La soirée avait déjà bien commencé, et Adam était sur les nerfs. Enfin, plus exactement, il était sur les dents. La lune était bien ronde, dans son dernier quartier, et l'excitait comme une puce, au point qu'il avait pris son week end pour sortir de l'Académie, et courir loin de toute présence humaine. Sauvage et conscient de tout ce qui se passait autours de lui, notre loup avait trouvé un terrai dégagé dans les alentours du Kekkai, où il s'était entraîné après de nombreux tours de pistes à faire des enchaînements. Poings, pieds, demi-tour. Avec une rigueur qui manquait encore d'entraînement, notre rookie des arts martiaux appliquait sagement les conseils de sa sensei.

Sa sensei. Rien qu'à repenser à elle, cela l'agaçait. Elle n'était pas responsable de son énervement, non. Adam n'en voulait qu'à une seule et unique personne, et c'était lui. Il était trop pressé. Vika était un être de liberté, alors il se retrouvait à gratter à la porte de son coeur comme un chiot, attendant qu'elle l'autorise à venir sur ses genoux.

Il se détestait pour se comporter comme un faible. Et il se détestait pour se considérer comme un faible. Adam était un loup de Maureen, un prédateur destiné à être alpha. Dehvi l'avait éduqué de telle façon, et il se comportait dans le strict respect de la hiérarchie et des règles... c'était pour ça qu'il était sorti.

Parce qu'il était interdit de montrer sa véritable forme à l'académie.

Et parce qu'il en avait eu tellement besoin que sa peau pulsait encore de douleur, de s'être contenue tout ce temps. Défoulé plus que fatigué, le lycanthrope attrapa ses vêtements, et courut à vitesse moyenne pour chasser les derniers relents de colère qu'il éprouvait. Il sentait la sueur. Et surtout, il avait besoin de se détendre.

S'il y avait une chose qu'il aimait au Japon et qui le consolait un peu d'avoir quitté l'Irlande, c'était les sources thermales. La brume naturelle qui s'échappait de cet endroit. L'eau brûlante revigorant le corps. Les conversations masquées par la brume qu'il pouvait avoir. Un endroit idéal, où peu de gens le voyaient, et où tous le trouvaient sympathique.

C'est vrai, qui a peur du grand méchant Adam lorsqu'on n'entend que sa voix ?

En trombe, il entra dans le bâtiment de sources thermales, et demanda d'y rester jusqu'à la fermeture. Pendant que la caissière lui jetait un regard en biais qui signifiait clairement qu'elle le prenait pour un délinquant, il lui régla son dû, et se posa calmement dans les vestiaires. Chantonnant gaiement l'hymne de son pays d'origine, le loup de Maureen rangea son bandeau avec ses affaires, attacha ses cheveux, et plissa le regard sur son corps. Une nouvelle cicatrice venait de s'ajouter aux autres. Plus franche, nette, tranchante. Le signe d'un entraînement qui avait dérapé avec Vika. Il s'était encore laissé avoir par la colère, et s'était fait cisailler le bras aussi simplement qu'un saucisson par un couteau de boucher.

Bah, il osait croire que ça ajoutait à son charme. Si on pouvait le trouver charmant... il en doutait. Animal, peut-être. Effrayant, oui. Mais Jimena lui avait dit qu'il était... gentil ? Dehvi le traitait plutôt de tapette. D'ailleurs, sa première marque était encore en plein milieu de son torse. Une belle griffure régulière, légèrement blanchie par le temps.

Il referma son casier et se dirigea vers le bassin, saluant d'un signe de tête quelqu'un qui s'en allait. Il n'entendait pas la moindre conversation, signe qu'il était seul. Tant mieux, il avait besoin de se détendre un peu. Laissant sa serviette de côté - après tout pourquoi se gêner s'il était tout seul ? - il entra dans l'eau chaude, et poussa un long soupir de satisfaction. Pour son corps bouillant à une température bien supérieure à celle d'un être humain, une eau aussi chaude était une bénédiction. Il était bien, là... et tout seul en plus.

Adam : Rien de tel qu'un bain chaud... pour se sentir un peu moins carnivore.

