis corrompu où règnerait l'impitoyable cruauté du vice... Non, non, ça c'était hors de question. Kizuki-dono était déjà assez rebelle ainsi, et tête brulée de surcroit. S'il croyait que le Paradis valait révolte, il irait à toutes jambes se faire tuer ou se faire déchoir, ce qui était loin d'être la volonté du Grigol, qui avait bien comprit que tout cela, ce n'était pas une partie de plaisir.
Pourtant, s'il avait réussi à parler à cœur ouvert, si plus de confiance s'était installée entre eux, peut-être Amiel aurait-il raconté... Mais là, c'était niet. Il fallait protéger le Maître.

- Si j'ai été condamné... Coupable... Cela veut dire que je le suis, non ?
Cette réponse axée sur l'insolence était la seule chose qu'il put réellement dire. Derrière elle se cachait une tentative désespérée de protéger son Maître. Kizuki lui avait dit qu'il le croyait innocent ? Grand bien lui fasse, il n'était certainement pas tout blanc dans cette affaire, mais certainement pas aussi noir que ce qui avait été prétendu là-bas. Toyz était soulagé d'avoir quitté le Paradis, Amiel le regrettait pourtant. Il regardait son Maître avec maintenant de l'appréhension, car sa réponse pourrait bien ne pas lui convenir. Il n'avait pas envie de se prendre une rouste ainsi en position de faiblesse et se tenait prêt à se relever à tout moment pour esquiver un coup malencontreux, ce qui aurait pour effet de faire chuter son Maître, allongé sur lui. Le Grigol était à l'affut, presque en situation de combat. Dans sa tête, certains souvenirs traumatiques non encore refoulés tentaient désespérément de revenir, mais le Grigol se concentrait au maximum sur la situation, tentant au passage de ne pas y penser. Cela le déconcentrerait surement sur la situation tournait à mal.

Kizuki sentit le corps du grigol en dessous de lui se contracter à cette question et se mordille la lèvre de l'avoir posé. Le petit moment d'intimité naissant venait de ce briser et s'en trop savoir pourquoi, Kizuki se sentait tout à coup de très mauvaise humeur.
Que pouvait-il faire d'autre que de poser cette question ? Car après tout, bien qu'il ai confiance en Toyz, il ne pouvait avoir l'esprit tranquille qu'en l'entendant clamer son innocence. Il avait besoin de l'entendre de sa bouche ! Si Toyz clamait « Je suis innocent » il n'aurait plus posé de questions et l'aurait crus. Après tout Toyz venait de lui dire qu'il vivait pour lui... pourquoi mentirait-il ?

- ...

Pourquoi restait-il muet ? C'était-il simplement trouvé au mauvais endroit au mauvais moment ? Avait-il un quelconque rapport avec la dire « Haute Trahison » ? Si oui était ce volontaire ou l'avait-on utilisé ? Toyz n'était certes pas idiot mais si tenté qu'un ange au placé, un archange par exemple, ou ses parents, lui aurait demander un service, il est plus que probable qu'il c'est senti contraint d'y obvier. Et si jamais c'était le cas, était-il une « victime » consciente de ses actes ou inconsciente ? Qu'avait été la réaction du grigôl lors de son arrestation ? Et lors de son bannissement ? Ou était-il ? Que lui à t’ont fait ? L'a t’ont attrapé par surprise ou s'en doutait-il ?
Kizuki attendait la réponse la gorge noué. Les films défilaient dans sa tête, tout plus absurde les un que les autres. Ne pas savoir le rendait fou et le mutisme de l'accusé ne faisait rien pour le rassurer.

- J'ai...

Sortant de ses pensé il regarda avec avidité Toyz qui venait de parler. Enfin ! Il allait enfin parler !

- Si j'ai été condamné... Coupable... Cela veut dire que je le suis, non ?

Battant des cils perplexe le jeune angelot prit quelque temps avant de comprendre qu'il venait de se faire rembarrer. Certes plutôt gentiment, mais rembarrer quand même. Fronçant les sourcils en voyant que sa question c'est fait éludé il se redressa de façon à être assis, le dos droit, sur Toyz et rala.

- Tu sais aussi bien que moi que c'est faux ! Lançant un regard mauvais à Toyz il serra les poings. Si un être tel que moi ai pu naître au cieux il ne fait nul doute que d'autres être du genre y habite ! Coupant la parole au garçon il reprit. Tu crois quoi ? Je vois bien que ce que je fais n'est pas digne d'un ange ! Tu crois qu'un ange est autorisé à crever l’œil de quelqu'un ? Caressant l'endroit ou se trouvais l'oeil crever de Toyz il sourit doucement. Quoi qu'il en soit ce que je veux dire c'est que si moi je peux faire ca s'en conséquence il peut y en avoir d'autres ! Des jeunes comme moi, et des moins jeune à la position hiérarchique puissante ! Je ne dis pas que tu es forcément innocent, ni que le paradis est pourri, je dit seulement que pour moi tout est envisageable, même un jury corrompu prenant le premier suspect pour coupable afin de laver l'affaire et de passer à autre chose.

