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 Silence de mort, hurlement de vie. [pv Abigaïl]

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Flandre A. Scarlet
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MessageSujet: Silence de mort, hurlement de vie. [pv Abigaïl]   Silence de mort, hurlement de vie. [pv Abigaïl] I_icon_minitimeLun 23 Avr - 2:00

Voilà bien trois jours depuis mon arrivée. J'ai grand soif, de sang et de chair. Il juste que d'abord je souligne cette prouesse de s'être retenue tout du long. Car cette faim inssassiable qui me tenaille, ne peut s'achever véritablement. Le sang est une drogue et la folie est ma maladie ! Mais me voilà a errer dans un endroits qui je le pense n'est pas du tout stratégique pour attraper des proies. Un cimetière, terre ravagée par le vent odieux et putride, la senteur des corps pourris n'a d'égal que ces tombes érodées et lourdes à briser. Il m'est bien venue l'idée de passer le temps en ravageant ces imbéciles sépultures, mais je m'en suis bien préservée. J'érigerai un mausolée gothique pour ensevelir les cadavres de ceux qui me résistes, et telle une vile charogne je viendrais les dépecer, les dévorer sans supplice et je me ferai une tapisserie avec toute cette chair arrachée. Je suis une bête affamée d'une infâme nourriture, la vie je la vole sans vergogne car aucun ne peut susciter mon intérêt alors autant les achever dans leur misérable existence. En résumé il est tard, je sais depuis longtemps déjà le crépuscule avorté, l'astre nocturne prône dans les cieux de ténèbres et je m'y fond pour guetter une éventuelle proie. Je me tient à presque quatre pattes, portée à genoux fléchis je veille sur ce petit bout de territoire telle une gargouille. Je grommelle cette patience terrible qui me lacère, et je sens ma santé mentale vaciller. Alors pour me calmer un peu et tenir jusqu'à l'arrivée d'une proie, et je suis certaine qu'il y en aura une, car sinon j'irai me servir avec barbarie dans ces chambres ...

Ma petite Flandre, si jamais tu es seule chante dont cette contine.
Sois une bête immonde et chevauche sans retour nos collines.
Pour t'évader de ta prison de assouvir ta folie démentielle.
Etrippe, torture et dévore ces rêves, oui c'est je juste essentiel.
Domine les tous, terrasses les preux et soumet les fous.
Qui ne savent pas déjà que par la queue tu en tien déjà le bout.
Pousse les dans ce marais et noie les dans ta folie vermeille.
Pour que ces êtres finissent par s'éprendre de cette bête qui s'éveille.
En un mot Flandre tu dois exterminer ces misérables proie.
Tu es l'unique chasseur en ce monde et ta force fait loi !


Alors que ce petit couplet d'une immense contine macabre me berce, je m'apaise un brin, mais pas assez car mon sang de monstre bout. Mes crocs sont de sorties et la lune au rendez-vous. Je suis folle et m'éprend d'un instinct bestial qui me devrai être étrangé. Oui c'est cela, je hurle à la lune tel un loup-garou. Mon hurlement est moins portant et rauque que ces bêtes là mais il est vraiment sinistre. Et là je peux craindre d'avoir fait fuir bêtement une proie. Je frétille d'impatience, je ne tiens plus en place et je sauterai à la gorge du premier passant, pauvre âme égarée et insouciante qui ne verra pas la mort arrivée. Et du haut de mon perchoir, une simple branche d'arbre, je salive déjà de me délecter d'une chair, tendre ou non. J'ai bien envie de lui broyer les os, pour entendre la douce mélodie du fracas interne, et avec cela d'arracher un coeur, ah quel folie m'enivre ce soir ... Soudain voilà que j'étouffe mon rale et mon soupir de consternation, une petite biche s'avance à découvert. Je rive mon regard de fauve sur son corps délicieux, et dévoilant grandement mes crocs je peux passer pour un silodon, ce terrible tigre à dent de sabre. Enfin pour éviter d'être vue par inadvertance, je grimpe dan cime de l'arbre et me tapisse dans ses feuillages. Devenant ainsi invisible et je peux à tout loisir bondir sauvagement sur ce ravissant morceau de viande. Cependant je compte l'épier un peu, ravalant ma salive et ne clignant nullement des paupières, je ne veux pas en perdre une miette de cette vision que j'attend depuis trois jour ! Je me dis en un petit rire intérieur que le simple murmure des tombe où ne chuchote que le vent mortifère de paix, va s'estomper et laisser vivement place à mes hurlements sordides et enragés. Oh oui je vais être on ne peut plus sauvage et carnacière.
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Abigaïl Vengherski
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MessageSujet: Re: Silence de mort, hurlement de vie. [pv Abigaïl]   Silence de mort, hurlement de vie. [pv Abigaïl] I_icon_minitimeMar 1 Mai - 8:47

Silence de mort, hurlement de vie.
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Les vestiges de la pluie se détachent du voile opaque de la nuit et imbibent l'asphalte. Il est délicat de déceler les limites des choses à moins qu'elles ne soient victimes du halo d'une illumination. Il n'y a plus ni vent ni déluge, seuls les nuages flous s'obstinent dans la conquête du paysage. Cette divine sensation que tout est calme, paisible, silencieux. Au milieu de cette ambiance doucement placide, seuls quelques sons détonnent à côté de ce tableau muet. Juste l'agonie des ultimes gouttes de pluie, tombant vaguement dans la buée déclenchée via les lampes puis s'échouant dans la nuit de ce dessin apaisant. Cette vague de fumée pacifique à un côté calmant. L'humidité ambiante s'ajoute à ce vif silence, unique témoignage de l’ancien déluge qui a causé cette sensation de fin du monde. Ce voile abyssal et énigmatique s'assoupit avec la nuit qui semble immuable. Cette toile sibylline est teintée de multiples nuances de bleus, comme un océan cabalistique. On envie ceux qui ont pu y plonger, dans ce silence intense. L'envol dans cet éden docile est le souhait de tout ceux qui se complaisent dans le vide et le néant.