Elle avait passée aux pieds, ses tongs étranges en bois, qui l'a faisaient toujours rire, puis d'un pas souple et presque inaudible, pour une oreille humaine, elle se dirigeait vers la porte coulissante, sous celle ci elle voyait la vapeur d'eau voluptueuse glisser, l'appelant.
Elle ouvrit la porte, une bouffée d'air chaud vint lui caresser le visage, des gouttelettes d'eau s'étant alors déposé sur sa peau laiteuse, Cassie ne bronzait pas ou alors très peu, ses origines irlandaises y étaient pour quelques choses, la bas ce n'est pas une destination exotiques. Finalement avec ses cheveux noirs et son teint très pâle, elle se fondait plutôt bien au japon.

Elle aimait ses sources thermales, mais la pierre humide lui faisait toujours peur, perchée sur ses chaussures bizarres, elle remerciait les dieux pour lui avoir offert l'agilité. Sur le bord du bassin, on ne distinguait même pas l'eau brulante tellement la brume avait prit le dessus, ce soir l'air était frais, la condensation n'en était qu'amplifié.

Enfin elle se décidait à retirer ses tongs et tremper un pied dans l'eau, un frisson délicieux lui parcourue la colonne vertébrale et sa peau était comme électrisée, elle se pinça la lèvre et huma l'air ambiant, les deux pieds dans l'eau, il était la elle en était certaine, mais ses sens ne pouvaient encore dire où exactement, cela ne saurait tarder ...

Elle tourna la tête pour regarder vers le bâtiment, une serviette gisait sur le sol humide, un large sourire prédateur s'allongeait sur le visage angélique de Cassie, elle ne tarda pas à défaire ce qui cachait son corps modelé pour envouter, crée par Satan même ...
Elle s'immergea jusqu'au cou, l'eau chaude de couleur blanchâtre cachait son corps nu. Elle trempe son visage dans l'eau, ressortit la moitié du visage de l'eau, une légère différence ce faisait entre la brume et l'eau permettant à la succube de voir plus distinctement. Soudain elle releva la tête rapidement les yeux plissés et un air sérieux affiché sur son visage, elle venait d'entendre sa voix ... La voix de cet homme, quelle était exquise, autant que son odeur.
La succube avait dû se trahir en bougeant rapidement dans l'eau, émettant un bruit d'éclaboussure. Elle était encore jeune et trop vive pour rester en couverture longtemps.

Elle ne pu s'empêcher de répondre à cette phrase plus qu'étrange :

" Qui est le carnivore ici ... Vous ou moi ... Telle est la question ... mais sur le point du bain chaud je suis d'accord avec vous."

La situation était amusante, ce parler sans ce voir, qui sait séduire sans pourtant savoir qui était la.

Adam se sentit presque surpris d'entendre quelqu'un arriver alors qu'il ne s'y attendait pas. D'ordinaire, son ouïe lui permettait de détecter une personne à plus de cinquante mètres, mais le bruit de l'eau s'écoulant régulièrement brouillait tout le reste. Il aurait pu sentir une seconde présence, seulement son odorat était complètement embué par la brume, au point tel qu'il ne sentait... presque rien.Tellement d'eau lui entrait dans les narines qu'il ne parvenait à dissocier les différentes senteurs qui s'offraient à lui. Pourtant, il savait que quelqu'un était là, tout près de lui. Et il avait également deviné que c'était un adulte, sans doute jeune - puis qu'il respirait normalement. Le son qu'il faisait en ouvrant la bouche était féminin, il devait donc s'agit d'une femme.

Par Saint-George.

Il se retrouvait, tout nu, dans une source thermale, en présence d'une femme... et elle venait d'entendre qu'il avait des instincts de carnivore. Il était mal, très mal. Il espérait sincèrement qu'il ne s'agissait que d'une innocente... personne. Pas d'un monstre, ou pire, d'un membre du personnel de l'Académie, qui pourrait sérieusement mettre à mal sa scolarité et la confiance de Vika envers lui.

Pour détendre l'atmosphère, il tenta la carte de l'humour.

Adam : Comment quelqu'un avec une voix aussi douce pourrait être carnivore ?

Puis, sortant légèrement de l'eau pour se redresser, et être en pleine possession de ses sens, il tenta d'évaluer à quelle distance se situait cette personne. Marchant doucement, il se rassit à ce qu'il estimait être trois mètres.

Adam : Cela dit, je serais curieux de voir à qui elle appartient. Qui êtes-vous ?

