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 La Vie n'est qu'une longue attente de la Mort [PV Cornelia]

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Kenji Orikawa
Kenji Orikawa
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MessageSujet: La Vie n'est qu'une longue attente de la Mort [PV Cornelia]   La Vie n'est qu'une longue attente de la Mort [PV Cornelia] I_icon_minitimeSam 7 Juil - 7:58



Chacun naît avec un compte a rebours sur la tête



« Il était une fois … » Voilà comment commencent toujours ses contes pour enfants, ses histoires utopiques pour ne pas dire idylliques décrivant une vie parfaite, mais dire cela n’est ni plus ni moins qu’un oxymore, tout personne raisonnable et rationnel sait pertinemment que la vie n’est pas parfaite, que ce n’est pas un long fleuve tranquille mais plutôt une partition de musique bourrée de fausse notes. Et puis comment ne pas se demander pourquoi il faut toujours que la jeune et jolie princesse soit en danger et que ce soit un jeune et beau prince qui volen a son secours comme par hasard au moment opportun qui plus est. Ils leurs suffit d’un regard et les voilà mariés le jour suivant. Franchement comment peut-on lire ce genre d’ineptie et les convaincre que leur vie sera ainsi a ses jeunes enfants qui naissent dans un bon monde rongé d’égoïsme et d’avarice.

«… et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants. » Voilà comment se terminent toujours ses histoires fantaisistes. Encore une folie que de penser que leurs histoire s’arrêtera comme cela, pourquoi ne pas dire plutôt « …et ils moururent » ce qui serait plus approprié et moins mensongé. Franchement a quoi bon leur venter les mérite d’une vie qu’ils n’auront jamais, pourquoi ne pas leur dire clairement ce qui les attends, pourquoi les laisser croire et rêver de l’inaccessible. Et puis tout le monde sait qu’avec le temps les problèmes apparaissent que le mot heureux se transforme en malheureux et qu’après un certain temps ils finissent par se séparer en regrettant ses belles paroles amèrement.

C’est cet endroit qui donnait tant de réflexion à Kenji, il aimait y passer pour se plonger dans de longues et mures réflexions tout en détestant celui-ci pour ce qu’il représentait. Un cimetière, la dernière demeure de tous ceux qui ont existés, l’endroit ou chacun se retrouve quoiqu’il fasse, qu’il soit riche ou pauvre, petit ou grand, heureux ou malheureux.

Son dégout pour ce lieu venait du fait de sa signification, il n’avait jamais compris pourquoi les gens s’infligeaient de tels souffrances, laisser un lieu ou ils savaient qu’il rouvrirait leurs blessures a chaque fois. Il avait presque l’impression que les gens aimaient cela de se faire mal, de souffrir continuellement. Pourquoi ne pas simplement bruler les corps et n’avoir que des souvenirs, pourquoi s’infliger un tel mal en enterrant la personne, laissant un lieu de mémoire, de rappel de cette douleur. La vie est faite ainsi, tout le monde le sait, certain meurent pour que d’autre vivent, c’est un cycle interminable, chacun apportant son gain de sable. Il observait souvent les gens passant ici les larmes aux yeux, sanglotant devant un nom, un emplacement, pendant que lui pensait, songeait à différentes choses. Il essayait a chaque fois de comprendre cet effroi et en même temps ce qui les poussaient à se rendre ici pour repartir dans un état de nostalgie et de tristesse. Il était presque tenter de leur dire « arrêter de vous morfondre, aller plutôt voir une fille de joie et profiter du temps que vous avez avant de vous retrouver ici » mais il préférait se taire, rester discret, passer inaperçu comme une ombre dont personne ne se souciait ou se souvenait. Il riait même parfois intérieurement se disant qu’ils venaient peut être repérer les lieux, choisir leur place pour être sur de ne pas se retrouver dans la fausse commune, cet idée l’amusait, un petit moment de rigolade dans sa journée.

D’autre part il appréciait ce lieu pour le calme qu’il y régnait, pour le silence des rares personne s’y rendant pour l’absence de foule et de problèmes. C’était un endroit très respecté, chacun prenait soin de ne pas profaner un cimetière qu’il soit de famille bourgeoise ou de simple paysan. Cela lui permettait de se reposer aisément, de songer à des thèmes de réflexion ou encore essayer de comprendre les autres, ses réactions qu’ils appelaient sentiment par exemple. Il aimait aussi se plonger dans l’histoire d’une personne, choisir un nom au hasard et essayer de revivre sa vie, le tracer a travers son existence n’être que spectateur du film, mais un spectateur qui apprenait de chacune de ses projections. Kenji était tres curieux et il avait la chance de pouvoir assouvir chacune de ses questions d’un simple sort, il se retrouvait plonger dans le passé comme dans le futur sachant ce qui allait arriver comme ce qui s’était réellement passé. Mais il n’était pas ce genre de personne commérant chaque fait et geste des autres, non il était curieux dans le sens avide de connaissance et de compréhension mais égoïstement. De toute façon a qui aurait-il pu raconter tout ceci, qui l’aurait cru avant de le bruler vif ou tout simplement qui l’aurait écouté lui qui se fond dans la masse comme une aiguille au milieu d’une botte de foin.

Il rodait donc a travers ses allées symétriques et tristement identiques, se rendant à son banc habituel pour se plonger dans ses pensées l’espace de quelques heures, loin de tout ce tumulte quotidien, loin de tous ses gens. C’était un homme revêtu d’une longue robe noir, masqué pour la plus grande partie du visage d’un capuchon de cette dernière, défilant dans ce lieu décrit comme la fin de toute histoire, la fin de toute existence, le point final du livre avant de le refermer définitivement.




Dernière édition par Kenji Orikawa le Sam 28 Juil - 8:28, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: La Vie n'est qu'une longue attente de la Mort [PV Cornelia]   La Vie n'est qu'une longue attente de la Mort [PV Cornelia] I_icon_minitimeMar 24 Juil - 19:38




Cornelia était plongée dans ses pensés. Au sens littéral de la chose. Complètement immergée dans cet océan de souffrance et de complexité qu'était son esprit tourmenté.

