Une rencontre inattendu [ PV Tsukune ]

Aujourd'hui , je me leva , le soleil brillait dehors , au lycée Yokaï , un lycée réservé exclusivement réservé au monstre . J'ai l'impression d'être fait comme un rat, je n'ai pas envie de partir mais si je ne m'en vais pas , je risque d'un jour d'être tué , manger , brûlé ou etc. Tout çela , me donne vraiment mal à la tête. Il y a quelque semaine , je ne croyais même pas à l'existence d'un seul monstre , voilà maintenant que j'en suis entouré , je regarda dans mon carnet de notes , les noms de monstre que j'avais rencontré jusque là et que je connais maintenant l'existence . << Vampires , succubes , loup-garous , sorcier(ère) , et hommes-animaux >> Juste penser que ces choses là existes réellement et qu'on m'avait bercer dans l'illusion durant toute ces années me donnait le froid dans le dos. Je continua de vérifier mes notes sur ce que je connaissais déjà sur le sujet : << Vampire : Çe nourrisse de sang , vive la nuit >> le sujet des vampires étaient assez floue , je devrais me renseigner , mais j'hésite à essayer de me rapprocher d'eux , enfin si je veux rester en vie pour un autre court moment je devrais évité de trop en savoir. J'espère bien en rencontré un sans craindre que je meures en manque de sang. La seule chose que je n'ai pas encore vu ici c'est un humain. Qui serait aussi fou que moi pour aller dans un endroit pareil?

Je laissa mes notes sur mon lit , je m'habilla ( car j'étais encore en pyjama ) , je mis un chandail noir , un pantalon bleu , des chaussures . Je leva les rideaux et regarda tout le lycée . J'adore le regarder le matin , à la première vue , il était exactement comme un lycée humain, sauf remplis de monstre. C'est sans doute pour cela que j'apprécie bien mieux celui là qu'à ceux de la terre. J'en apprend bien plus , mais c'est aussi bien plus dangereux mais bon , faux bien un prix à payer pour ma curiosité. Je soupira et me demanda une fois de plus comme chaque jours.

- Qu'est qu'il va sa passer aujourd'hui ?

Fraîchement arrivé. Plutôt de retour, en fait. J'avais quitté le lycée Yôkai durant quelques semaines suite à une injonction du directeur, une mission à effectuer dans le monde des humains. Et étant donné qu'à la base j'en étais un, et qu'à présent un sang vampirique coulait dans mes veines, j'étais le plus qualifié pour cette tâche. Seulement, je m'étais absenté trop longtemps pour pouvoir garder mon ancienne chambre, du coup, j'avais vidé les lieux avant mon départ. Ma précédente habitation ne manquerait peut-être un peu, mais je n'en avais pas l'impression. Je ressentais principalement la nostalgie, de revenir après tant de temps, enfin revoir mes amis. Mais pour l'heure, poser mes affaires dans ce qui allait devenir mon foyer pour encore quelques temps.

Un coup d'oeil sur la lettre d'inscription me rappela que je devait me diriger vers l'Aile Est, deuxième étage, troisième chambre masculine. Contrairement aux autres années, il me faudrait probablement partager ma chambre avec quelqu'un d'autre, mais étant donné que je n'étais plus vraiment un humain avec ma nature à devoir absolument cacher au reste de l'établissement, cela me posait moins de souci. Une fois arrivé à destination, j'entendis une voix s'élever de la pièce. Je toquai à la porte puis entrai sans attendre de réponse. Je tombai donc nez à nez avec un élève, blond, qui ne dégageait rien de particulier. Je ne pouvais identifier à quelle espèce il appartenait, mais dans la mesure où il était primordial de cacher ses pouvoirs aux autres élèves, cela ne me parut pas plus étrange que cela. Et vu que j'allais passer du temps avec cette personne, mieux valait me présenter en bonne et due forme, être poli et courtois, comme je l'avais toujours été.

