Monotonie...

...Si seulement j'avais des ailes...

...Je prendrais mon envol.

Une journée calme, comme les autres... Fenrir suivit son train train quotidien, autrement dis se lever le matin, aller en cours, pause déjeuner, puis retourner en cours, la routine quoi. Sauf que le lycan n'était plus de la première jeunesse pour ainsi dire, les cours le barbait et il passait le plus clair de son temps à rêvasser, 653ans d'existence à retourner dans sa tête, ça occupait. Il était bien sur mortel, mais vivait longtemps, "l'immortalité" c'était légèrement surfait à son gout mais il n'avait pas trop le choix en fait, à moins de perdre sa tête ou d'etre coupé en deux et réduit en cendres, passont sur les détails macabre.

Il s'ennnuyait, donc, ce vieux loup, et attendait que les cours touche enfin à leur fin. Il laissa errer un moment son regard sur cette classe perturbée, il reconnaissait ici et là des félins et des vampires, ses ennemis héréditaires, sauf qu'il s'en fichait un peu vu que ceux qui on le plus chercher ) lui faire sa peau son de sa propre race. Eux aussi ils les sentaient avec leur odeur musquée, la question était la suivante : ami ou ennemi ? Il ignorait à qui il pouvait faire confiance et se méfiait de tous en dépit de ce qu'il pouvait savoir.

Le cours s'écoula donc, sans heurt, tirant à sa fin au moment de la sonnnerie, ce fut la ruade sur la sortie pour les élèves qui en avait assez et ne pensait qu'a s'amuser. Fenrir s'étira en baillant, puis traina sa carcasse vers la sortie, saluant vaguement le prof. Il passa à sa chambre pour poser son sac et regarda par la fenêtre. Le jour commençait à décliner, il décida de se rendre à la falaise pour profiter du crépuscule.

La falaise... elle surplombait les flots de plusieurs pieds de haut, l'écume se fracassant et se brisant contre elle en des assauts incessants, entre ciel et mer. La mer, s'étalant à l'horizon avec ses vagues, elle miroitait sous le soleil qui sombrait dans les flots, embrasant le ciel d'une débauche de couleurs pastel, principalement vermeil comme le sang. Là, affalé dans l'heerbe tendre, il laissait à nouveau ses pensées errer, libre comme l'air, libre comme lui, sans chaines ni entraves, se remémorant chaque batailles, les régimes qui se sont succéédé depuis qu'il avait vu le jour. Il repensa aussi à sa famille défunte, simplement à cause de sa naissance, de sont père dont il avait hérité les traits physique, la douceur de sa mère, sa voix chantante qui le berçait, puis un jour sa fuite, fuir pour survivre, survivre aux siens pour le simple fait d'avoir une mère humaine, il était jeune encore à cette époque et sans expériences. Mais la nécessité et la meilleurs des maitresses pour apprendre et il avait du tuer pour survivre, puis tuer sur les champs de bataille car c'était tout ce qu'il savait faire. Du sang, des entrailles, la mort partout autour de lui, elle lui était attaché, marchait dans ses pas comme un fardeau qu'il portait constament. Puis il avait prit connaissance avec ce lycée et l'avait aussitot intégre en sachant ce qu'il y trouverait. D'autre lycans, jeunes, inconnu, lui n'avait pas de meute mais voulais essayer de renouer avec les sien car la solitude chez les loups se soldait par la mort, il n'était pas encore pressé dans finir, pas encore...