Sortie scolaire ou arrivée d'emmerdes? [Event] [Libre] 5 personnes maximum

Géniale! se dit la jeune arme biologique Beta avec une certaine ironie. Ayant déjà certains problèmes de son côté, pourquoi devait-elle se soumettre une sortie scolaire aussi ennuyante qu'un simple test de cohabitation? Elle n'avait pas besoin de ça. Tout ce qu'elle voulait, c'était pour faire la peau à sa mère. Le QG de la recherche scientifique de Fairy Tale assez proche et pourtant hors d'atteinte à cause des surveillants de ce maudit lycée. Bah , elle n'aurait qu'à se faire la malle quand ils seraient tous occupé à diverses choses. Pour conclure, Samui boudait et restait à l'écart de tous depuis le début du trajet de ce bus.

Pff...

Pourtant, c'était justement une occasion en or. Une sortie scolaire était justement idéal pour éloigner tous soupçons de son arrivée. Elle était tellement concentrée sur son plan de vengeance, qu'elle n'avait même pas fait attention si sa grande soeur cruche pouvait être présente ou non.

Samui resta alors à la sortie du bus , dans son coin ne se mêlant pas aux autres élèves qui semblaient pour la plupart d'entre eux; se réjouir de cette sortie. Après avoir déposé leurs affaires dans un hôtel de la ville, elle observa brièvement les autres élèves. Pauvres idiots! Ignorant! Ils ne savaient pas pour certains à quel point cette ville pouvait être dangereuse pour eux-mêmes. Ainsi, Samui attendant patiemment que la surveillance des élèves se concentrait sur d'autres personnes qu'elle et chercha à s'échapper du groupe. Maintenant! Oui! Voilà le moment propice. L'arme biologique passait par de la des ruelles qu'elle connaissait bien. Retenir une carte de la ville dans la tête servait à juste valeur de pouvoir avancer sans être suivie ou très peu. Ainsi, la jeune traîtresse de Fairy Tale s'éloignait en s'enfonçant parmi d'autres humains.

Trop facile, semé en moins de temps qu'il n'en faut.

Cette sortie dans le monde humain ne pouvait mieux tomber. Juste dans la dernière année, Areku avait détruit ou usé quatre ensembles de vêtements. À ce rythme, l'élève serait bientôt dans l'obligation de porter un seul et unique ensemble jour après jour... Il était grand temps de recevoir du nouveau matériel et de nouveaux vêtements.

Un an et demi s'était écoulé depuis son arrivée au lycée Yokaï. En temps normal, le lycée répond aux attentes éducationnelles d'un lycée normal, les élèves se comportent en élèves et tout va pour le mieux, malgré la forte concentration de monstres, dont plusieurs ennemis naturels. Cette dernière énoncée était tout particulièrement vrai depuis qu'Areku avait appris l'existence de cet «Antithèse», un regroupement terroriste qui se servaient de Yokaï comme d'un centre de recrutement. Dans ce contexte, le lycée Yokaï abritait et formait les plus dangereuses menaces à la société humaine. Si tous les élèves n'étaient pas concernés, le lycée était coupable par inaction. Après tout, qu'avait changé l'attaque terroriste? À part une excuse pour rénover les bâtiments principaux, rien n'avait changer, pas plus de sécurité, pas plus d'encadrement... La vie à Yokaï avait simplement suivi son cours.

Pour cette sortie, Areku avait quelques idées en tête...
Plan A: faire un rapport initial au centre de commandement.
Plan B: se procurer de nouveaux vêtements.
Plan C: trouver plus d'infiltration sur l'Antithèse.
Plan D: s'amuser un peu. C'était une sortie, autant en profiter un peu.

Se mêlant à la masse d'élèves jusqu'à l'hôtel, dès que le feu vert fut donné pour les activités libres, Areku pris son propre chemin, flânant ici et là dans les rues de la ville, le demi-dragon s'éloigna de plus en plus de l'hôtel. Éventuellement, l'élève chercha activement à s'assurer qu'on ne le suive pas.

Bien, selon les informations dont disposait Areku, il devrait y avoir une cellule secrète aménagée spécialement pour lui dans les parages. Il fallait espérer que cet emplacement était toujours sécuritaire et active après une si longue période de temps. Selon les coordonnées, c'était tout près...

Sortant d'une ruelle, Areku déboucha dans une zone très active. De nombreux Humains marchaient dans tous les sens. Un dernier coup d’œil par delà son épaule confirma à l'élève qu'on ne le suivait pas. Sortant donc de la ruelle un peu distrait à l'idée qu'on le suive, Areku percuta accidentellement un jeune femme de taille similaire à la sienne.

« Toutes mes excuses... je n'ai pas bien regardé où j'allais. »

Bien cacher sous son illusion, Areku ressemblait à un humain, bien que normal ne soit pas le terme le plus exact. Il avait les cheveux blancs et les yeux rouges, sans pour autant être albinos.

Caché dans la foule, la jeune assassine passait inaperçue. Elle connaissait chaque recoin de ce quartier comme sa poche. Elle était tranquille ne pensant qu'à son objectif jusqu'à ce qu'un homme à peine plus grand qu'elle la bouscula en sortant de l'une des ruelles.