Il ne dégageait aucune hostilité. J'avais tellement pris l'habitude de me battre avec des adveraires de plus en plus puissants que me retrouver en face d'une personne plus normale que la moyenne me parut des plus étranges. En réalité, à bien y penser, plus je le regardais, et plus il me rappelait quelqu'un... Moi, lorsque je suis arrivé dans ce lycée la première fois. De l'appréhension mêlée d'émerveillement, voilà quels avaient été mes premières impressions. Et puis j'avais rencontré Moka, un moment que je n'oublierai sans doute jamais. Du coup, mon colocataire me dit une bonne première impression. Au moins pas une mauvaise, ce n'était pas si mal. Je m'avançai donc vers lui, puis m'inclinait légèrement pour le saluer.

« Bonjour, je m'appelle Aono Tsukune, je suis ton nouveau camarade de chambre. Et tu es...? »

Je sursauta quand j'entendis quelqu'un entra à l'intérieur de la chambre , je me rassis sur le lit quand il se présenta. Tsukune ? Je suis sûr d'avoir entendu ce nom à quelque part mais je ne me souviens plus mais bon , par politesse je me présente à mon tour.

- Moi , je m'appelle Nikorasu Gärando , je suis nouveau dans ce lycée , et je me sens toujours un peu perdu.

Je me demandais , quelle genres de personne il était , dans tout les sens si on reste dans les contexte en ce moment. Pour le moment , je crois qu'il vaut mieux pour ma vie d'éviter le sujet des races , je préfère ignorer ce qu'il est , et je préfère qu'il ignore qu'est que je suis en fait. J'espère l'avoir en amie , qu'en ennemie. Je le regarda de haut en bas pendant un moment , j'était soulagée , il n'avait pas l'air dangereux. Je trouve qu'il avait l'air des personnes qu'on pouvait rapidement aimé . Plus je le regardais , plus j'avais l'impression de l'avoir déjà vu, mais je suppose que c'est seulement un coïncidence . Je me releva , et alla lui serré la main en souriant

- J'espère qu'on va bien s'entendre tout les deux.

J'insistais sur le << J'espère >> puisque si il ne m'aimait pas , j'aurais de gros ennuies et l'année serait TRÈS longue. Pour le moment , tout ce que je peux faire , c'est prié qu'il m'apprécie et qu'il deviennne mon ami. Un humain , dans une école de monstres sans amis , les chances de survies sont très minces. Je crois que la seule phrase qui puisse vraiment résumé ma situation selon moi c'est : << Fait comme un rat. >> J'étais perdu dans mes pensés , en me couchant sur mon lit , en résumant toute ma situation dans ma tête , un peu comme un casse-tête dont il faut regarder toute les pièces pour bien comprendre. Puis je me souviens qu'il y avait encore Tsukune qui était là. J'étais un peu gêné d'avoir complètement oublié qu'il était là et repris la conversation.

- Excuse moi , j'ai quelque petits ennuis dernièrement , que j'essaie de trouver une solution , oups , j'avais oublié , bienvenue dans ta nouvelle chambre.

Une drôle de réaction. Mon colocataire semblait totalement dans son, se désintéressant presque de ma présence. J'avais au moins appris son nom, c'était déjà ça, mais à peine était-il venu me serrer la main qu'il repartit dans ses pensées, se couchant sur son lit, semblant réfléchir. Je n'avais jamais rencontré qui que ce soit d'aussi absorbé par ses pensées, et je ne savais pas si c'était une bonne ou une mauvaise chose. De toute façon, la rencontre avait eu lieu, quoi qu'on en dise. Il ne semblait pas dangereux, juste étrange, mais pas méchant. De toute façon, en cas de problème, je savais largement me défendre. Mais sa réaction m'intriguait quand même. Comme s'il avait la capacité de se soustraire au moins qui l'entoure, totalement. Cela pouvait être pratique, ou bien lui poser des soucis. Je n'en avais pas la moindre idée et je ne voulais pas le savoir, pas pour l'instant. Il y a d'autres choses à demander lorsqu'on rencontre une personne que l'on va côtoyer tous les jours pendant une longue période, après tout.

J'attendis donc qu'il refasse surface, ce qui se produisit au bout de quelques minutes seulement. Ses « absences » n'était pas très longues, cela ne poserait donc pas trop de souci, du moins l'espérais-je. Il m'annonça qu'il avait des soucis qu'il aimerait résoudre, et ma curiosité fut piquée à vif. J'avais toujours été du genre à vouloir aider les autres, même si ce trait de caractère m'avait plus souvent apporté des embêtements que l'inverse. Mais au moins, je restais fidèle à mes convictions. Je posai donc mes affaires sur le lit qui m'était attribué, puis m'approchai de lui.