Il était sincèrement curieux. Quelqu'un avait réussi à le surprendre alors qu'il venait de se défouler. Une femme, qui plus était, avait réussi à infiltrer un bain sans que ses sens ne lui hurlent qu'elle était là. Il était assez désappointé, et très impatient de savoir quelle créature, humaine, ou autre, était capable d'enfermer ses capacités de lycanthrope de cette façon et de les jeter aux oubliettes le temps de quelques minutes. D'un autre côté, il devait avouer qu'il avait trouvé cette voix très douce, presque... enchanteresse. Un peu comme il imaginait celle de sa déesse, Maureen, lorsque Dehvi lui en parlait.

Bon sang. Le voilà qui trépignait d'impatience maintenant, son coeur battait à cent à l'heure.

Un loup dans la bergerie ? Adam sentit son corps tout entier se tendre. Les brumes de son cerveau se dissipèrent un instant pour laisser place à un doute grandissant. Il savait par Dehvi et d'expérience quel genre de sorcière était Maureen. Il savait également qu'elle pouvait retrouver ses loups où qu'ils soient, et où qu'ils aillent. La crainte s'empara de lui un bref instant. Si elle l'avait trouvé, lui, qui savait de quoi elle était capable. L'enfermer dans ces sources thermales pour l'éternité ? L'obliger à donner naissance à une nouvelle espèce de loups ? L'éliminer pour faire souffrir Dehvi plus encore que la malédiction ne l'avait fait ? Le loup était troublé. Qu'est-ce qui était en train de lui arriver ?

Adam : Oh nom de nom !

Il sursauta violemment, se laissant surprendre, et tomba le cul par terre dans une grande gerbe d'eau chaude. Maureen et ses complots désertèrent son esprit aussi sûrement que la brume ne cachait pas assez ce qu'il avait sous le nez. Les japonaises étaient d'ordinaire plus pudiques que ça... et moins fournies aussi. Obnubilé par ce bout de téton qui se baladait devant ses yeux Adam sentit une gêne grandissante en lui, et sa gorge se fit plus sèche. Se redressant avec peine, il n'osa même pas regarder la personne en question, regardant ailleurs pour se calmer un peu l'esprit.

Par tous les dieux, ce qu'elle pouvait sentir bon. La chaleur et le sucre d'une peau propre, la douceur d'une promesse de nuit torride. Il ne fallait pas qu'il perde pied, il se pinça du plus fort qu'il put et déglutit avec peine. Il était plus grand qu'elle, c'était certain. D'un autre côté, Adam avait toujours été plus grand et plus massif que n'importe qui. Cependant, cela ne l'empêchait pas d'être impressionné. Cette femme exerçait une fascination malsaine sur sa personne. Il crevait d'envie de l'attraper, la faire couiner, et la laisser comme un trophée pour une prochaine fois.

Mais à quoi pensait-il ? Il se fit violence, les présentations étaient à peine faites. Bon sang. Un peu de tenus nom d'une pipe !

Le chiot soumis à l'abstinence émit un couinement à l'intérieur de sa poitrine. Adam l'ignora et se força à se montrer aimable, même si sa voix trahissait une excitation certaine.

Adam : On m'appelle Adam, je... suis le loup.

Quel crétin.

Passer de l'état de prédateur à sucrerie potentielle n'était pas une sensation habituelle. Et elle n'était pas extrêmement agréable non plus. Malheureusement, dans la position dans laquelle se trouvait Adam, il fallait bien qu'il avoue qu'il n'avait pas grand choix d'action. La brebis, puisque c'était comme ça qu'il devait l'appeler, le toisait avec ce regard gourmand qu'il n'avait pas vu depuis un sacré bout de temps. Il était inutile de le cacher, il était incroyablement attiré par cette femme. Son regard carmin le happait comme un papillon de nuit capturé par de la lumière. Ses lèvres pleines et roses, son menton arrondi, le creux de son cou. Le loup de Maureen sentit sa gorge s'assécher alors que le sang désertait lentement son cerveau pour rejoindre une partie plus appropriée de son anatomie. Il était comme... drogué. Et par Maureen. Quelle drogue.

Cassie : Heureuse de faire ta connaissance Adam, sais-tu que c'est indécent de se mettre à nu devant les inconnus ? Je n'ai eu d'autre choix que me dénuder aussi puisque j'ai vue ta serviette abandonnée sur le bord du bassin ... Je ne voulais pas que tu te sentes seul ...

