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 Retour aux sources, pour se purifier.

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Celira Eterna
Celira Eterna
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MessageSujet: Retour aux sources, pour se purifier.   Retour aux sources, pour se purifier. I_icon_minitimeJeu 21 Mar - 6:23

EN COURS


Vous êtes vous déjà demander ce que cela fait d'avoir près de 600 annés d'existances ? D'avoir une mémoire prodigieuse, à tel point que nulle parole, proférée par quiconque, reste gravée dans votre entrepot mémoire ? Ignorer ces paroles aurait été renier l'existence de leurs bouches et êtres. Alors elle garda tout, absolument tout, chaque mot, chaque soupir, chaque dernier crachin et chaque pleur comme cri de douleur. A travers elle, le tronc éternel et vide, transitait ces figures fugaces et inssaisissables. Qu'on se le dise, être tantôt professeur, exterminatuer de diables, Tengu ou encore asete n'est jamais de tout repos. Et c'est minutieusement qu'étant jeune elle a pu explorer les frontières et domaines de chaqun de ces visages et rôles. Ainsi avait-elle réussit à parfaitement déterminer les limites de chaque caractère, de chaque comportement à tenir et ne pas dépasser. Ceci avec l'aide d'une patience et d'un sang froid légendaire, ce dernier reconnu à tout bon ermite qui se devait en son temps ... Sang froid infaillible vous le croyez vraiment ? Non, personne n'est infaillible, celui qui ne peut craquer n'a pas de coeur. Et il lui est arrivé d'être boulversée, un enfant même d'essence divine reste un moutard braillard. Fondant en larme au champ d'honneur, en découvrant que nulle gloire ne s'aquière sans faire couler le sang de celui qu'on écrase. Ou encore dans ces derniers évènements, ceux-là faisant l'objet de ce récit rétrospectif. Pour laisser entendre sa parole à elle, enfin ...

Il est une âme esseulée, perdue au beau milieu de la cambrousse. Un patelin sans nom lui offrant gîte et couvert, animé de modestes valeurs payzanne encore en vigueur après tant de siècles. La Dame Blanche aimait cela, que le Japon sauvegarde et perpétue ces traditions et moeurs des temps anciens. Drapée sous un long manteau beige de voyageur et coifée d'un chapeau de paille en forme cônique, elle ne songeait à rien. Enfin rien d'autre que le charme du paysage et des petites gens pupulant. Ces sourires de grand-mère, ces jeux d'enfants ou encore ce travail durement fournit par ces hommes mais qui leur procurait jouissance, tout cela fascinait encore le veilleur du dernier voyage. Ici, c'est comme si un petit pardais s'était instalé, tous bien que pauvres semblaient heureux. Elle l'avait connue également, cette situation précaire de vie. Ayant traversé les âges sous une peau et une immunité virale pitoyable, elle avait dégusté famines, pillages, guerres ou encore la pauvreté. Mais jamais elle ne s'était plainte. Pourquoi ? Parce qu'en tant que Tengu elle avait tellement plus de chance que ces petits rôturiers. Cracher contre l'inforturne aurait équivalue à enfoncer ces gens dans leur boue. Etant enfant, son visage avait été celui d'une sauvageonne qui faisait mine d'être forte, mais elle se cachait derrière ça pour étrangler ses sanglots intérieurs. Les maux du peuples etde la nature avait été les siens. Cependant au fil des années, grâce soit rendu à feu son mentor, d'avoir rendu cet être presque parfait. Un Tengu pouvant accomplir sa sale besogne, missive sacrée inbuvable mais obligatoire, et avec la méditation se purifier de toute souillure et retrouver la paix.

Elle n'y songeait guère plus depuis que le temps des guerres avait cessé, non pas qu'après les époque Kamakura ou Sengoku les conflits n'ait plus existés, ils été devenus si mineurs qu'elle n'y avait plus prise part. Sa gloire du temps passé, où elle avait brillé sur moults champs de batailles et été devenu un général vertueux et sage, accomplissement presque total de sa voie du guerrier; Celira avait tout déchiré un beau jour. En 1600, le conflit le plus sanglant de l'histoire du Nipon, Sekigahara où elle avait forcé à s'éteindre sa légende. Après tout, il était un interdit chez ces demi dieux, ne pas entrer dans l'Histoire des hommes. Une tâche si ardu lorsqu'on la côtoie et que l'on peut facilement la boulverser. La Dame Blanche vivait avec cela, toutes ces erreurs passées, encore fraîches pour la faire rire de son imperfection toujours d'actualité. Alors qu'est-ce qui pouvait bien l'amener dans le Kansai ? Une affaire de tourisme, sûrement pas. A force de silloner le territoire de long en large depuis des siècles, elle le connaissait par coeur. Cette réagion était particulièrement connue pour être une terre d'asile atypique. ici on parlait un japonais rustique. Et bien sûr elle pratiquait la bonneverve vieillote et vénérable, pourtant à chaque fois qu'elle revenait séjourner en ces terres, elle s'étonnait de trouver gens à son pied. Pionière dans l'âme, elle retrouvait ici ces petites gens qu'elle avait tant adulé toute son enfance, ces personnes si forte pouvant endurer avec le sourire tous les maux. C'est grâce à ceux-là qu'elle avait pu devenir forte, au contact de petits humains fragiles. Elle savait que la véritable force venait du coeur et se la voir enseigner par des créatures si frêle l'avait émue en ce temps là. Ainsi aujourd'hui prodigauait-elle ce savoir étrange, sencible et abérrant. Donnant à tous, l'Homme comme la plus formidable des créature, l'intellect le plus fascinant et le coeur le plus émouvant.

