Voila , je rentrer dans ce hall énorme et bourré d'élèves , Je ne savait pas ou aller je l'avoue...
Une petite voix dans ma tête me disait :
-Te voila Rika , maintenant ta plus qu'a te faire un place dans cette énorme endroit remplit de monde , Ta le trac pas vrais ?!
Je replacer mon sac vert pomme au quelle j'avais cousu des truc stylé bien sur mes épaules , et ajuster mon uniforme mit à ma façon ( chemise noir au quel j'avais cousu le blason de l’école, Avec une veste quand a elle simple , une jupe raccourci , je n'aime pas les jupe longue , et des petite chaussure qui Faisait apparaître mon tatouage de dragon noir) ainsi que mon noeud noir avec un sourire provocateur
-Non on va bien s'amuser ...
je rigolai doucement et commença a marcher , Histoire de visiter , j'aperçu un ou deux couple main dans la main , Des groupe d'ami(e)s qui rigoler entre eux , certaine personne paraissez bien plus âgé que moi , Peu être a cause de ma taille moyenne ...
Il y avait vraiment de nombreuses personne très différente ici j'aime sa. je souriais .
Oui j'était perdu soyons franc mais je refuse de se rabaisser a demander son chemin , je peu très bien se débrouiller toute seul ! Mais je se sentais si bête sa valise a la main ! Tans pis !
Me voila je marche vite jusqu’à arriver au bout de se couloir , Il n'y avait pas beaucoup de monde mais un plan détailler de l’école y était afficher , Je me penchai pour observer.
-Mon dieu que cette école est grande !
Je soupirai et m'adossai contre le mur en regardant en l'air je ne sais pas se que j'attendait mais voila je restai la comme un imbécile a regarder le plafond

Rencontre fracassante

Mickaël sortit du dôjo les bras chargés de calendriers. Depuis deux semaines l'annonce du tournois d'arts martiaux avait délié les langues et les places s'étaient vendues comme des petits pains. Il faut dire que d'ordinaire les membres du club étaient plutôt populaires, dans une école où la loi du plus fort est souvent reine des guerriers se battant aux poings étaient recherchés et acclamés. Il regrettait presque de ne pas y participer quand il voyait les conséquences pour certains. Des lettres d'admiratrices, des cohortes de fans qui suivaient les entraînements d'un oeil gourmand. Il y avait de quoi se sentir comme un roi pendant plusieurs jours.

Il avait rapidement compris que la trésorerie du club serait plus remplie s'il exploitait cette vénération de la part des jeunes filles de Yôkai. Discrètement, n'en glissant que la moitié à Vika, il avait commencé à faire son plan marketting... et cela avait fait exploser les ventes. Les badges aux éphigies des combatants avaient parcouru d'inombrables mains. Il avait même été étonné d'en vendre tant. Et contraîrement aux membres du club, les fans payaient immédiatement. La trésorerie qu'il bataillait à remplir avait fait un bond en avant tel qu'il s'était permis une nouvelle fantaisie : des calendriers.

Il avait bataillé, trichant même avec un doppleganger de sa connaissance pour faire des clichés des membres ne voulant pas se laisser photographier torse nu. Cela lui avait demandé un travail titanesque, si bien qu'il avait presque oublié son proche rendez-vous avec Isaac dans la roseraie, mais il y était parvenu : il avait fait imprimé un calendrier. Les dieux du Stade, c'était un produit de petits poneys à côté de ce qu'il était capable de faire quand il s'y mettait.

Il avait commandé tellement d'exemplaires qu'il en avait littéralement par dessus la tête. Il peinait à voir où il allait et les gens qu'il rencontraient le saluaient en se moquant un peu. Qu'à cela ne tienne, Mickaël était joueur et il répondait avec humour. Seulement, poussant la porte du hall avec les fesses pour amener tout ça au Conseil - il devait faire valider le contenu par Vika avant de commander plus d'exemplaires- il ne pouvait pas espérer voir grand chose de ce qu'il faisait.