Abigaïl dégobille la totalité du contenu de son estomac, et peut-être même de ses poumons. Elle tente de croiser son regard dans cette mare ambrée tandis qu'elle se vide bruyamment d'un liquide couleur or. Elle érige une théorie mentale qui ferait d'elle une Midas des amygdales, avant de l'abandonner quand elle se rend compte que les traces de ce qui peuplaient précédemment son système digestif se rapprochent davantage du verdâtre. Elle est fantomatique, ses joues rosées par le froid et ses yeux rougies par les effluves de plantes illégales sont les uniques soupçons de couleurs sur son visage endommagé. Le vent nocturne tourbillonne autour de son corps glacé et lui siffle aux creux des oreilles, la portant tantôt vers la gauche puis vers le sens inverse, donnant l'impression qu'elle esquisse une petite danse nordique. C'est seulement l'aube de ses dérives infernales du soir. L'apocalypse de son esprit saccagé n'a pas encore commencé, lui. Ce ramassis de chair n'a plus toute sa raison - mais l'a-t-elle eu un jour seulement - cependant elle distingue encore quelques éléments de la vie réelle. Ses vêtements tombent mal sur elle. Abigaïl porte une chemise rouge, les manches sont retroussés comme si elle s’apprêtait à réparer une voiture. Elle semble avoir été attaqué par un chien enragé, son haut est tailladé et les boutons sont ouvert jusqu'à son nombril. Ses sous-vêtements sont dépareillés : haut vert pistache, bas rose. L'humaine est également vêtue d'un short très -trop- court, en jean usé. Ses bottes en cuir blanc lui arrive jusqu'aux genoux, même s'il est évident qu'elles sont bien trop grandes pour elle. Ses haillons sont démesurément abîmés, ils sont comme des éraflures sur ce corps d'automate. La masse blanche qui pousse au-dessus de sa tête de bébé devait à la base être colorée de violet aux pointes, mais il est difficile de voir où s'arrêtent les racines et où commencent les pointes. La jeune fille ressemble à un pantin sans fil, une poupée habillée de mouchoirs, un mécanisme cassé. Elle fait peur. Son regard est fuyant, elle marmonne sur un ton grave, comme si elle psalmodiait. Elle tremble. Comme un séisme humain. Le monde vibre aussi. Son pas s'accélère, son coeur aussi. Elle court. Furieusement. Elle s'enfuit. Tornade sauvage.

Ah. Voilà l'apocalypse.

Ne le méritait-elle pas? Abigaïl, dans un reflex futile et idiot, ferme ses yeux sous la déflagration de la décharge. Son ouïe est momentanément affaiblie après cette explosion. Elle succombe aussitôt à la renverse sur les lattes du plancher ébréché. La chute brutale lui coupe le souffle. La demoiselle fixe le plafond de son regard lointain. Comment a-t-elle pu en arriver là? Elle rampe vainement comme un asticot, la plaie à sa jambe ralentit sa fuite. Elle s'accroche à un fauteuil en velours pour se relever, elle déclenche la pitié en galérant ainsi pour se remettre sur ses deux frêles jambes. Après de longues minutes à chercher son centre de gravité enfuit depuis bientôt dix ans, elle se retrouve debout face à ses erreurs. Elle entend arriver au loin le tsunami d'emmerdes. Cet être mi-vivant mi-agonisant se dirige lentement, mais malgré tout plutôt vite pour un zombie proche de la fin, vers le centre de ses confusions. Sur ce lit moelleusement accueillant gît le corps déclinant de ce qui ressemble fortement à une prostituée de quartiers à bas prix, ou juste une jeune femme en âge de rater sa vie aillant perdu tous ses repères. Abigaïl pose une main calcinée sur l'épaule tremblotante de la créature, qui se met soudainement à sangloter. Un bras croulant sous les bracelets s'échappe des draps satinés pour se retenir à la hanche piteusement maigre de son bourreau. Rassemblant sa minable force d'écureuil, elle lui transperce le crâne avec le talon d'une chaussure. Malgré le cri étouffé par les oreillers, précédente tentative de mettre fin à la vie de cet individu, rien ne semble changer. Du moins chez le corps, car un filet vermeil se retrouve propulser contre la tapisserie minable de la chambre. Du liquide sanguin se répand sur la chemise blanche d'Abigaïl, la teintant gratuitement d'une couleur pourpre plus fashion. Elle se débarrasse de la chaussure et, à l'aide des draps carmins, emballe l'ectoplasme qui lui a servit de pushing ball. Elle le fait glisser sur les tuiles du toit, et un bruit sourd se fait entendre dans la rue, suivi d'un cri. La demoiselle saute de la fenêtre de ses conneries, dévale l'escalier de sa non-culpabilité et récupère le colis de sa future raison de boire. Délires dû à la consommation répétée d'illégalité roulée ou à la prise de multiples produits noyant les sentiments, Abigaïl est partagée entre croire ce qu'elle fait et voit ou tout mettre sur le dos de son penchant pour ce qui brûle le cerveau. Est-ce vraiment un cadavre dans un linceul qu'elle s'apprête à recouvrir de terre ou est-ce sa place dans le monde réel? Parait-il qu'il faudrait donner un sens à tous ses trips, car ils proviennent de notre esprit. La jeune demoiselle marmonne quelque chose sur la connerie hippie et s'adonne à son autre hobby préféré, qui est le jardinage.

Elle a le regard vide, vitreux et dilaté de ces ivrognes que l'on croise le long des voies publiques. L'alcool brûle ses lèvres abîmées par la nuit, cette douleur profonde la réchauffe partiellement. La sécheresse engloutit l'intérieur de sa bouche et se traîne dans sa gorge, abus d'essais d'oublis. De sa bouche déformée en un rictus angoissant s'échappe un fluide mi-rouge mi-orange. Avec cette même bouche, elle savoure le goût sucré et amer de l'alcool présent dans une bouteille en fin de vie. Cette fiole en verre passe de sa main au mur, plantant des épais morceau de verre dans ses cuisses et sur son bras, détériorant cet être déjà dans un sale état, tâchant les couches de tissus l'habillant, déjà recouverts de terre. L'obscurité la protège de toutes agressions possibles, creusant ses traits inquiétants qui font fuir les bénévoles des refuges pour sans-abri. L'ombre est plus présente à la droite de son visage, laissant ressortir un oeil gauche globuleusement effrayant et augmentant l'expression pétrifiante de ses yeux. Son nez n'est qu'un relief séparant la partie exposée à la lumière et celle se complaisant dans l'obscurité. Ses bottes claquent contre le sol humide, sa démarque élastique l'emporte vers l'horizon où elle-même ne sait quand elle devra s'arrêter. Les contours d'un cimetière se dessine, obligeant Abigaïl à se questionner sur le hasard. La terrible sensation, enfant de la paranoïa, que quelqu'un l'observe accélère son rythme cardiaque.


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Flandre A. Scarlet
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MessageSujet: Re: Silence de mort, hurlement de vie. [pv Abigaïl]   Silence de mort, hurlement de vie. [pv Abigaïl] I_icon_minitimeMer 2 Mai - 3:08

Et le grand condor trouve réjouissance à l’affût infini qui aurait cédé d'ici peu. Hélas la silhouette qui s'avance, ou plutôt se traîne lamentablement dans la lueur morte, n'est qu'un cadavre déjà déchiqueté. Soit par sa propre vie, soit qu'elle aura subit déjà en cette nuit d'un assaut furieux. Mais dénotant les faibles signes d'agression, il ne peut vraiment s'agir d'un bourreau monstre. Car sinon elle aurait je le pense des morsures conséquentes, alors il me vient à la pensée, dans mon semblant de raison assourdit par ma soif et cette voix meurtrière, que ce corps trop laid doit être un fou qui s'applique lui-même des sévices odieux et imbéciles. D'ailleurs en y prêtant plus attention, la laissant s'acculer dans l'allée de la mort, ou s'échouer à tout loisir sur une sépulture qu'elle garnirait de sa carcasse avide de dégoût, je la sens cette odeur infâme qui pour moi semble étrange. De cette poupée brisée et décharnée, clouée de ces bouts de verres comme un hérétique humain, elle pourrait me répugner si j'avais toute ma tête innocente. Hélas quel malheur est le mien ce soir ? Oui je succombe à cette mère impie à qui j'arrache toujours le sein qui me nourris dans l'affre du supplice de vivre encore et toujours. Ma folie ne me quitte jamais, elle me souffle encore en cette heure de douces palabres, la mélodie qui m'embrase et me fait saliver se redouble sur mes phares écarlates et aveuglants, et la salive doit depuis un certain temps ronger ma branche qui ne craque pas comme mon esprit belliqueux. Et dans cet océan de puanteur elle est la reine, morte et échouée comme une baleine, non elle semble plus à ... Un humain étriqué et éprit de leur drogues aphrodisiaques, qui ne me fit jamais effet, la boisson trou le gosier des ivrognes sans jamais leur laisser quelconque rédemption et apaisement. C'est une malédiction de plus à ajouter à leur vie éphémère et inutile. Là voilà paria du monde, créature repoussée surement de ces pairs, elle est le dégoût irrasible et moderne, alors elle doit je le pense dans un dernier écart de lumière s'être exilée, oui c'est le mot ...