Un sourire grivois se grava sur les traits du lycanthrope. Son regard ambré passa lentement au jaune soutenu, tandis que tous les muscles de son corps se tendaient. Elle jouait avec lui, et il venait juste de le comprendre. Quel genre de femme se faisait passer pour une innocente jeune et prude inconnue, et vous collait l'instant d'après le bout de ses tétons sous le nez ? Il n'était pas dupe une seule seconde. Elle l'avait vu entrer, elle avait été intéressée, elle s'était laissée tenter. Et ils en étaient là. Ses doigts étaient chauds, mais n'atteignaient pas la température lycane. Légers comme des pétales de rose, ils parurent presque frais à notre loup qui gronda doucement, se penchant pour aller à la rencontre de son regard.

Assurément, elle n'était pas humaine. Aucun regard n'était aussi hypnotique. Le cercle de ses iris était soutenu, presque luisant. Avec un sourire dévoilant une partie de sa dentition solide, Adam comprit qu'elle était sans doute en train de l'envoûter. Pourquoi, ou de quelle manière, dans quel but, ou comment, il n'en avait rien à faire. Elle le trouvait suffisamment menaçant pour ne pas faire confiance à ses seules capacités physiques, et cela lui plaisait beaucoup. A vrai dire, il se sentit même la force de glisser une main derrière sa nuque, la seconde sur son ventre plat. Elle avait des hanches larges, un déhanché parfait. Un berceau attirant, une ode à la fertilité. Il ne savait pas qui était Cassie, ni qui l'envoyait, mais assurément on s'était renseigné sur ses goûts.

Cassie :Adam j'ai un service très déplacé à te demander, tu oserais refuser ?

Littéralement sous le charme, le loup de Maureen glissa dans le cou de la succube et souffla doucement contre sa peau, se délectant de l'odeur d'épices qu'elle dégageait par tous les pores. Il ne savait pas à quoi ressemblait le paradis, mais s'il s'agissait d'une femme, Cassie s'en rapprochait. Bon sang. Son coeur battait la chamade. Il n'avait rien fait depuis si longtemps. Il sentait sur elle un parfum de chasse, de prédatrice. Peut-être était-elle sincèrement intéressée par sa personne mais la voix de la raison lui martelait qu'il devait se montrer plus entrepreneur.

Ou la demoiselle aurait ce qu'elle voulait sans que lui n'obtienne rien.

Adam : Qu'oserais-je refuser à une créature enchanteresse ? Le secret, peut-être...

Il se risqua à goûter sa peau, cueillant une goutte de transpiration à la base de sa nuque de la pointe de sa langue. Inspirant le parfum de ses cheveux humides, il se redressa, caressa sa joue droite de son index, et eut un air très sérieux.

Adam : Je suis flatté d'être une proie digne de ton attention. Alors j'accepterai volontiers de te rendre service, seulement...

Il l'attrapa par les hanches, la colla contre lui pour lui faire sentir à quel point il était émoustillé par la situation.

Adam : Si toi aussi tu acceptes de me rendre service.

Victoire. Ce fut le seul mot qui lui vint à l'esprit lorsqu'il réussit à tirer un gémissement aussi grâcieux à Cassie. Son oeil unique à demi-clos, il suivait du regard celui de sa brebis, et lui rendit la satisfaction de se savoir désirée par une respiration qui se voulait calme. En réalité, la seule raison qui le poussait à rester debout, collé contre cet attentat à la pudeur ambulant, c'était qu'il ne voulait pas brusquer son petit corps. Chez Cassie, tout semblait fragile, sensible, à fleur de peau... sauf peut-être son caractère.

Ses cuisses légèrement arrondies contre les siennes le firent grogner. La sensation si proche d'une promesse tenue lui donna soif. Il tenta de remettre ses idées en place. La voix doucereuse de Cassie, ses petites dents contre son lobe. Oh par Maureen.

Cassie : Je ne devrais pas être aussi tolérante avec toi, donne moi ... une raison de faire de toi une exception ... Une ...

Adam : Il y a des limites qu'un homme peut supporter Cassie.