Une question était au programme, aujourd'hui, en cette matinée brumeuse qui aurait déprimé n'importe qui de sain d'esprit. Mais bon, seule la folie paraissait attrayante dans ce monde justement fou.

Revenons à cette question, qui n'était autre que "pourquoi les gens aiment-ils tant souffrir?". Car, en effet, les gens adorent la douleur. Prenez par exemple les personnes se sacrifiant pour , soi disant, une bonne cause.

D'après vous, n'est-ce pas une souffrance inutile? De toutes manières, ceux à qui profiterons cette douleur n'irons pas remercier vôtre tombe. Et même si ils le font, vous ne les entendrez pas.

Prenons...un ours en peluche. a quoi cela sert-il de l'acheter, en sachant pertinemment que dans quelques années, vous aurez le plus grand mal à vous en séparer mais que vous le ferez.

La souffrance. L'élément essentiel de la vie de nôtre goule. dans lequel, tout en sachant aussi bien que le propriétaire de l'ours en peluche que le sentiment de satisfaction qu'elle éprouvait à ressacer son passé était malsain.

Mais elle le faisait quand même. C'était dans cet étant de léthargie philosophique que la jeune femme déambulait, ses pieds la menant à une destination connue d'eux seuls.

et encore. Sauf, que, ses pieds étant guidés par l'esprit tordu et la démone habitant le corps de la belle, ils la menèrent forcément à une destination tordue, démoniaque et avec une propension à attiser la mélancolie et autres sentiments du genre.

Logique. Même pour un cerveau torturé et machiavélique. Daemonium, elle, ce parasite de l'âme, se sentait très bien dans ce corps. Et en goujat accomplie, trouvait parfaitement justifiées les étranges modifications apportées au dit corps, compte tenu de la puissance de la démone.

Ahhhh. Si elle était au commandes, elle aurait baillé. Après avoir bien entendu tuer un passant lambda et l'avoir vidé de son suc vital. La démone envisageait les meurtres de sang froid...avec autant de détachement que s'il s'agissait de la migration des hirondelles au printemps.

Inévitables. Le temps qui passe finira bien par vous y pousser. On doit inexorablement s'y résoudre, à moins d'être fou. Ce qu'étais indéniablement la plupart des gens.

Encore une accusation contre les foules. Il faut dire que Cornelia ne les appréciaient guère plus que les mouches. Ou le manque de sang. Ou encore Daemonium.

Un mot vint dans son esprit. Pierre tombale. Peut être parce que, même immergée dans l'univers macabre de ses considérations elle regardait sans voir. Encore un des paradoxes de ce monde.

Un jour, quand elle aurait le temps, ce qui ne lui manquait pas, vu l'avenir se déroulant devant elle, elle ferait une liste. Histoire de prouver à tous ces théoriciens que la planète n'est pas aussi ordonnée et morne q'on voudrait nous le faire croire.

Parfois, un simple rêve nous fait réaliser l'ampleur de la bêtise humaine et monstrueuse. Quel genre de créatures insensées et malsaines que nous sommes. Je vois déjà les gens protester. Je me trompes peut être.

N'empêche que j'ai raison car je suis la seule à admettre que j'ai tort. Voici encore l'ampleur des méditations de la goule sur le monde. Elle même avouait que ça partait en tous sens.

Mais ça lui occupait l'esprit et c'était le but. La belle déambulait entre les stèles, tellement égarée que ce labyrinthe funéraire lui était égal. A tous les égards, n'emporte qui de sensé l'ayant vue, là, ses cheveux de jais au vent, ses yeux loin dans le vague, l'aurait prise pour une folle.

Une sublime folle. Toujours inconsciemment, elle rajusta sa cape sur ses minces épaules. Son regard bleu, dans un vide total, ne lui servait à rien. Preuve fut faîte quand elle rentra dans un banc. Un banc sur lequel étai assis une forme.

Cette collision lui fit reprendre ses esprits. Agitant la tête sans comprendre ce qui s'était passé, ses pupilles fixèrent la silhouette dont était parti le choc. Elle reconnut sur le champ les cheveux azurés, les oreilles pointues et les yeux jaunes.

Malheureusement, elle n'avait pas récuré tous ses repères. Et ce qui devait arriver arriva. Ses instincts naturels défensifs pour le moins poussés à leurs extrêmes se mirent en place. Et elle décocha un fulgurant coup de pied qui aurait pu figurer dans un film idiot de kung fu.

Elle s'apprêtait à continuer ce qu'elle avait si bien commencé quand elle se rendit vraiment compte de ce qu'elle venait de faire. Elle venait, précisément, de frapper un prof.Un prof assis sur un banc, donc aucunement dangereux physiquement. Car elle venait de s'en souvenir, cet olibrius pour le moins suspect était un enseignant.

Si à ce stade de sa vie elle avait pu encore rougir, il n'y a aucuns doutes qu'elle serait cramoisie. Mais elle avait perdu cette faculté, aussi ce fut en apparence d'un calme admirable pour quelqu'un venant de lever la main (le pied plus exactement) sur un supérieur:

-excusez moi sensei....je suis vraiment désolée. J'ai cru que vous étiez...un agresseur. Je vous prie sincèrement d'accepter mes excuses.

Ce n'étit pas très convainquant. Elle s'attendait à se faire coller, ou si ce professeur était du même genre que Suzuki Komatsu, l'un de ses favoris pour son immodéré sadisme, à se voir imposer un gage. Elle tripota une mèche en l'attente de la réponse -ou du coup- qui allait suivre.

tous compte fait, elle préférait le coup. Mais elle doutait franchement de cette dernière hypothèse, à moins que l'offensé soit un dangereux psychopathe. Tout aussi improbable.

Un cimetière si

fréquenté


Dernière édition par Cornelia Kuran-Pouvoiris le Sam 10 Nov - 13:56, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: La Vie n'est qu'une longue attente de la Mort [PV Cornelia]   La Vie n'est qu'une longue attente de la Mort [PV Cornelia] I_icon_minitimeSam 28 Juil - 8:27



Chacun de nous a une part de folie en lui, le tout est de savoir si elle dépasse celle de la raison...