C'est de cette façon que, stupidement, il se prit les pieds dans ceux de quelqu'un d'autre et s'étala, littéralement, de tout son long. La floppée de calendriers glissa sur toute sa longueur et les dix exemplaires de démonstration exhibèrent... Adam Mayers, en kimono, torse nu. Désespéré par sa propre bêtise, il se redressa et fit craquer son dos.

Mickaël : Rhaaa... Ils pourraient quand même nous donner des sacs pour transporter tous ces trucs !

Il tourna le regard en direction de la personne sur laquelle il avait trébuché et haussa les sourcils, surpris de voir une aussi jolie fille toute seule dans les couloirs. A Yôkai les gens qui se baladaient en solitaire étaient plutôt rares et elle n'était pas le profil type d'une isolée. Une nouvelle, peut-être ?

Mickaël : Mes excuses pour tes pieds, j'espère que je ne t'ai pas fait mal.

Un sourire charmeur orna son visage. Il se pencha en avant, jugeant qu'il pouvait quand même se présenter à la fille qu'il venait de piétiner comme un malpropre.

Mickaël : Je suis Mickaël, mais les gens m'appelle Micka. Je suis le trésorier du club d'arts martiaux et... bref. Peu importe. A qui ai-je l'honneur de briser les orteils ?

Son ton joueur, presque badin, lui attirait généralement la sympathie des autres. Il n'avait pas beaucoup de temps, mais il ne disait pas non à une petite pause. Surtout que ces maudits calendriers pesaient une tonne !

Charmante nouvelle

Mickaël fut rassuré de savoir qu'il ne lui avait fait aucun mal. Lorsqu'il se donnait à fond dans ce qu'il faisait il avait souvent du mal à faire attention aux autres et ce genre d'incident était... fréquent. Oh certes, il n'avait pas écrasé le pied de grand monde non mais il était parfois maladroit notamment avec les jeunes filles. Ces pauvres petites qui n'avaient aucune idée du fait qu'il ne les aime pas du tout avaient tendance à le placer haut, très haut sur un piédestal donc il ne demandait qu'à descendre. Cela le changeait de Michelle qui le traitait comme un moins que rien mais c'était... presque gênant en fait.

Cette fillette au moins ne s'était pas mise à rougir ou à glousser. Elle le regardait même plutôt fixement, c'était une drôle de situation. Avec ses grands yeux verts, elle était presque hypnotique. Une très jolie fille, assurément. Elle était plutôt petite mais semblait avoir environ son âge. Quoi que, pour lui, la notion d'âge était toute relative puisque son corps jamais ne vieillirait.

Rika : Moi je suis Rika Tamashi, je viens d'arriver. Attend je vais t'aider à ramasser.

Ah, c'était donc pour ça qu'elle ne lui disait rien ! Mickaël n'avait pas la prétention de connaître tout le monde dans ce lycée, loin de là même, mais il retenait facilement les visages. Et même si certains noms lui étaient totalement inconnus il les avait déjà croisés à l'occasion dans un couloir en se contentant de les saluer poliment. Une nouvelle petite monstruosité à Yôkai donc ? Qui entrait à l'académie aussi tard dans l'année ?

Sa réflexion fut coupée nette lorsqu'elle tomba sur sa propre photo. Mickaël transforma son sourire aimable en un visage quelque peu... embarrassé. Alors quoi, ces calendriers allaient être vendus pour ça non ? Mais c'était le genre de chose qu'on gardait précieusement à l'abri des regards des autres. Il n'avait honte de rien et surtout pas de se montrer. Par contre, il attrapa vivement le calendrier et le referma, le visage légèrement plus rouge qu'à l'ordinaire. Un peu de tenue que diantre !

Mickaël : Ravi de faire ta connaissance ... et si tu as du temps à perdre, je t'en prie. Je vais jusqu'au Conseil pour les montrer à la présidente du club.

Il ramassa les exemplaires supplémentaires, remit son uniforme à peu près droit et commença à marcher en silence, offrant des signes de tête aux élèves qu'il connaissait. Oh, oui ! Rika était nouvelle, elle ne devait encore connaître personne. C'était sans doute la raison pour laquelle elle était toute seule à une heure d'affluence. Pauvre petite.