Il frissonna intensément au contact de ses dents contre sa gorge, et arrondit le dos. L'alpha en lui était à la fois furieux et excité. Furieux qu'une fille le mette dans un état pareil. Excité à l'idée de lui rendre la pareille. Il ne fallait pas qu'il se laisse avoir maintenant. Mais la courbe de ses lèvres, moqueuses. L'arrondi de ses seins, comme une barrière physique qu'elle lui défendait de passer. La courbe de son dos, ses cheveux humides, tout le rendait fou.

Cassie : Dépêche toi de me demander ce service, je ne vais pas résister encore bien longtemps ...

Le prédateur se détacha de Cassie un instant, s'abaissa à sa hauteur, et la sonda de son regard brouillé par les phéromones. Réfléchissant encore avec toute sa tête, il calqua sa respiration sur la sienne, souleva son menton, et vint y apposer un baiser doux, distant, comme s'il félicitait un enfant attentif. Puis, alors qu'il sentait qu'il ne pourrait pas plus longtemps laisser parler la partie raisonnable de son corps, il eut un grognement de gorge, poussa sur ses jambes pour accrocher la créature enchanteresse à ses hanches, et posa ses deux mains sous ses fesses, un sourire narquois sur le visage.

Adam : Gémis pour moi.

Arrogant, il plia les jambes, plaqua la succube contre lui, et l'empala avec une lenteur maîtrisée, ne la lâchant pas du regard. Il n'y avait pas à dire. Ça lui avait manqué. Cassie était chaude, accueillante, et elle avait ce il-ne-savait-quoi qui la sortait de la catégorie de femmes avec lesquelles il avait déjà couché. Elle était sauvage, autoritaire, mais surtout, pour quelques minutes...

Elle était à lui.

Adam : S'il te plait ?

S'amusant de sa position temporaire de dominant, il commença à la torturer, son bassin entamant un lent va-et-viens.

Les limites ? Ils les avaient déjà dépassées depuis quelques minutes déjà, ils étaient dans un autre monde, un monde de luxure, le péché originel les guidaient. Quelqu'un aurait pût surgir dans le bassins qu'ils n'auraient peut être même pas réagis.
Cela dit, Cassie ne soutenait plus le regard de son compagnon, peut être que la position de soumission avait été inversée, qu'elle le laissait prendre le dessus. Elle voulait être prise, sans attendre, elle ne voulait pas de fioriture, juste un rapport pur, sans histoire, sans manière. Du sauvage et lui l'était à coup sur.
Elle ne pût fuir plus longtemps le regard d'Adam, qui était maintenant en face d'elle, elle ne broncha pas lorsqu'il emprisonna son menton entre ses doigts pour la fixer, un baiser bref.
Les choses se faisaient naturellement, elle passa automatiquement ses jambes autour de lui, leurs bassins ne faisaient bientôt plus qu'un. Elle se mordit la lèvre sans retenue en sentant ses mains larges agripper ses fesses , la notion de gémir était courante pour Cassie, mais ce qui l'a dérangeait plus c'était la notion de gémir rien que pour lui, c'était ça qu'il souhaitait l'avoir pour lui, Cassie était un bête fuyante, elle faisait en sorte que l'homme croit qu'il l'avait pour lui, mais ce n'était qu'une illusion, elle prenait ce qu'elle voulait puis fuyait comme une voleuse.

Elle restait fermée, sans rien dire, mais soudain il prenait les devant, elle le sentait en elle, la jonction de leurs corps provoqua une légère vague qui vint rebondir sur le ventre de la succube, elle pinça ses lèvres puis pencha la tête en arrière, un petit cri, presque étouffé par la fierté vint s'échapper de ses lèvres voluptueuse. Il s'était appuyé sur le pierre, il lui transmettait sa chaleur surnaturelle, bouillante ...
Elle avait posée ses maisn contre ses épaules musclées, elle s'appuyait contre lui, elle restait silencieuse, du moins presque, elle avait rougit, le plaisir avait rosie ses joues si pâles.
La manière dont il avait prononcer se "s'il te plait", avait fait craquer littéralement la succube, elle avait approché soudainement son visage du sien, attrapé sa lèvre inférieure entre ses petites dents, l'avait mordu sans gène, comme une petite vengeance, on ne dominait pas Cassie sans en payer le prix. La morsure fût suivie d'un baiser, fougueux, voleur d'énergie, un peu, elle ne le viderait pas de son flux énergétique, elle voulait le garder, un autre homme n'aurait pas eu cette chance.
IL bougeait en elle et pendant le baiser un gémissement aigu et sensuel sortit de sa gorge. Elle avait passé maintenant ses doigts entre les cheveux du loup. C'était si bon de se sentir de nouveau puissante, en pleine possession de tout son pouvoir.