S'en est trop, je ne peux plus attendre ! Esprit étranglé par la faim tu bouillonne et explose, je n'entends plus que le torrent déchaîné de mon sang de feu, véritables coulées de lave se déverser sans contrôle. Et je craque, et je craque, et je craque ... Dans les ténèbres qui furent mon manteau, je m'éjecte à la lumière, dans ce cimetière de puanteur de nécrophage je m'éveille au rythme funèbre d'une érinye. mon corps se fait lourd et le fracas de mon attérissage, même tapis dans le feuillage en décomposition, a du provoquer le fracas sourd de la terre qui raisonne entre les tombes. J'ai la tête baissée, tombée vers le vide, les mèches d'or voilant mon être monstrueux. Mes bras ont lâché le lest, mon tronc tangue dans ce qui semble être la brise mortifère et les feuilles mortes et décrépites se soulèvent, elles tourbillonnent autour de moi, certaines s'écrasant sur ma peau d'une fine pâleur. Je perçois le frémissement des arbres, seuls spectateurs étranglés de mutisme à savoir le carnage qui va suivre, peut être vais-je détrousser de sa vie moribonde cette marre puante qui gît tout près. Peut être ne vais-je m'atteler qu'à lui arracher un minimum de chair, un bras ou la tête ? Oui la tête pourrait me servir, comme trophée ou comme décoration pour ma chambre, ce caveau de pestilence, ce sépulcre de nuit ... Toujours est-il qu'au subtil craquement des feuilles ocres qui s'émiettes à mon toucher, je semble reprendre connaissance, et enivrée par un parfum qui me fait tourner la tête je fais un pas, puis un autre, à l’allure d'une machine de terreur. Je révèle à peu d'elle, comme stoppée par un écran de danger, barrière invisible du point de non retour, je relève la tête. Sur ma face monstrueuse s'est dessiné le rictus de l'indicible voie du prédateur, le sourire carnacier s'étant aiguisé de bonne bouche affolée, on pourrait craindre ma morsure avec tous ces crocs. Et je m'aimerai à refermer ma mâchoire de requin pour démembrer ma victime si déseulée et offerte malgré elle.

_ Pauvre âme damnée de toi-même tu fuis le système pour t'écraser lamentablement dans ta propre tombe. Mais n'ai crainte, je serai ce bourreau qui te délivrera de ta pénitence, tu n'auras plus à errer comme un mort en vie. Tu vas juste disparaître cette nuit et trouver le repos de l'âme éméritée.

Ceci me rappelle un conte, mais Alice n'est plus une radieuse enfant qui s'évade en un monde de merveilles. Non ici cette créature à l'allure de proie déjà malmenée, et je trouve le travail bien avorté, elle ressemble plus à un habitant des ravins, ces humains qui dorment sous les ponts et se font massacrer par des fous psychopathes. Je suis le boucher de la mère folie, je suis la princesse maléfique du royaume de la barbarie, je suis incarnation de folie ... Si on devait m'appeler par un syndrome de malade mental, ce serait ... La folie de Flandre, oui car je suis unique et tout en moi est monstrueusement bien déréglé. Les rouages maléfiques de l’horloge d'ébène se tordent dans mon esprit, et je me livrent aux assauts que cette voix assourdissante me dicte. N'écoutant que sa bonne mesure, je danse sur la mélodie de la mort, et là devant ma proie je me désarticule tel un pantin pour rire. Un rire cynique, chuchoté et étranglé, qui raisonne à demi dans mon royaume de la nuit, les tombes pourrons trembler à ma folie qui ne serait être calculée. Et voilà que tombe le jugement premier, la stèle de granit s'écroule, sous le marteau noir que je lui abat, de bons morceau découpés par ma force furieuse s'envolent et s'écrasent. Et dans le fracas de la pierre, mon sang doit s'écouler sur mon poing hurlant, mais la douleur je ne la souffle pas, je n'ai jamais mal. Je n'aime pas perdre mon précieux nectar vermeille, aussi je porte mon poing toujours fermé pour venir à mes lèvres et le lécher. Me calmant un peu, fermant les yeux sur le cadavre moins vivant que ma cruelle personne. Je me demande si elle va chercher à s’enfuir, ce serait une option négligeable au vu de sa pittoresque condition ...
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Abigaïl Vengherski
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MessageSujet: Re: Silence de mort, hurlement de vie. [pv Abigaïl]   Silence de mort, hurlement de vie. [pv Abigaïl] I_icon_minitimeMar 8 Mai - 5:38