Alors découvrant un petit sourire au menton de sa cliente, le modeste gérant de l'auberge, l'acosta. Lui demandant ce que si belle enfant pouvait bien faire par ici. En guise de répondant, si drôle et poli, elle lui tint qu'elle était pélerin de foi. Et qu'elle se voillait l'être pour se préserver de la honte qu'elle pouvait imposer de par sa carure. Elle se garda bien de lui dévoiler ses yeux rougeoyants, des iris fendus écarlates. Ne laissant flirter que ses lèvres pâles dans le vent. Le grand gaillard bien que mûr et bouru explosa de rire, d'un douceur de bon vivant. Celui-ci redoubler délicatement par la belle. Avant qu'elle ne s'évade de ces eaux, saluant d'une main le tenancier. Son austérité permanante ici s'effritait pour la laisser savourer ces petits discours, simples mais chaleureux. Elle fila sur un petit chemin de campagne, foulant de ses sandales de pailles, cailloux et mottes de terre lilipuciennes. S'offrant une longue, bien longue balade. Tout ça pour apaiser son mal être du voyage dernier. Des vacances effroyables sur une ile de fous. Tous avaient fait preuve de tant d'idiotie qu'elle aurait pu s'en navrer. Mais elle ne pouvait jeter la pierre. Elle avait été à leur place, jeune, intrépide et imbécile. Elle voulu bien croire que de vivre un enfer les avait déglingés, seulement elle avait vu des dépassements intolérables. Tant de cruaté pour son prochain, tant de blâmes ignares, tant de sotise même de la part de ces confrères. En ce moment bien précis elle repensa à Priecia. Probablement sa seule amie à Yokai. La première personne à avoir su écouté, du moins dans le désert. Le Tengu lui avait délivré un enseignement qui lui avait permise de révéler son véritable potentiel, celui de sa foi, un pouvoir permettant à même l'insecte le plus faible de soulever des montagnes. Priecia l'avait fait, terrassant tant de loups et avec une facilité époustoufflante, voilà ce que tous pouvaient accomplir à condition de réaliser que leurs pouvoirs n'étaient rien en comparaison de cet foi en eux-même.

Mais voilà, à part ce petit épisode attendrissant d'une camarade qui s'était dépassée pour sauver sa peau, la Dame Blanche vit ressurgir des horreurs sans précédent. Tant d'innocents étaient tombés, dans la dernière salle, si elle avait terrassé Akuma, qu'elle s'en était occupé au lieu de laisser d'autres le faire, peut-être qu'elle aurait pu éviter ces morts inutiles. Mais voilà les faits étaient là, profondément encrés dans son esprit boulversé. Sa connerie marquée aux fers brûlants sur les chairs. Elle avait été faible, tombée à bout de force, et sur le point de craquer à son tour. Il fallait savoir que lorsque un être dit pur respire tant de vapeurs noires, il pouvait s'en retrouver souiller. Inscrit dans cette lignée, Celira avait à nouveau frôler la discorde. Pouvant devenir Tengu Déchut, un être abjecte piétinant tout les principes et rêgles qu'elle détenait. Une bête sauvage n'aspirant qu'à tuer et détruire pour sa propre jouissance. Alors, c'est pourquoi, parfois son aura se teintait légèrement de cendres grisâtres. Témoin de la violence et du désir de pourfendre son ennemi, ceci se profilant sous son noble désir de protéger et servir. La frontière entre cette figure du bien et du mal était pour elle la plus difficile à déterminer. Mais avec son expérience d'âge, elle avait pu apprendre à calmer la fureur du Démon pour n'être qu'un Dieu doux et miséricordieux. Celira en vint à repenser à un miracle survenu dans sa tendre jeunesse. Où elle avait rendu son coeur et sa raison à un Déchut, bien que sa missive l'ait poussée à l'exterminé, elle se dit que si jamais elle basculait dans le côté obscur; elle prierait pour qu'on vienne la sauver des ténèbres. Mais sur qui pouvait-elle compter à par sa bien aimée Satori ? Comme quoi c'est dur d'être un Tengu, mais elle ne se plaignait jamais de cette dureté, après tout, n'avait-elle pas trouvé la plus merveilleuse des attentes ?