"Je ... te déteste ... déjà ..." avait-elle dit entre un gémissement, à son tour d"onduler ses hanche contre lui, langoureusement elle bougeait, chaque va et vient provoquait en elle une douce chaleur l'approchant de l'extase ...
Elle enfouit son visage contre son cou, elle n'avait jamais apprécié qu'un inconnu l'a voit savourer son "dîner", c'était son moment à elle, Cassie était la pire des égoïste. Mais bizarrement elle se doutait qu'Adam ne l'a laisserait pas savourer toute seule ... Elle se disait soudain, qu'Adam n'était pas aussi naïf que les autres ...

Si sa force était aspirée par Cassie, Adam n'en avait même pas conscience. Tout ce qu'il voyait, c'était son corps tout en rondeurs, sa peau d'albâtre, ses seins rebondis et ses lèvres pleines. Il était très concentré sur ce qu'il faisait, prenait garde à ne pas la blesser, ni même à se laisser emporter. Les lycanthropes avaient ça de commun avec les autres espèces animorphes, que leur nature sauvage reprenait facilement le dessus lorsque leurs sens étaient embrouillés.

Le visage de la brebis exprimait toute une palette d'émotions qu'il décryptait les unes après les autres, l'allongeant sur le bord du bassin pour la mettre plus à son aise. De la frustration, de la colère, un brin de caprice et une grosse dose de maîtrise de soi. Aucune de ces façades ne l'intéressait, alors il se pencha sur elle, ses coudes rencontrant le dallage extérieur des sources thermales.

Cassie : Je ... te déteste ... déjà ...

Ah, c'était donc ça. Adam entendit quelqu'un rire, d'un rire profond de gorge. Il attrapa Cassie sous les hanches, se retira d'elle un moment et lui jeta un regard prédateur. S'il y avait une chose qu'il refusait, c'était de laisser une amante sur le carreau. S'asseyant de manière fébrile sur le rebord, il la porta pour la mettre au dessus de lui, son regard au niveau de sa poitrine. Le souffle gourmand du loup passa sur son ventre, remonta entre ses seins, et se perdit dans la brume. Autoritaire, il porta ses mains sur ses hanches et serra ce qu'il fallait pour la diriger vers lui. Elle aurait sans doute des marques le lendemain, mais il n'en avait cure. Qu'elle porte des traces de cet instant, c'était un beau trophée.

Adam : Ne prend pas cet air contraint Cassie.

Sa voix était faible, à peine un murmure, mais son sourire affamé démentait toute personne qui aurait pu croire qu'il fatiguait. Se penchant sur ses coudes, il passa sa main le long du ventre de son amante et l'observa un long moment, se régalant de la vue qu'elle offrait. Même lorsqu'il passait le pas pour une nuit seulement, Adam s'assurait que sa partenaire en soit contente. L'air d'adoration pure qui se lisait sur les traits était en soi un peu effrayante, il savait qu'elle pouvait s'en sentir gênée. Mais en toute honnêteté. Rien n'aurait pu lui faire plus plaisir de voir Cassie s'occuper elle-même de son cas.

L'encourageant du mieux qu'il le pouvait, il la lâcha, laissant la brebis prendre ses propres initiatives. La voir danser au dessus de lui ravissait son oeil unique et la sensation de chaleur intense qui augmentait chaque seconde. Il se faisait violence pour la laisser continuer seule ce petit jeu, mourant d'envie de la plaquer au sol pour en finir au plus vite. Patience est maîtresse de vertu. Il n'allait pas laisser s'échapper une occasion aussi belle.

Adam était infiniment contenté. La belle Cassie ne se faisait pas prier une seule seconde pour se laisser aller. Bas les masques, hauts les soupirs. Le loup de Maureen s'en donnait à coeur joie. Il sentait sa peau claquer contre la sienne, son souffle se saccader, et ses gémissements même les plus étouffés ravissaient ses oreilles.