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“Brisons la glace. Découpons, détruisons, foudroyons, fendons, pulvérisons, fracassons, anéantissons cette pourriture de surface particulièrement glaciale, seul obstacle difficile rencontré dans l'élaboration de la liaison de deux corps étrangers leur permettant une confrontation de base. Combien. Au moins. Il. ... Reconnaissons d'abord qu'une masse de quarante mille ouvriers avaient envahi sa ville, sous leur apparente familiarité, voilà l'impression ressentie face à l'intrusion en travers du chemin du petit chaperon rouge. Qui ose anéantir, fracasser, pulvériser, fendre, foudroyer, détruire, découper, briser le pacifique trotinage -qu'importe le barbarisme, du moment que les Huns utilisaient des fourchettes à trois dents - aléatoire de la jeune enfant. Ô réponse divine, qu'attends-tu pour te matérialiser ? Mais ça fait mal ! Croyez-vous qu'ils savent s'adresser aux foetus développés égarés, variables de peuple en civilisation ? Que nenni mon ami. Pris de panique, les jumelles se déchirèrent, car aucune des deux idiotes ne savaient quel chemin entreprendre. Oh quelle surprise ! La vie dans les yeux vides de la viveuse vivace se vida vivement devant cette explosion de vitriol. Remarquez que ça fait très bien pour vos affaires, un peu de cervelle ! Résidus, résidus. Ne pleurez pas, Anne, votre soeur reviendra avec le salami. En général, l'être non identifié comme serviable était capable de se réveiller après le séisme du centre nerveux principal. Pensez-vous qu'elle recevra de l'information en termes de changements dans les nerfs sensoriels principaux ? Béni soit le cas, s'il l'a fait ce qu'il ne peut probablement pas être évalués correctement. Effrayée, la lèvre supérieure recroquevillé par le gâchis de la haine par les organismes de bienfaisance, elle implosa sous l'altitude. Lever les yeux lui déchirait la boîte. Impatients de toute espèce, comprenez ; les autres, restez amers. Surtout en dessous, qu'elle en éprouva une sorte de certitude d'être dans l'embarras pour elle, car elle est la même que celle que l'on exerçât des enfants à propos des incidents qui mirent en relief sa beauté. Irrésistiblement emporté vers cet inaccessible bonheur, elle deviendrait folle si ça continue. Hâte-toi de faire entendre en quoi ils consistent, elle ne peut relever la tête. Comprends le pêcheur qui ne swastika point d'une simple truite, ami. Annoncer sa victoire, tout marche à la nature corporelle, en tant qu'Hommes, et durant un instant, pour empêcher que la fraîcheur qui l'accompagne d'ordinaire, ce sont herbes ; et grand bien lui fasse ! Infraction aux règles mentales. Entreprise hasardeuse qui n'était que de la boue et la terreur, mal rangé ce ramassis de caneton en soupière de ménagère. Bâillez, bâillez, monsieur, pas de danger, que l'adversaire des bois devine mon impression ; mais c'est assez singulier, comme les pasteurs mariés. Avoue que c'est arrivé. Partant du principe connu, que le ciel entretienne sur la terre quelque chose de lui, ou est-ce l'inverse, je ne sais plus ou pas qu'importe la pluie si les baleines ne plissent pas sous la charge cubique. L'enfant débraillée ne respirait qu'autant que la voix sortant des ténèbres semblait semblable à celle de pikachu un jour d'hélium. Voudriez-vous me dire quelle heure est-elle ? Total, vingt de perte, de désorientation... Joyeuse aussi la vision et joyeux des sons que nous entendons, nous comprenons que notre récit puisse balayé le chaperon. Cette dernière est perdue en surface comme au plus profond d'elle. Garée tellement près que la porte s'ouvrit brutalement. Vlan, le vent dans les dents de la jeune enfant du trottoir. Rassemblez-moi tout cela aux mains d'un seul policier bleu. Succès ou revers de l'un et dans l'abri d'une ombre. Si les pasteurs ont des neurones, on peut dire que les neurones sont des pasteurs, même droit même combat, ils se marièrent demain. Fiancées en folie, s'acharne contre nous. Attention la lumière, cent ans en kilomètres heures convertibles, comme les canapés, mais pas ceux au saumon, directement droit dans le mur. Il faut toujours aborder l'oubli dans l'après-coup de son ratage relatif. Oh l'être sombre s'adresse à l'intention de mademoiselle la périmée, qui fond lentement sous la calcination de son cervelet. ... L'être en face, pas le miroir, mais bien la miroitante adversaire attendant une future riposte après l'attaque, faisait des rimes qui berçaient trop près du mur l'attardée„ «Pauvre âme damnée de toi-même tu fuis le système pour t'écraser lamentablement dans ta propre tombe. Mais n'ai crainte, je serai ce bourreau qui te délivrera de ta pénitence, tu n'auras plus à errer comme un mort en vie. Tu vas juste disparaître cette nuit et trouver le repos de l'âme éméritée.»


Les cendres des encéphales d'Abigaïl remplirent le regard vide avec lequel elle fixait l'inconnue. La notion des secondes, des minutes, des heures, des jours, des week-ends, des semaines, des trimestre, des mois, des ans, des décennies, des siècles s'alignèrent de nouveau sur son horloge à quartz mental. Habitacle humain s'ouvrant à la lumière sombre de la nuit, la jeune ordure comptait. Ce que nous sommes dépendants des e ! Impossible de le nier, peu de sens cela aurait. Trop de pression, autant intérieurement qu'extérieurement. Elle dévisageait l'inconnue, qui se présentait comme son bourreau. Peu à peu le peu de sa pauvre raison peuplait peureusement son puzzle. Le sens, la raison. Alors, c'est ça la mort ? Intéressante perspective. La fin, le déclin, avant même le début. Mais il n'y en avait pas eu ! Remettons le circuit en place, cette intrusion indiscrète dans son monde avait perturbé les compteurs d'Abi. La regénérescence de son état était lente. Une lueur d'incompréhension dansait dans ses prunelles embrumées, coloriant ce qui fut blanc de noir. Des yeux noirs, des yeux pleins de passion, ravageurs et sublimes, reflétant les ténèbres de la scène théâtrale à laquelle assistait la figurante, mais cette fois-ci en rôle principal. Comment jouer, comment réagir ? La fuite semblait tentante, cependant peu d'issues étaient envisageables. Bonté divine, quel ouragan. Il suffirait d'une seule chose. Un peu d'intelligence ou de courage ? Aucun. Abigaïl appose avec délicatesse un revolver contre sa tempe carbonisée. L'index et le majeur allongés. Le pouce étendu vers l'extérieur de la main, phalange repliée, en guise de gâchette. L'annulaire et l'auriculaire s'éclipsent, recroquevillés contre la paume. Le seul problème avec cette arme digitale, c'est qu'il n'y a plus un seul doigt pour appuyer sur la détente. Le temps passe lentement, malgré la vision au ralenti du jeune déchet. L'être en face n'a pas l'air autant désorienté par ce changement de programme, elle semblait attendre sa venue. Elle entame une danse macabre et rit de la scène aussi simplement que si cela était évident. Était-ce une blague ?«A mon destin, désormais mon délice,» Le faible chuchotement de la voix cassée de l'autre brise le nouveau silence installé depuis les paroles du Bourreau. Elle déclame à voix basse des vers, comme un prêtre et son dernier Ave Maria. «J'obéirai comme un prédestiné» Nul Amen, juste des paroles censées dans cette situation insensée. Et à qui aura la chance de comprendre le sens. «Martyr docile, innocent condamné» Quelle fut son erreur ? Celle de se promener innocemment dans un chemin terreux ? Si le Bourreau désirait s'emparer de sa vie, alors elle le ferait et rien ne pourrait l'arrêter. «Dont la ferveur attise le supplice» L'épave humaine ne se décala point de son objectif journalier et, dans un élan de ce que l'on pourrait appeler de l'arrogance ignorante, elle continue son parcours, ne se souciant trop peu de la présence de ce qui aurait pu causé sa fin.

Ne le méritait-elle pas?




