Par une nuit de pleine lune rouge aux lac sanglant. Décore morbide et assez vide de vie tel une étendu de sang s'étalant sur l'horizon. Seul, Korosu marchait pour rentrer au lycée Yokaï afin de mettre fin a ses congés. Hors comme toute personne, il aimait profité de prendre le temps de se balader; juste à cet endroit précis afin de réfléchir. Les rares mouvement d'eau perceptible suivit d'un petit clapotis.

Il descendit alors plus près du bord et se mit assit pour passer le temps non pressé par les événements à venir. Parfois trop calme a son gout, il lui arrivait de parler seul et se poser à lui même des questions.

Pourquoi suis-je revenu ici? La vie et plus agréable et moins monotone à l’extérieur. Je n'y ai pas vraiment ma place.

Pour une fois, Le Dhampire espérait que le destin de la vie quotidienne n'allait pas lui coller à la peau. Il voulait avoir ou faire quelque chose de nouveaux. Il entendit cependant de manière silencieuse, de léger petit bruit dont-il ne saurait dire d'où viennent-il. Ainsi il n'était pas seul comme il le pensait être. Il se levais alors et cherchait une présence. Tout semblait bizarre, le jeune homme sentait une aura seul et proche, mais distante à la fois. Il cherchait alors cette aura plus en détail et trouvait à peine perceptible, une jeune femme solitaire dont l'expression laisserait pensé que quelque chose de grave se serait passé ou encore qu'elle était triste. Korosu se disait que peut être elle aimait être seul. Il n'osait pas aller vers elle tous de suite et finalement, il se disait qu'elle devait avoir une bonne raison, mais seul n'était pas la meilleur solution sur le long terme et il le savait. Il s'approchait de manière calme vers la demoiselle et s'adressa à elle.


Bonsoir, mademoiselle. Je me nomme Korosu. Je ne sais pas si vous aimez être seul ou si ce n'est qu'une facette, mais j'ai l'impression que vous dégagiez comme une émotion de mal être. Puis-je vous aidez?

Il regardait la jeune femme avec un réel envie de s'adresser et d'avoir une discutions avec celle-ci. Il savait que son approche était peut-être maladroite, mais il n'aimait pas laisser une personne restant dans son coin et encore moins en dehors du lycée.

Elle était là, debout face à cet étrange lac. Ses courts cheveux sombres étaient en bataille, peut-être vaguement attachés, en tous cas ça ne ressemblait pas à grand chose. Ses yeux étaient remplis de vide. Son corps aussi ; il était tout fin. Elle était là, mais qui la voyait ?

Toute seule, pour changer. La sociabilité ne faisait pas partie des qualités de ses, que voulez-vous. Bolyzet ne parvenait décidément pas à se faire des amis, ni même à avoir des connaissances, en fait. Il y avait Marimo, sa camarade de chambre, mais elles étaient aussi discrètes toutes les deux. On peut dire que les deux filles n'avaient pas encore réellement établi de relation. Bonjour, au-revoir, bon app'. Le problème, c'est que depuis que Marimo avait débarqué, Bolyzet n'était plus toute seule dans sa chambre. Elle ne pouvait plus péter les plombs sans que personne ne la voie. Elle se sentait... en danger. En danger, entourée de tous ces monstres. C'est vrai, ici dans ce lycée il n'y avait que des créatures ignobles. Regardez ces jolies filles qui se baladent dans leur joli uniforme d'écolière. Peut-être qu'en réalité, elles sont tout ce qui est de plus horrible, elles détruisent des choses, elles tuent des personnes.

Comment se sentir en sécurité ?

Si Bolyzet était un monstre ? Oui, évidemment, et c'est pour ça qu'elle était dans ce lycée. Mais entre "être un monstre" et "accepter d'être un monstre", il y avait un sacré pas à faire. C'était dur dur pour la jeune louve. Elle ne voulait toujours pas y croire. Pourtant c'était bien clair : à chaque pleine lune, elle avait une fourrure, des dents tranchantes, des griffes affreuses. Mais ça, elle l'oubliait dès que tout redevenait normal. Elle ne se souvenait jamais de rien.

