Heaven or Hell, a fate unexpected.

L'attaque du lycée était terminée depuis un petit moment et les réparations étaient en cours. J'avais revu ma grande sœur après cet incident et bien que je n'ai pas pu venir à temps, quelqu'un d'autre s'en était chargée et s'était occupé d'elle. Je n'avais pas cherché à connaitre l'histoire, mais je savais seulement qu'Alpha était redevenue elle avec ses deux fragments fusionné. Notre seconde retrouvailles fût extrêmement blessante pour moi étant donné que par ma naïveté, je l'avais crue tel une idiote que je pourrais vivre heureuse avec elle...,mais j'avais tors. J'avais trahi Fairy Tale et laissé mon passé d'assassin et d'arme biologique... Alpha m'avais tourné le dos et j'avais perdu une nouvelle fois mon combat face à elle pour régler nos différents. Pendant le combat, elle avoua me considérer comme un pauvre pantin d'Akumu pour qui elle avait simuler des sentiments par ordre de cette dernière. Elle m'avoua également que j'étais encore faible parce que je n'avais pas libéré mon potentiel sur lequel elle semblait étrangement s'intéresser. Elle parti de son côté avec pour seule phrase : "Reviens me parler quand tu auras grandi." Je comprenais parfaitement cette phrase sur deux sens. Le contrôle de ma gemme et changer mon comportement.

Je haïssais une nouvelle fois Alpha, sauf que cette fois, j'avais vraiment tout perdu à cause d'elle. Je n'avais plus personne, plus de travail, plus aucun véritable toit. Je l'avais au travers de ma gorge. La seule issue qu'il me restait était de terminer les études au lycée Yokaï afin de me construire une nouvelle vie. Je devais cependant garder ma véritable identité secrète pour éviter d'avoir des problèmes avec "le comité de sécurité" et aussi avec d'autres ennemis potentiel.

Pour une nouvelle journée à Yokaï, il faisait assez beau. Je m'étais placé pour nouvelle habitude à un banc près d'un arbre ce qui faisait un cliché type que j'avais observé chez les humains dans leurs écoles alors que je me baladais dans les villes des humains. Une petite barre chocolaté avec du caramel et des cacahuètes dedans communément appelé "Snickers" dont j'étais assez accroc et un livre de cours que j'aimais lire à chaque pause pour passer le temps et tout était parfait à une seule chose prête. Je n'avais pas d'ami (e)s et tout le monde m'évitaient par méfiance ou me trouvaient bizarre. En même temps, je n'étais pas doué pour lier une amitié. Les demandes des autres élèves se soldaient toujours pars une ignorance, un regard sévère ou le mot "Non". À la fin les élèves ne m'adressaient plus la parole, mais je n'en avais rien à faire. Mes résultats étaient bons et je faisais en sorte de ne pas trop être première de la classe afin de passer seulement pour une personne qui n'était intéressé que par les études.

Encore dix minutes de récréation... je n'aurais jamais le temps de finir le chapitre. Pas grave, je rattraperai le retard.

Heaven or Hell, a fate inexpected.

" Le destin, c'est simplement la forme accélérée du temps."