Ses mains claquèrent les fesses de la succube, les griffant au passage et, noyé dans un fleuve de phéromones Adam se demanda comment il avait jamais pu se passer de ces moments. Comment il avait même pu envisager de se priver plus longtemps d'un tel plaisir. Il possédait entièrement Cassie à cet instant, et pas seulement parce qu'il l'empêchait de se sauver comme un loup jouant avec sa proie, la lançant en l'air pour mieux la rattraper. Joueur, il laissa sa langue courir le long de sa poitrine, l'immobilisa un instant, et s'enfonça du plus profond qu'il le pouvait, bloquant ses gestes et interrompant ses gémissements pour reprendre son souffle.

Elle avait beaucoup d'énergie.

Cassie : Adam ... fait ... ce que tu veux ... de moi, je suis à toi ..

Et il adorait ça. En croisant son regard dilaté, glissant ses mains contre son ventre brûlant, il se demanda comment il avait pu survivre. Il avait promis d'être un gentil garçon, pour se soumettre aux exigences de son paternel. Il avait plié les oreilles, laissé faire le cours des choses, et s'était contenté des restes trop longtemps. Pour la première fois depuis très longtemps il avait maîtrise totale sur la situation. Elle était peut-être en train de lui tendre un piège, mais ses soupirs embrouillaient toute frustration. Elle était sans doute en train d'abuser de lui, mais sa voix gémissante et forte noyait ses doutes. Il claquait son fessier, ne lui laissait aucun répis, se retenant jusqu'au bout pour croiser un regard fiévreux. Un soupir sur ses lèvres gonflées. Un mouvement de hanche aguicheur.

Oh bordel. Il adorait ça.

Ses baisers l'hypnotisaient totalement. Il se sentait faiblir avec lenteur à mesure qu'il réclamait de la douceur de ses lèvres en coeur. Il la réclamait sans se cacher, et poussa presque un grognement de frustration en la voyant s'éloigner de lui. Une vague de sentiments le traversa alors qu'il l'imaginait partir. Mais elle n'en fit rien. Son sourire d'ange lui offrit une promesse. Ses courbes de déesse le contournèrent, se penchant adorablement vers l'avant. Et la diablesse lui offrit un regard dévorant, appuyant sa poitrine sur le rebord des sources chaudes. Son adorable fessier dressé vers le haut, elle l'attendit à l'en rendre fou, tandis qu'il se plaçait derrière elle.

Le loup de Maureen posa ses main brûlantes sur les épaules de la succube, caressant sa nuque comme un alpha l'aurait fait avec une femelle. Oh Cassie était bien plus que ça. Une redoutable séductrice en réalité. Il avait mal rien qu'à la regarder, et se retenait à grand peine de la faire couiner.

Cassie : Fais moi jouir Adam ...

Ses mains labourèrent le dos de la brebis, y laissant des marques rouges et en décrochant quelques pelures. Le corps humide et couvert de sueur de la succube glissa sous les mains de la bête tandis qu'il se penchait, saisissant ses hanches et... reprenant ce qui lui venait de droit.

Adam : Ooh, merde !

C'était un cri du coeur. Littéralement déconnecté de la réalité, Adam s'en donna à coeur joie. Elle voulait qu'il la satisfasse ? C'était ce qu'il allait faire. Entrant dans un jeu du chat et de la souris sous couverture de phéromone et violence non éteinte, il joua de sa position, tirant ses cheveux pour venir l'embrasser, lui redressant le bassin, se laissant enivrer par la situation. A vitesse plus qu'humaine, il allait et venait en elle, la pétrissant de ses dix doigts. Le souffle court, la respiration brûlante, et malgré toute l'eau, il se sentait assoiffé. Il ne tiendrait plus... longtemps...

Adam : Cass...Cassie...

Il la suppliait. La suppliait de donner la première note. De lui montrer qu'elle était comblée, de lui permettre d'en finir. C'était à cet instant ce qu'il désirait le plus au monde.

Les cris de la succube le firent roucouler de bonheur. Son dos cambré, son visage innocent, rond, lui donnèrent des frissons tels qu’il dut s’accrocher fort à elle pour ne pas défaillir. Elle était si chaude, si accueillante, et pourtant, elle était à lui. Son jouet. Pour quelques minutes encore. Il lui adressa un regard brut, un regard prédateur, un regard effrayant de froideur et de possessivité mêlés. Il la possédait, et cela le mettait dans un état tel qu’il avait du mal à se retenir de lui arracher la gorge. Il ne se retenait pas, voulant l’entendre encore, lui faire crier son nom une seconde fois.