Aujourd'hui, la jeune femme avait voulu prendre l'air. C'était la journée, il faisait plutôt beau, enfin pas froid quoi. Bolyzet avait peut-être cours, elle n'en savait rien en fait. Elle y allait parfois, en cours, mais la plupart du temps elle ne faisait rien de ses journées. Sa vie était tellement morose.

« Bonsoir, mademoiselle. »

Bolyzet sursauta. Elle n'avait vu personne arriver. Elle se retourna et aperçut un jeune homme brun, assez normal. Il ne lui laissa pas le temps de répondre, se présenta immédiatement. Il avait l'air chiffonné de voir une jeune fille passer du temps seule. Bon, certes, Bolyzet n'avait pas l'allure de la fille la plus heureuse du monde. Cela dit, elle n'était pas non plus prête à raconter tous ses malheurs à cette personne. Il avait l'air gentil, mais après tout, lui aussi était un monstre...
La jeune louve inclina la tête en avant. Sa voix était fragile.

« Bolyzet. Euh... non, ça va... »

La jeune femme retourna les yeux vers le lac, anxieuse. Elle devait se réjouir que quelqu'un lui parle, c'était si rare. Mais trop souvent la crainte prenait le dessus. Elle s'empressa de raconter quelque chose pour ne pas laisser de silence. Elle esquissa aussi un sourire à Korosu, sourire un peu forcé...

« C'est calme ici, et comme j'avais besoin de me détendre... »

« Bolyzet. Euh... non, ça va... »

« C'est calme ici, et comme j'avais besoin de me détendre... »

Ainsi, la dénommée Bolyzet était devant le lac sanglant pour plus ou moins la même raison. Bien qu'elle semblait être quelqu'un de réservé, elle semblait contente d'avoir de la compagnie. Son fin sourire bien que forcé était sincère. Le jeune Dhampire se mit alors assis aux côtés de la jeune femme et fit aussi un sourire légèrement forcé. Les émotions n'étant pas le point fort du Dhampire, il cherchait à gagner une confiance envers son interlocutrice.

Nous sommes pareil tous deux sur ce point. J'aime aussi venir ici pour être au calme, loin de tous soucies...

Hésitant sur ses moindres paroles, le Dhampire cherchait à changer cette expression morose en une expression même infime soit-elle de bonheur. Il savait qu'il aurait éventuellement du mal. Elle lui rappelait ce qu'il était avant quand il avait tous perdu. Bien que les circonstance sont forcément différent, le résultat était exactement la même chose. Seul dans son coin en espérant que qu'un s'intéresse à elle et ne pas être rejeté.

Pour savoir, c'est quand la dernière fois que tu as véritablement souris et que cela venait de plus profond de ton cœur? Bien que j'ai l'impression de te donner un certains réconfort, tu sembles te poser énormément de question sur toi-même.

La jeune femme distante et qui naturellement ne lui faisait pas confiance. Le Dhampire aller donc devoir gagner sa confiance afin d'en savoir un minimum. Ainsi, Korosu eu l'idée de raconter sa propre histoire à Bolyzet sans entrer dans les détails ni même se désigner. Lors de son arrivée au lycée, le membre du comité était presque comme elle à la différence d'avoir toujours l'aire découragé.

Je vais te raconter l'histoire d'une personne que j'ai connu. Tu me diras ce que tu en pense... Un jeune homme vivait heureux en dehors du kekkaï avec sa mère. Il a vécu dix-sept années tel un humain parmi les autres. Or, un soir alors qu'il rentrait des cours, il rencontra un homme avec un poignard collé à la gorge de sa mère. Cet inconnu s’avérait être le père de l'adolescent et cherchait tout bonnement à tuer ce dernier. Voulant le faire souffrir, il tua la mère du garçon devant ses yeux. Le jeune garçon a fuit durant deux années en errant dans les égouts par crainte d'être tuer à son tour.

Korosu pris une petite pause afin que Bolyzet puisse assimiler le plus de chose possible. Sachant que l'histoire était raconté tel un lointain passé ou une légende; il fallait laisser le temps de bien comprendre l'histoire.