« Merci. Mais dis-moi, qu'est-ce qui t'arrive ? Si je peux t'aider... N'hésite pas à me demander. »

Puis je retournai vers mon propre lit, histoire de défaire mes affaires. Elles n'allaient pas se ranger toutes seules, malheureusement. J'attendais tranquillement qu'il me dise ce dont il s'agissait, s'il voulait bien de mon aide du moins. Ce n'était pas systématique, la plupart des hommes préféraient se débrouiller seuls, sans aide, et je ne savais pas si Nikorasu faisait partie de cette catégorie. De mon côté, j'aimais apporter mon aide, mais si elle était mal perçue...

Je le regardais droit dans les yeux , il avait l'air sincère , je suis sûr que je peux lui faire confiance. Je crois qu'il soit méchant , je crois que je vais pouvoir lui parler un tout petit peu de mon problème un jour ou l'autre. Pour le moment , je ne préfère ne pas trop lui en parler tant que je n'en sait pas plus sur lui. Je crois que pour l'instant , je vais me contenter de lui donner peu d'information.

- Je ne crois pas que tu puisse faire grand chose pour m'aider , tout ce que je peux te dire pour le moment . C'est que ma situation est ... délicate.

Enfin , jusqu'à ce que je trouve un ami ou encore un autre être humain ( ce que je n'ai pas encore vu jusque là ) je trouve que ma situation est effectivement assez délicate. Est-qu'il pourrait comprendre ma situation ? Je doute très fort qu'il comprenne ce que c'est d'être humain , d'être aussi vulnérable que je le suit. Je ne suis qu'un pauvre humain sans défense , je ne sais à peine comment me battre , la seule chose qui m'avait permit de survivre jusque là , c'est que je me suis caché , j'essaie de me faire tout petit pour que personne ne me remarque. Aucune chance de survivre , si je m'était fais remarqué. Je frissonne juste à l'idée d'y penser de ce qui aurait pu m'arrivé. La chance que j'ai , ce n'est pas tout le monde qui l'a. Dans ma tête , les questions explosaient dans ma tête jusqu'à me donner des maux de tête. Combien aurais-payer pour être près de ma famille ? Combien de temps je vais survivre ? Combien de temps vais-je rester ? Probablement jusqu'à la fin. C'est la plus belle chose et sans doute la plus étrange qui soit arrivé dans toute ma vie. Je compte la vivre le plus de temps que je peux et en apprendre le plus sur ce monde qui auparavant je croyais imaginaire.

J'avais ma réponse. Du moins une partie. Situation délicate, cela voulait-il dire qu'il étant en danger ? Poursuivi par des bandits au cœur même de l'enceinte du lycée, par exemple ? Ou bien s'agissait-il d'un choix difficile à faire ? Je ne savais pas. Je n'en avais aucune idée, le seul à avoir une idée précise de la situation était certainement Nikorasu lui-même, et il ne semblait pas disposé à m'en dire d'avantage. Mais je pouvais toujours essayer une dernière fois. J'étais passé par bien des danger, beaucoup de situations compliquées, et je m'en étais sorti, avec beaucoup de chance et d'aide, mais j'étais vivant. Pourquoi en serait-il autrement pour lui ?

« C'est comme tu le sens. Je ne peux pas t'obliger à m'en parler, mais j'ai vécu pas mal de choses ici, bonnes comme mauvaises, j'ai souvent été dans une situation délicate, comme tu dis. Mais c'est comme tu le sens. »

J'avais fait de mon mieux pour essayer de le convaincre d'accepter mon aide. S'il préférait effectivement régler ce souci sans moi, je n'avais plus rien à dire. De toute façon, qui étais-je pour m'imposer de la sorte ? Je venais à peine de rencontrer ce garçon, je ne voulait pas m'imposer d'avantage dans sa vie alors que j'ignorais tout d'elle. Je ne pouvais prétendre pouvoir lui venir en aide sans même savoir ce dont il retournait, mais j'avais envie d'essayer. Je n'avais jamais accepté que des gens proche de moi aient des ennuis, et cette personne, bien que quasiment inconnue, allait partager un bout de ma vie. Pouvais-je réellement rester impassible? Certes non.