Il allait rajouté « Ou quelqu'un qui aurait vus quelque chose qu'il n'aurait pas du voir » mais préféra se taire de peur des répercutions que ses pensés pourrait avoir sur lui. Le sort de Toyz n'était pas enviable et il n'était pas à l’abri lui non plus de se retrouvé déchus s'il critiquait les cieux.

- Tout ca pour dire que je te fait aussi confiance à toi qu'à eux ! Et connaissant leurs point de vus je veux le tiens ! Es-tu ou non coupable ? Ou plutôt, te sens tu coupable ? Répond avant que je ne perde patiente.

Regardant Toyz dans les yeux Kizuki attendait une nouvelle fois une réponse. Le revoir après tant de temps lui donnait envie de l'embrassé et de passer sa nuit avec mais il savait que tant que tout ne serait pas réglé il ne pourrait pas... Il préférait donc se montré agressif le poing levé que montré au garçon son affection.

C'était plutôt mauvais pour lui. L'ange qui s'était fait expulsé du paradis regarda un moment son Maître, sans réellement réussir à donner une réponse. Il sentait que cela allait mal finir, par une véritable dispute, surement, s'il ne lui donnait pas satisfaction. Au fond de lui, l'Ange sentait que, de toute manière, la situation risquait de s'éterniser tant qu'il n'aurait pas donné la réponse que Kizuki-dono attendait. Aussi se fixèrent-ils quelques temps. La vérité aurait probablement été entre deux eaux, mais ce que Kizuki attendait, c'était un oui ou un non. Il remit donc chaque élément à l'intérieur de sa tête en place et, s'il n'avait pas à expliquer entièrement la situation, il allait au moins lui donner ce qu'il attendait.

- Non, je ne me suis jamais senti coupable.

Il l'avait fait. Il avait libéré quelque chose qui avait le pouvoir de faire exploser les cieux uniquement avec sa parole. Et oui, il avait bien vendu des informations capitales entendues par hasard à un Démon de passage qui avait sû se faire plus convainquant que celui qui vint ensuite. Mais à aucun moment il ne s'était senti autrement que dans son bon droit, aveuglé qu'il était par des sentiments qui le surpassait. Il afficha un sourire gêné. Il avait beau avoir tenu tête à son Maître pas plus tard que la veille, celui-ci semblait, en ce moment même, si effrayant qu'il n'osait faire un geste. Il ne savait que dire, il ne savait que faire. Il fallait juste attendre que la journée se passe, que son Maître se calme et décide peut être de passer à d'autres activités. La situation pouvait stagner, mais ce n'était pas à lui d'en décider. Il s'était relevé sur ses coudes pour mieux répondre à son Maître, mais son propre poids se faisant trop lourd pour des forces qui n'étaient pas encore regagnées, il se laissa retomber sur le lit. Demain serait surement son premier jour de cours, il se demanda un instant s'il sera dans la même classe que Kizuki. Les parents Kobayashi avaient surement fait en sorte que oui. D'ailleurs, ils ne devaient pas non plus aller bien, sachant ce qui s'était passé sous leur toit, ils devaient toujours avoir quelques démêlés avec des anges plus hauts placés. Peut-être même s'était-on assurés qu'il n'y aurait aucun témoin... Le jouet regardait son Maître, un sourire arrogant dissimulé dans un coin des lèvres. Il se demanda un instant si celui-ci avait seulement pensé- ou même irait-il jusqu'à s’inquiéter ? Pour ses géniteurs. Mais il était rapide de rationaliser les faits.- Le coupable trouvé, les parents n'auraient qu'à se débattre contre des accusations de complicités, et lorsque la milice angélique aura bien vérifiée que ces derniers n'ont rien, mais alors rien du tout, saisit à l'affaire, il les relâcheront.