Un soir, il trouva un monstre qui voulait faire du mal à une humaine et le tua avant de s'abreuver de son sang. Il y récupéra un dossier d'inscription pour le lycée et y décida d'y faire sa vie afin de devenir plus fort pour un jour faire la peau à son père. Au début il était comme toi dans son coin sans rien demander à personne et surtout en ce qui le concernait, il haïssait la part de monstre que son père lui avait transmis. Enfin avec le temps, il a réussi à s'intégrer et cherchait à aider les autres...

Il regarda la jeune femme dans les yeux avant de se lever pour observer la lumière à l'horizon du lac et soupira légèrement comme apaisé d'avoir passer ce cauchemar.

Je ne connais pas ton histoire, ni vraiment ton caractère. Cependant, je peux dire une chose. Ce n'est pas bon de vivre dans la solitude toute sa vie. Il y a toujours moyens de s'intégrer. Je t'aiderai si tu le souhaite.

Le jeune homme se retourna de nouveaux afin de faire fasse à la jeune femme; lui affichant une expression amical.

« Pour savoir, c'est quand la dernière fois que tu as véritablement souris et que cela venait de plus profond de ton cœur ? Bien que j'ai l'impression de te donner un certains réconfort, tu sembles te poser énormément de question sur toi-même. »

Là, Bolyzet se bloqua. Déjà. Le jeune homme s'était assis et elle en avait fait de même. Il y avait l'horizon qui ne demandait qu'à être observé dans les détails. Il n'était pas très tard, mais l'obscurité du soir commençait à arriver. Il semblait que c'état la pleine lune... Chouette. Ravie. Vraiment.

Le jeune homme n'était pas méchant. C'est sûr. Mais peut-être un peu trop curieux. Il avait de drôles de questions, et surtout il les posait de manière très directe. Bolyzet ne répondit pas à cette question. Et heureusement, le silence ne dura pas très longtemps, puisque Korosu enchaîna avec d'autres paroles. L'histoire qu'il raconta lui rappelait un peu sa vie, malgré quelques différences. Mais qui était l'individu concerné par cette histoire ? La jeune femme se doutait quelque part qu'il pouvait sans doute s'agir de son interlocuteur. Sinon, d'où aurait-il sorti un récit si précis et complet ?

Regards sincères et propos encourageant. Bolzet ne comprit pas très bien le sens de toute cette monoconversation.

« Ce n'est pas bon de vivre dans la solitude toute sa vie. Il y a toujours moyens de s'intégrer. Je t'aiderai si tu le souhaite. »

Il s'était relevé mais Bolyzet avait décidé de rester assise. Elle observait le jeune homme d'un air méfiant. Qui était-il ? Comment savoir si elle pouvait vraiment lui faire confiance ? En fait, elle ne se posait même pas la question. Elle n'allait évidemment pas se dévoiler si facilement. Parce que premièrement, elle n'était pas du genre à raconter ses problèmes aux gens ; et deuxièmement, elle ne connaissait absolument pas cet individu. Ce n'était pas en cinq minutes qu'on gagnait la confiance de Bolyzet.

La demoiselle retourna son regard vers le lac sanglant. Elle se méfiait, cherchait où était la supercherie. Elle parla d'une voix basse, mais nul doute que Korosu l'entendit. Elle se sentait oppressée.

« M'aider... Quel serait ton intérêt de m'aider ? Tu ne me connais pas. Tu ne peux pas savoir si j'ai besoin d'aide. »

Lunatique, la jeune femme se releva, fit face à Korosu, et croisa les bras. Son air déterminé était en fait un mélange d'appréhension, de colère et de fragilité. Ses sourcils étaient froncés mais ses yeux brillaient de stress.

« Je n'ai pas besoin d'aide. »
Et je ne suis pas folle, pensa-t-elle.

« Je n'ai pas besoin d'aide. »

On pouvait dire que ça, c'était fait. C'était prévisible de la manière dont l'idiot devant la jeune femme s'y prenait. Elle avait une tendance à rester sérieuse. Le Dhampire était mal à l'aise et fit un sourire pour dire "j'ai fait une bourde quel idiot." tout en se grattant légèrement la tête.