« Toutes mes excuses... je n'ai pas bien regardé où j'allais. »

Samui voulait l'étriper pour cette maladresse mais n'en fit rien à cause de la population environnante. Il semblait aussi être de Yokaï mais n'avait pas fait attention si cet homme était dans le bus ou non. De toute façon, elle s'en fichait. Elle lui répondit brièvement afin de ne pas perdre trop de temps. Le regardant de trois quarts du visage, elle s'adressa à l'homme.

Ce n'est pas grave, mais faites plus attention la prochaine fois.

Samui se retourna pour lui faire dos et continua son chemin. Elle prit la prochaine rue à droite et s'enfonça dans une ruelle en s'adossant au mur, les bras croisés afin d'être sûr que l'homme perdrait sa trace s'il avait l'idée de la suivre. Elle n'était pas loin d'une petite planque où elle avait laissé quelques-uns de ses items d'assassine. L'arme biologique suivit la ruelle afin d'arriver dans une impasse réellement sombre. Aucun problème pour elle, le démon était ses yeux. Elle sortie une petite brique d'un mur dissimulant une clé permettant d'ouvrir une porte qui semblait condamné. Elle remit la brique en place et passa la porte la refermant juste derrière elle. Elle appuya sur un interrupteur afin d'illuminer la pièce.

A priori, rien ne laissait penser que l'endroit était une planque personnelle pour Samui au cas où quelque chose se passerait mal. Cependant, en retournant les panneaux au mur, tout l'arsenal de la jeune fille était présent et en bon état. La vengeance ayant sonné, Sam commença à se déshabiller afin de mettre sa combinaison d'assassin.

Tiens, j'ai un peu grandit.

Ma poitrine aussi d'ailleurs. Heureusement que le tissu est un peu extensible. Je vais devoir me procurer le même d'une taille un peu plus grande dans peu de temps.

Samui enfila sa combinaison (voir avatar actuel) tranquillement puisqu'il lui restait encore une demi-heure avant une intervention possible.

Cette voix, cet silhouette... pas de doute, Areku avait vu cette fille à plusieurs reprise et ce, au lycée Yokaï. Que pouvait-elle faire aussi loin de l'hôtel et aussi près de la cellule. Bon, il y avait déjà un certain nombres d'étudiants et de professeurs qui connaissaient la véritable apparence du demi-dragon, un élève connaissait ses motivations... Est-ce que le comité de sécurité avait fini par mettre Areku dans sa liste d'individus à surveiller?

Une seule façon de le savoir. Suivre la fille et découvrir si elle l'espionne ou si son but est autre. Si son but est autre... Ils étaient dans une ville, rempli d'Humains et Areku savait d'expérience qu'il y avait des créatures aux pouvoirs immenses dissimuler parmi les élèves de Yokaï. Se pouvait-ce être un suivi de l'attaque terroriste du lycée? Cette fille, pouvait-elle appartenir à Antithèse?

Cellule secrète compromise, menace potentiel à la sécurité publique détectée... Fini les vacances, Areku devait se remettre au travail. Dire qu'il avait compter se servir de cette sortie comme pour se détendre un peu.

Ne lâchant pas la fille du regard, Areku la vit bifurquer à droite. De mémoire, cette rue donnait sur un cul-de-sac avec quelques rues secondaires et ruelles en perpendiculaire. C'était déjà ça, la prendre en filature serait aisé.

Areku revint donc prestement sur ses pas, retournant dans la ruelle. De là, il sauta pour agripper à un escalier de secourt qu'il escalada pour courir aussi haut que possible soit à seulement quelques mètres du toit.
« Encore heureux que ce n'est pas un gratte-ciel! »

D'une manœuvre plutôt périlleuse, Areku parvint à prendre appui sur la rampe de l'escalier et à se propulser tout juste assez haut pour atteindre une corniche et y enfoncer ses griffes avant de procéder à grimper jusqu'à atteindre le toit de l'édifice. Reprenant rapidement son souffle, Areku se dit alors:
« C'était stupide, on m'a probablement vu et entendu, mais je met au défi à quiconque de penser que je n'étais pas un simple délinquant s'amusant à faire une cascade idiote. »

Maintenant que le demi-dragon avait une vu aérienne, il était temps de repérer sa cible. Elle avait pris la rue parallèle à la ruelle par laquelle Areku était arrivé. Évidemment, elle n'était plus sur la rue, ce qui voulait dire qu'elle était soit retourner dans la rue principale se mêler à la foule, où elle avait pris une ruelle pour se cacher...
« Bingo! »

La fille était là, simplement adossée dans un coin sombre derrière l'édifice sur lequel était Areku. Suffisait maintenant d'attendre et d'observer. Après quelques instants, elle bougea pour s'enfoncer plus profondément dans la ruelle.La ruelle devint alors plus étroite et les cages d'escaliers en métal se rejoignait presque pour former un plafond, obstruant complètement la vu d'Areku. Ça devait être plutôt sombre là dessous de toute façon.

Perdu de son champ de vision, l'élève profita de son perchoir afin d'analyser la structure des bâtiments environnants. Selon toute logique, la ruelle menait à une impasse. Malheureusement, Areku était aussi trop haut pour entendre quoi que ce soit venant de la ruelle.

Était-ce un piège pour semer d'éventuels poursuivants? Si c'était le cas, se mêler à la foule aurait été plus efficace que de s'isoler. S'il y avait une issue, c'était peut-être un piège pour se débarrasser du poursuivant. Si au contraire, c'est un espace cacher, elle pourrait y rester dissimuler pendant aussi longtemps qu'elle le souhaitait.