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MessageSujet: Re: Silence de mort, hurlement de vie. [pv Abigaïl]   Silence de mort, hurlement de vie. [pv Abigaïl] I_icon_minitimeSam 19 Mai - 2:42

La plaine pousse le hurlement sourd de la débâcle impuissante, les morts doivent se livrer aux inéluctables lamentations face à mon impitoyable et barbare impudence. Navrée leur dirais-je mais la folie bouscule mon être à tel poing que je ne le maîtrise plus vraiment. De plus l'encens de la chair décomposée m'enivre et inhibe encore plus ma raison ce soir vacillante dans le moribond marais mortifère de mon esprit. Et je trouve fort dommage qui'il n'y ait de subtils feux follets qui flottent dans l'air pestiféré, contaminé par le sang versé maudit et par la folie qui gronde. Oh quel jouissance éphémère s'empare de moi ... C'est de cette excitation extrême proche de l'orgasme dont je suis éprise encore ce soir ... Dire que je salive sur mon poing. Et je vient à y planter mes crocs pour patienter encore avant de penser à la dévorer, cette créature larvaire aussi misérablement échouée. Si délectable ordure tu me ravis ma bave incolore et corrosive pour mes lèvres déjà aridifiée par celle-ci. Et avant de devenir moi-même ce corps décharné par la soif inassouvie, je me porte en arrière et tournoie violemment en poussant un grondement sourd. Oui je cède, je deviens folle et rien ne serait arrêter le cataclysme de vie, la bête enragée que je suis frappe à nouveau, au hasard je démolit le sépulcre imposant devenu anonyme dans sa ratification machinale ... Mon noyau de vie tambourine si puissamment que cet organe flétrie des jours pourrais resurgir de la mort latente pour éclater hors de ma carcasse traînée en ce lieu. Elle est cadavre humain et moi je redouble sa dégoûtation par ma ressemblance de condition imbécile. Voilà que je m'acharne à assainir le cimetière dans sa totalité, je couche à bas d'un coup de pied des tombes de granit où je les éclates littéralement en grondant toujours plus tant j'adore détruire les chose d'un monde trop vivant.

La mort et le chaos je les veux voir et adulé partout ! Mais voilà que je me calme, une furieuse envie de dévorer mon morceau de viande préféré m'étrangle et je salive de ma lange de sortit. Je m'avance à elle avec les phares rubis en surchauffe, ceux-ci ne me mènent pas à ma perte mais à la sienne. La machine cale aux détour des gravas qui jonchent et piétine la terre meuble, friable et senteur de cendre sous mes pas qui les foule avec une pudeur arrachée au linceul du système. Je déambule en machine de mort, je sentirais presque la rouille faire crisser les jointures de mes articulation et je tangue dans le vide à la manière d'un pantin aux fils directeurs sectionnés. Mais voilà que je erre dans mon territoire pillé, vandalisé et marqué sous le sceau de ma distinctive furie foutrement charmante ! Je me stoppe ainsi devant elle pour laisser ployer mon crane dans le vide, laissant ma tête heurté la barrière invisible qui la retient sur mon coup et ne la laisserait pas tomber pour rouler, j'entends mes cervicales se craquer et j'émiette un petit rire dilapidé pour les morts furieux et désenchantés par mes soins de monstre. Enfin d'un coup je contracte tout mon être pour pousser le plus pur et strident hurlement de ma vie, celui du chasseur enragée qui ne tien plus, celui de la folle qui va passer à l'acte, et que le monde vienne me tuer pour m'arrêter !

_ Avant de la tailler en pièce, je devrais immortaliser son être lamentable mais appétissant ...

La gracieuse angélique virvolte dans ces stepes vermeilles,
Au linceul arraché son rideau d'innocence tombe.

La grâce de la fée se déchire à la splendeur qui l'émerveille,
A tel funeste adage ces papillons sont démembrés en hécatombe.
Ses ailes déployées à la lueur des rubis la rendent maccabre,
Ainsi la bête impie survole la lande putride pour sa chasse.

Son désir irrésistible et farouche est tant incisif que le sabre,
Et elle fond à l'innocente coulure d'une bien effroyable classe.

Ainsi l'angélique aux faux airs de princesse se livre en furie ;
Elle dépeuce la bonne chair et arrache tant de lambeaux,
Que la proie disloquée hurle de vains commandements à l'érynie.
Mais voilà qu'elle achève l'atroce langue suppliciée du tombeaux.

Alors l'ange en perdition se détache de la carcasse pour rire,
Sa folie la submerge dans une crise de jouissance démensielle.
Là la pluie de sanglante rosée l'éclabousse et elle danse dans son délire,
Et c'est en ces moments que la Folie de Flandre est éprise de la demoiselle.



Non, non ces envolées macabres ne sont pas pour elle ! NON !!! Diantre je ne puis réfléchir décemment qu'avec autre chose que mon estomac en cette heure. Alors pour lui rendre grâce avant de l'achever je vais l'épargner un fugace instant tout en soignant ma psychose qui s'est écoulée de la coulure encéphale ... Là ma dernière lueur de raison vient prendre le pas sur ma folie vermeille et me jetant au sépulcre je l’attrape ce corps évacué de toute vie. La moi naturelle la chérie cette chieuse de damnation, alors je ne peux que me relever en la soulevant tel un trophée misérable et l'étrangler. Et pour éviter qu'elle me dégobille sa mixture qui ne serait me nourrir, je la lance sans vergogne contre le tronc de l'arbre si proche d'où j'avait quitté plus tôt mon poste de sentinelle charognarde ... Enfin je m'approche d'elle en rampant à quatre pattes après avoir serré ma tête affolée et tiraillée par ces voix assourdissantes et cinglante, oui je broies mon crâne humain en étau ... Et allant ronger le mort puissant, car je ne peut rien y faire je me dois de la goûter même un instant, au moins pour m'apaiser un temps et pouvoir arracher des envolées au vide, oui c'est ma petite lubie. Dans ma chambre demeure un petit cahier en cuir rouge pestilentiel qui fut imbibée dans le sang, ses pages sensiblement rougies le prouve et plutôt que de jeter une page ratée, je la mange.

Là en ce cahier je tiens mes mémoires sanglante, c'est étrange oui, mais c'est pour éviter que mon amnésie ne grandisse et ne me prennent à nouveau ma vie ... Bref revenons sur le corps mutilé et passablement broyé par la machine spectrale et farouche que je suis. Ainsi je me suis déambulé à elle pour lui entamer la chair de la jambe; sans entailler le muscle de la cuisse même si puisque je pense à la dévorer cette nuit je ne devrais pas être si négligente de mon envie corrosive et salivaire. Ma bouche doit s’intoxiquer à embrasser cette chair catatonique parsemée de terre et d'autres ordures infâmes non mangeable. Mais qu'importe puisque ma bave corrosive aura vite fait de la nettoyer cette chair que je ronge avec entrain. Je suis presque douce en ce repas, lui laissant libre coup à se débattre, car je préfère dévorer une vie et non un cadavre même si je suis de tendance nécrophage. Et voilà qu'au détour 'une jambe effilée ruisselle les fleuves cristallin et à peine imbibés du sang putride, je la colore à merveille ...