Premier jour à Yokai. Premier jour en Enfer, pour Lilith. Son calvaire commença aux premières lueurs. La succube fut éveillée à l'aube par un cri strident qu'elle identifia comme celui d'une personne de sexe féminin se douchant à l'eau froide. La rousse geignit, et secoua la tête comme pour nier l'existence de ce hurlement. Malheureusement, il se prolongeait, réduisant à néant les chances de la succube de sombrer à nouveau dans un profond sommeil. Il lui faudrait affronter le calvaire du lycée, qu'elle le veuille ou pas. Bien qu'elle ne le veuille absolument pas. La démone de luxure poussa un bâillement en s’extirpant de sa couche. Spectacle adorable que cet ange au saut du lit, avec cet air presque vulnérable peint sur le visage, cette crinière emmêlée et ces yeux encore gonflés de sommeil. La jeune femme poussa un grognement peu seyant en observant l'état de ses draps. Ils étaient lacérés par endroits, signe de la nuit agitée passée par Lilith. La succube se leva, lissant les vêtements froissés avec lesquels elle avait été contrainte de dormir. Elle descendit aux douches, pressée de se purifier des souillures nocturnes. L'onde froide dévalait les longues jambes, arrachant à la belle un soupir d'aise. Il lui semblait que son esprit s'ordonnait quand la pluie de gouttelettes gelées lui tombait dessus. Étrange? Surement, mais bénéfique. Tandis que la douchette déversait son flot glacial sur la succube, elle aimait à croire que tout n'était qu'un rêve. Que sa vie n'était qu'un songe, et que, quand elle se réveillerait, une page blanche se déroulerait devant elle. Une page où écrire sa destinée. Moment privilégié de rêves chimériques, elle n'aurait échangé sa toilette matinale contre rien au monde.
Mais les meilleures choses ont une fin, aussi la démone de luxure dût bientôt s'en aller se vêtir. Là commença véritablement l'infernale journée. Première contrariété; l'uniforme de l'école. La succube pestait contre la jupe trop courte et la veste trop serrée au niveau de la poitrine, peinant à imaginer qu'il s'agissait d'un sailor fuku. Elle était certes à son avantage dans cette tenue comme dans tout autre, mais il ne fallait pas abuser tout de même... Et elle avait trop peur de se retrouver enterrée vivante sous une cascade de soies, dentelles, taffetas et autres précieux tissus pour oser ouvrir sa valise. Pathétique. Avoir peur d'ouvrir un bagage. L'adolescente rousse poussa un soupir, dépitée. Il était tant pour elle d'aller en cours. Jetant un regard à son emploi du temps et ignorant ceux de la gent masculine, la démone de luxure afficha son sourire et prit une mine avenante en sautant de joie intérieurement. Premier cours de la journée; anglais! Si elle ne réussissait pas à comprendre ce cours, elle ne s'appelait plus Lilith Haven Nightstade. Et apparemment, elle dut abandonner son nom pour le deuxième cours. Le professeur parlait très bien la langue de Shakespeare, aucun problème pour cela. Non, ce qui n'allait pas, c'était les élèves. Avec leur accent à couper au couteau. Leur manière d'accentuer les syllabes. De parler anglais, en fait. Les oreille de nôtre succube vibrait encore de la blessure de ces mots massacrés.Mais au moins, elle avait fait un heureux. son professeur irradiait le bonheur à dix lieues à la ronde, avec son aura rose vif. Il ne devait pas avoir beaucoup de bons élèves, le pauvre. Une récréation était prévue à cette heure-ci, suivie de deux heures de liberté. Sortant dans le but de sentir la caresse du vent sur son visage, la démone de luxure eût soudain le tournis devant tant d'émotions. Repas de choix que le désir de l’adolescent là, la joie de ce couple ou la volupté de celui-ci! Mais le pire était que ses vieilles frayeurs resurgissaient. Elle voyait Alice dans cette jeune femme, Alice dans cette autre fille, Alice était partout et nulle part. Traversant la cour d'un pas mesuré, son sourire de circonstances plaqué sur le visage, la succube essayait vainement d'échapper à sa soeur ou de trouver quelqu'un de sain d'esprit à qui demander si Alice était là. Alice, Alice,Alice, Alice. Le prénom la hantait, redoutable ritournelle du passé. soudain, l'issue tant espérée à cette abîme sans fond prit forme en une jeune femme. Blonde certes, mais rien ne saurait la rendre plus différente de la démone jalouse. Elle se tenait à l'écart de la foule bigarrée des élèves, une barre chocolatée à la main. Chose que l'ancienne humaine n'aurait jamais fait. Alice aurait charmé, manipulé. Ne se serait aucunement mise en quarantaine. Sans plus réfléchir, Lilith s'avança droit vers elle, effaçant de sa figure ce sourire protecteur;
"-Excusez moi, mais...auriez vous vu une blonde au visage d'ange mais à l'air sadique? Pardon de vous importuner."
Elle accompagna ses dires de gestes désordonnés.

"-Excusez-moi, mais...auriez-vous vu une blonde au visage d'ange mais à l'air sadique? Pardon de vous importuner."

Ces mots.... était-ce une blague de mauvais goûts ou bien cette élève était totalement stupide? Je ne pouvais que la regarder de manière sévère et vérifier aux alentours par de simple mouvements de mes pupilles que ce n'était pas une envoyé par d'autres élèves, sachant pertinemment que je dirais non à toutes demandes. Cependant, là, la question semblait m'être adressé personnellement et aucun rapport avec moi bien que tout semblait dire le contraire. Je sentais les ennuis arriver. Bien que j'avais un peu renfloué mon esprit assassin depuis que je n'avais plus de raisons de me battre, je restais toujours aussi méfiante.