Plusieurs possibilités, mais dans tous les cas, rester sur le toit était inutile. Trop d'angles morts pour surveiller une cible qui ne bougeait potentiellement pas du tout. Descendre paraissait plus efficace. Il y avait peut-être quelque chose à voir dans la ruelle. Retournant du côté où il était monté, Areku redescendit de la même manière qu'il était monté: en sautant sur les escaliers d'urgences et en descendant, tranquillement cette fois.

Une fois au sol, Areku remarqua que son petit numéro n'avait pas vraiment attirer l'attention de quiconque. Léger coup de chance, ou alors la population était comme d'habitude trop occupée par leur affaires personnelles pour se préoccuper de leur environnement. Mélange des deux probablement.

Allant discrètement observer la ruelle où la fille avait disparu, Areu découvrit sans surprise un cul-de-sac et une noirceur assez déconcertante considérant la luminosité du jour. Il ne semblait y avoir rien d'intéressant dans cet endroit. En d'autres mots, Areku avait complètement perdu de vu la fille.
« Eh bien, j'imagine que c'est pour ça qu'on ne monte pas sur les toits pour suivre quelqu'un quand on est tout seul. »

Espérant que la fille s'était simplement cacher, Areku retourna plus près de la rue pour s'asseoir par terre, attendant que quelque chose se passe. S'il avait vu juste, la fille allait le voir et le reconnaître dès qu'elle sortirait de sa cachette. Sinon, elle était déjà loin et Areku perdait son temps.
« Bah, ça aurait pu être pire comme vacances. J'aurais pu être sur une île déserte pourchasser par des morts-vivants... encore! »

Intervention PNJ

Un jeune ado façon skater s'approche de toi Areku, il est entré dans la ruelle comme si de rien était, et il se penche vers toi, tout sourire :

"Toi aussi tu la suis? Méfie toi, elle est de fairy tales, et pas une petite joueuse de cette bande de taré. M'enfin, à vu de nez, tu me sembles plutôt bien doté toi aussi. Attention à toi, il parait qu'il y aura du grabuge ce soir..."

Et il repart aussi sec, sans lui laisser le temps de poser plus de question que cela.

Samui termina de s'habiller et profita de s'équiper un peu. Comme à son habitude, elle s'équipait de six aiguilles de jets, un couteaux de combat tinté de noir et une lunette avec option thermique pour la reconnaissance à distance. Pour ce qui était du reste de son arsenal, elle comptait sur ses propres pouvoirs. Tant qu'elle n'était pas surprise et cela ne s'était jamais produit en mission, ses pouvoirs ne servaient qu'à camoufler les preuves.

Utilisant une seconde entrée secrète afin de pouvoir sortir, ce passage suivait un chemin dans les égouts. L'avantage, c'est qu'il donnait sur la ruelle en face de l'entrée principale de sa cachette. En sortant, l'assassine vit dans la ruelle en face, l'homme qui la suivait et un bref moment une autre personne. Pitoyable! C'était vraiment un bleu ce mec. Non, ce n'est pas lui qui inquiétait la jeune femme, mais bien l'autre homme.

Ainsi, Sam monta sur les toits et observa ce petit gêneur agaçant(le pnj). Elle s'occuperait du petit homme assit dans quelques instants.

Misérable sbire de Fairy Tale... je vais vous laisser la vie sauve seulement dans mon propre intérêt de ne pas vous affoler. Je ne veux pas que vous soyez stressé avant votre mort prochaine. Je veux de l'action quand j'attaquerai ma mère. Je lui ferais payer.

Épargnant le petit gêneur pour la première fois de sa vie, Samui avança de toits en toits jusqu'à voir le petit homme toujours la sans bouger (Areku). La jeune femme voulait faire dans la finesse en évitant grossièrement de buter tout le monde comme elle l'avait toujours fait par le passé.

Bon, occupons nous de ce petit bleu. Je ne doute pas de sa force et son courage, mais il va finir par se faire tuer en agissant comme ça.

L'assassine sauta du toit pour tomber dans le vide juste devant l'inconnu. Bien-sur, pour ne pas s'écraser au sol, elle déploya ses ailes couleur arc-en-ciel afin d'amortir la chute puis les dissimula à nouveau. Visage indifférent, elle se rua sur l'inconnu, le relevant d'une main autour de son cou et l'extrémité du couteau prêt à planter sa gorge. Elle le garda plaqué au mur et le regarda fixement dans les yeux.

Qui es tu? Qu'est ce que tu me veux?

Spoiler:

Débarquant en retard, avec la dernière navette, elle été accompagnée de Vika, sa collocataire devenue aveugle. Elle guida grotesquement cette dernière à la manière d'un GPS mais en plus sexy et intelligent. Pensant lui épargner potos, murs, gens et autres dangers, la jeune fille oubliait ses malheurs dans son élan exèssif d'altruisme. Finalement, alors que sa bonté imbécile dû gonfler, ou tordre de rire sa sempai, celle-ci la quittait une fois arrivée à bon port. Lyra n'avait qu'un petit sac à dos avec elle, trop pauvre pour s'acheter quoi que ce soit, d'ailleurs elle avait eut un mal fou à se faire faire à l'identique les haillons qu'elle portait avant l'épisode de l'attaque terroriste sur l'école. Celle dont elle avait été l'objet principal. Elle en gardait des séquelles, pauvre victime faible d'esprit. Elle cauchemardait encore, revoyant l'instant fatidique où l'homme qu'elle aimait désira la tuer et déclencher une simili apocalypse. Se perdant dans ses pensées, elle ne remarqua que trop tard qu'elle s'était mise en marche et errait on ne sait où, elle était perdue et était effrayée.