Toujours perdu dans ses réflexions pour le moins philosophique, il fut rapidement et brutalement « réveillé » par une personne qu’il reconnu comme étant une femme ensuite qui venant de percuter le banc avant de lui assainir un coup de pied assez bien envoyé. Il ne s’y attendait pas, vraiment pas en ce lieux par habitude si désert et donc paisible. Il prit alors le temps de se lever, prêtant l’oreille aux excuses de cette demoiselle, laissant toujours son capuchon masquer une partit de son visage, assez pour être reconnu mais également pour attirer une certaine peur, un certain effroi.

Plusieurs possibilités s’offrait alors a lui, en temps normal ils les auraient toute testées dans le sens ou il lui aurait suffit d’amener progressivement la possibilité et voyager un peu après pour voir ce que cela donnerait mais il n’en voyait ni l’utilité ni l’envie de se prêter a un tel jeu pour une simple rencontre. Il réfléchit alors simplement à sa réaction : il pouvait la sanctionner, ce qui ne servirait qu’assoir son statut, peu d’intérêt. Il avait le droit de lui renvoyer son coup, mais frapper une élève qui plus est une demoiselle serait inconvenable. La troisième réaction qu’il avait envisageait était pour le moins dépravé, il préférait l’oublier. Puis enfin il lui vint une dernière réaction, qui lui paraissait la plus censé et raisonnable : le gage ou plutôt une obligation. Fier de cette idée qui lui brulait aux lèvres il lui en fit part sans plus tardé accompagné d’un sourire qui ne présagé rien de bon

« Suis-je si louche et a craindre pour une tel réaction ? »

Il laissa un petit temps de pause puis repris

« Je peux accepter vos excuses mais comme on dit en ce bas monde on n’a pas rien sans rien, je vous propose donc de vous racheter en m’accompagnant pour commencer, qu’en dites-vous ? »

Il savait, du moins il supposait qu’elle n’accepterait pas comme cela du moins elle n’avait pas l’air naïve et craintive. C’est pourquoi pour éviter un second coup ou toute autre attaque de sa part il agita discrètement ses doigts dans son dos, une lueur bleue en partit pour faire le tour de sa silhouette et s’estomper.

Il lui reconnaissait un certain talent pour les arts martiaux, il fallait le reconnaitre ce cou n’avait pas était sans douleur pour Kenji, il l’avait masqué par habitude mais il n’avait une résistance physique pour encaisser de tel choc. Cet incident l’arrangeait dans un sens, il allait pouvoir sous un prétexte disons justifié profiter de la compagnie d’une charmante demoiselle qu’il s’apprêtait à dévisager : Une chevelure d’une bleu/noir éclatant, des yeux aux couleurs accordé a ses dernier, une silhouette plutôt mince, en somme une demoiselle o combien magnifique et que l’on s’imaginerait bien croquer a pleine dent. Certaine idées lui traversait alors l’esprit, il fallait cependant qu’il attende de voir sa réaction pour pouvoir mettre en place la suite des événements.

Kenji était quelqu’un de déterminé, quand il avait une idée en tête il n’en démordait pas, quoiqu’il lui en coute. Pour le moment il avait su se faire discret comme souvent, dans son nouveau rôle de professeur mais cela ne l’empêchait pas de s’amuser tant qu’il s’arranger pour que cela reste discret ou seulement de simple rumeur. Son avantage résidait dans ses sorts, comment être surpris ou pris de cour par quelqu’un quand vous savais déjà ce qu’il va fait par avance, c’est impossible. Il y a certes le problème de l’effet papillon et le fait de changer quelque chose qui entraine un autre changement etc.… mais au fil du temps il avait su contrôler ses actions pour qu’elles soient minime, une erreur n’était cependant pas exclu, il n’était qu’un simple mortel après tout. Oui il aimait le contrôle, il aimait prévoir comme il aimait les imprévu tant qu’il pouvait rester maitre des événements, avec un soupçon de folie en plus il aurait pu prétendre au titre de dieu quelconque.

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MessageSujet: Re: La Vie n'est qu'une longue attente de la Mort [PV Cornelia]   La Vie n'est qu'une longue attente de la Mort [PV Cornelia] I_icon_minitimeSam 28 Juil - 23:59




Cornelia fixait l'enseignant qui n'en restait pas moins bien étrange. A force de l'observer, elle avait l'impression de voir à travers son corps. Sans doute un effet de l'habitation démoniaque de son corps. Il se leva lentement, songeur.

Elle n'avait pas envie de commettre une nouvelle infraction aux codes en s'introduisant dans les pensées de celui-ci. Mais une part de son être en était tenté...elle regarda sa main. Lisse. Aucune cicatrice ne venait sur sa peau d'un blanc laiteux.

L'apparence de l'homme, elle, en revanche était presque entièrement masquée par son capuchon. Assez pour que le sourire se profilant dans l'ombre de ce dernier paraisse assez sadique pour faire frissonner à peu près n'importe qui.

Il prit une grande inspiration et ses lèvres s’entrouvrirent.

-« Suis-je si louche et a craindre pour une tel réaction ? », fit-il, sans cesser de sourire.

*Louche, oui, en apparences du moins, à craindre, c'est à voir...* pensa t-elle, étouffant le ricanement de Daemonium résonnant au fond d'elle même. Utilisant sa vision de buveuse de sang, elle regarda les yeux de l'homme.

On y voyait transparaître de la folie. Tout comme dans le sien, ou du moins elle le supposait. Mais bon, dans le regard jaune du professeur il y avait cette lueur...Cette petite flamme laissant à croire qu'il est capable de tout. Il continua:

-« Je peux accepter vos excuses mais comme on dit en ce bas monde on n’a pas rien sans rien, je vous propose donc de vous racheter en m’accompagnant pour commencer, qu’en dites-vous ? »

Elle haussa un sourcil sceptique à cette proposition. Cette fois, c'était à elle qu'était les choix. Cornelia regarda son supérieur attentivement. La goule frémit. Elle sentait une altération bizarre du temps. Du temps lui même.