La jeune fille de ses cheveux rouges et le regard de ses yeux comme affolé pour une raison qui m'échappait. Je me décidais enfin à lui répondre en fermant mon livre de manière sec sans dire un mot histoire de donner un climat oppressant autour de moi et peut-être faire naître la peur. En même temps je n'allais presque jamais en cours. Mes résultats excellents me permettaient d'être dans le top cinq des meilleurs élèves de mon année scolaire et peut-être du lycée, mais je m'en fichais puisque j'avais ma réputation d'asocial que je désirais.

Je te demande pardon?! Serais-tu en train de te foutre de ma poire? Ta description de la personne que tu recherches me correspond en tout point. Si c'est les autres élèves de la classe qui t'envoient pour venir m'importuner alors tu vaux moins qu'eux. Dégage de ma vue et ne viens plus jamais me déranger si tu tiens à la vie. En temps normal, tu serais déjà morte. Remercie ma bonté.

Je pris comme beaucoup diraient, mes cliques et mes claques en ignorant cette stupide importune partant vers un nouveau coin tranquille. Le fait de voir les uniformes scolaires sur tout le monde me donnait un tournis et je me remis dans un coin de la cour bien loin de tous les élèves, regardant mes vêtements noirs en étant assez contente de ne pas respecter le règlement. Cependant, j'avais la forte impression d'être observé par la fille que je venais d'envoyer bouler. Sois elle était stupide, sois elle avait tendance à ne pas baisser les bras rapidement et tourner les talons. Dans les deux cas elle était mal barrée. J'en soupirais déjà à l'idée qu'elle insiste. Entre ma poitrine une légère douleur se faisait sentir. Ma gemme, le véritable démon de ma personne m'incitait à tuer cette importune, mais je m'y refusais pour la simple raison que je ne voyais plus pour quelle raison se battre était si important.

Je vous jure les gens de nos jours. Monstre ou humain il n'y a aucune différence sur ce point. Je me demande ce que je vais bien pouvoir faire de ma vie après le lycée. De plus je devrais me méfier d'Akumu. Elle doit déjà surement savoir que je l'ai trahi et pourtant elle ne m'a pas dés-inscrit du lycée bien qu'elle soit ma tutrice. Elle doit encore avoir un truc derrière la tête.

J'avais pour la première fois un sentiment de culpabilité de la manière dont j'avais envoyé bouler cette personne et cela me rongeais. Dernièrement, j'avais acquis des émotions et des sentiments qui étaient jusqu'à présent inexistant. Pauvre naïve que je fus. J'avais baissé ma garde et Alpha avait gagné puisqu'elle m'avait fait dévoiler au grand jour mon imperfection en tant qu'arme de destruction massive. Cette salope avait bien préparé son coup. Ainsi avec un remord je me levais et revenais vers cette fille aux cheveux rouges. Les gens étaient stupéfiés que je me lève pour aller vers une personne. Non de diable, maintenant j'allais surement redonner un espoir pour les plus courageux à revenir me faire des demandes. Cela m'agaçait déjà mais bon je sentais que je n'avais pas vraiment le choix cette fois. Je faisais comme si je passais mon chemin m'arrêtant à côté de cette fille le tout en restant indifférente et assez sur la défensive.

Ok, je veux bien t'écouter un moment de plus. Excuse moi de t'avoir rejeté si facilement, je t'ai jugé trop vite comme étant de mèche avec les autres élèves. Retrouve moi dans trois minutes dans mon coin. Aucune seconde de retard sinon tu te démerdes.

Sur ces mots, je ne lui laissais même pas la liberté de me répondre ou de me contredire et je regagnais mon coin où je lui avais donné rendez-vous avec l'espérance qu'elle vienne. Certains pourraient penser que je le fais pour elle alors qu'en réalité je ne pensais qu'à moi, car j'étais égoïste et que je cherchais à ne plus avoir de remord.

" Les nations, comme les hommes, meurent d'imperceptibles impolitesses."