- Tu devrais écrire une lettre à tes parents, ne serait-ce que pour leur demander de leur nouvelles. Lâcha finalement Toyz. S'il n'y avait pas pensé, il trouvait ça juste de lui mettre au moins cette idée en tête. Son Maître, bien que léger, commençait à se faire lourd et Amiel avait mal au ventre. Si celui-ci se levait pour aller chercher de quoï écrire, le déchu pourrait respirer.
S'il était vrai que Kizuki-dono se montrait fragile en cet entretien, il était aussi vrai que le jeune Grigôl, acculé, se défendait froidement. Ses sentiments restaient bien enfouis en lui tant que cette histoire serait sur le bout de leurs langues. Il se sentait mal à l'aise, en danger tant que le sujet tournerait autour de son exil. C'était fini, alors pourquoï ressasser les mauvais souvenirs ?! Il se sentait mal, aussi, de voir son cher Maître se mettre dans cet état pour lui, mais pas moyen, il ne céderait pas. Si son Maître s'était permis de paraître froid toutes ces années, ce n'était pas quelques minutes de retour qui allaient déclencher la fin du monde !...

Kizuki attendait, le regard toujours plongé dans les yeux (ou plutôt l'oeil) rosé de son ex-serviteur. Il savait très bien au fond de lui que quoi qu'il arrive le grigôl ne parlerait pas, il savait que malgré sa soumission quasi constante Toyz était quelqu'un de renfermé et que s'il ne voulait pas parler rien ne le ferais changer d'avis, il chercherait par tout les moyens un échappatoire à l'interrogatoire !*
Malgré tout le jeune ange avait besoin d'entendre de sa bouche ce qui c'était réellement passé ! Même si Toyz devait lui révéler qu'il était coupable Kizuki aurait pu le supporter, il aurait pu tenter de l'aider à se cacher, à se protéger !
Il ne supportait pas être mit à l’écart, être prit pour un faible !
Il ne voulait pas perdre son jouet, il ne voulait pas perdre Toyz.

- Non, je ne me suis jamais senti coupable.

Regardant Toyz une fois de plus l'angelot fronça des sourcils un moment, il avait conscience que cette réponse ne disait pas si oui ou non il était coupable, s'il l'était de sa propre volonté il est logique qu'il ne se sente pas coupable de quelque crime ce soit. Mais après tout, n'est ce pas lui même qui avait posé la question ? Il ne pouvait donc pas en vouloir à l'ange déchu d'y répondre comme bon lui semblait.
Il avait envie de hurler, de cogner, d’arracher le peau de garçon en dessus de lui avec ses griffes, ses dents ou n'importe quelle partie de son corps susceptible de blesser l'autre. S'il ne désirait pas tant que Toyz reste voyant il lui aurait sans aucun doute arraché son œil restant.
Assis sur le bassin de celui-ci Kizuki était pris d'une envie soudaine de le violenté, de le prendre de force et de le faire pleurer et crier la pitié ! Meurtrir son corps déjà bien abîmé qu'il considérait comme son du « Mais n'est pas déjà ce que tu faisais ? Le prendre de force. » Lui dis une voix dans sa tête. « Pourtant il n'as jamais pris la peine de te pleurer » Et c'était vrai ! Sous ses air fragile l'ancien grigôl ne montrait que très rarement ses faiblesses, en 10ans elles se comptaient sur les doigts d'une main.
Serrant ses poings à s'en blanchir les jointure l'ange n'avait plus ouvert la bouche depuis les précédentes parole du garçon. Il savait que si il l'ouvrait il regretterais ce qui en sortirait.

- Tu devrais écrire une lettre à tes parents, ne serait-ce que pour leur demander de leur nouvelles.

Ses parents ? Mais qu'est ce que ses géniteur venaient faire là dedans ? « C'est leurs esclave qui à été accusé ! Ils sont peut-être impliqué eux aussi ! »
Réalisant soudainement que la porté des événements dépassait la simple existence de Toyz mais impliquaient aussi ses parents ainsi que les quelques personnes ayant côtoyé de près ou de loin le garçon, Kizuki fut prit d'un haut le cœur et eu toute la peine du monde à se redressé sans régurgiter son repas. Assis sur le bord du lit, une main devant sa bouche, le jeune homme sentait Toyz se redresser derrière lui et ce décida enfin à parler après avoir reprit son souffle.

- Ils... Ils vont bien ?

Certes Kizuki n'était pas des plus affectueux envers ses parents, mais ceux-ci étaient sa seule famille et les perdre eux comme il était en train de perdre Toyz à l'instant, moralement ou physiquement, il n'y survivrait pas !

- Je, je les appelleraient demain... Je... Sors.

Regardant un Toyz redressé derrière lui il le fusialla du regard. Kizuki voulait qu'il sorte ! Il voulait qu'il l'enlace. Il voulait qu'il parte ! Il voulait pleurer. Il voulait faire mal ! Il voulait l'embrasser. Il voulait qu'il s'en aille.

- SORS D'ICI TOUT DE SUITE !

Il voulait simplement que tout soit plus simple, redevenir un enfant ou déjà être un adulte. Pourquoi l'adolescence était si fragile et inutile ?

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