Si elle n'était pas possédée, elle ne s'en serait pas rendue compte, mais la démone l'avait sensibilisée. La belle remarqua qu'il la dévisageait. Elle n'aimait pas ça, bien qu'elle admettait volontiers le faire pour les autres.

C'était pareil que pour la souffrance et le meurtre -d'après Daemonium, en tous cas-. Inévitable. Regarder et examiner les gens, les classer en différentes catégories. Tiens,d'ailleurs, regardons les réponses s'offrant à elle.

D'abord, et la plus plausible, le refus pur et simple. Mais il semblait s'y attendre, et il faut avouer qu'elle serait obligée de finalement y aller. L’acceptation, mais là encore, n'aimant pas la compagnie, cela lui paraissait inconcevable.

Donner encore un coup. Mais s'aliéner son professeur dés leur rencontre n'était pas une très bonne idée; après tout, elle était dans un lycée et le bus ne passait que dans un mois, si jamais un besoin pressant d'air l’étrennait.

Aucune de ces solutions ne lui convenaient. A part un éclat de génie. Se distraire un refusant de prime -et elle l'espérait, ne pas avoir à se promener-. Cela ressemblait à un refus, mais ce n'en était pas un. Juste une demande d'explications.

Elle respira puis passa une main dans ses cheveux. Sans complexe, elle se laissa choir sur une tombe et replia ses jambes avant de répondre:

-Je comprend parfaitement votre point de vue, mais votre "pour commencer" m'intrigue. Vous pouvez, bien sur m'imposer un gage pour vous avoir frappé, mais à moins que vous ne cautionnez ma collision avec le banc. Donc, à mon humble avis il n'a rien à faire ici. D'autant plus, que excusez moi, mais...je n'ai aucune envie de me promener, à moins que vous ne me donniez une bonne raison de le faire.

Elle fit un sourire ostensiblement insolent. Pas trop pour qu'on puisse lui faire subir des dommages, mais assez pour l'exaspérer. Soudain, elle se rendit compte de quelque chose. La seule personne présente susceptible de pouvoir altérer le temps, c'était lui.

D'autant plus qu'il n'avait pas l'air extrêmement surpris de sa réponse. Alors elle reprit:

-Mais je suppose que vous l'aviez déjà compris, monsieur le manipulateur de temps. Au fait, quel est votre nom, sensei? elle continua "je m'excuse de mon impertinence, mais ici nous ne sommes plus exactement au lycée. Et je vous félicite sincèrement, vous avez réussi à me faire parler.

Elle rit doucement, tandis qu'une lueur de folie passait dans son regard, un regard habité par sa troisième personnalité. Car c'est bien elle qui fit prononcer ces derniers mots à Cornelia. Celle-ci reprit le controle de son corps. "Excusez moi..." souffla t-elle, redevenue normale..

Eh bien, je crois que vous avez votre "pour commencer", monsieur... fit elle.









La Possession

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Kenji Orikawa
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MessageSujet: Re: La Vie n'est qu'une longue attente de la Mort [PV Cornelia]   La Vie n'est qu'une longue attente de la Mort [PV Cornelia] I_icon_minitimeDim 29 Juil - 10:10



Seul le danger permait se sentir vivant



On aurait pu pense que cette jeune demoiselle aurait été effrayée oui apeurée par son aspect inquiétant voir dangereux qui dégageait de Kenji mais il n’en était rien, comme si elle se sentait supérieur, protégée par quelqu’un ou quelque chose de puissant. C’est pourquoi elle se permit même de l’affront voir de l’insolence envers notre jeune sorcier. Il aurait pu couper court a la conversation, ce n’était que du revu pour lui mais il la laissa finir, ne voulant pas commencer les hostilités ainsi. Puis vint un compliment, une façon d’atténuer les diverses piques précédemment envoyées ? C’était possible quoiqu’il en soit Kenji aimait jouait et cette dernière avait l’air d’être son prochain jouet. Effrontée, impétueuse, téméraire, cela convenait parfaitement à ce qu’il recherchait pour se divertir un peu de ses longues journées de cours. Il était prêt a lui sauter dessus en quelque sorte quand elle s’excusa, comme si une autre personne parlait, étrange trouva t-il cependant cela n’effaçait pas le reste, elle voulait jouer, lui aussi, sauf qu’elle n’avait pas compris une chose c’est que le pantin c’était elle et non lui et il allait bien lui faire comprendre.

« C’est honorable de votre part de vous défendre ainsi, chercher une excuse ou même un renversement de situation »

Puis laissant un temps d’arrêt il reprit

« Qui sème le vent récolte la tempête »

Il aimait sortir ce genre de phrase toute faite presque passe partout, cela donné un air d’érudit. Il voulait cependant savoir a qui il avait à faire, il aurait pu aisément faire un voyage pour le découvrir mais sans nom ni provenance c’était comme chercher une aiguille dans une botte de foin, il se contenta donc d’agiter ses doigts, ses mains cachée toujours dans son dos avant qu’on ne voit apparaitre une cage d’un fer si épais qu’il aurait fallu des années pour le scier. Ayant toujours l’avantage des trois secondes d’avance, il pu anticiper ses mouvement et ainsi la propulser dedans sans qu’elle ne comprenne ce qu’il se passait. Ce n’était pas très original mais il ne savait pas a qui il avait à faire il devait donc avant tout voir ce qu’elle cachait comme secret, comme particularité. Et quoi de mieux qu’une prison pour énerver son adversaire et le pousser à se dévoiler, personne n’aime être privé de liberté surtout quand on a un pouvoir, du moins on est différent. Il tournait alors autour de cette cage, laissant une distance tout de même de plusieurs pas pour éviter toute surprise et lui dit

« On ne vous a jamais appris à respecter vos ainé »

Dit-il avec un ton sarcastique comme amusé de la situation et il l’était. Un peu de provocation et tout était réunit pour que cette dernière comprenne la leçon et ait envie de le tuer du moins se venger. Il aimait les risques, il disait toujours qu’une vie sans danger n’était qu’une routine inintéressante, c’était l’adrénaline que lui procurait de tel événement qui lui permettait d’avancer, recherchant toujours mieux que la fois d’avant.