Lilith se mordit anxieusement les lèvres. Et voilà. Elle avait abandonné son cher sourire, sa protection, sa frêle barrière et avait exposé ses frayeurs au grand jour. Grossière erreur ou véritable libération? Elle savait qu'il lui faudrait du temps pour s'adapter au rythme du lycée et parler dans le jargon des élèves. Elle savait aussi qu'il n'était pas très prudent de sa part d'ainsi montrer sa grande terreur, sa haine mêlée d'affection, de remords et de peur, les sentiments si particuliers qu'elle éprouvait envers la démone blonde qu'était sa sœur. Haine parce que l'humaine pervertie avait brisé sa vie, affection parce qu'elle restait à jamais sa "petite sœur", remords parce qu'elle se considérait responsable de la transformation d'Alice, peur parce qu'elle ne pouvait supporter le monstre de rancœur qu'était celle qui avait partagé son enfance. La jeune fille en face d'elle ferma son livre d'un geste sec, son aura virant peu à peu au rouge, se marbrant de noir et de vert. Colère, envies meurtrières et légère incrédulité. La succube n'aimait pas les couleurs nimbant la jolie blonde. Et elle les aima encore moins lorsque la jeune fille la fixa en énonçant:
"-Je te demande pardon?! Serais-tu en train de te foutre de ma poire? Ta description de la personne que tu recherches me correspond en tout point. Si c'est les autres élèves de la classe qui t'envoient pour venir m'importuner alors tu vaux moins qu'eux. Dégage de ma vue et ne viens plus jamais me déranger si tu tiens à la vie. En temps normal, tu serais déjà morte. Remercie ma bonté.
La démone de luxure dévisagea son interlocutrice. Longue chevelure dorée, peau blanche et yeux vairons, un bleu azur et l'autre orge grillé. Un fin visage de poupée et un corps de gymnaste mis en valeur par les vêtements noirs, oui, décidément, la jolie fille au regard sévère correspondait en tous points à la description. Mais absolument pas à la psychologie. Ne serait-ce que par le langage. "Te foutre de ma poire"?Pour Alice, plutôt partir s'exiler en Papouasie nouvelle Guinée que d'utiliser une telle expression! La démone blonde avait tant souffert pour obtenir un maintien parfait, une grâce de sylphide et une langue raffinée qu'il serait hors de question d'abandonner ses manières surannées! Un soupir s'échappa des lèvres entrouvertes de la succube. Décidément, elle n'aurait pas dû se mettre ainsi à nu. Cette journée ne semblait pas propice aux relations amicales... Elle suivit du regard la sombre silhouette de la jeune fille blonde, mince ligne noire tranchant sur la foule vêtues aux couleurs du lycée. Lilith ne voulait pas s'en faire une ennemie dès le premier jour. Elle n'allait certainement pas reproduire les mêmes erreurs deux fois de suite! Ici, personne ne savait rien d'elle et de son passé. Cet anonymat réconfortant lui permettrait de s'offrir une nouvelle vie, de repartir de zéro. Elle allait s'avancer à nouveau vers la blondinette agressive, quand cette dernière s'approcha. Une lueur d'interrogation apparut dans le regard de la démone des rêves. Éprouvait-elle du remord ou venait-elle mettre ses menaces infondées à exécution? La succube détailla l'aura qui se teintait d'un léger vert bouteille, signe d'un désir de repentir quelque peu étouffé. La démone de luxure eu la confirmation de ses pensées lorsque la jeune fille s'arrêta en lui jetant;
"-Ok, je veux bien t'écouter un moment de plus. Excuse moi de t'avoir rejeté si facilement, je t'ai jugé trop vite comme étant de mèche avec les autres élèves. Retrouve moi dans trois minutes dans mon coin. Aucune seconde de retard sinon tu te démerdes."
Lilith soupira et accorda ses pas à ceux de la jeune femme. La succube ne voulait peut-être pas parler de son passé, mais elle venait quand même de mentionner Alice devant une inconnue. Et elle devait une explication à cette dernière. La démone des songes finit par se planter devant la jolie blonde en prenant un sourire gêné, puis commença à s'expliquer:
"-Pour commencer, je ne me moque certainement pas de vous. Je viens d'arriver, je n'ai eu aucun contact réel avec mes camarades de classe, car je ne maîtrise pas l'argot des lycéens. La personne dont je vous parlais vous ressemble assez physiquement, mais certainement pas psychologiquement. "Te foutre de ma poire"? Je ne suis même pas sure qu'Alice connaisse le verbe "se foutre", et encore moins qu'elle parle japonais! C'est pour ça que vous ai parlé à vous, mais ma demande a été apparemment mal prise. Ensuite, je voudrais vous assurer encore que je n'ai nulle intention de me gausser de vous, mais je n'ai non plus aucune intention de mourir, merci. "
et voilà. Certes, la succube avait fait une petite divulgation d'informations, mais tout cela était parfaitement contrôlé. Elle s'assurait que la jolie blonde comprenne qu'il y avait juste là une regrettable méprise, comme l'indiquait le prénom "Alice". D'ailleurs, elle était curieuse de savoir comment se nommait la jeune femme. elle lui demanda après un temps d'arrêt;
"-Et quel est votre nom, si je ne suis pas indiscrète?"
La démone de luxure croisait et décroisait les jambes, se donnant une apparence gênée. Elle ne connaissait pas le niveau en combat de son interlocutrice, et aurait aimé évité de se battre, mais vu le tempérament de celle lui faisant face, rien de moins sur...