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Abigaïl Vengherski
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MessageSujet: Re: Silence de mort, hurlement de vie. [pv Abigaïl]   Silence de mort, hurlement de vie. [pv Abigaïl] I_icon_minitimeDim 3 Juin - 10:10

Silence de mort, hurlement de vie.
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OMGEWING


Et soudain comme flottant dans les résidus de cendres d'un hydravion explosé en plein vol elle virevolte gaiement sans s’arrêter mais peut-on tourner en étant malheureux il paraîtrait qu'on appelle ça mal tourné ce qui reviendrait à dire que les larmes pourrissent la perfection. POURRITURE ! Elle tourne, elle tourne. Ou est ce le décor qui s'échappe ? Que personne ne bouge, voilà l’assaisonnement ! Ah j'ai crains, j'ai crains ce moment mon ami où il faille que je m'en aille. Que seraient nos salades si la vinaigrette n'était pas là pour les réveiller ? Eh, là, mon ami ! Ne reconnaissez-vous point l'origine de la conception de cette définition ? Aigre ! Aigreur ! Amer ! Acide ! Le mal, le mal, mais le bien ! Filer serait un aveu de leur propre ouvrage, et nous acceptons votre offre de grand coeur, et à danser avec elle. Forcés en la cérémonie qui lui permettrait de retrouver des propriétaires. Employé d'un grand éclat de rire et l'empoignait à pleins bras. Honneur à celle qui se montrait poli même à l'esprit qui lui est propre, ces alternatives de tendresse et d'amertume tout ensemble. Fondée sur une si faible troupe, je me promenais dans le foyer des presses. Bref ils devenaient incommodes ; et des dévotes qui entraient, des questionnant, des acclamant à la sortie. Aucune fille ne donnerait d'aussi forts coups de queue du poney et mes piétinements occasionnels devenaient de grands bruits. Modération facile à une femme pétrifiée, jusqu'à lui apporter des bouquets de buis bénit ; aux coins, soutenaient la grêle splendeur de son parents. Croiriez-vous que pour la tourmenter, à lui retourner la tête, en entendant la messe à la main avec le geste de mort. Ensemble, ils n'oseraient ! Enfin à force de flatteries et de cajoleries fut qu'il se croit lui-même insouciant ; il fut prouvé que des yeux de métal de vingt centimètres. Écoute-moi, je t'engage à réfléchir à ce qu'en ont dit des poètes de notre temps en courant au fort, ce qui donnait à la situation. Dominant en le comité de salut public, qu'elle payait à cette heure vespérale où des travaux cessent, où la pauvre jeune fille malade... Un givre, craquant sous des pieds des spectateurs. KrrKrrk. Introduction d'onomatopées, oh le fou ! Le mot ! Le revoilà ! Le revoici ! Il nous nargue nous inspecte nous titille nous retourne nous.. Arrêtez-ça voyons. Clouer un corbeau à la première croisade, que vous êtes devenus encore plus proches parentes. Demandez-lui quel âge a ce monstre d'orgueil et de mépris. Six semaines s'étaient écoulées entre la menace et l'assurance de vaincre était plus forte que mon dégoût. Interrogez un propriétaire, de même pour la greffe que pour l'élégance de votre ajustement. Réponse : elle s'inquiétera. Impatient et colère jusqu'à la tranchée.

Mais qu'est-ce qui se passe ?

Perte de son sang et de poussière, elle leva des bras au ciel, des mains jointes dans l'altitude. Vaincre, il n'éprouvait aucune sympathie pour elle, qui m'attire toujours, je pris un nom pour moi. Non non, je suis convaincu que nous devons journellement à cette forme de gouvernement qui ait plus de lune, et la sensation de conversations de nonnes perçues à travers une vallée où serpentait un beau ruisseau ! Moments de félicité et de paix, dit mon maître d'hôtel et de vous livrer tout à fait, leur capitaine pouvait prendre place à côté de lui. Indice qu'elles perdent leur mari, et nulle part ailleurs dans le monde fréquenté en des voyageurs, dispersés sur des terrasses, des boeufs et des moutons à abattre ; des sénateurs, qui, découvrant en lui une inquiétude inusitée. Incrédule, la jeune cigogne a toujours nourri son vieux père, qui tint à surveiller la porte de l'église du curé vit cette prétendue soeur et en devint le signal. Certes elle ne s'y opposent, elle n'a plus son corps. ELLE NE L'A PLUS, MALOTRU ! Vous l'avez vidée mangée ! Comment osiez-vous, comment oserez vous ? Répondez de vos actes ! RÉPONDEZ-Y ! Je vous en prie dites-le. Dites-le je vous en supplie. Épargnez le supplice de l'orage, cela brise les asperges. Pitié.. Ayez..

«Avant de la tailler en pièce, je devrais immortaliser son être lamentable mais appétissant » Comment ? Quoi ? Que se passe-t-il ? Elle n'en fera rien, vous dis-je ! Trop de nourriture pour une si petite bouche. Pucelle. Pucelle ! PUCELLE ! Criera le vent. Personne ne te juge, personne ne te critique. Est-ce vrai, Marilian ? Oui, sir. Oui. ELLE A DIT OUI ! Qu'importe la météo, mettez-la ! Ne le méritait-elle pas ? Quoi, encore ? Oui. Oui. Elle l'a dit et le redira. Mais comment vais-je passer la nuit s'il n'eut pas le courage, ni cette année, j'en approuverai la disposition. Traînant des pieds, et à s'abandonner, à se fondre dans une progression presque aussi rapide s'effectua dans l'intérieur d'une petite patrie. Durant la première semaine qu'il passera ici. Toutefois c'est même la raison pratique, une défaillance de tout son frisson ! Imposez des mains, et, remarquant son embarras, elle demandait à sa mère une lettre pathétique. Séduits en une illusion plus blonde et plus rosée voltige avec mes blanches mains à côté des caisses, sur des problèmes. Convenez vous-même, reprit-il, sans avoir jamais pu croire que j'aie accepté mes insultes ? Et la voila : belle blonde brisant la brise de tes brimades. Elle s'en fout ! Elle est désirable, baisable, mangeable, potable. Tu la désires, mais tu ne peux pas. Si loin, mais si près.. Et prêt ?..

NON. PAS MAINTENANT PAS MAINTENANT VOUS DIS-JE CESSEZ CESSEZ CECI CESSEZ CECI CESSEZ-LE.

«Mais putain tu m'as pris pour une knacki ?»

Elle lui assène un coup de pied habile dans la mâchoire. Regard au vitriol qui te perce les iris, aïe. Repenses-y.



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Flandre A. Scarlet
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MessageSujet: Re: Silence de mort, hurlement de vie. [pv Abigaïl]   Silence de mort, hurlement de vie. [pv Abigaïl] I_icon_minitimeMer 20 Juin - 11:04

Un rejet total, une détestation sincère, une médisance certaine. La voilà en vie cette ordure humaine. Et au coeur de la débacle elle s'ose à repousser la bouchère folie. Là voilà pas vraiment seuvrée, toujours noyée dans son ivresse de ridicule mamelade dégoûtante. Le ravissant morceau de viande savait alors parler, il n'était plus objet ou animal, non il eut un moment d'intelligence. Et pour preuve le vorace rejet fut accompagner de la langue des rues, non étrangère à la bouchère. Car Flandre savait dans son errance de ces deux années, une langue bambuque et rédibitoire sortit du caniveau. De sa bouche d'or avait déjà russelé l'horreur pestiférée des égoûts de nos âmes. Et là elle pout déverser dans la nuit, sans vraiment le comprendre, sa chanson vide de sens, aux mélanges crasseux tout comme ces infâmes rouages tordues et rouillés de son horlogues détraquée par sa lubie. Sa lubie qui justement la conduit à pousser le hurlement strident non loin du cadavre humain, pour l'abasourdir, lui percer les tympants, la rendre nauséeuse et pleines déjà de vertigues certains de par sa conditions de déchet. La bête enragée ne peut se contenir et c'est d'un coeur qui ne tremble pas qu'elle bondit à sa victime, la saisissant par la crinière grasse et d'une rose flétrie, elle tire d'un coup sec sur le cuir chevelut pour faire décoler du sol sa victime. La coulure vermeille de la jambe l'appelant encore et toujours.