Mickaël : Tu es japonaise Rika c'est ça ? D'où est-ce que tu viens ?

Mickaël avait appris nombre de choses avec les sorciers. Et la règle numéro 1 était : si tu veux que les autres s'intéressent à toi, intéresses-toi à eux. Rika avait été assez gentille pour porter ses affaires, il pouvait bien l'aider un peu à s'intégrer, non ?

Petite curieuse

Ah, la Norvège. Il n'y avait jamais mis les pieds mais il en avait entendu parler oui. Un des pays avec le meilleur système d'éducation du monde. Pour lui qui n'avait été à l'école que les deux dernières années, étudier la manière dont les autres apprenaient était une curiosité qu'il avait eu. Et autant l'avouer, il avait eu toutes les peines du monde à se faire au système japonais. Lorsqu'il était avec Michelle les cours étaient simples et dispensés comme bon lui semblaient. Ici, tout était différent.

D'abord parce que pour les japonais quelqu'un qui n'avait pas de club n'était pas quelqu'un d'intéressant. Ensuite parce que les cours du soir et les cours pendant les vacances scolaires étaient quelque chose qu'il n'aurait jamais cru possible. Enfin parce qu'il n'avait jamais, nulle part, entendu parler de quelque chose comme le Comité. C'était un conseil des élèves auquel siégeait sa sempai, Vika. A ceci près qu'en tant que groupe dirigeant des monstres, ils avaient des responsabilités particulières. Tout le monde semblait les craindre. Mickaël se contentait de ne pas faire de vagues. Il était très respectueux du travail qu'ils fournissaient pour apporter un semblant de tranquilité dans le lycée et impressionné que Vika puisse tenir tant d'engagements à la fois.

Mickaël : Oh, je vois. C'est pour ça que tu ne portes pas un nom de famille qui fait penser à un meuble Ikea. Je suis né en Angleterre. Je vis au Japon depuis... deux ans environ, mais j'apprends vite.

Il lui offrit un sourire gentil, son habituel air aimable sur le visage. Il aurait dû s'en douter, quand on posait des questions sur les origines d'autrui il se sent souvent obligé de rendre la pareille. Ce n'était pas que cela le dérangeait, mais il se voyait mal dire à une innocente petite demoiselle la manière dont il était parvenu à entrer à Yôkai. A vrai dire il doutait de jamais le dire à qui que ce soit. C'était le genre de chose qui lui collerait l'écriteau "GROS OBSÉDÉ" sur le front.

Mickaël : Je suis entré ici au début de l'année scolaire. Mais j'ai tout de suite trouvé une place au club d'arts martiaux. Au début tu vas sans doute te sentir un peu perdue. Les gens ici sont... d'horizons différents.

Oui. En quelques temps il avait appris que les autres avaient eu des histoires aussi étranges et bizarres que les siennes. Que ce soit Vika qui venait d'une ville entière d'animorphes belliqueux, Adam qui avait vécu avec son père seul dans une drôle d'ambiance familiale, Isaac qui se retrouvait coincé comme prof particulier à Yôkai ou même Sloven qui arrivait comme une fleur de Dieu savait où alors qu'il avait l'air d'être plus qu'en âge de sortir des murs du lycée. Rika aussi devait avoir une histoire familiale, même ordinaire. Mickaël avait souvent tendance à oublier que les autres avaient des parents, des frères et soeurs et donc des attaches, là, dehors, des racines. Chose que lui n'avait pas.

Mickaël : Ah, je suppose que tu te demandes comment bien t'intégrer à Yôkai, non ? C'est assez simple. Bien s'entendre avec ses colocataires, aller à tous les cours et avoir un club. Ca ne paye pas de mine mais ça te rapporte beaucoup d'alliés. Après tout, ce sont des gens qui tu vois une fois par jour...

Il avisa en face de lui... la porte du bureau d'Isaac. L'épouvantail haussa un sourcil, se demandant comment AU NOM DU CIEL il avait pu atterrir ici sans le vouloir. Il fronça les sourcils, poussa un soupir énervé contre lui-même et fit demi-tour, redescendant les étages. Il était trop distrait en ce moment, surtout avec la pleine lune qui approchait.