Finalement, la jeune rousse avait accepté cette requête. Et bien qu'elle pouvait tout simplement d'envoyer Samui voir ailleurs si elle y était pour retourner les simples discours aussi méchant que net et précis contre elle, elle ne le fit point. Cette élève avait donc un brin d'intelligence et d'indulgence assez puissante pensait la petite blonde, mais n'empêchait pas qu'elle lui semblait tout bonnement maladroite ce qui lui causerait pas mal d'ennui dans ce lycée. Elle se mit à refaire tout un discours et l'assassine comme à son habitude n'en perdit pas une miette. Elle mit la paume de sa main de façon à pouvoir reposer son menton dessus et écoutait tous de manière assez concentrée. C'est comme si la jeune Samui cherchait à décodé les paroles cachées de son interlocutrice pour une fois qu'il y en ait une et cherchait à comprendre ce qu'elle ressentait surtout aux niveaux des émotions.

"-Pour commencer, je ne me moque certainement pas de vous. Je viens d'arriver, je n'ai eu aucun contact réel avec mes camarades de classe, car je ne maîtrise pas l'argot des lycéens. La personne dont je vous parlais vous ressemble assez physiquement, mais certainement pas psychologiquement. "Te foutre de ma poire"? Je ne suis même pas sure qu'Alice connaisse le verbe "se foutre", et encore moins qu'elle parle japonais! C'est pour ça que vous ai parlé à vous, mais ma demande a été apparemment mal prise. Ensuite, je voudrais vous assurer encore que je n'ai nulle intention de me gausser de vous, mais je n'ai non plus aucune intention de mourir, merci. "

Tu t'excuses deux fois maintenant et une fois lorsque que tu es venu vers moi. Tu refaits appel à ma bonté par crainte de mourir sur demande directe et bien que ton langage est poli et censé dans mes oreilles, sa sent la peur à plein nez et ceux avant que je t'envois un feed-back de ma personne. Alice... rien qu'à prononcer son nom tu en aurais la tremblote. Tu es bien partie pour mourir et ce pas forcément de ma main. Trop polie et trop gentille d'apparence, les ennuis vont finir par te tomber dessus.

Samui éternelle chercheuse sur le comportement des gens? À moins qu'elle soit profiler ou encore qu'elle cherche à se mettre à dos cette première véritable interlocutrice inconnue de sa personne. Aucunement, elle lui disait simplement une stricte vérité sur un premier aperçu. Mais la rousse insista et demanda le nom de la blondinette. C'était une première et assez inattendu au vu des événements, mais elle n'obtiendrait aucun nom réel et seulement fictif. Son véritable nom plus un code qu'autre chose est Biologique War Weapon project Beta ou Beta pour les intimes qui ne sont que sa soeur ou les cloportes de Fairy Tale. Sinon il y avait toujours le nom fictif passe partout qui est Samui Nolan, mais là encore c'était un mensonge. Samui n'aimait pas mentir sauf pour son ancien travail ce pourquoi elle est justement au lycée à la base, mais elle désirait ne plus se cacher en dehors de ce nom d'emprunt pour le lycée.

Mon nom... si je te le donnais, je te mentirais même si c'est une stricte vérité. Moins tu en sais sur moi... plus tu seras en sécurité sur ceux qui envie ma personne dans le mauvais sens. En ce qui te concerne, ... le fait que tu m'interpelles et que malgré tous mes propos assez salé tu reviennes vers moi... c'est que tu dois certainement rechercher de l'aide mais, tu ne me dis pas tous alors ma réponse est négative. Personnellement, en fonction de ce que tu allais me dire.... je prévoyais vraiment de te tuer...

Samui dévoila une discrète aiguille d'assassin et la lançait de manière vive et rapide à quelques centimètres des pieds de la rousse.

... mais, tu es une fille en détresse alors malgré la maladresse de tes mots pour t'adresser à moi et je ne te blâme pas puisque je suis très compliqué, je te laisse la vie sauve. Puisque je suppose que le droit de te tuer revient à cette fameuse Alice et que j'en ai marre de laisser des cadavres derrières moi. Je te hais... Étant donné que tu avais presque réussi à m'appâter... mais je dois surtout te remercier parce que tu as réussi à ne pas être mon prochain cadavre.

