Premiers pas ( Libre )

Dehors le soleil était haut dans le ciel, sa chaleur me tapait sur le visage. Il était environ midi, je portais une tunique rouge du clan. On m'avait obligé à porter cette tenue pour mon arrivée, moi je trouvais cela un peu inutile et arrogant. De toute façon, qui cela intéresserait le fait que je vienne d'un clan ? Ici, ça n'a aucune importance. J'étais tellement petit comparé à-eux, j'étais de la taille d'un enfant de douze ans. J'étais anxieux, j'avance un pas à la fois vers ce bâtiment qui m'intimidait un peu. J'étais timide de nature, mais j'espère honnêtement me faire des amis ici. Les autres élèves étaient tous plus grand que moi.

Je regardes autour de moi d'un regard à la fois fasciné et un peu apeuré, pour la première fois de ma vie. Je devais m'arranger seul, chez moi, tout le monde m'aidait. J'avais cherché à être plus autonome c'est vrai, mais cela avait mené à une catastrophe. J'ai eu un frisson soudain et avança un peu plus vers ce qui allait être mon nouveau chez moi. Je me souviens que chez moi, dans les écoles, tout le monde me détestait. Je ne savais pas pourquoi. Ici, j'espère que ce sera mieux, que je ne serai pas rejeté par tout le monde. Que au moins, une personne sera mon ami.

Je soupira et entra dans le bâtiment.

Je marchais dans ce qui est aussi mon nouveau chez moi. Je viens d'arriver ce matin, après une longue journée de marche j'étais enfin arriver dans ce havre de paix, enfin j'exagère. C'est vrai que je suis toujours recherché par Fairy Tale, mais leurs recherches ne donnent rien pour le moment, et ceux qui se rapprochent de la vérité la frôle sans pouvoir la trouver. J'avais décidé de rester là pour attendre de nouveaux élèves, comme cela, ils se tourneront plus facilement vers moi que vers d'autres professeurs. Je suis une succube possessive, dirons nous. Je préfère qu'ils ne viennent voir que moi et pas une autre personne, je ne suis pas partageuse. Oui, je parle au féminin, car je suis une femme en ce moment. J'avais laissé mes longs cheveux blonds détachés, je portais un T-shirt sans manche avec décolleté blanc qui faisait ressortir mes yeux et un mini short très court noir, tout cela accompagné de bottes noires.

Je sais, je suis une vraie fashion victime mais il faut être belle pour pouvoir charmer ses proies. J'assume le fait d'être une croqueuse d'hommes, mais j'avoue qu'un jour j'aimerai en avoir un qui m'aime et que je suis puisse aimer sans qu'il ne me juge un seul instant. Apparemment c'est ça l'amour et je ne l'ai encore jamais vécu, alors ça me perturbe un peu, de ne pas savoir ce que ça fait alors que je suis quand même une personne assez sentimentale. Les gens croient toujours que je ne recherche que le contact charnel, c'est vrai que ça me permet de persister, de rester en vie mais je recherche aussi l'amour quand elle peut se présenter à moi.

Je vois un nouvel arrivant, habillé d'une tunique rouge, dommage, il ne me montre pas son corps. Mais au vue de son visage plutôt mignon, il doit être mon type, je lui fait un sourire, lui tendant la main quand il est à la bonne hauteur.

- Bonjour, je suis votre professeur de sport, je suis venue vous accueillir.

En lui disant cela, je souriais de toutes mes dents. Aujourd'hui, je n'avais fait que sourire en grande partie, sembler aimable, sympathique à tout le monde. Quel travail éprouvant. Je ne sais pas si on m'a apprécié, mais moi je sais que presque personne ne pourra me résister dans ce lycée.

Ce matin là, Milander avait rêvé. C'était devenu une habitude ces derniers temps. Il envisageait de dormir sans sa chevalière, pour atténuer la chose - Ou éventuellement passer son portable en mode avion. - Il ouvrait les yeux sur le monde avec des souvenirs vivides et puissants. Il tentait de s'accrocher à ces images mais elle disparaissaient doucement, couleurs lointaines qui s'évaporaient. Ces étranges pensées s'envolèrent à la vue du soleil. La journée était radieuse.

Milander réalisait enfin que l'été arrivait. Avec les nuages grisâtres et les averses soudaines, le temps n'avait pas été à l'aventure. Le soleil brillait dans le ciel fendant les quelques nuages et apportant à la terre sa lumière divine. Une ferveur radieuse s'empara du coeur du jeune anglais. Il se sentait étrangement reposé et vigoureux. Bien sur, cela faisait bien 35 minutes que le grand blond était couché, fixant l’entrebâillement des volets. Il se leva, vida un demi carton de jus d'orange et alla se brosser les dents.