Désolé, je me suis trompé. Cependant au premier coup d’œil, on aurait dit que c'était le cas. Ce fut très maladroit de ma part, j'espère que tu me pardonneras cette conclusion hâtive. J'aime tellement aider les autres que c'est devenu une fichue manie de vouloir aider partout.

Korosu soupira de lui-même.Il regarda Bolyzet et debout elle était assez grande pour une femme. Une taille de mannequin. Ce n'est pas très courant sous le kekkaï. Son côté garçonne la rendait plus crédible sur ses paroles et ça lui allait plutôt bien également. Pour résumer elle avait une certaine classe comme une rebelle. Elle l'était peut-être. Qui sais?

M'enfin! Si ça ne te dérange pas, je préfère resté en ta compagnie et profiter des dernières lueur du soleil. Je suis censé bosser ce soir au lycée, mais je n'ai pas envie. Je trouverai une excuse. Comme ça, on pourrait parler de tout et de rien pour faire connaissance. Je sais que tu te méfies surement de moi, c'est donc, une occasion de lever le voile.

Il n'osait pas le dire, mais en réalité le Dhampire lui même se sentait seul. La compagnie lui changerait pour une fois et le temps passé auprès de la dernière parcelle de famille qui lui restait, fut hélas bien trop court à son gout. Il s'approcha de la jeune femme avec un regard d'homme blasé de la vie, mais surtout fatigué. Les cernes ne mentaient pas et il devait avoir un petit palmarès au compteur. Si la réponse était négative, tant pis, il aurait essayé et irai surement se poser quelque par sur la branche d'un arbre pour faire la sieste.

Si tu ne veux pas, je comprendrais et je te laisserai tranquille. C'est une promesse.

Sérieux dans ses propos, il regarda fixement Bolyzet dans les yeux et les yeux vampirique prirent le dessus l'espace d'environ deux seconde à peine. Par réflexe, Korosu ferma les yeux, posa un bref moment sa main gauche sur son front et respira un bon coup. L'odeur du sang? Encore cette stupide soif de plus en plus incontrôlable? Non, pas cette fois. Cette fois, les yeux étaient apparue un instant comme pour signaler un danger potentiel. Quel danger? Il n'y avait personne en dehors de lui et cette femme. Elle serait le danger potentiel? Korosu n'y croyait pas une seconde, elle n'avait pas la tête d'une femme qui tuerait tous ce qui bouge. Elle l'aurait fait déjà plus d'une dizaine de fois si elle le voulait.
Que pourrait-être se danger qui effrayait le côté vampire de Korosu? Il n'en n'avait strictement aucune idée, mais il allait surement le savoir bien assez tôt.

(côté vampire parlant par l'inconscient, on n’entend rien de ce qu'il dit)
Quel patate ce type. Il n'a même pas fait attention à l'odeur. Ignorant jusqu'au bout, les vampires sont de naturel ennemi des lycans et loup-garous. Tu crois que cette femme devant toi c'est quoi? Cours au-lieu de rester planté comme un idiot à vouloir faire ami ami. Ou encore, réussis à survivre en face à face. Idiot comme il est, il va prendre la seconde option.

« Désolé, je me suis trompé. »

Dites-donc, on aurait dit que Bolyzet était en train d'impressionner Korosu. Ce n'était pas ce qu'elle cherchait. Elle voulait juste se créer une barrière, un bouclier. C'était comme ça, Bolyzet était un peu trop sur la défensive. Mais c'est normal. Les questions du jeune homme étaient trop rapides.
Cela dit, Korosu ne devait pas avoir très peur de la jeune louve, puisqu'il décida de rester à ses côtés. Il voulait discuter. Juste discuter. Être son ami peut-être. Il voulait rester en sa compagnie. Secoue-toi, Boly, quelqu'un veut être ton ami.
Tout à coup, Korosu était respectueux et beaucoup moins curieux. Il avait sans doute compris la leçon, alors la demoiselle devait peut-être passer l'éponge sur les questions qu'il lui avait posées. Il le méritait, peut-être. Le visage de la jeune femme se détendit. L'air froid dans ses yeux avait presque disparu, maintenant il n'y avait plus qu'un soupçon de méfiance. Mais d'accord, elle allait discuter avec lui. Qui sait, elle allait peut-être finir par devenir sociable.