A moins d'être borné ou alors du cran, mais les deux iraient à la blonde. La rousse ne céderait pas et alors là, elle aurait l'approbation. C'est ce que Sam désirait, mais encore faut-il que son interlocutrice tombe sois dans le piège ou qu'elle comprenne qu'elle se faisait tester pour la simple raison que ce qu'elle venait de dire et ce qu'elle allait dire ne concordait pas du tout ensemble mais c'était voulu.

La prochaine aiguille, je viserais trente centimètres plus haut et je referais la même à chaque mauvaise parole parce que j'aime m'amuser. Tu as raison, j'ai un visage d'ange, mais une réel sadique tous comme ta Alice. Alors, troisième chance de tous me dire. À la cinquième mauvaise parole l'aiguille touche ton coeur et si tu essayes de fuir tu seras morte avant de me tourner le dos. Tu es piégé... ma petite perle rousse. Avoues la vérité... Et si cela peut te rassurer je ne suis ni du comité de sécurité ni autres menaces qui pèsent sur le lycée, mais une joueuse solitaire.

" On ne tue bien que ce qu'on aime"

Lilith observa la poupée de porcelaine lui faisant face. La blondinette avait changé d’attitude. Et d'aura. Auparavant agressive et quelques peu coléreuse, elle était maintenant froide et concentrée, les teintes la nimbant devenant violet sombre veiné de noir. Les iris vairons de la jolie jeune fille reluisaient d'une lueur sombre, semblable au reflet du soleil sur la lame d'un couteau. La succube frissonna. Elle n'aimait pas ce visage, dénué de toute émotion, analysant ses paroles pour en tirer le maximum d'informations. L'adolescente rousse s'était trompée; la petite blonde au corps de gymnaste ressemblait bien plus à Alice que ce qu'elle aurait pu croire. Était-ce là la véritable figure de la "poupée sanglante"? Elle n'espérait pas. Aussi fut-elle surprise des dires de la jolie jeune fille;
"-Tu t'excuses deux fois maintenant et une fois lorsque que tu es venu vers moi. Tu refaits appel à ma bonté par crainte de mourir sur demande directe et bien que ton langage est poli et censé dans mes oreilles, sa sent la peur à plein nez et ceux avant que je t'envois un feed-back de ma personne. Alice... rien qu'à prononcer son nom tu en aurais la tremblote. Tu es bien partie pour mourir et ce pas forcément de ma main. Trop polie et trop gentille d'apparence, les ennuis vont finir par te tomber dessus."
La rousse remit une mèche derrière son oreille, ses grands yeux émeraudes brillant d'un éclat nouveau. La blondinette décryptait bien. Et lui donnait de précieuses informations. Précieuses, parce que l'information est une arme. Ceux qui la possèdent sont toujours les vainqueurs, quelle que soit la puissance de l'ennemi en face. D'accord. La politesse n'était pas forcément une bonne chose. Il lui faudrait revoir ses manières. Mais là, tout de suite, face à cette blonde concentrée aux humeurs si imprévisibles, elle préférait quand même s'en tenir à un vouvoiement prudent. Du moins tant qu'elle n'en saurait pas plus sur elle. Malheureusement, pour ce qui concernait sa sœur, elle ne pouvait pas masquer les sentiments qu'Alice lui inspirait. C'était bien trop profond. C'était comme renier toute sa vie, qui en y pensant, n'aurait jamais virer ainsi si il n'y avait pas eu la démone jalouse. Mais la jeune fille aux yeux dissemblables avait dit qu'elle sentait la peur à plein nez... était-ce de son odeur qu'elle parlait? De sa voix? Ou même de son aura? Lilith était curieuse, et n'avait pas envie d'utiliser ses pouvoirs pour déterminer la race de son interlocutrice. D'une part parce que la jeune blonde risquerait de se rendre compte de quelque chose, et d'autres parce que cela lui demanderait un effort. Et fournir un effort pourrait lui faire rater une information capitale dans les paroles de la poupée sanglante. La démone de luxure la fixa, tentant de discerner un infime cillement dans le regard d'orge et d'azur. Elle lui demanda, intriguée;
"-Vous avez dit que je sentais la peur à plein nez...parliez vous au sens propre?"
Mais la blonde répondit d'abord à la question sur son nom. De manière assez perturbante, d'ailleurs. Les yeux de la démone des songes se plissèrent à l'énonciation de la jeune fille;
"-Mon nom... si je te le donnais, je te mentirais même si c'est une stricte vérité. Moins tu en sais sur moi... plus tu seras en sécurité sur ceux qui envie ma personne dans le mauvais sens. En ce qui te concerne, ... le fait que tu m'interpelles et que malgré tous mes propos assez salé tu reviennes vers moi... c'est que tu dois certainement rechercher de l'aide mais, tu ne me dis pas tous alors ma réponse est négative. Personnellement, en fonction de ce que tu allais me dire.... je prévoyais vraiment de te tuer..."