Il marqua un temps d’arrêt, infime, lorsqu’elle se plaqua contre lui. Il se pencha à son oreille et gronda sauvagement, venant la mordre de ses canines. Quel jouet désobéissant se retirait au moment où il voulait le plus l’utiliser ? Il s’apaisa légèrement lorsqu’elle plaqua ses mains contre sa poitrine, et vint gronder à son oreille, menaçant.

Adam : Je préfère ça...

Mieux valait ne pas contrarier un lycanthrope si près du Nirvana.

Ses doigt pétrirent sa poitrine, dressée comme un appel à la luxure. Ses seins étaient doux et fermes entre ses mains. Il tortura ses bourgeons de plaisir, griffant sa chair avec taquinerie, et s’accrocha à elle lorsqu’elle recommença à danser contre lui. Drogué, il glissa le long de son ventre, s’arrêta à ses hanches, et la tint solidement, l’écoutant le supplier.

Cassie : V... Viens je ... t'en supplie !

Il ne faudrait pas lui demander deux fois.

Le dos de cassie semblait trembler sous le plaisir. Il posa une main autoritaire entre ses omoplates, mais elle se pencha d’elle-même sur le bord du bassin. Ses gémissements changèrent de ton, prenant cette teinte grave qui lui colla un grisson dans le dos. Le prédateur au fond du loup se réveilla, et fit claquer sa peau contre celle de ce monstre si dangereux qui était en son pouvoir. Soumis à ses envies. Il n’y avait rien qu’il aimait autant que de voir une femme perdre pied en sa présence. Deux ailes fines, diaboliques, sortirent brusquement sous son nez, le forçant à se pencher en arrière. Il gronda méchamment, se pencha en avant, et vint souffler contre son oreille, pour mettre plus d’ardeur dans ses mouvements. Le jeu était tout autre. Deux lions en cage, cherchant à faire gémir l’autre autant que possible.

HHypnotisé par les mouvements de son bassin, il la sentit trembler contre lui. Elle chauffait de l’intérieur, se resserrant longuement autour de lui. Oh par Maureen ! Un frisson le traversa des pieds à la tête, lui arrachant un grondement rauque qui se transforma en cri de délivrance. Un cri qui poussa dans les aigus, lupin, lorsqu’il se sentit venir en elle. Ses mains resserrèrent leur prise, sa tête se pencha en avant, enveloppée dans un coton épais. Il resta, amorphe, continuant mécaniquement ses mouvements, pour garder quelques secondes de plus ce délice contre lui. Sa langue, avide, vint goûter des gouttes humides le long de la colonne vertébrale de Cassie. Ses ailes ne le dérangeaient pas le moins du monde. Il baissa la tete, et remonta doucement, jusqu’à con cou, ralentissant la cadence pour la garder contre lui.

Adam : Délicieuse brebis...

Sa voix était rauque, et portait les accents d’un plaisir qu’il s’était refusé tellement longtemps. Trop longtemps.

Sans prévenir, il glissa une main, ferme, contre sa gorge, la forçant à pencher la tête en arrière. Il laissa un fin filet de salive courir le long de son cou, et sentit l’odeur, tendre, de la peau au niveau de son épaule. Pris de pulsion, il la mordit, violemment. Ses dents se plantèrent dans sa peau si tendre, pour y laisser une trace. Sa trace. Il se laissa griser par son envie, et se retint de la faire saigner, voulant juste la marquer, goûter à sa peau, la sentir se tendre une fois de plus sous ses crocs. Il recula, au bout de longues secondes, et laissa sa langue dessiner le contour de ses dents, sachant bien quel effet cela faisait.

Calmement, il se retira. Les ailes de la succube l’avaient griffé. Une cicatrice de plus à ajouter à son palmarès. Celle-là, il la regarderait avec un sourire certain.

Il relâcha la jeune femme à contrecœur, et se laissa chuter à moitié contre le bord du bassin, comme vidé de son énergie. Cela faisait une éternité qu’il n’avait éprouvé tant de plaisir, et tant d’envie de possession. Il était à fleur de peau, et laissa un long râle rauque, soulagé, quitter ses lèvres.

Adam : Oh... bon sang...

La tête lui tournait. Il avait besoin de reprendre pied.