Un problème se poser tout de même a lui, si c’était une élève d’où il enseignait il fallait qu’il fasse attention a ses actes et paroles, il comptait rester un petit moment dans cet établissement, gâcher cet opportunité prématurément pour un simple amusement était irresponsable. Seulement là il pouvait se justifier, elle lui avait donné plus d’un argument, il fallait bien forger le caractère de ses jeune personne qui souvent se sente supérieur de part leur différence ou caractéristique spéciales.

Quoiqu’elle fasse à présent, même si elle était une créature à la force insoupçonnable, son avantage temporel lui permettait de pouvoir anticiper et en quelque sorte se protéger de tout ce qui pouvait partir de cette demoiselle. Sans cela il ne se serait pas permit tant de risque sans connaitre sa partenaire de jeux.

C’est le cœur battant de mille tambour, les yeux écarquillé, les lèvres humide que Kenji appréciait cet instant et se préparait a une poussé d’adrénaline, du moins il espérait qu’elle serait a la hauteur de ses propos, pour son plus grand plaisir, amusement.


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MessageSujet: Re: La Vie n'est qu'une longue attente de la Mort [PV Cornelia]   La Vie n'est qu'une longue attente de la Mort [PV Cornelia] I_icon_minitimeMar 31 Juil - 7:12




Un sourire. Voilà ce qui aurais pu éclairer le visage de l'élève. Un sourire doucement ironique...Mais après avoir repris le contrôle de son corps, il fallait se réhabituer à son maniement. C'est pourquoi elle ne souriait pas.

Elle cligna des yeux, éblouie par la lumière, qui, bien que peu présente l'éblouissait. La goule n'aimait que l'obscurité. Seulement l'obscurité. C'était la seule chose qui exaltait ses sens, ravissait sa vue. Mis à part le sang, bien entendu.

D'ailleurs, elle en avait un flacon. Ça lui ferait du bien de boire...Mais elle ne pouvait se permettre de faire ça. De sortir une flasque d'hémoglobine, et, sans se gêner, commencer à se nourrir en public. Vraiment, cela équivalait à crier sur les toits qui elle était.

C'était ce désir de refaire sa vie qui régissait ses actes. Il ne fallait ne rien laisser au hasard, rester d'une froideur exemplaire. discrétion requise, après tout. Et voilà, que comme une fleur empoisonnée, Daemonium arrivait et fichait tout en l'air.

Si elle l'avait pu, Cornelia se serait jetée sur elle et l'aurait étripée. Mais c'était impossible. Cela revenait à se tuer, et étant à peu près immortelle...Elle se leva, épousseta la stèle et écouta la réponse de son professeur:

-« C’est honorable de votre part de vous défendre ainsi, chercher une excuse ou même un renversement de situation »

elle faillit pousser un soupir excédé. Enfin. ce n'était pas de sa faute, il ne connaissait surement pas la position extrêmement inconfortable d'être à trois dans le même corps. surtout quand la plus puissante est infantile.

il reprit après un temps d'arrêt avec une de ces citations qui évitent d'avoir à se creuser la tête. Elle regretta de ne pas avoir son livre préféré. Ça l'aurait distraite et son démon intérieur n'aurait pas eu l'idée d'interférer.

Et de lui éviter la position où elle allait se trouver. Tandis qu'elle secouait la tête pour s'éclaircir les idées, elle se retrouva...dans une cage. Réplique parfaite de celle où elle avait passé un siècle. Une lueur de panique passa dans ses prunelles.

Elle regarda les barreaux de fer. *faîtes qu'ils ne soient pas à l'épreuve de la magie*, pensa t-elle. Mais ça ne changeais rien, après tout. Il n'allait pas la retenir encore un siècle, et elle n'allait pas lui faire le plaisir d'une démonstration de ses capacités.

Après tout, quelle autre motivation aurait pu lui faire apparaître une cage? Sa réaction au coup démontrait qu'il n'était pas du genre borné et imbus de lui même. Donc, c'était une idée (qui aurait sans doutes fonctionné sur quelqu'un n'ayant pas l'habitude).

Mais, au bout d'un siècle de captivité, on s'habitue. C'est dans cette optique que Cornelia prit ses aises. Elle s'appuya contre les barreaux de fer et plongea ses yeux dans ceux de son enseignant, avant de répondre:

-à quoi bon? ils sont plus proches de la mort que nous. c'est surement pour ça que vous cherchez à contrôler celui qui fait que la vie n'est qu'une longue attente de la mort. Le temps.

Elle hésita à s'introduire dans ses pensées.

Un souvenir, deux

souvenirs...


Dernière édition par Cornelia Kuran-Pouvoiris le Jeu 1 Nov - 7:23, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: La Vie n'est qu'une longue attente de la Mort [PV Cornelia]   La Vie n'est qu'une longue attente de la Mort [PV Cornelia] I_icon_minitimeMar 31 Juil - 11:50



Les sentiments sont la plus grande faiblesse humaine...



Kenji observa cette demoiselle, son attitude dans sa cage, ses réponses, elle n’avait pas l’air inquiétée ou alors elle le cachait très bien. Après tout il n’avait pas scruté son passé pour dire si elle avait appris à encaisser, se maitriser ou si cela ne l’effrayait simplement pas. Il trouva cependant sa réponse fausse et il s’empressa de la corriger comme il le fallait

« Plus proche de la mort que nous ? Ce n’est que foutaise n’importe qui qu’il soit jeune ou vieux peu mourir d’un instant a l’autre ! L’âge n’est qu’un facteur minime pour déterminer qui est susceptible de mourir ou non »

Encore trop jeune, trop inconsciente pour sortir de tel sottise, certes l’âge augmentait les chances de mourir pour une personne mais cela n’était un aucun cas un fait exacte. Il était d’ailleurs le seul à pouvoir déterminer quand une personne mourrait et comment, il le pouvait grâce a son fabuleux pouvoir de voyager a travers le temps. Puis il prit en compte la deuxième partit de sa phrase le faisant passé pour un fou voir un fanatique il n’aimait pas cela, il ne se considérait pas comme ca et il avait ses raisons il lui rétorqua alors

« Vous pensez tout savoir sur moi ? Vous pensez me deviner, lire comme un livre ouvert, eh bien vous allez être surprise chère amie »

Ce n’était qu’une formule de politesse sarcastique, rien à voir avec un quelconque lien qui aurait pu se former entre eux. Il remarqua son assurance dans ses paroles, sa non-inquiétude des barreaux, soit elle y avait passé beaucoup de temps derrière a tel point que cela ne l’effrayait plus soit elle cachait un atout dans sa manche. Voilà sa deuxième et dernière analyse concernant les réactions de la jeune femme face à son test. Il ne comptait cependant pas s’arrêter là, maintenant qu’elle ne pouvait partir, s’enfuir ou simplement lui fausser compagnie il allait pouvoir en apprendre un peu plus sur cette dernière.