Lilith commençais à analyser à son tour la situation. Elle supposait que le nom sous lequel la poupée sanglante était connue en ces lieux était un pseudonyme, et que ce qu'elle entendait par "stricte vérité" était que, quel que soit le nom sous lequel on la désignait, c'était toujours la même personne. Mais elle n'aimait donc pas mentir. La blondinette avait des ennemis, apparemment. Puissants et mortels. Et elle ne souhaitait apparemment mêler des "innocents" à ses histoire. Puis, la démone des rêves se pencha sur les dires la concernant. Avait-elle vraiment besoin d'aide? Pour la première fois de sa vie, Lilith se surprenait à répondre "oui". Oui, elle avait besoin d'aide pour comprendre ce nouveau pays, ce lycée étrange, ces us et coutumes inconnus. Oui, elle avait besoin d'aide pour surmonter sa peur d'Alice. Toute à ses considérations, la jolie rousse ne réagit pas lorsque la poupée sanglante sortit une aiguille et la lança dans un geste fluide. La lame se ficha en vibrant dans le sol aux pieds de la démone de luxure, qui la regardait, interdite. Était-ce un avertissement? Elle écouta la réponse à son interrogation muette:
"-... mais, tu es une fille en détresse alors malgré la maladresse de tes mots pour t'adresser à moi et je ne te blâme pas puisque je suis très compliqué, je te laisse la vie sauve. Puisque je suppose que le droit de te tuer revient à cette fameuse Alice et que j'en ai marre de laisser des cadavres derrières moi. Je te hais... Étant donné que tu avais presque réussi à m'appâter... mais je dois surtout te remercier parce que tu as réussi à ne pas être mon prochain cadavre."
Nouvelle salve d'informations. La blondinette avait apparemment un lourd passé et des squelettes dans les placards. Des tas et des tas. La rousse n'envisageait même pas de s'enfuir. La poupée sanglante avait peut-être dit qu'elle lui laissait la vie sauve, et même si son aura prônait sincérité et lassitude, la rousse ne tenait pas à se prendre une lame entre les omoplates. Certes, elle guérirait, mais elle aurait aussi mal qu'une humaine. Aussi, elle fixa droit dans les yeux la blonde qui souriait, sadique:
"-La prochaine aiguille, je viserais trente centimètres plus haut et je referais la même à chaque mauvaise parole parce que j'aime m'amuser. Tu as raison, j'ai un visage d'ange, mais une réel sadique tous comme ta Alice. Alors, troisième chance de tous me dire. À la cinquième mauvaise parole l'aiguille touche ton coeur et si tu essayes de fuir tu seras morte avant de me tourner le dos. Tu es piégé... ma petite perle rousse. Avoues la vérité... Et si cela peut te rassurer je ne suis ni du comité de sécurité ni autres menaces qui pèsent sur le lycée, mais une joueuse solitaire."
Lilith ne savait pas ce qu'était "les autres menaces qui pèsent sur le lycée", et pour le moment, elle s'en fichait. Elle avait rassemblé assez d'informations sur la petite blonde pour pointer du doigt les contradictions, et de toutes manières, menaces ou pas menaces, la jolie rouquine ne révélerait certainement pas son passé à une inconnue. Lilith devait laisser tomber le masque des bonnes manières. Et tester sa capacité d'adaptation en changeant de registre de langage. La rouquine prit une grande inspiration et énonça clairement:
"-non. De toute manière, tu peux viser, je n'ai pas envie de me prendre tes lames dans le corps, mais je ne peux pas t'en empêcher. Mais , les signaux que tu donnes sont contradictoires. D'un côté tu me dis que tu me laisses la vie sauve, et j'ai l'impression que tu n'aimes pas particulièrement mentir, même si je me trompes peut-être, et de l'autre tu me menace d'une mort imminente. Ce n'est pas logique. De plus, bien qu'il t'arrive d'être agressive, tu es intelligente, et j'ai l'impression que tu ne vas pas tuer quelqu'un sans raisons, d'autant plus que je me suis excusée et que jusque là je n'ai dit que la vérité, juste la vérité. Alors, oui, tu peux me trouer la peau, de toutes manières si j'essaie de m'enfuir je risques de me prendre une aiguille entre les omoplates et ça fait mal, ces jouets là, mais je ne compte pas divulguer tous mes secrets à une inconnue à qui je n'ai pas explicitement demandé de l'aide. Même si je ne nie pas en avoir besoin."
Lilith jouait à pile ou face, et elle le savait. Mais de toutes manières, si la poupée sanglante avait vraiment l'intention de la tuer, elle ne manquerait à personne, la succube au destin trouble.