Mickaël : Tu as une passion ? Un hobbie peut-être ? Je t'imagine bien dans un club de... pâtisseries.

Il avait dit ça sans réfléchir, et s'en voulut presque aussitôt.Des pâtisseries. Pour une femme. Rien de plus misogyne ne lui était venu à l'esprit hein. Bah. Pour sa défense, son noeud sur la tête lui faisait penser à un cupcake.

Micka Mouse

Grâce aux cieux, Rika n'avait fait aucune remarque quant à son changement brutal de direction. Il aurait eu l'air très bête s'il avait dû lui expliquer que depuis quelques temps il voyait Isaac en dehors des cours. D'autant que, devant l'interdiction qu'il avait de dévoiler sa nature, cela aurait pu passer pour une drôle de relation d'élève à professeur pas du tout conventionnelle. Certes, il avait dans l'idée de finir par le glisser dans son lit mais pour l'instant... ce n'était pas d'actualité. Non, pas d'actualité du tout. Sa réponse en revanche, fort déplacée, lui fit lever un sourcil. Il s'arrêta, dubitatif, et lui offrit le plus beau regard d'incompréhension de toute sa vie. De quoi parlait-elle au juste. Mickey ? Disney ?

Mickaël croisa les bras, fouillant sa mémoire à la recherche d'une réponse. Oh, oui. Disney, les dessins animés. Il n'en avait jamais vu, mais il avait comme souvenir une souris noire avec un pantalon rouge et qui riait stupidement. Euh... si c'était un compliment, elle pouvait se le garder. L'épouvantail s'imagina un instant avec les oreilles de Mickey, un pantalon rouge et son sourire factice sur le visage. Il se mordit les lèvres, se retenant de rire.

Rika : Non, mais pourquoi tu pense au club de pâtisserie pour moi ?

Lui, en Mickey, à côté d'une Rika déguisée en cupcake. Ses lèvres tremblèrent violemment, et il explosa de rire, littéralement.

Le son de sa voix imparfaite dérailla dans les aigus, faisant penser à un vieil ordinateur mal réglé donc les enceintes crachaient des basses dans tous les sens. Un bloubiboulga indescriptible, une cacophonie dignes des cauchemars de Poe en personne. Il s'arrêta sur les notes d'une scie circulaire en marche et essuya une petite larme qui coulait au coin de ses yeux.

Mickaël : Oh mince. Désolé mais je crois que c'est la pire insulte que j'aie jamais entendue.

Il inspira longuement, souriant avec calme et se rendit compte... qu'il avait encore glissé. Ses lèvres, ses belles lèvres d'humain étaient fendues jusqu'à ses oreilles, laissant voir le vide rouge et béant de sa citrouille. Il devait avoir l'air fin là, à montrer sa nature à la première venue. Le plus sérieusement du monde, il secoua la tête pour retrouver ses lèvres factices et fit comme si de rien n'était. Il devait apprendre à maîtriser son rire. Tant qu'il était à Yôkai cela allait, mais une fois à l'extérieur...

Maintenant qu'il y pensait, s'il avait passé inaperçue toutes ces années, dehors, c'était parce que pas une fois il n'avait ri sincèrement. Avec les humains, sa vie était morne, terne, sans intérêt. Il n'y avait qu'à Yôkai, avec Isaac, qu'il trouvait un sens à son existence. Pourquoi un club de pâtisseries hein ?

Mickaël : Avec tes airs de petite fille et ta bouche en coeur, j'ai hésité entre ça et la couture. Mais la couture c'est dépassé, aujourd'hui toutes les filles veulent faire quelque chose de créatif. Pour certaines ça passe par tabasser des gens, d'autres construisent des bâtiments ou font des maths. Ton noeud, là. Ça m'a fait penser à une grosse pâtisserie. Et vu que tu as l'air d'aimer ce qui est petit et mignon...