Seule dans un océan de pensées la meurtrissant, elle pouvait devenir folle. Mais on ne sait pourquoi, l'enfant perdurait. Elle voulait retrouver Vika, sans doute la seule pouvant la protéger contre cette clique de malades en libertés. Elle savait qu'ils ne cesseraient jamais de la poursuivre. Elle s'en sortait avec l'aide de la chance il faut croire. Mais un jour elle tomberait sur un adversaire écrasant, bien plus terrible que sa soeur. Cette dernière qu'elle cherchait innocement, la peur au ventre en arpentant ces ruelles sombres et humides. Elle sentait qu'elle n'était pas loin mais elle ne s'en rendit compte, peut-être là un lien dû au sang qui était bien le même. Elle aurait dû oser s'imposer uprès de Vika et tout lui révéler mais qui lui garantissait qu'elle ne lui ferait pas de mal en le sachant ? De sa nature de yokai particulière, la jeune Ether était redoutée et haïtde tous ceux connaissant son secret. Seul Suzuki ne l'avait pas mal jugé, mais il fit le pire tout de même. Mais elle ne lui en voulait pas le moins du monde.

Encore aujourd'hui elle voulait savoir s'il n'avait rien éprouvé, s'il aurait abandonné son entreprise. Tous deux pantins d'instances supérieures, elle aurait put le comprendre et lui faire entendre raison. Voilà son seul regret, celui de ne pouvoir le revoir et de l'affronter verbalement. Elle l'aimait encore malgré son sa manipulation et tentative d'homicide. Trop bonne, naïve et stupide, voilà qui la caractérisait parfaitement. Hormis cela, malgré sa petitesse d'un mètre soixante qu'elle avait retrouvé, l'adolescente en avait de nouveau les formes développés. Elle rencontra quelques humains de temps à autre, n'osant croiser leur regards, elle les évitait. Elle devait faire grande enfant bien timide. Car si d'apparence elle faisait jeune adulte, sa mentalité tendait plutôt vers l'enfance. Il suffisait de voir sa coupe de cheveux pour le remarquer. Et pourtant, qui pourrait croire que cette créature à l'aura humaine était en vérité la pire menace du jour ? Si on la repérait, elle était cuite. Elle se sauverait à toute jambe en hurlant les noms de Vika et Samui surement.

Après cette petite cavale qu'elle lança sans poursuivantes, toute affolée, elel avait comme senti un malaise lié à sa soeur. Etait-elle connectée à elle à présent ? Il est vrai que dans ses cauchemars elle voyait des choses étranges, des vaisages et un oeil horrible à la voix rauque. Il la cherchait, la trouvait dans ses rêves et l'ébranlait. Elle ne fit le lien entre cet oeil démoniaque et sa créatrice si puissante et énigmatique. Peut-être qu'une connection s'établissait, comme un protocole d'urgence qu'on aurait enclenché. Elle avait peur et mal à la poitrine, ce mal être s'intensifiant au fur et à mesure qu'elle se rapprochait. Mais de quoi, ou de qui ? La maitresse au troisième oeil était-elle ici pour elle ? Elle redouta sa découverte lui arrivant en pleine figure. Il s'agissait de sa jeune soeur qui avait dû provoquer quelq'un de peu commode. Elle accouru alors vers elle qui sembla paralysée par la douleur d'un serpent l'étouffant. Sans remarquer le liquide corosif la brulant, si Samui ne craignait la morsure des flammes, l'acide c'était autre chose. Lyra tenta d'enlever cette chose mais se fit bien mal aux mains qu'elle dégage par réflexe. Elle vit alors un grand homme intimidant.

« Aidez-là monsieur, je vous en prie. C'est ma soeur ! »

Précisions Importantes:

Le chasseur devint le chassé alors que la fille atterrie devant Areku après avoir sauté du toit. Typique, elle avait dû sortir par un accès différent de l'entré et prendre Areku par surprise... si surprise il y avait. À bien y penser, les ailes multi-colores, c'était assez surprenant.

Sauter ainsi devant le demi-dragon, c'était un brin stupide. Pas moyen de rater le bruit fracassant d'une paire d'ailes battant l'air pour ralentir la chute d'un être d'au moins 40 kilos, le tout dans une ruelle où l'écho est plutôt fort.

Attaquer? En touchant terre, son équilibre serait vulnérable. Dans une ruelle, elle n'aurait pas l'espace nécessaire pour tirer avantage de ses ailes... Non, celle-ci pouvait parler. Et l'autre gars, il avait parler de «Fairy Tales». Contes de fée, quel nom stupide.

La fille se précipita donc directement à sa gorge, le souleva avant de placer une lame. Mouvement habile, on y remarquait un geste souvent exécuté et pratiqué. Confiance, un peu à l'excès. Dommage qu'elle avait arrêter son mouvement, une lame sous la gorge du demi-dragon, pour parler, ça gâchait la beauté de l'attaque.