La poupée que Samui était partie dans un décodage si complexe de la rousse qu'elle en zappait une petite phrase certes intéressante mais en réalité Samui savait qu'elle connaissait la réponse.

"-Vous avez dit que je sentais la peur à plein nez...parliez vous au sens propre?"
Par la suite, oh grand seigneur son interlocutrice était du genre moins stupide que d'autre mais elle avait juste besoin de changer un peu ses manières. Bien qu'elle arrêta de vouvoyez Sam, elle accentuait bien le tutoiement afin de lui tenir tête. Par le comportement de Samui beaucoup penserait que c'est ce qu'elle déteste le plus alors que justement elle aimait ceci. Cette nouvelle élève... Samui commençait à vraiment l'apprécier et la trouver intéressante. Différente des autre monstres dont la majorité les besoins de leur race est la plus importante. Ainsi Samui recommença à poser son menton sur la paume de sa main et écoutait la belle rouquine.

"-non. De toute manière, tu peux viser, je n'ai pas envie de me prendre tes lames dans le corps, mais je ne peux pas t'en empêcher. Mais , les signaux que tu donnes sont contradictoires. D'un côté tu me dis que tu me laisses la vie sauve, et j'ai l'impression que tu n'aimes pas particulièrement mentir, même si je me trompes peut-être, et de l'autre tu me menace d'une mort imminente. Ce n'est pas logique. De plus, bien qu'il t'arrive d'être agressive, tu es intelligente, et j'ai l'impression que tu ne vas pas tuer quelqu'un sans raisons, d'autant plus que je me suis excusée et que jusque là je n'ai dit que la vérité, juste la vérité. Alors, oui, tu peux me trouer la peau, de toutes manières si j'essaie de m'enfuir je risques de me prendre une aiguille entre les omoplates et ça fait mal, ces jouets là, mais je ne compte pas divulguer tous mes secrets à une inconnue à qui je n'ai pas explicitement demandé de l'aide. Même si je ne nie pas en avoir besoin."

Mmm... et bien j'aime beaucoup mieux ceci. Tu vois quand tu veux tu sais comment réagir pour resté assez tranquille dans ce lycée de fou. Tu as bien analysé mon piège et tu parais bien moins stupide que d'autre cloportes qui ne pense qu'a leur histoires de survie de la race. Je t'apprécie pour cette franchise et le fait que tu me tienne tête. Tu es la première en dehors de ma soeur. Mais tu sais mentir quand je veux je le fais bien. Si là, maintenant, je te planté d'une aiguille tu remettrais en question tes dires. Surtout que je suis vraiment capable mais... oui je n'aime pas mentir sauf quand j'avais encore mon travail où je le devais tout le temps. Tu peux m'appeler Samui Nolan c'est le nom que j'ai ici. Contente toi de ça pour le moment parce que je ne révèle rien aux inconnues. Retournement... de situation.

Samui lui sourit avec un visage d'ange satisfaite. Elle ne savait pas comment le demander ni même comment devait t-elle réagir mais elle sentait peut être le début d'un courant qui passe bien et espérait faire de la rouquine sa première amie depuis sa naissance. Alors Sam avait une idée qui allait peut être marcher pour les liés ensemble sur la même longueur d'onde.

Ok j'ai une idée on va devenir moins inconnue l'une pour l'autre. Chacune son tour on pose une question pour en savoir plus sur l'autre. Comme ça je pense que tu finiras par me demander l'aide que tu souhaite vraiment au fond de ton coeur. Et pour répondre à ta question, oui tu sens la peur et ceux dans tous les sens mais tu as déjà commencé à arrangé ça à l'instant.

Nombre de messages : 28 Age : 33 Date d'inscription : 10/08/2013

Tout d'un coup, Samui se transforme. D'une façon totalement inexpliquée, elle devient totalement noire, sombre comme une nuit sans lune, des pieds à la tête.

» A day in hell.

Heaven or Hell, a fate unexpected.

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