Tristanna est à son poste, comme tous les soirs depuis qu'elle a intégrée l'antithèse. Assise sur le rebord du toit du QG, rien ne se passe en général, les élèves, malgré leur ignorance sur ce qui ce trame dans cet entrepôt, savent très bien qu'il ne faut pas s'en approcher. Et les suicidaire qui ont osés le faire, ont bien transmis le message aux autres élèves à la suite de leur escapade. Le QG à un ... Loup de garde maintenant.

La tête posée sur le poing, le jeune femme au cheveux bonbon regarde l'horizon, le soleil n'est pas encore couché, il met son pyjama et ne va pas tarder. Tristanna baille, il y a des soirs où rien ne passe et ses soirs là Tristanna se demande vraiment ce qu'elle fout ici. Un soupire est sur le point de s'échapper des poumons de la bête, quand soudain elle se redresse, son ouïe a détectée un bruit, proche de l'entrepôt, elle se lève et sonde les alentours de son point de vue. Mais l'idiot qui rôde par là, n'est pas si idiot que ça. Elle inspire profondément pour capter son odeur, mais l'air est chargée de parfums multiples. Il s'éloigne ... Tristanna ne peut pas savoir qui est-ce, mais ce qu'elle sait, c'est qu'il n'est pas un simple passant, elle a déjà sentit cette odeur dans les parages, ce n'est pas un membre de l'antithèse. Et c'est ça le plus inquiétant.

Un bond et elle se retrouve par terre, seul un bruit de coussin écrasé s'échappe de l'impact. Ses narines frémissent et la belle se dirige à pas de loup vers le direction que son odorat lui dicte. La traque est mise en marche, qui que soit, il n'aurait jamais dû mettre les pieds ici en la présence de la louve. On ne rentre pas sur le territoire de Tristanna, sans en demander la permission.

Elle ne met pas longtemps à retrouver sa trace, il n'est vraiment pas discret d'ailleurs, elle voit ses traces de pas, son odeur est sur tous les buissons, mais il s'enfonce dans la forêt. Un petit sourire victorieux se colle sur le visage de le beauté empoisonnée, elle sait que maintenant elle aura l'avantage sur lui.
Maintenant elle le voit, de dos, elle a cette étrange impression de connaitre cette silhouette, ce goût amer d'avoir déjà approcher cette personne, il dégage quelque chose de ... Tristanna n'a pas les mots pour décrire cela, mais son instinct d'animal lui dit de faire demi-tour et de stopper la traque. Mais Tristanna n'en a que faire de ce foutu instinct, il faut marquer la coup pour qu'il ne foute plus les pieds ici.

Mais tout change lorsqu'il fait subitement volte-face, son regard est tourné vers Tristanna, elle recule d'un pas, son visage pendant 30 secondes affiche le doute, comment a t-il pu savoir qu'elle était ici ?! Une jambe en arrière, le dos légèrement courbé, un grognement sauvage menace de s'échapper de la gorge de l'élève. Les pupilles dilatées par la soif de lui bondir dessus, Tristanna est prête à muter dans la seconde qui suit, si l'étranger ne se décide pas à prendre ses jambes à son cou et fuir.
Elle le sonde du regard, malgré la distance et l'obscurité qui commence à être de plus en plus opaque, elle distingue les traits de son visage et s'attarde dessus ... Lui ... LUI ?! Elle n'en est pas sûr, enfin elle aimerait se tromper, elle approche, le pas de trop, il peut maintenant surement la sentir. Mais elle ne lâchera pas l'affaire, il n'a rien à faire ici.