Si cette personne était aussi doué qu'elle en donnait l'impression, alors elle remarquerait tôt ou tard que le cou d'Areku n'était pas normal, ou plutôt qu'il ne réagissait pas à son emprise normalement. Agripper le cou d'un demi-dragon, c'était comme agripper un cylindre en métal. Les écailles avaient la dureté et la texture de l'acier alors que les puissants muscles qui se cachaient derrière cette armure pouvaient supporter des pressions et des tensions extrêmes.

En y réfléchissant pendant quelques instants, feignant la surprise d'avoir été attaquer, Areku reconnu finalement les ailes, des ailes de sirène. Il faudra faire attention aux attaques sonores. Contre-attaquer et la mettre KO? Non, elle ne pourrait plus parler. Aussi bien jouer un peu, ça pouvait être amusant. Dangereux, mais amusant et peut-être que quelques informations intéressantes seront échappées.

Une fois remis de sa «surprise», Areku commença alors à rire:
« Ah! Ah! Ah! J'ai perdu! Faut croire qu'on peut pas apprendre à espionner juste en lisant des romans policier! Et comment tu m'as surpris.... Wow! J'étais sûr que tu ne pouvais sortir que de la ruelle! Et le couteau, génial! On se croirait dans un film d'espionnage! Sauf que je suis le gentil ou le méchant... Hum, comme je n'ai pas de couteau, je suis peut-être le gentil, sauf si c'est la fin du film et que le héro va réussir à vaincre tous les méchants juste avec son petit couteau! »

(Le dialogue en vert suite a une demande de Lyra est la véritable intervention de celle-ci face à la confrontation Samui/Areku)

« Ah! Ah! Ah! J'ai perdu! Faut croire qu'on peut pas apprendre à espionner juste en lisant des romans policier! Et comment tu m'as surpris.... Wow! J'étais sûr que tu ne pouvais sortir que de la ruelle! Et le couteau, génial! On se croirait dans un film d'espionnage! Sauf que je suis le gentil ou le méchant... Hum, comme je n'ai pas de couteau, je suis peut-être le gentil, sauf si c'est la fin du film et que le héro va réussir à vaincre tous les méchants juste avec son petit couteau! »

Au purée ce qu'il pouvait l'agacer. Il est vrai que le tuer n'était pas le but, mais la l'envie était puissante. L'assassine remarqua que le cou de l’individu était bizarre. Super! Voila que Sam était au corps à corps face à une bestiole ayant une sorte d'armure. Le couteau pourrait surement le planter mais la contre-attaque pourrait être brutal. Soudain, une personne à laquelle elle n'aurait pensé arriva. Sa petite grande soeur qui avait encore bien changé. Elle était passé de grande à petite peste pour devenir une mini cruche. Sam avait aussi envie de la planté mais étant donné la psychologie faible de sa soeur, elle ne la planterait pas sans raison.

Calme toi nee-chan! Me dit-elle.

La petite sœur qu'était Samui s’exécuta avec un rictus des sourcils. Elle rangea son couteau dans un étuit sans pour autant lâcher l'homme dans l'immédiat. Elle fixa l'inconnu assez énervé.

Ta gueule... tu parles trop. Le but n'était pas la surprise, je voulais m'assurer que tu n'es pas un autre connard de Fairy Tale comme le type qui t'a causé il y a quelques instant.

La jeune blonde lâcha l'homme se tournant vers sa sœur. Elle était assez mauvaise de cette intervention, mais le visage de Samui s'adoucie devant la bouille de sa sœur. Elle voulait littéralement lui rouler un patin malgré certains événements qui font qu'elle lui en voulait un peu. Samui gardant son calme, refit face à Areku dont elle ignorait toujours son nom.

Elle te sauves la vie. En temps normal je t'aurais tué pour ces paroles provocantes. Bon! Réponds à mes questions maintenant monsieur le détective.

L'arme biologique maintenait son calme pour sa sœur et uniquement pour elle. Officiellement, elle restait concentré sur l'inconnu. Officieusement, elle s'en foutait un peu depuis que la personne la plus importante à ses yeux était la. Samui ne lâcherait pas l'affaire sans des réponses dont la vérité en découlera. La blondinette s'adossa au mur d'en face et croisa les bras.

« Calme toi nee-chan ! » Ce furent les seuls mots qui purent sortir de sa bouche. L'enfant devint par la suite incapable de dire autre chose et même faire quoique se soit. Elle était victime d'un malaise d'un genre nouveau. Son regard avait photographié la lame menaçant l'homme, et bien que celle-ci soit rangée, Lyra la voyait encore. Révélant un traumatisme profond issue de cette dernière mésaventure, elle était bien tétanisée. La scène de ses de Suzuki brandissant cette lame belliqueuse la harcella, une fois deux fois, trois fois, encore et encore. Son esprit meurtrie ne tint pas le choc, il sembla absent et elle ploya à quatre pattes. Pouvant se briser les genoux sur le bitume. Là de sa belle bouche s'évadait, en abondance, des rejets gastriques brûlants. Fort heureusement ce dégoutant liquide ne les souillerait jamais, ils n'étaient pas si proche d'elle. Lyra vomissait à intermitence, poussant des gémissements pouvant soulever la nausée de ces gens. Livrée en rebut au sépulcre, sa conscience s'évanouissait.