Toujours dans son dos, évitant ainsi d’être vu, ou scruté par quiconque, Kenji agita ses doigts suivi de quelque mot enfin mouvement de lèvres plutôt tellement le son y était inexistant et le voilà partit pour un cours d’histoire, celle de cette dernière. Le temps lui manquait pour scruter le moindre fait et geste de cette demoiselle, il se contenta alors des simples faits qu’il pensa important, faisant comme une lecture rapide du reste qui lui paraissait moins utile.

Il n’en ressortit pas indemne, réapparaissant devant elle, il n’était pas sans reste. Ce qu’il avait vu, le peu, lui suffisait a déterminé ce qu’elle avait endurée, ce qu’elle avait supportée, il pouvait a présent mieux comprendre cette jeune inconnue. Il s’empressa alors de l’ôter de sa cage en rompant simplement le sort. Il avait beau être joueur, curieux, déterminé, Kenji n’était pas un tortionnaire, il avait une certaine compassion bien a lui, il aider les gens qu’il jugeait digne de son aide, qu’il jugeait en avoir besoin vraiment. C’était d’ailleurs très souvent ceux qui ne disait rien, qui faisait paraitre bonne figure qui en avait le plus besoin. Emprunt d’un élan de bonté, il se présenta à elle s’excusant au passage

« Pardonnez ma réaction brutale mais on ne sait jamais sur qui on peut tomber et vos dires n’était pas pour me rassurer »

Il laissa un petit temps comme un livre ou l’on tournerait la page puis continua

« Je me présente, je me prénomme Kenji »

Il abaissa la tête comme un signe de courte révérence, une des nombreuses choses qu’il avait apprises et gardées en mémoire de son éducation passée. Il se sentait plutôt mal à présent âpres avoir vu ce qu’il avait aperçu. Il comprenait d’ailleurs son ignorance concernant les barreaux et son franc parlé. Elle ne devait plus beaucoup supporter les hommes ou même les êtres humain tout simplement et les respecter âpres ce qu’ils lui avaient fait paraissait absurde effectivement. Il était imprégnait d’un sentiment d’attendrissement concernant cette demoiselle. Il tempérait tout de même pour ne pas non plus se faire berner comme un vulgaire innocent. Plus d’une fois il avait constaté que celle qui paraissait les plus touchée par leur passé était aussi leur plus grande ruse pour obtenir ce qu’elle désirait de leur interlocuteur.


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MessageSujet: Re: La Vie n'est qu'une longue attente de la Mort [PV Cornelia]   La Vie n'est qu'une longue attente de la Mort [PV Cornelia] I_icon_minitimeVen 19 Oct - 9:27




Le professeur paraissait trouver sa réponse éronée. attendant sa réponse, elle réfléchissait encore à cette question intéressante;" dois-je m'introduire dans ses pensées?". Cornelia pesait toujours le pour et le contre, quand il répondit:

« Plus proche de la mort que nous ? Ce n’est que foutaise n’importe qui qu’il soit jeune ou vieux peu mourir d’un instant a l’autre ! L’âge n’est qu’un facteur minime pour déterminer qui est susceptible de mourir ou non »

Le sourire ironique que la goule affectionnait tant apparut en coin sur ses lèvres vermeilles. On peut exprimer une multitude de choses avec un sourire. La joie. C'était la plus simple, et pourtant, elle n'arrivait pas à l'extérieuriser avec un sourire. Surement parce qu'elle ne la ressentait plus.

La moquerie. L'exaspération. La tristesse. La tendresse. et bien d'autres encore. Mais revenons à la réponse de l'inconnu. Même s'il n'en était plus un. Pourquoi répondre d'une telle manière? Pour la première fois, il avait utilisé un mot quelque peu...incorrect.

Mais soudain, il reprit:

« Vous pensez tout savoir sur moi ? Vous pensez me deviner, lire comme un livre ouvert, eh bien vous allez être surprise chère amie »

S'il comptait se rattraper au regard de la possédée, c'était raté. cette suite, elle, le faisait passer pour un fanatique.Mais bon. La folie est en nous reste encore à la réveiller...si ce n'est déjà fait.

La goule s'ennuyait à mourir dans sa cage. Bien sur, elle aurait pu en sortir, mais cela revenait à montrer tout du moins une partie de ses pouvoirs à son professeur. A l'unisson pour une fois, les trois personnalités soupirèrent.

Cornelia regrettait de ne pas avoir pris un livre. Bien sur, elle ne pouvait pas savoir qu'il y aurait quelqu'un dans le cimetière, qu'elle le frapperait et que celui ci s'avérait être son supérieur.