Tristanna reste bouche bée face à cette réaction aussi naturel de ce type, elle le connait, Tristanna est une fouine et qui plus est elle a déjà participé à son cours, la maitrise des pouvoirs, foutaise aux yeux de la louve. Selon elle, se sont les pouvoirs qui nous maitrisent et pas l'inverse. Pour Tris', c'est le loup qui vît en elle qui fait tout ce qu'elle est. Bref là n'est pas le problème, enfin si, puisque cet abruti de professeur se promène, comme si de rien n'était, aux alentours du QG de l'antithèse et ose encore dire à la louve qu'elle ne devrait pas être ici. Enfin c'est logique, Tristanna sait très bien qu'il ne sait pas qu'elle fait partie de cette super organisation malfaisante dont il parle.

-Disons que j'ai entendu dire qu'en ce moment un groupement de personne aurait des idées assez hostiles contre l'école... Mais sans doute que vous n'êtes pas au courant : c'est mieux ainsi après tout...

Le visage de la louve et figé, hostile, elle le sonde sans savoir vraiment quoi penser. Mais d'ailleurs ... Comment sait-il pour l'organisation, qui lui a dit qu'il y avait un organisation qui trainait par ici ?! Mais Tristanna se souvient soudain qu'elle a sentit plusieurs fois son odeur près du QG, jamais à l'intérieur, toujours autour. Ce petit effronté est un rôdeur, voire même un espion du comité !
Les neurones de Tristanna sont en ébullition, mais l'instant ne dur qu'une fraction de seconde, c'est certain, c'est un sous-entendu gros comme une maison, ce pauvre type cherche quelques choses su l'antithèse et Tristanna doit la protéger à tout prix. Seul petite distraction intéressante dans sa vie bien froide, Tristanna ne veut pas se l'avouer, mais l'Antithèse est la seule chose qu'elle a pu trouver qui l'empêche de penser çà Liam en permanence. C'est comme la marijuana du cancéreux, ça ne guérit en rien la maladie, ça soulage juste les maux. Un souffle s'échappe de ses lèvres, si elle lui bondit dessus et qu'elle lui arrache la carotide, mais si elle faisait ça, elle signerait l'arrêt de mort de l'AT. Et peut être même le sien au passage, on ne sait jamais ce que ce type peut faire. L'habit ne fait pas le moine, regardez Tristanna. Elle baisse les yeux sur le sol puis le fixe soudainement et décoche ce si joli sourire qu'elle fait lorsqu'elle veut cacher ses émotions. Elle dit sur le ton le plus naturel possible, avec la voix d'une jeune fille adorablement innocente :

" Oh ... Pardonnez-moi monsieur Komatsu si je vous ai fais peur, la n'était pas mon but, j'ai juste été étonnée de trouver quelqu'un en ses lieux si tard ... Vous avez raison, ce n'est pas l'endroit le plus conseillé par le guide touristique de Yokai, mais je m'y sens à ma place. Et vous, que faites-vous par ici ?"

Un petit rire cristallin s'échappe d'entre ses lèvres et elle rajoute, les joues rosies, mais le regard glacial :

" Excusez-moi je suis tellement curieuse, c'est impoli."

Tristanna jouait la carte de la détente, comme si les gens venaient tous les jours se promener dans cette forêt plus que flippante, bah oui quoi de plus normal. Mais la tension dans cette conversation, à première vue normale, était palpable. Les mains de la louves sont moites, sa température est montée d'un ou deux degrés, son pouls peut être ressentit par n'importe quel monstre aux sens sur-développés.

-Votre curiosité est pardonnée mademoiselle... Heu...?

L'information ne fait qu'un tour dans le cerveau en éveil de l'élève, un mensonge sort d'entre ses lèvres comme une prière sort de la bouche d'une bonne soeur :

"Annabelle, je suis élève à Yokai, je vous croise souvent monsieur." Et un petit sourire pour faire passer la pilule.

-Pour tout vous dire, j'aime me promener à ce moment de la journée : entre chien et loup, et dans les bois je me dit qu'un jour j'y croiserais quelqu'un, pour discuter, pour lui venir en aide, ou pour le combattre. Je suis à la recherche de la solution contre l'ennui... Et j'imagine que vous aussi, si vous vous sentez à l'aise en ces lieux... A moins que je ne me trompe...