En réalité la chose était loin d'être simple, et malgré qu'elle ne dégage la moindre aura de yokai, la jeune fille était en lutte. Contre ses démons intérieurs, contre une force voulant la faire plier. Une voix rauque hurlait « Je te vois ! » ou « vas-y explose ! ». Elle n'y comprennait bigre rien mais en surface, sa température corporelle était plus que fiévreuse, elle tremblait de peur face à ce prédateur invisible. Elle refusait ses commandements indicibles, pouvant en devenir y plier de part son esprit faible. « Je suis Lyra Ether et tu ... ne me manipuleras jamais plus ! ». En vérité elle avait beau résister, elle ne pouvait échapper à cet effroyable oeil. Ce lien venait de son sang, de sa mère terrible tyran. La démone responsable de tout cela lui apparu enfin, les hurlements cessant dans un même temps. Bien petite et adorable, elle cachait en vérité un véritable monstre. Elle lui souffla d'une voix de nanti bien morne. « Personne ne pourras plus te sauver. » A ces mots, en surface, elel écarquillait les yeux, murmurant nerveusement. « Nee-chan ... A l'aide !! »

"Fairy tales" encore ce terme. C'était sûrement un groupe, peut-être une organisation. Liens avec le lycée Yokaï? La fille vêtue d'un costume noir très ajusté en ferait parti selon le premier individu a avoir adresser la parole à Areku. Selon la fille, l'individu en faisait aussi parti. Vérité? Possible. Ni un ni l'autre ne dément l'autre.

Si une individue prompte à tuer faisait partie de cette organisation, elle était possiblement un assassin, usant de ses pouvoirs pour éliminer rapidement certaines cibles. Quant à l'autre, la sœur apparemment ne semblait pas en si très bon état. L'attention de la fille en noir c'était très vite porté sur la nouvelle venue. Elle retira le couteau de sa position menaçante. Peut-être qu'elle n'appartenait pas à l'organisation.

Situation intéressante. Aussi bien continuer sur cette lancée. Il parla alors assez rapidement avec peu de pauses, oubliant parfois de reprendre son souffle:
« C'est vrai, faut pas se dire espion, détective c'est beaucoup mieux! Alors je suis le détective Sando. Évidemment je suis au courant, les rues de cette ville sont comme une jungle, avec les prédateurs dévorant leurs proies à chaque coin de rue! Suffit de regarder au mauvais endroit et bang! On se retrouve les pieds dans un bloc de béton au fond de la rivière.

Je te suivais... eh... parce que j'enquêtais! Il y a des types louches, du genre gangsters dans le coin. Je ne voudrais pas qu'il arrive malheur à une jeune fille qui se promène seul dans les ruelles sombres... C'est peut-être ma première sortie, mais ne t'inquiète pas pour ce Fairy Tales, le détective Sando mène l'enquête et... eh... est-ce que ta sœur va bien? »

C'est à ce moment que l'autre fille, vêtu de blanc et de vert commença à vomir par terre, toute en sueur.

Pff... tu es un vrai boulet. Si tu t'approche trop de Fairy Tale tu t'en mordras les doigts. Tu es du genre à foncer dans le tas. Bien que tu réfléchis pas mal et que tu trouves amusant de m'agacer voir d'autres. Sache que si tu te pointes chez eux ainsi, tu es mort. Tu es un beau menteur quand même. S’inquiéter pour moi... tissu de connerie. Seul...

« Nee-chan ... A l'aide !! »

Lyra!

Le visage indifférent de l'arme biologique Beta passa en un instant au stade de terrifié et inquiète. Elle se mit au côtés de Lyra rejetant tout le liquide gastrique qu'elle pouvait. Elle était brûlante. Samui caressait le dos de sa sœur attendant qu'elle termine les rejets. Tel une sœur attentionnée, Sam essuya la bouche de sa soeur à l'aide d'un mouchoir avant de la prendre dans ses bras.

On va rentrer ensemble et je vais m'occuper de toi. Je ne te laisserai plus jamais seul. Ecoute uniquement le son de ma voie. Tous va bien se passer.

Elle regarda brièvement le "détective Sando" n'ayant donnée qu'une partie des réponses demandé et le foudroya du regard.

Toi et moi on discutera plus tard. J'ai plus important à faire. Donc rends toi utile, avance au fond de cette ruelle. Il y à une porte condamnée officiellement qui est caché dans l'obscurité la plus total; enclenche là. J'ai ce qu'il faut pour m'occuper de ma sœur derrière cette porte.

Ironie ou non, Samui dévoilait facilement le lieu de sa cachette où ce Sando l'avait perdu de vue. Pour elle, ce n'était pas grave puisqu'elle en avait d'autres en réserves bien mieux cachés que celle-ci. L'assassine caressa l'une des joues de sa sœur devenu plus petite qu'elle au passage. Essayant de la réconforter, Samui connaissait le véritable risque de ce genre de crise. Cependant, le lieu était trop fréquenté et les morts se succéderaient à cause des radiations.