Le laissant réfléchir à ma proposition, je m'allongeai sur mon lit, à présent vidé de tous mes vêtements. J'avais fini de tout ranger, enfin. J'avais besoin de repos après cette mission, d'un sommeil profond et bien mérité. Mais il n'était pas encore temps. Je fermai mes yeux et massai mes tempes, histoire d'apaiser mon esprit, mon cerveau. Moka et les autres me manquaient, j'avais hâte de les revoir tous. Même si plus rien ne serait comme avant avec elle, elle restait une personne qui m'était très proche, sans doute une des plus proches. Une fois mon repos terminé, elle serait sans doute la première personne à laquelle j'irai rendre visite.

Il était sincère , il voulait m'aider , il insistait pour que je lui raconte plus en détail mon problème . Je vais lui donner une mince idée de mon problème puisque je ne peux pas trop lui détailler ma situation , puisque si je lui raconterais LA raison et le coeur du problème. J'aurais encore plus de problème donc je vais lui donner une idée vague sans trop en révélée non plus. C'est compliquée tout cela, je veux lui confier mon problème , mais il faut que je lui cache la grosse partie du problème. Comment il va pouvoir m'aider , si il ignore l'important du problème. Il est mon compagnon de chambre , il mérite de savoir ce que je suis , mais je crois que c'est contraire au code de l'école . J'aimerais tellement pouvoir tout lui raconter et lui demander conseil , mais c'est impossible. Une vague idée , c'est seulement quelques information qui vont peut-être l'aidé à m'aidé , si il arrive à comprendre , bien sûr.

- Disons que , mon problème c'est que je ne devrais sans doute pas me retrouver dans cet établissement , et non , ce n'est pas par faute administrative ou familiale.

Je suis maintenant à l'attente de sa réaction , comment va-il réagir à ma déclaration ? Je crois que je me pose beaucoup trop de question pour si peu de réponse. Tellement de question inutile que je ne fait plus attention à ce qui m'entoure. Je n'ai même pas encore vérifier si il y avait d'autres humains même si je trouve sa improbable . Je nota dans mon carnet qu'il fallait pour le reste de l'année chercher si il y a d'autre humain comme moi ici. Mais je garde espoir , je ne dois pas être le seul être humain à être venu ici , non ? Puis je m'assis sur mon lit , juste en l'observant me préparent mentalement à ses possibles réactions .

Mon idée avait marché. Petit à petit, mon camarade de chambre s'ouvrait à moi, petit à petit. Les choses allaient lentement, très lentement, à leur rythme. J'avais bien conscience que le souci de Nikurasu ne devait pas être anodin, aussi pris-je mon temps. Ne pas le brusquer, ne pas vouloir aller trop vite, gagner sa confiance. Pas à pas. Un mot en trop et il risquait de se braquer, et de refuser l'aide que je souhaitais lui apporter. Une aide totalement gratuite, en plus. Je ne demandais rien en échange, protéger les personnes autour de moi me suffisait amplement.

Et je l'entendis me dire qu'il ne devrait pas se trouver ici, dans ce lycée. Pour quelle raison ne devrait-il pas être dans cet endroit ? Ici venaient tous les monstres du Japon, venus s'intégrer au monde des humains. Typiquement, s'il me disait qu'il ne devrait pas être ici, alors soit il n'était pas un monstre, soit il n'avait pas ce qu'il fallait pour suivre les cours, comme une instabilité mentale, ou des notes trop basses, des résultats en baisse, et qu'il ne pouvait pas continuer son cursus, pour une raison ou une autre. Je ne le sentais pas instable psychologiquement, un peu dans son monde, mais pas dangereux. Du coup, pouvait-il s'agir de la première solution ? Un humain ?J'en doutais fort. Mais ce n'était pas pour autant une piste à écarter. Après tout, en arrivant dans ce lycée, j'étais un humain tout ce qu'il y avait de plus ordinaire. Et même si ce n'était plus le cas à présent, la situation s'était tout de même présentée. Il me fallait donc savoir si mon hypothèse était viable avant de l'écarter et passer à autre chose, ou la confirmer et... Me servir de mon expérience en la matière, par exemple.