Ce type agit vraiment étrangement, Tristanna ne saurait pas comment le dire, elle le fixe sans rien dire, bizarrement ses sens sont comme bloqués face à lui. Elle peut lui mentir, mais son instinct lui cri de fuir le plus loin possible de cet homme. Tristanna le scrute sans détourné une seule seconde le regarde, comme si il allait disparaitre.

Mais soudain il bouge, les jambes de la louve sont tétanisées, que lui arrive t-il ?! Elle déglutit, recule, ferme les yeux, sont pouls bat contre sa cage thoracique, il frappe son poumons, s'en est presque douloureux.

-Je reformule ma question : qu'est-ce que vous faites ici...?

Tristanna a la bouche sèche, elle ouvre les yeux, il est la tout près d'elle, son odeur, Tristanna hait l'odeur des non-humains, ils ont cette odeur indescriptible, entre l'agréable et le désagréable ... Le frustrant.
Mais Tristanna doit se ressaisir, elle bat des cils et se redresse un peu, s'approchant alors un peu plus du professeur, dépassant les limites de la décence entre professeur et élève. Elle prend cette voix si douce et mielleuse qu'elle sait utiliser avec les hommes :

" Monsieur Komatsu se serait vous mentir que de vous dire que je suis pour une simple promenade ... Vous savez, je vous ai vue dès mon arrivée au lycée ... Vous m'avez toujours intrigué et ... Désormais je suis mise devant le faite accompli et je dois tout vous avouer ..."

Elle laisse échapper un soupire, baissant les yeux pour feindre un sanglot naissant, sa voix se casse un peu, elle pose sa main sur ses lèvres comme pour retenir ses larmes de crocodile :

"Je vous ai suivi ... Je vous suis souvent, pardonnez-moi, vous allez me prendre pour une folle ! Je m'excuse, mais vous hantez mes pensées Monsieur ... Je vous trouve fascinant ..."

Ma pauvre Tristanna, si tu savais, tu n'es plus le loup, tu es la brebis. Et peut être que cette fois ci, ton petit jeu ne prendra pas sur cet homme la.

BINGO ! Sur le visage de l’élève un discret rictus montre qu’elle est satisfaite de mettre Mr Komatsu dans une posture bien désagréable, les fesses entres deux chaises, entre l’envie de se faire cette élève qui est, soyons honnêtes, scandaleusement attirante et le spectre immoral qui plane au dessus  de cette pensée.

Il se passe quelques secondes, les yeux rivés dans le regard du professeur, Tristanna sent bien qu’il y a quelque chose d’étrange qui se passe, mais quoi donc. Son instinct lui hurle de se casser, mais sa folie maladive lui insuffle un désir malsain d’en savoir plus. Ce type cache quelque chose et elle est bien décidée à le découvrir. Tristanna est comme un enfant, elle n’a pas conscience des dangers qui l’entourent. Pour elle la vie n’est qu’un jeu. C’est peut être ça qui la maintien en vie, le jeu, à défaut d’avoir un cœur.

Il souhaite marcher ? Si Tristanna refuse elle sait pertinemment qu’il trouvera ça bizarre.  Pommettes rosies, non pas le gêne, mais par l’excitation, elle acquiesce. La pression est moins importante maintenant qu’il s’est écarté d’elle. Mais Tristanna ressent maintenant comme un manque, la sensation de proximité avec cet homme ne l’a pas dérangée, étrange pour une jeune femme qui trouve la compagnie de n’importe quel homme répugnante.

- Je suis parfaitement calme Monsieur. Dit-elle en lui coupant une seule seconde la parole, trahissant un peu trop d’assurance peut être.