Vu de cette manière, ça paraissait quelques peu comique...Elle s'absorba dans la contemplation des barreaux. Ceux-ci étais un peu comme-elle; d'une immuable apparence. Ils seraient les mêmes, dans 100, 200, 300 ans. Soudain, elle sentit une vague de tristesse et de rancoeur. Elle montait en elle, comme une tempête, avant que le passé la reprenne momentanément...
Flash
Cornelia se réveilla en sursauts, le dos parcouru par une étrange sensation. Elle mit quelques instants à mettre un nom dessus; courbatures. Pour la deuxième fois de sa vie, son dos en était perclus. Cela faisait le deuxième jour, qu'elle était là, à essayer de cacher son corps aux yeux des autres. Et par la même occasion de sortir de cette prison qui étais la sienne. Elle regarda autour d'elle. La buveuse de sang ne pouvait pas déterminer si c'était le jour ou la nuit les lumières n'étant allumée apparemment qu'à l'heure du "repas" (pour autant qu'on puisse donner cette appellation à la bouillie informe qu'il servait une fois par jour) et son horloge interne était complètement déréglée. Elle se replia sur elle-même, devenant une petite forme craintive et recroquevillée. Elle voulait rentrer chez elle, sortir de cet enfer sur terre, mais c'était impossible. La journée passée, elle avait crié qu'elle n'avait rien à faire ici, qu'elle n'était pas une bête de foire. En vain. Elle s'était tue finalement en voyant que les gardiens n'en étaient pas à leur coup d'essai en la matière de l'ignorance totale des lamentations justifiées. Le coeur un peu plus meurtri, les cordes vocales à bout, elle était tombée dans les bras de Morphée quelques minutes plus tard. Elle se rendait compte maintenant de l'absurdité de son gestes en observant la morne apathie dans laquelle étaient tombés les autres. Pourtant il lui était impossible de se résoudre à abandonner, comme ça, un combat à peine commencé. En elle subsistait cette voix, à peine plus qu'un murmure, qui lui susurrait d'étranges paroles encourageantes. Celle qui serait bientôt sa perte était maintenant sa sauveuse. Elle fixa les barreaux d'un regard qui se voulait vide. Les heures passaient, et elle restait prostrée dans cette position. Enfin, un des gardiens se décida à leur donner de quoi se sustenter. Ne daignant même pas approchait cette chose immangeable qui indifférente à ses tourments restait devant-elle, elle s'endormit une fois encore de son sommeil entrecoupé de cauchemars tous plus terrifiants les uns que les autres pour son fragile esprit d'enfant.
Fin du Flash
Soudain tirée de ses souvenirs, inépuisable source de souffrance, Cornelia se reprit et entama une énième discussion avec ses trois esprits. C'était bien là le seul avantage de se partager une frêle enveloppe charnelle; on ne pouvait s'ennuyer.

Elle harangua mentalement Daemonium et sa médiatrice. Du coin de l'oeil, elle vit le responsable de son emprisonnement. Celui-ci paraissait absent, mais Cornelia ne lui prêtait pas attention, entièrement absorbée par son débat intérieur sur le meurtre.

Sujet glauque pour gens glauques. La démone en elle était catégorique; le meurtre était parfaitement normal quand on a une vie quasi-éternelle d' ôter la vie. Cornelia se refusait à cette conclusion, arguant du fait que ses parents, par exemple, avaient toujours été pacifiques.

Daemonium répondait en riant que l'assassinat était dans la nature de chaque individu, mais que certains étaient atteints de cette maladie qu'on appelle le sens moral.

Machinalement, elle tourna la tête vers son supérieur hiérarchique. Celui-ci paraissait soudainement épuisé, et son regard se fit hanté un instant. La goule sentit le métal froid et lisse auquel elle s'était habitué disparaître pour laisser place au sol irrégulier et maintes fois retourné du cimetière.

Les yeux de Cornelia virèrent au violet sous l'effet de la surprise. Son professeur lui avait d'abord imposé un gage, avant de l'emprisonner pour la libérer sans dommages aucuns?

La buveuse de sang fut encore plus étonnée quand elle le vit entrouvrir ses lèvres pour laisser tomber:

-« Pardonnez ma réaction brutale mais on ne sait jamais sur qui on peut tomber et vos dires n’était pas pour me rassurer »

Les prunelles devenues mauves de la vampiresse pétillèrent de malice à ces mots. Vraiment, elle une douce folle, pouvait paraître inquiétante? Daemonium rit et rectifia: *Tu es terrifiante, sous mon contrôle*. La goule ne répondit pas à cette nouvelle preuve de l'immense et disproportionné égo de la démone.

Elle regardait avec intérêt le changement d'attitude décisif de l'homme à la chevelure azurée. Elle l'observa, amusée en apparences seulement, baisser la tête en un court signe de salut.

En vérité, elle étais profondément intriguée. Qu'avait-il pu se passer pour un tel changement? Et si il contrôlait véritablement le temps, et si cette altération minime des secondes n’était pas qu'une pure invention de sa troisième personnalité pour la troubler? Cornelia entendit l'homme se présenter:

« Je me présente, je me prénomme Kenji »

Kenji. Un nom qui seyait parfaitement à cet énigmatique professeur. elle se rappela de la première orientation de la rencontre et grimaça à cette idée avant de répondre:
- Mon nom est Cornelia. Et, à moins que vous pensiez que m'emprisonner m'acquitte de ma dette envers vous, il faudra bien que j'accepte mon gage...
Elle se releva et opposa un regard devenu pervenche à celui de Kenji à l'attente de sa réponse.
Un petit interlude...



Dernière édition par Cornelia Kuran-Pouvoiris le Lun 5 Nov - 18:31, édité 3 fois
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Kenji Orikawa
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MessageSujet: Re: La Vie n'est qu'une longue attente de la Mort [PV Cornelia]   La Vie n'est qu'une longue attente de la Mort [PV Cornelia] I_icon_minitimeLun 29 Oct - 21:31


La vie est comme une partition bourrée de fausse note, l'essentiel n’étant que de la voir dans son ensemble...