Ele revint mollement à elle, les prunelles embuées, l'air à peine conscient. Elle était en âge mais ne dégageait étrangement aucune radiation plus forte que celles émises naturellement par un corps. Preuve que sa lutte intérieure portait ses fruits, elle gagnait peu à peu mais pouvait toujours flancher. Elle était seule, perdue dans les ténèbres, face à cet oeil monstrucueux et gigantesque en arrière plan et cette horreur enfantine devant les yeux. En vérité elle n'était pas si seule, comme surgissant de l'oubli, des apparitions oniriques apparurent sur ses flancs, Vika et Samui. Elle n'avait le droit de faillir, elle ne voulait faire encore des morts. Et puis, elle devait aider sa soeur à entrer dans la lumière. Vika serait seule juge de son devenir d'arme ou d'individu. Elle s'en remettait à elles et se laissait happer vers la réalité. Là où quelqu'un prenait soin d'elle, elle la regarda sans voir, pensant dur comme fer qu'il s'agissait de Samui. Elle ne pouvait rien dire encore. Elle n'avait ni froid, ni chaud, juste l'impression d'être lourde et victime de vertige. De la bave s'évadait lentement de sa belle bouche figée.

Et tandis qu'on la guidait on ne sait où, Lyra se calmait lentement, la crise passait comme un mauvais rêve. Le grand oeil avala l'intruse comme le ferait un démon dans un portail, et tout rentra peu à peu dans l'ordre, enfin presque, Lyra semblait toujours mal en point. Elle pouvait pensée tranquile, elle repensa aux derniers mots qu'elle ne put dire à Suzuki, ceci lui intimant des larmes qui ne purent voir le jour. A quoi rimait son existence fairte seulement d'échecs ? Sa seule réussite étant d'avoir raisonné sa soeur, mais rien ne lui garantissait qu'elle changerait. Ainsi donc elle avait peur, d'échouer encore et toujours. Peur qu'un autre vilain ne la brise en mile morceaux. Déjà que son petit coeur se remettait à peine de sa mésaventure, elle devait faire face à d'autres démons plus grands encore. Elle commença à regréter d'être sortie du kekkai coupant le lien avec sa mère. Elle redoutait qu'un de ses laquais ne débarque.

« Nee-chan ... méfis-toi ... du grand oeil ... Il te vois aussi ... Pas en sécurité ... dois ... prévenir ... Comité ... »

« Pas de problème, trouver des portes cacher dans le noir est la spécialité des détectives! Si je peux me permettre toutefois, vous auriez dû vous assurer que votre sœur reste au lit si elle est malade. Cette sortie peut être très dangereuse. »

Sur ce, Areku s'enfonça dans la ruelle, cherchant à ouvrir tout ce qui ressemblait de près ou de loin à une porte.

« C'est ouvert! Enfin, je pense parce que j'y vois rien... Par contre, j'ai ouvert une porte! »

***Désolé pour le poste aussi court, mais selon la situation, je n'ai pas d'inspiration pour plus.***

(Ce n'est pas grave)

« Nee-chan ... méfis-toi ... du grand oeil ... Il te vois aussi ... Pas en sécurité ... dois ... prévenir ... Comité ... »

« C'est ouvert! Enfin, je pense parce que j'y vois rien... Par contre, j'ai ouvert une porte! »

Je comprends.

Samui porta sa sœur telle une poupée entrant dans sa cachette. Elle remercia Areku au passage. L'assassine alluma la lumière et fit refermer la porte à clé derrière elle. Elle posa sa sœur sur le lit et resta assise à ses côtés lui caressant le visage avec une expression pour la rassurer.

Tu sais Onee-sama, le grand oeil me voit parce que, je veux qu'il me voit. Je veux qu'il sache que j'approche. Je veux qu'elle paye ce qu'elle nous a fait subir. Tu sais très bien ce que je veux. J'en ai marre de fuir donc je me bats pour que nous puissions vivre sans que personne ne viennent nous chercher des noises. Même si je dois m'enfoncer à jamais dans les ténèbres. On ira prévenir les secours quand tu ira mieux. Je me refuse à ce que tu sois une cible facile. Tu es mon point faible et tu le sais.

La blondinette se leva un moment pour aller chercher une bouteille d'eau et revint vers sa sœur pour lui faire boire un peu de se liquide serin. Elle ouvrit la bouteille et maintenait sa sœur pour lui faire boire quelques gorgées et reposa délicatement sa sœur avant de refermer la bouteille pour qu'elle se repose. Samui lui déposa un baiser sur la joue bien qu'elle avait hésité l'espace d'un instant de l'embrasser. Elle ne pouvait se permettre d'être toute chose, pas dans ces conditions là. Elle se retourna alors vers le détective.

Bien, alors nous allons pouvoir reprendre cette discutions. Cette fois je veux des réponses concrètes, précise et la vérité surtout. Donc ne me redites pas que vous vous inquiétiez de ma personne ou autre. Je veux savoir pourquoi vous me suivez. Vous n'êtes pas de l'Antithèse ou de Fairy Tale je vous aurez déjà rencontré et la cavalerie serait déjà arrivée. Je paris que l'autre type dehors vous a dit de vous méfiez de moi. Grave erreur sachant que je ne vais pas tuer pour un claquement de doigts lui si. Je ne fais qu’exécuter des contrats point. Si j'aurais voulu vous tuer vous ne m'auriez même pas vu, entendu ou sentie arriver.

Antithèse et Fairy Tales, les deux dans la même phrase. Une information de valeur témoignant d'un lien entre les deux groupes. Elle affirmait également faire partie de Fairy Tales et de bien connaître les membres. La journée devenait intéressante!