Elle se rendit sur le très prisé site de Kumano, enfin trois sites mystiques de la région sacrée. En tant que pélerin on ne peu plus normal, quoi que, il falait bien être cintré pour se taper tous ces kilommètres à pied. Mais elle s'était forgé cette grande endurance depuis longtemps. Lui permettant de marcher sans se reposer, sur d'immenses distances. Une balade éternelle au coeur de bois imprégnés d'une mystique la berçant, elle n'avait qu'un regret, ne pouvoir déployer ses grandes ailes de plumes. Première halte, site de Kumano Nachi Taisha, pour la grande cascade bien sûr. Une merveille de la nature, elle eut la foi d'aller se les peler sous le torren glacé. Qui plus est, en simple kimono blanc, assise dans la position du Bouddha, elle se plongea dans une bien longue méditation. Une transe où toutes vibrations étaient couvertes par le grondement des chutes. Le but de cette pratique délirante, se purifier de ces maux de l'âme et du corps, tout en s'échappant du monde terrestre quelques temps. Elle du restée figéepas moins de deux heures, avant qu'un bonze ne vienne la quérir. Ainsi se tira-telle du monde astral et mystique. Le corps trempé jusqu'aux os, la chevelure faisant serpiaire et le teint plus frais que jamais. Son aura ne s'en était retrouvée que plus pure et plus jeune, comme si elle resurgissait de ces cendres tel un Phénix. En bonne Eve fasconnée de la main d'un Dieu aimant, elle s'était redressée, lavée de toute souillure et sereine de sa pensée limpide. Avant de pouvoir se sécher, elle se laissa aveuglée et marcahnt dans le soleil, à la suite du monial, parvint au grand temple shintô du même lieu. Faisant preuve du plus grand des respectect qui s'imposait à elle, la Dame Blanche vint à rendre grâce à ces hommes merveilleux qui entretenaient ce lieu de culte. Le tout sans dévoiler sa nature divine qui aurait fait repoussé des poils sur le cailloux de ces bonzes. Ainsi les quitta t'ils rapidement, son pélerinage ne pouvant attendre, bien qu'il soit éternel.

Elle se mit, après s'être ârée de ses habits et de sa carapace beige, immédiatement en quête du deuxième site. Elle n'allait pas payer pour voir des reliques qu'elle connaissait déjà tout de même ! Ainsi elle s'évada, toujours à pied, tranquile, au sanctuaire Kumano Hongu Taisha. Là au moins c'était gratis la visiste ! Le petit hic du séjour de quelques heures, c'est que devant la statue d'un Kami on peut jamais méditer peinard. Y a toujours un clampin pour débarquer et faire son chier genre -c'est mon tour de me recueillir-. Bref n'allant pas apprendre le respect à cet insurgée, infiltré dans son dos qui plus est. Le Tengu se releva, prête à sortir de la petite pièce aux cierges. lorsqu'elle se confronta àun mur. Une jolie minette bien roulée qui ne voulu pas s'écarter. Et soufflant qu'elle connaissait Celira, lui fit presque un choc. La bestiole trop pulpeuse était en vérité de sa trempe, une Yôko à cinq queues blanches. Le demoiselle aussi âgée que ne l'était Celira, fini par, avant de s'écarter, quémander respectueusement une rencontre d'ici peu. La Dame Blanche sortit en disant qu'elle n'en avait guère l'envie mais elle fut retenue d'une main griffues lui tenant le poignet. Le soupir ardent de la Bête velue ne fit frémir la beauté cendrée. Mais à l'entente de son discours, le Tengu parti contrarié, devant penser le mal qui l'habita sur l'instant. Cette divinité mineure, jalouse du Tengu qu'elle était, venait de menacer la personne de Satori. Au nom de quoi, l'hérésie de Celira qui voguait vers le bouddhisme serait lavée. Celira se retint en son nouveau périple, de provoquer le Kitsune en duel et de tellement lui mettre la misère qu'elle ne foulerait plus ce sol.

Le dernier site lui permettrait peut-être d'apaiser cette petite colère. Kumano Hayatama Taisha,

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