Le fait qu’il note la beauté de la louve, la contente encore plus dans son égocentrisme exagéré. Mais les choses ce corsent lorsque cet abruti de professeur lui demande des explications. Elle ne connaît absolument rien de lui, mis a part son odeur qu’elle a pu sentir tout autour du Qg, assez pour lui casser les deux bras et lui faire perdre l’envie de trainer par là.

Bizarrement Tristanna remarque qu’ils s’éloignent de plus en plus du QG, le fait-il exprès ? Il sait où il se trouve puisque ce n’est pas la première fois qu’elle y sent son odeur …
Les neurones de notre louve marchent à grande vitesse, que peut-elle faire, l’étau est en train de se refermer sur elle. Quel supplice pour un loup que d’être prit au piège par son propre plan.

La belle aux cheveux roses se pince la lèvre, signe de contrariété exacerbée chez la louve, maintenant le jeu a assez duré, il est temps de remettre de sale type à sa place, attirance ou non. Elle s’arrête net, le professeur continu à marcher sur quelques pas.

- Vous me fatiguez.

Sans lui laisser le temps de comprendre ce qui va lui arriver elle bondit et atterit sur son dos, le projetant au sol, ils glissent ensembles sur quelques mètres, elle est assisse sur lui a califourchon. Elle se lèche les lèvres puis se penche, la joue de Suzuki écrasée contre le sol humide. La bouche pulpeuse de l’Irlandaise toute proche de l’oreille du professeur, elle chuchote :

- Ca ne t’ai jamais venu à l’esprit que le putain de grand méchant loup n’était peut être pas ce qu’il semblait être. Si seulement les hommes n’étaient pas si narcissiques, les grands méchants seraient des femmes et les histoires seraient bien moins ennuyantes.

Un petit rire gracieux s’échappe de ses lèvres, elle rajoute avec confiance :

- Maintenant tu vas être gentil, je te laisse la vie sauve si tu dégages et que tu ne remets plus jamais les pieds dans les environs. Ok ?

Au pauvre Tristanna si tu savais, la vie n’est pas si facile.

Elle venait à peine de le mettre au sol et de finir sa tirade qu’elle se souleva et finit à son tour écrasée sur le sol humide, l’odeur des feuilles en putréfaction titillant ses narines. Il n’eut besoin que d’une ou deux secondes pour lui emprisonner les poignets contre la terre. Sur le visage aux traits divin on pu voir la surprise puis la rage doucement se frayer un chemin dans l’expression de la jeune fille.

-Anna... Ma chère Anna... Je vous interdis de me tutoyer... Si vous recommencez je serais dans l'obligation de vous corriger, et croyez moi en cette forêt seule avec moi vous n'auriez sans doute pas envie que cela arrive... Bien qu'un esprit rebelle et un goût prononcé pour la violence, me laissent entendre que vous pourriez aimer cela...

Mais pour se prenait-il se pauvre type, la louve commençait à en avoir par-dessus la tête de ce pseudonyme en mousse. Soudain, pendant une fraction de seconde Tristanna eut une image, comme une hallucination instantanée, Liam venait d’apparaître, la maintenant au sol, puis le visage du professeur avait réapparu. Ce petit bug informatique au niveau du cerveau de la louve venait de la désarmer. Mais la rage ne mit pas longtemps à reprendre le dessus sur l’esprit de Tristanna. Et lui continuait son monologue sans présager ce qu’il venait de déclencher chez la louve.

Qu’est ce qui enrageait le plus la bête ? Le fait que cet idiot n’ai pas plié sous les menaces ou qu’il ai si bien caché son jeu tout en long de cette … Rencontre ? Tristanna déteste le mensonge, malgré qu’elle soit une des plus douée dans cette discipline.