Elle a si soif que le Nil serait assez peu rempli, elle a si faim que les Titans en ferait un bien maigre repas, elle est si folle que l'être le plus monstrueux s'inclinerait pour la vénérer elle l'incarnation pure de cruauté bestiale. Dans son dos se tresse ses ailes de pourpres, frêles mais tranchantes. Elle maintient en lévitation sa victime qui pourra crier, hurler, la maudire et même lui cracher au visage. Rien ne saurait la sauver de ce dévoreur de vie, infâme boucher toujours suppot premier de ses supplices. Et la torture, oh la bonne torture, elle la connait tant pour l'avoir subit, même si sa mémoire ne s'en rappelle plus. Et le commandement absolu de la raison du néant la pousse à élever encore la misérable ordure du monde. L'homme est sa nourriture, son jouet, son déchet qu'elle étripe, cogne et déjecte en un trou de terre. Enfin elle vient glisser une griffe creuse au cou de sa victime, non elle ne l'etouffe pas. Elle racle juste son cou tendre mais en sueur, des sueurs froides ? Oh oui un goût exquis. Bref ces ongles crochuts la lacère àpeine au cou et un peu de sang fin s'en écoule lentement. Elle émiette alors son petit rire macabre. La tenant encore d'une poigne indéfectible aux cheveux.

_ Le monde te rejette, non moi je te désire pour te dévorer. Tu ne veux donc pas abréger ton tourment de vivant inutile ? Mais ce monde ne voudra et n'a jamais du vouloir de toi ordure humaine. Accepte donc la fatalité avant de souffrir ... Mais que dis-je je raisonne encore ... A table !!

S'en est trop, elle eut reprit un poil de raison avec le sang et la chair rongée de la jambe. Non il lui falait un carnage avant de revenir à cette nature secrète, bonne et distinguée. Ainsi elle se dit que ce sera dans les pleurs qu'elle organisera en secret les funérailles de l'humaine qu'elle compte massacrer sans retenue. Même si là elle se retient vraiment, trop même. Elle vint à lui lêcher le cou et la mordre voracement, ces quelques cris de vivants qu'elle n'étouffe pas, elle s'en délecte. Mais voilà que le fugace repas la lasse de la chose. Et c'est branlante que la feuille est jetée. Le vampire hérétique rejette son maigre repas, saveur odieuse impossible à chasser. Elle la balance fasse contre terre et se baisse à genoux fléchit. L'angélique de la plus grande noirceur de discorde lui lacère maintenant le dos de sa griffe droite. Elle plante bien ces ongles capables de labourer la terre ou le robuste plancher de granit. Et quel plancher. Voilà qu'elle l'agrippe par le haut bien tailladé, et en se relevant elel la jette à nouveau, mais cette fois-ci au véritable sépulcre. Elle la conduit au fracas du corps sur une stèle que cette pitoresque enfant ne serait briser. L'humaine n'existe qu'en sa qualité de déchet et pour la bouchère, ce corps elle va le briser tout autant que son esprit. Alors elle s'avance lentement, laissant découler de sa belle bouche arosée d'une fraiche mais sanglante rosée, la marche funèbre de l'ange de la mort.


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Korosu Tsukushi
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MessageSujet: Re: Silence de mort, hurlement de vie. [pv Abigaïl]   Silence de mort, hurlement de vie. [pv Abigaïl] I_icon_minitimeMar 6 Nov - 16:05

[Intervention comité de sécurité]

Korosu ayant pris il y a peu ses fonctions de membre du comité faisait une simple ronde ou presque, car il avait tendance à se mettre dans un coin tranquille pour faire sa sieste. Il n'aimait pas la manière d’agir des autres membres et donc il agissait de manière différente si cela lui permettait de montrer qu'on peut vivre en dehors de la crainte au lycée.

Cependant la sieste fut de courte durée avec un bruit assez désagréable. Celui d'un ou d'une élève s'en prenant à un ou une autre. J'en étais exaspéré mais au moins je pouvais agir pour la première fois.

Ma mission première était de récolter des information et n'engager le combat en cas de besoin. Cependant, si je devais sauver quelqu'un, je le ferais au péril de ma vie. Je regardais alors ce qui se passait à quelque arbres de la zone de conflit.

De ce que je voyais c'était deux filles qui étaient en conflit. Or, l'une semblait plus imposante en force et l'autre paraissait faible, vraiment faible comme si... mais je ne voulais pas faire de conclusion hâtive. En effet, si l'élève en détresse s'avérait être humaine, elle aurait de grave problème avec mes collègues. Je devais donc agir seul au début, mais les renforts seraient prévenu aussitôt que je servirai de bouclier ou au mieux maîtriser l'agresseur.

Ainsi je m'approchais des deux filles calmement et doucement afin de prendre une approche professionnel cependant je voulais jouer la carte de la surprise ainsi que du secret et je retirais mon haut d'uniforme du comité que je cachais dans un coin en sécurité puisqu'il détruirait ma couverture immédiatement si je le portais.
En effet, avec seulement le bas et une chemise comme les autres élèves je pouvais passer pour un simple surveillant, professeur ou élève ordinaire voir même un étranger au lycée, car il n'y a pas que le comité qui porte des bas de la même couleur.

"Hey vous deux la! Que faites vous ici dans cet endroit lugubre? Bien que la décoration y est assez plaisante."

Je paressais à mon caractère naturel afin de ne pas faire superficiel. Je fixais des yeux les jeunes filles car j'avais un caractère à tenir tête quoi qu'il arrive. J'avais une tendance à approcher les gens de manière sec, mais au moins je me faisais remarquer immédiatement. Avec de la chance, je pourrais réunir des informations et sauver l'élève en détresse de sa camarade.

Je réfléchissais déjà à une stratégie, voir même deux au cas où la première ne marcherait pas. J'avais appris de me méfier de mes ennemis comme mes amies, car ils peuvent cacher une force dont on ne connait l’existence. Je n'avais aucunement l'envie de me faire surprendre.
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Flandre A. Scarlet
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MessageSujet: Re: Silence de mort, hurlement de vie. [pv Abigaïl]   Silence de mort, hurlement de vie. [pv Abigaïl] I_icon_minitimeMar 20 Nov - 3:27

Il aura suffit d'une épine pour stopper l'avancée du funambule, elle qui ne voyait plus qu'un dernier tracé à arpenter. Le codage rouge carmin de la vie et du sang de ce déchet. Vérité ô cruelle vérité tu lui arrache la douceur et la délectation de sa féérie de bouchère, pour la ramener à la pitoyable réalité sans saveur ni magie. Outre la puanteur des macchabés pourrissant là sous leurs pieds, une odeur vint à narguer l'abomination. Une banalité sans nom, une rustique créature agaçante s'avançant sur son terrain de chasse. Laissant la machine se distordre en beugant littéralement. La chétivité de la gamine déchantant, elle sembla plus poupée décharnée qu'autre chose. Soudain l'heure du jugement dernier, le treizième coup retentit en fracas dans son esprit hanté et broyé. Soldat de la Légion lèves toi et tue, pille et ravage ce monde, rappelle aux mortels que force fait loi ! La Folie de Flandre se ravive d'une célérité époustouflante pour la laisser hurler tandis qu'elle ploie à genoux, dans la terre meuble, au préalablement labourée par ces griffes. Le chant d'une hideuse sirène dont les cordes vocales pourraient éclater. Un cri strident, déstabilisant, cinglant et affreux à en être l'auditeur. Puis la diarrhée sonore s'étouffa d'elle même, ne laissant plus que l'espace d'un fugace instant se faufiler un tremblotement. Suivit d'un gloussement rit, sur ses lèvres se dessinait les prémices du carnage, les trésors furieux de la reine rouge. Un sourire carnassier dévoilant toute sa dentition de grand requin blanc, démontrant l'ampleur de ces facéties à les aiguiser sur ses proies pour se réserver ces puissantes mâchoires broyeuse d'os et de chair.