« Comment ça, tu ne devrais pas être ici ? Dans le sens où, tu n'es pas un monstre mais un humain ? »

Pourvu qu'il dise que non. Dans le cas contraire, il risquait gros, très gros.

Déstabilisé par cette déclaration , j'essaie vainement de garder mon calme , mes jambes tremblait tellement que j'avais l'impression qu'elle allait s'écrouler sous moi. Mes respirations s’accélérait , et je n'arrivais même plus à avoir une seule pensée claire . Je transpirait , la peur et le doute m'envahissait. Que devais-je répondre ? Que devais-je faire ? Quelles sont les options qui me restent ? Je me calma, j'essaie d'analyser mentalement les dernières solutions possible , c'est assez désespérant , je lui révèle tout et je risque ma vie . J'essaie de ne rien laissé paraître et changer de sujet , et risquer de poser des soupçons , ou encore partir discrètement , et risquer les soupçons. Je soupira , aucune façon que j'y échappe cette fois-ci , je crois que je vais avouer tout et espéré qu'il ne me tue pas sur le champs. Le coeur battant à mille à l'heure , j'hésite beaucoup , beaucoup trop. J'ai l'impression que les mots refusent de sortir comme si ils avaient peur. Je lui dit tout de même.

- Oui... je suis humain , même si je ne suis pas sensé être ici , je ne regrette pas du tout , j'en apprend bien plus ici qu'ailleurs dans le monde des humains.

Je soupira de soulagement , c'était dit , le plus dur est dit. Il me reste juste à attendre sa réaction. Je me sens un peu perplexe , qu'allait t'il faire ? Qu'allait il dire ? Ou encore , accepterais-t'il de devenir mon ami ? N'importe quoi , qui accepterais d'être mon ami ? Personne ne le voulait chez les humains , alors combien y a il de chance ici ? Peu , un mot que j'ai beaucoup utilisé depuis que je suis arrivé. Mais j'espère tout de même de tout mon coeur qu'il accepte de l'être , je veux au moins un seul ami.

Mes craintes étaient justifiées, Nikorasu, mon colocataire, était un humain. Mes craintes pour lui, bien évidemment, car je ne risquais rien. Mais je me demandai si cela n'avait justement pas été fait exprès. Après tout, qui de mieux pour cohabiter avec un humain que quelqu'un qui l'avait été, justement ? A ces pensées, je me sentis un peu plus à l'aise. Toujours en continuant de défaire mes affaires, je savais ce que j'allais dire, comment j'allais me comporter avec lui, les choses devenaient plus simples. Même si ça n'enlevait pas le fait qu'il courait un danger à rester dans cette école. Mais vu ses réactions, il ne semblait pas s'y déplaire, bien au contraire. Il disait beaucoup apprendre, et en effet, cet établissement offrait de nombreuses possibilités pour qui voulait étancher sa soif de connaissances.

« Je vois... Tu sais, j'ai été un humain, aussi. Quand j'ai débarqué dans ce lycée, je devais être le seul de ma race. Beaucoup de choses se sont passées, mais même si je n'en suis plus vraiment un, je garde ma façon de penser humaine, mes connaissances de notre ancienne vie... Tout ce que les yôkais ne connaissent pas de notre monde. Quoi qu'il en soit, tu cours quand même un grand danger, ici. Tu dois tout faire pour que personne d'autre ne sache qui tu es en réalité. Je n'essaierai pas de te dissuader de rester puisque tu as l'air malgré tout d'être bien ici, mais méfie-toi... Pour certains, les humains ne sont que de la nourriture, malgré les cours d'intégration. Donc fais attention à toi. J'essaierai de te protéger dans la mesure du possible, si besoin, mais je ne serai pas forcément tout le temps là... »

Je ne savais pas s'il avait le moindre don, le moindre pouvoir, après tout les humains pouvaient en être pourvu. Je ne savais pas s'il avait réellement besoin de mon aide ou pas. Mais ce que je savais, c'était que je ne pouvais rester indifférent à la détresse des autres, à leurs soucis.

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