Son portable lui indiqua 11H30. L'anglais avait il encore cours? Il gratta sa tignasse et vérifia son emploi du temps. Il avait une séance de révision à 18h. Il enfila un bermuda et un maillot de foot ample d'un rouge royal. Après tout, Milander supportait Liverpool et par ce fait, ne marchait jamais seul.

Sa route le mena au hall d'entrée. Le chemin que l'anglais retrouvait toujours dans ce dédale, c'était la sortie. Un instinct rongeur, pensait il. Il passa dans le hall d'entrée, cherchant une application qui l'aiderait à son programme de l'après midi. Il pianotait en marchant, l'esprit serein. Une voix le sortit de sa rêverie.

- Bonjour, je suis votre professeur de sport, je suis venue vous accueillir.

Il tourna sa tête, observant le prof de sport. Cela faisait longtemps qu'il avait placardé une affiche pour rejoindre une équipe de foot.Avec un peu de chance, il ne jonglerait pas seul sur le terrain de foot. Il s'approcha, le menton haut. Il comprit qu'il n'avait pas été abordé par le sensei et que par la présente, il devait réclamer un entretien à posteriori. Les politesses japonaises étaient archaïques, par certains cotés. D'autant que Milander ne respectait même pas l'heure du thé.

L'anglais s'approcha donc à une distance respectueuse et s'inclina. Il offrit un léger sourire et attendit le moment ou on l'autoriserait à parler. Il profita de ce temps pour détailler ses futurs interlocuteurs. Un garçon un peu fluet dans une sorte de kimono rituel. Aux couleur du sang. Milander avait déjà entrevu des gens d'engeance royale au Lycée. Il ne tenait pas à offenser le prince. La prof n'était surement pas en tenue pour faire du sport. Enfin, peut etre, qui sait. Quelque chose dans son attitude hérissait Milander. Son sang d'exorciste le démangeait. Il y avait du Malin à l'oeuvre.

*Milander, tes pensées s'égarent.*

Lunar. Il prit une grande inspiration et chassa l'esprit qui le hantait. Les derniers évènements dans le lycée l'avait bousculé. Il y a quelques jours, le terrain de foot avait été réservé par des zombies. Milander profitait du soleil, essayant de prévoir les tracas qui lui arriverait aujourd'hui.

En entrant dans le bâtiment, je pris mon temps d'admiré ce qu'il y avait autours de moi. C'était plutôt joli ici, en tout cas plus joli que dans ma précédente école en tout cas. Dans mon ancienne école, tout était peint en violet et bleu , une combinaison assez étrange. On finissait par s'y habitué, mais pour moi ça faisait toujours bizarre d'entrer et de voir que tout est de la même couleur. Ici, je suis bien content que ce soit différent ici, parce que si j'aurais dû me taper les deux mêmes couleurs chaque jours, pendants les prochaines années, je crois que j'aurais fini par pété un plomb.

Je souris en tournant sur moi-même, en continuant d'observer. Je me rend compte que ce que je portes en ce moment, est vraiment ridicule. Je suis un peu gêné, il y a tellement de gens ici. Dans mon ancienne école, on était une cinquantaine au maximum. Ici, vu la taille du bâtiment, je suis prêt à parié qu'on est beaucoup plus que cinquante personnes. Je me sentais légèrement intimidé, parce que la plupart des gens ici, fesait ai moins deux têtes de plus que moi. J'avance un peu plus tout en continuant d'observer, ce qui m'entoure. Puis j'entendis quelqu'un parler. Me faisant revenir sur terre. Je comprenais pas pourquoi cette femme voulait me parler , je ne le connaissais pas pourtant. Elle était plutôt joli , je dois l'avouer. Je me secoue la tête, ce n'est pas le temps ni le moment de penser à ces genres de choses.

- Bonjour, je suis votre professeur de sport, je suis venue vous accueillir.

Je sursauta, je vois une femme qui se tenait devant moi. Je vois aussi un autre garçon, il était blond, et grand. Il m’intimidait légèrement lui aussi. Il s'était incliné,j'étais surpris. J'étais toujours un peu timide d'avoir à leur parler. J'essaya de parler.

- B-b-bonjour

Une bonne étape de fait, je leur ai dit au moins un mot, c'est déjà ça, mais je me dit que même si j'aurais fais exprès. J'aurais jamais pu avoir autant l'air idiot qu'en ce moment.

» Premiers Pas Sanguinolents {PV Kizuki}

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