Et maintenant il parlait de la tuer ?! Qui était-il pour avoir la prétention de dire qu’il est capable de tuer Tristanna. Pendant sa tirade, la belle sentit une racine sous son bras, assez large pour être rattacher au chêne juste à coté d’eux. Tristanna eut le temps d’entendre la proposition alléchante du démon, car oui il venait clairement d’annoncer la couleur de ses origines. Elle tourna son poignet attrapant la racine en plantant ses doigts puissant dans le peu de terre qui la recouvrait. Ses forces décuplées par la rage de vaincre, un craquement fendit le silence de la forêt, quelques feuilles tombèrent. Un sourire se dessinna sur le visage angélique de la bête :

-Si je dois partir tu viendras avec moi, fils de chien.

Elle tira un bon coup, une partie du tronc partant avec la racine, partie assez imposante pour s’en servir comme massue. Si ce type était assez futé il reculerait et qui sait Tristanna aura peut être le temps de se reculer pour reprendre sa liberté.
Mais mieux encore, elle s’étonna lorsqu’elle sentit qu’elle avait la force de soulever le bras, profitant de cette rage pour lui envoyer le morceau de tronc dans les côtes de son adversaire.

Elle se redressa et recula de quelques pas, frottant ses poignets, en position d’attaque, les jambes fléchies :

- Et pour ton information, Moi c’est Tristanna et je tutoie qui je veux quand j’en ai envie.

Elle venait de cracher sa comme du venin, soudain un grognement s’échappa de sa gorge et elle retroussa sa lèvre supérieur pour laisser apparaître ses crocs naissant sous l’effet de l’excitation du combat approchant.

Ils étaient l’un en face de l’autre, la pression montait de plus en plus dans le corps de Tristanna, cette excitation malsaine qu’elle connaissait si bien. Les années n’avaient en rien améliorées sa manière de contrôler la bête qui habitait son corps d’humain. Parce Tristanna ne vivait pas lycan dans un corps d’humain, elle était purement et simplement lycan, cet uniforme d’humain n’était qu’un fardeau à ses yeux. Elle bouillonnait tandis qu’il restait de marbre et ça c’était encore plus énervant pour la louve. Comment pouvait-il rester ainsi, si serein alors qu’un monstre dévoré par la haine était prêt à lui arracher la tête ?!
Ca tirade arracha un sourire à la louve ; comme si il avait les moyens de la tuer … Tristanna ne doute jamais, ni d’elle, ni des capacités des autres, tellement élitiste et égocentrique que pour elle rien au monde n’était capable de l’enterrer … A part peut être un lycan de sa meute.

Elle ressentait cette irrésistible envie de muter, mais … Elle savait que muter proche du lycée était dangereux pour sa couverture …
Il avait à peine formulé son invitation que Tristanna se propulsait dans l’arbre juste au dessus d’elle, furtive elle glissa rapidement de branche en branche pour se retrouver derrière lui. Mais Tristanna n’est pas dupe, elle sait très bien qu’il est fort et qu’il saura rapidement où elle se trouve, il ne fallait pas perdre de temps.
Un grognement sourd sortit de sa cage thoracique, elle bondit de sa branche pour atterrir sur Suzu.

Mais l’adrénaline et l’excitation faisant, lors de son saut la jeune femme sentit son corps vibrer, sa peau s’était brunie et son corps commençait à se modifier. Elle tomba de tout son poids sur Suzuki espérant pouvoir à nouveau le plaquer contre le sol.

Mais sa mutation la faisant se convulser, compromettait le maintien de son adversaire sur le sol. Elle recule et un son sourd se fit entendre dans le creux de ses os, un rugissement arracha ses poumons. Un lycan était maintenant devant le professeur, elle voyait rouge. Elle se mit à quatre pattes, et s’approcha lentement de son ennemi, marchant en arc de cercle autour de lui, se demandant si elle devait attaquer ou le laisser venir à elle.

Elle lâcha un aboiement féroce à l’égard de Suzuki, rictus qui aurait du faire fuir n’importe qu’elle personne saine d’esprit. En face de la louve n’importe quel homme paraissait minuscule.