« O.K., on n'a qu'à faire comme ça », déclara-t-elle en hochant une fois la tête vers le bas.

Elle allait se rediriger vers le bord du lac pour s'asseoir. Sauf que l'instant d'après, le jeune homme changea d'attitude. Il avait l'air surpris et puis il ferma les yeux, comme pour se concentrer. Mince alors, Bolyzet venait juste de faire un pas en avant vers un « ami ». Evidemment, il aurait été trop facile que tout se passe bien. L'attitude de Korosu cachait quelque chose. Rapidement, il s'excusa en hésitant, et parla de ses pouvoirs. Bolyzet n'avait pas le droit de savoir quel genre de monstre il était. Et de toute façon, elle n'avait pas du tout envie de le savoir. Il était un monstre, c'était bien suffisant. Cet instant relança sa méfiance. La jeune femme regarda Korosu avec insistance, avec inquiétude presque. Elle était même sur le point de faire un pas en arrière. Ses bras étaient toujours croisés. On dit souvent qu'on croise les bras en guise de protection. Lorsqu'on se sent vulnérable. Bolyzet se sentait en effet faible. Si quelque chose dérapait, si ce garçon l'attaquait, elle ne saurait comment se défendre. Sauf si... Sauf si elle se transformait. Là, elle ne serait pas forcément plus puissante, mais en tous cas plus... folle, incontrôlable. Bien sûr, en plus c'était la pleine lune. Bolyzet détourna les yeux un instant, agacée. Elle en avait assez de toujours devoir savoir si c'était la pleine lune ou pas. Tous les jours, elle devait se poser la question. Se préparer...

Bolyzet regarda Korosu. Il dégageait quelque chose d'étrange. Elle hésita entre rester là et partir en courant. Il parlait de ses dons comme s'ils pouvaient se déclencher n'importe quand. Mais il n'avait pas l'air inquiet.

« Euh... ça va ? Tu veux... Tu veux t'asseoir ? »

La jeune femme semblait inquiète ou légèrement effrayé parce ce petit dé-connement des pouvoirs de Korosu. Non seulement elle acceptait d'avoir de la présence, mais elle se méfiait de Korosu. Il devait donc essayer de calmer l'atmosphère de méfiance. A la longue, cela devenait agaçant de ne pas trop savoir comment réagir. Puis, contre toute attente, elle semblait s’inquiétait de Korosu comme s'il serait sur le point de tomber dans les vapes.

« Euh... ça va ? Tu veux... Tu veux t'asseoir ? »

Tant de questions et tant de réponse que le Dhampire avait à poser suite à cette phrase. Il regarda Boly dans les yeux avant de répondre. Toujours sur la défensive, elle semblait hésitante. Peut être qu'avec un peu de recule, il pourrait lui faire comprendre que Korosu n'est un danger que pour lui même dans le sens où il ne ferait pas de mal aux personnes orienté vers le bien.

Oui, je pense que ça ira. Et je veux bien m’asseoir.

Le Dhampire s'assied en tailleur près du bord comme pour méditer un peu.

Boly, merci de t’inquiéter. Cependant, si tu pouvais te détendre et réduire ta défensif ce serait bien. J'ai l'impression que tu me prends pour un monstre qui cherche à te tuer et c'est vexant. Je ne laisse jamais mon côté monstre prendre le dessus pour la simple raison que je suis à moitié humain et je veux agir comme tel. Je n'ai jamais attaqué personne. Sauf les méchants qui essaye de faire du mal aux autres. Je suis ici pour essayer de m'intégrer et peut-être arrêté d'haïr ce que je suis. C'est pour ça que j'ai rejoint le comité, je veux protéger les autres et non leur faire du mal.

Le Dhampire invita Boly à s'asseoir à ses côté. Il regardait le soleil qui allait bientôt se coucher définitivement. Remplie de nostalgie, Korosu eu une larme de tristesse. Il regardait souvent le soleil se coucher avec sa mère dans le passée au bord de l'eau.

Tu reste avec moi ce soir? Les étoiles seront magnifique à observer. Je trouve que cela donne une sensation de liberté et de paix en les regardant.