L’obscurité commençait à se faire lourde, le soleil avec le cœur léger prenait le large petit a petit, laissant derrière lui que de vagues lueurs colorées. La nuit faisait alors son entré fracassante, quelque coup de vent par ci, quelque hululement par là, de quoi amener une atmosphère plutôt inquiétante et peu rassurante dans un endroit comme un cimetière. C’est fou comme le temps passait sans que l’on ne s’en rende compte, il suffisait de s’assoir et fermer les yeux tout simplement, pour perdre la notion du temps ou même de l’espace et s’immerger dans nos pensées les plus profonde ou même obscure. Le temps était véritablement un mystère, il passait vite quand la situation nous paraissait agréable et au contraire il s’écoulait presque à reculons quand la situation se voulait ennuyante, problématique ou encore dérangeante. Kenji avait beau pouvoir l’altérer, s’en servir, l’utiliser il n’y paraissait pas moins fourbe. Combien de fois avait-on entendu « quand je serais grand… j’ai hâte de grandir » de la part de jeune personne voyant la vie comme un conte de fée avec leur petit yeux rempli d’étoile brillant de mille feux. Combien de fois n’avait on pas entendu « quand j’étais jeune…. C’était le bon temps » comprenant ainsi une certaine amertume, un regret d’être devenu grand, vieux, moins utopiste surtout. Que ce soit pour petit ou grand le temps ne faisait aucune différence, il était plutôt impartial il fallait le reconnaitre tout comme sa fidèle amie la vie d’ailleurs. Tout deux ne faisait que régnait un équilibre, certes difficile mais nécessaire afin que chacun puisse prendre du plaisir ou même du bon temps a un moment ou un autre de son existence. Il ne fallait pas le comprendre comme un cadeau qu’ils nous faisaient agrémenter d’un mot stipulant le moment ainsi que les conditions de cet instant mais plutôt une opportunité »é qu’ils nous offraient a un instant donné, à nous ensuite de saisir ou pas cette chance qui nous étaient apporté sur un plateau d’argent.

Certain la saisissez comme un chien agrippant son os, s’y tenant tellement fort qu’il aurait pu en perdre leurs dents. On pouvait se demander s’ils n’étaient pas désespéré ou simplement prêt a tout pour vivre ce moment. Néanmoins le risque d’être si pressé d’obtenir se présent pouvait se traduire par un échec, ils pouvaient simplement se tromper de signe et partir tout à l’ opposé de ce qu’ils leur étaient destiné. Personne n’avait jamais dit que la vie était un jeu, ni le temps un ami. Beaucoup avait essayé de se raisonner a coup de proverbe ou de citation toute faite comme « tout vient a point a qui sait attendre » ou encore « patience et longueur de temps font plus que force ni que rage » mais étaient-elles vraiment efficace et utile ? Et si justement il fallait être déterminé pour réussir cet instant, pour avancer dans la vie comme on le souhaitait ? Après tout il n’y avait aucune règle qui permettait d’avoir une vie rêvé. Il n’y avait pas non plus de condition pour cela, seulement la chance, ce paramètre aléatoire qui nous faisait tantôt pleurer, tantôt sourire, c’était le seul paramètre sur lequel on pouvait se fier pour faire ses propre choix. La vie n’était peut être qu’un simple test destiné a démontré qui était prêt a prendre des risque pour ne pas regretter ce qu’il n’avait pas osé faire ou encore un semblant de jeu conçu pour les plus culoté.

D’autre avançait sans réfléchir, sans faire attention à ce qui les entourait. C’était comme si il marchait dans le noir, ne sachant pas ou il aller ni ou il marchait. Il ne savait qu’une chose, qu’un jour leur chemin s’arrêterait le reste leur était égal, il faisait ce que bon leur semblait que ce soit bien ou mal, que ce soit utile ou inutile. On aurait pu leur offrir une opportunité avec le mode d’emploi il n’aurait pour la plupart même pas pris la peine d’user de curiosité. C’était une drôle de façon d’évoluer dans la vie, mais encore une fois il n’y avait pas de meilleur façon de vivre, ni de règles pour cela. L’essentiel étant que chacun trouve son équilibre, sa façon à lui d’écrire son histoire tant que cela lui plaisait. Ce n’était pas comme un auteur ayant la contrainte de plaire au plus grand nombre, non, certain ne se contentait juste de plaire a une ou deux personne tout au plus. Il vivait pour eux même et personne d’autre et quoique les gens disaient il s’en fichait. Après tout l’essentiel n’était pas de ne jamais regretter une seul minute de notre vie une fois le livre refermé ? N’était-ce pas d’avoir fait ses propres choix, d’avoir assumé ses erreurs et vécu ses meilleures décisions ? C’était peut être tout simplement ca la clef du bonheur, ce que tant chercher en vain pendant que le temps lui défilait entre leur main.

Le temps était tel qu’on aurait pu croire que notre jeune sorcier était resté devant elle pendant une saison voir deux perdue dans ses pensée alors qu’en réalité il ne s’était passé tout au plus qu’un sablier ou peut être deux. Il prit le temps de la regarder dans les yeux, prenant la peine d’ôter son capuchon en signe de respect et d’une bonne éducation avant de modeler l’air à sa guise

« Vous m’intriguez jeune demoiselle c’est pourquoi j’ai mieux qu’un gage pour vous »

Il prit comme un instant de réflexion, laissant le temps à cette dernière d’oser toute les élucubrations que son cerveau avait pu lui faire imaginer avant de poursuivre d’une voix des plus sérieuses

« Tout d’abord une question : N’avez-vous jamais regretté un instant de votre vie ? »

Un moment se passa attendant irrémédiablement la réponse de Cornelia de son prénom, puis ce sorcier plutôt énigmatique continua

« Ne voudriez-vous pas pouvoir l’effacer ou simplement l’ôter de votre vie ? Inutile de répondre a cette question car beaucoup de monde répondrait oui, un oui accompagné de regret plutôt que de remords, de colère plutôt que de raison, d’amertume plutôt que de réflexion. Il ne faut jamais regretter un seul instant de sa vie, que l’on les ait choisi ou subi car c’est l’ensemble de tout ses moments agréable ou désagréable qui font de nous ce que nous somme aujourd’hui. C’est ce qui nous permet de mieux évoluer dans la vie, d’affiner nos choix, aiguiser notre méfiance ou encore réussir dans ce que nous projetons. Une histoire n’est jamais sans remords ni regret, même dans les conte de fée, elle est toujours parsemé d’embuche plus ou moins grande »

Il s’arrêta à présent de jouer à faire vibrer ses cordes et attendit simplement une réaction, peu importe soit –elle, de cette fille qui lui paraissait toujours aussi mystérieuse voir peut être dangereuse. Un mystère n’était jamais définit comme bon ou mauvais mais il décelait tout de même une petite lueur de bonté en elle, la question était de savoir si elle la voyait aussi ou pas.

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