S'en suivit du prévisible interrogatoire.
« Eh! Tu crois vraiment que c'est si facile de se faire passer pour un Humain? C'est pas comme si on nous avait donner un guide avant de partir pour cette sortie! On n'a pas tous la chance d'avoir grandit en milieu humain voir même urbain.

Évidemment que je ne m'inquiète pas pour toi. Simple coïncidence. J'ai un ami qui avait laisser pour moi des vêtements de rechange dans une cachette pas trop loin d'ici. Yokaï est tellement un endroit de fous que je passe mon temps à déchirer mes habits. Quand je t'ai croisé, j'ai eu peur que tu étais quelqu'un qui me voulait des ennuis, alors je t'ai suivi.

Et puis c'est quoi Fairy Tales? Un bar de monstres dans cette ville ou quoi? Et puis je croyais qu'Antithèse avait été tous arrêté depuis l'attaque sur Yokaï! Attend, je me suis quand même pas fichu entre une guerre Antithèse contre Fairy Tales au moins? Moi je voulais juste aller chercher mon paquet et avoir une sortie scolaire normale! »

L'ombre dorée écouta monsieur le détective une fois de plus. Il disait enfin la vérité, mais il parlait toujours beaucoup trop. Il fallait le faire taire un peu ou au moins essayer. Samui était du genre calme et posé qui ne parlait que de l'essentiel et parlant peu au maximum qu'elle le pouvait sans pour autant paraître suspecte. Ainsi, par peur qu'il parle encore, Samui déposa un baiser sur les lèvres de l'inconnu. Elle avait vu que pas mal de fille humaine le faisait pour faire taire un homme. Peut-être était-ce une erreur de procéder ainsi, mais l'assassine n’était en aucun cas forte sur les expressions et les émotions. Elle cherchait à les acquérir afin de pouvoir mieux vivre avec sa grande sœur.

Tu parles toujours trop, tais-toi et vas à l'essentiel. Je te remercie. Enfin, c'était la vérité. Bon tu caches encore des choses, mais tu n'es pas une mauvaise personne. Franchement, tu es irrécupérable. Arrêtes de faire des recherches sur ces organisations! Moins tu en sais et plus ta chance de rester en vie est forte. Antithèse est une sous faction de Fairy Tale. Restes en là...

Samui pris une petite pause afin de prendre sa respiration pour soupirer avant de reprendre et terminer ce qu'elle avait à dire.

J'étais leur meilleur élément pour certains type de mission et je sais de quoi je parle.

Samui retourna auprès de sa grande sœur. Elle dormait à point fermé et enfin calme. Dans ces moments, la blondinette avait l'impression que les rôles étaient inversés. Lyra faisait une parfaite petite sœur trop mignonne que Samui croquerait. ♥ Lui vint alors, une idée assez réjouissante pour faire ce qu'elle devait. Échanger leur nom et leur couleur de cheveux pourraient amplement tromper l'ennemi. Ne restait plus qu'a faire croire que Samui était Lyra afin d'être celle qui était la plus recherché pour son pouvoir.

J'ai une idée. Il me faut de nouveaux vêtements et deux couleurs différentes pour se teindre les cheveux. Je vais endosser le rôle le plus risqué de toute ma vie.

(Dans le cas où Areku n'aurait pas répondu avant de début de l'instance, Samui est déguisée en Lyra et réciproquement pour tromper l’œil de toute personne qui voudrait du mal aux deux sœur. Cela risque de coûter cher à Samui qui va se faire passer pour Alpha (elle devient la cible prioritaire de Fairy Tale), mais elle le fait pour que sa sœur et elle aient une chance de vivre heureuses. Areku, joues le jeu afin d'avoir une meilleur crédibilité s'il te plaît, mais libre à toi de répondre affirmatif ou non à ma demande. ;))

Elle avait beau dormir comme un Loire, la jeune fille entendait tout, plus ou moins bien. Son cerveau ne traitait pas correctement les informations. La naïveté de l'homme, possiblement surjouée, lui aiguisa un maigre sourire. A son contraire elle savait beaucoup de choses, trop même. Elle aura désiré oublier à nouveau mais là n'était la solution. Elle avait fait voeu d'apprendre de ses erreurs et faiblesses pour les palier, pour pouvoir affronter cette grande menace. A sa manière elle avait déclaré la guerre à l'ennemi du genre humain. Mais là encore, seule Vika déciderait si elle voudrait d'une arme ou d'une camarade à ses côtés. Lyra voulait également ranger sa soeur sous l'aile de la dame corbeau, ensemble elles seraient invincibles, c'était là sa pensée. Et Lyra apprendrait comme une grande à maitriser toutes les possibilités de ses pouvoirs.

Pour l'instant, niveau machine de guerre on a fait bien mieux, mais elle possédait un presque total contrôle sur sa capacité à modifier sa propre morphologie via un rajeunissement ou vieillissement de son génome. Elle n'avait qu'à visualiser une forme plus enfantine ou adulte d'elle-même et la magie opérait. D'ailleurs c'est ce qui se déroulait en ce moment même. Petit à petit son corps rétrécit au lavage, ses formes développées s'évanouissant et ses haillons devenant à peine grands pour ce gabarit d'enfant d'un petit mètre quarante. Elle était consciente dans son songe, voilà pourquoi elle avait pu user de son pouvoir étrange. Voilà qu'elle balbutiait à nouveau une énigme.

« Ici pas Grand Oeil ... Voit pas ... Dois trouver Vika ... »

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