Il laissa flotter un sourire énigmatique sur son visage, s'approchant de la pièce réservée à Vika. Elle n'y était pas. D'un côté, cela l'aurait étonné. Il ouvrit la porte, déposa les calendriers et laissa la nouvelle en faire de même sans s'attarder. Il n'aimait pas se mêler des affaires des autres. Particulièrement quand il s'agissait de supérieurs. Et de Vika, en fait. Il ferma la porte consciencieusement et sortir de l'espace réservé au Comité. Il venait d'enfreindre le règlement à quelques pas à peine des gros bonnets de l'Académie et il n'était pas tout à fait suicidaire.

Mickaël : Quoi qu'il en soit... tu dois déjà avoir choisi ton club je pense.

L'art de la politesse

Shôjo ? Mickaël haussa un sourcil. Il avait entendu parler de la mode qu'avaient les jeunes filles et même les japonais en général de lire une sorte de bande dessinée simplifiée, sans couleurs, et avec des codes presque universels. Des histoires d'amours, de combat de sang et dans les cas extrêmes de sexe, une production purement japonaise qui consistait à raconter la vie extraordinaire de petites filles et autres gamins ordinaires. En soi, il ne pouvait s'empêcher de se dire que ce genre de chose était bien trop courant pour qu'il ne s'y intéresse pas, alors il s'était renseigné. Selon les bases du shôjo, une héroïne avait l'air d'une pisseuse qui avait des relans de caractère autoritaire, un visage poupon, un traumatisme familial et craquait pour le beau garçon inaccessible du lycée.

Sur au moins trois points Rika convenait à cette description, il ne savait pas ce qu'il en était de sa famille mais lorsqu'on était à Yôkai et à moins d'être la progéniture chérie de son papa et sa maman on n'avait pas beaucoup de chance d'avoir eu une enfance heureuse. Il la laissa le menacer avec un sourire aimable. Oui oui, lui défoncer la tête bien sûr. Il allait lui dire la même chose et même lui tendre la nuque pour qu'elle essaye de lui faire mal avec ses poignets en crystal. Décidément, les gens de Yôkai avaient bien du mal à garder leur crédibilité quand ils le menaçaient. Bon, sauf quand il s'agissait d'un troll de trois mètres de haut. Là généralement cela fonctionnait assez bien.

Il se força à ne pas avoir l'air complètement blasé lorsqu'elle lui offrit une mini crise d'hystérie. Oh d'accord alors si cette pâte à crêpes était la chose la plus précieuse qui existe à ses yeux il n'avait rien dit ! Il n'y avait tout de même pas de quoi en faire un drame. La bonne humeur légendaire de Mickaël commença à s'effriter doucement à mesure qu'elle se montrait égocentrique et concentrée sur son petit monde. Il s'en souviendrait, d'expédier rapidement les affaires qu'il avait avec les filles du lycée pour ne pas avoir à les supporter trop longtemps. Si au moins elle était aussi gentille et silencieuse qu'elle était mignonne.

Mickaël : Je ne connais pas de Mickey Rika mais si tu veux demander un coup de main à quelqu'un tu ferais bien de le faire poliment, d'autres moins patients que moi t'auraient déjà pendue par la culotte au porte-manteau dans le bureau de Seki.

Il dit cela très poliment, avec un sourire à faire se pâmer une vieille dame devant son charme de grand garçon. Sérieusement. Parfois il avait l'impression d'être le garde-fou de tellement de personnes que cela en devenait lassant. Si Rika avait été sorcière, il y aurait réfléchi à deux fois mais il ne ressentait rien en sa présence, aucun lien, aucune vibration, juste un autre petit monstre qui allait se faire des ennemis s'il ne surveillait pas sa langue. Il se demanda quel âge elle pouvait avoir. D'habitude il le trouvait plutôt facilement mais là... il doutait. Quelque chose entre treize et seize ans sans doute. Il haussa un sourcil, se souvenant qu'il en avait dix-sept.

Oui mais lui, ce n'était pas pareil. Les épouvantails ne vieillissaient pas de la même manière que les autres monstres.

Mickaël : En revanche si tu veux aller quelque part je peux t'y conduire. Je suppose que tu connais déjà ta chambre et que tu as dû visiter un peu les locaux en arrivant ? Demandes-moi et je te conduirai.