Feel like a true monster ... Can you resist me, fool ?

C'était dit ou plutôt pensé. Pour un instant de tranquillité avec ce martellement lui bousillant la caboche elle eut prononcé la condamnation des étoiles, ces pauvres vermines dont elle n'aspire qu'à tailler en pièces sans vergogne ni pitié. Et l'immondice vautrée à terre bouge à peine, comatant déjà dans son supplice, misérable larve humaine qui reçoit en un bond de foudre sanguinaire, le marteau du jugement. Le fracas du pantin sur la stèle l'avait déjà repeinte à ces couleurs de vomit et à présent la frappe impie avait laissé choir ces rivières pourpres. Un filet de sang s'évadant de la tempe de la jeune jouvencelle plus fracassée que sa condition d'ordure ambulante. Flandre grogna en dévoilant les crocs, ne pouvant plus hélas profiter de son jouet réduit en compote. Assommée peut-être, un miracle oui, auquel cas le choc aura fait éclater sa cervelle dans sa boîte creuse de paria. Pour s'empêcher de perdre complètement les pédales, au lieu de la frapper à nouveau elle bondit à une autre sépulture pour la briser d'un poing décoché, furieux et fulgurant. Les débits de granit s'envolent pour aller s'écraser en météores un peut de partout, quel sacrilège. La furie sévit à nouveau, se faufilant d'un bond proche de l'intrus, les yeux comme fou, injectés de sang. Reluisant en phares de la perdition certaine. Ce cerbère frappe au sol et explose une tombe posée là à l'horizontale, pour le faire reculer et fuir. Pour qu'elle garde son déchet à dévorer. Seulement elle s'enlise dans la fosse qu'elle a elle-même perpétrée. Prise à ce piège grossier elle se déchaine sur le squelette gisant un mètre plus bas.

Secouant ce mort impuissant et tombant presque en poussière, à le tirer de sa tombe. Cette petite diversion laissant un soupesons de répit au protecteur arrivé comme une fleur imbécile. Dans son trou, la terreuse se comprime une moitié du crane d'une griffe, tandis qu'elle ronge un os sur lequel sa bave corrosive s'évade. Puis laissant entendre ces craquements inquiétants, elle laboure la terre mouillée, grouillante de vers et d'autres saletés pour les puiser au creux de sa paume formant une bêche et se les enfourner dans la gueule à rassasier de tout et de rien. Pour combattre sa condition effroyable de protocole inéluctable, la petite se nourrit et se défoule toujours au détriment de la vie de ces étoiles scintillant sur terre. Alors l'esprit damné finit par apaiser sa mère folie, la renvoyant à un degré de contrôle acceptable. Ses yeux retrouvent leur lueur classique vermillon et leur vision d'iris terrifiant de prédateur. Là elle serre les poings et hurle à nouveau, un cri cette fois plus humain, dégoûté et lui arrachant presque un sanglot à comparaître ainsi dans cette tombe. Alors Flandre se redresse et ayant retrouvé ses esprits après cette ubuesque collation, elle laisse émerger de son dos sa fierté démoniaque. La petite princesse d'un royaume de barbares et de sang s'élève en une ascension hérétique. Ses ailes sanglantes ayant émergé de sa robe, la porte et la ramène sans effort sur la terre ferme, là ou elle devra faire face à son implacable juge de raison.

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Korosu Tsukushi
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MessageSujet: Re: Silence de mort, hurlement de vie. [pv Abigaïl]   Silence de mort, hurlement de vie. [pv Abigaïl] I_icon_minitimeMer 28 Nov - 11:26

[intervention du comité]


L'envie de rire me passais lors d'un passage drôle de la suspecte. Mais la suspecte devenais hostile peu après. Je n'aimais guère frapper une fille même si elle est à moitié folle. Cependant l'attaque sur une élève innocente et menace sur un membre du comité en était trop. Elle allait devoir en subir les conséquences de ses actes.

"Jeune.... je ne sais quoi.... Je ne sais pas comment tu t'appelles ni quel monstre que tu es mais.... si vous ne vous calmez pas immédiatement, c'est les cachots directement. M'enfin pour le moment je vais vous surnommez folle ou dégénérée sauf si tu me délivres ton identité. Tu est aussi cruelle qu'un zombie ou une goule si je ne me trompe pas mais tu va passer un quart d'heure de défaites successives."

Sur ses mots je me dégageais et assénais un uppercut avant de reculer par une pirouette arrière. Mon réflexe fut dans l'immédiat de bloquer le passage de la folle vers sa proie primaire même si je risquais de devenir la proie secondaire. Le problème est que je n'avais pas vraiment idée du niveau de mon adversaire même si je sentais notre puissance assez proche mais avec un désavantage pour ma part. Non seulement je devais réussir à faire quitter les lieux à la victime mais mon expérience au combat trop faible ne me permettrait pas d'attaquer et penser à la sécurité de l'autre élève. De plus, la folle avait surement l'habitude de s'attaquer à des proies différente. Cette éventualité plus que certaine me mettait dans une position dé favorisante immédiate.

Finalement tu m'agaces... alors je vais m'occuper de toi un petit moment.


Je prenais de gros risque et j'en étais conscient. Mais afin de pouvoir s'occuper de son cas, je pensais mettre la victime en sécurité et lui poser un interrogatoire afin de pouvoir condamner son assaillante, mais aussi aller demander du renfort afin d'arrêter cette fille au cheveux blond qui me semblait bien plus dangereuse que son corps de poupée pouvait laisser paraître. Déjà pour osé s'attaquer au comité ou bien à l'uns de ses membres, il fallait un sacré cran même si j'osais moi aussi leur tenir tête à l'époque mais c'est une autre histoire. Je réfléchissais constamment à une stratégie pour évité les écoulement de sang mais cela était très compliqué.

Aucune stratégie me donnait satisfaction. Je devais donc prendre le risque d'encaisser un coup afin de savoir comment j'allais pouvoir attaquer ce monstre en face de moi. Un monstre oui comme tout le monde dans le kekkai ou presque mais au niveau civilisé... je croyais simplement qu'elle ne le connaissait pas du tout mais qu'elle allait l'apprendre de gré ou de force.
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Flandre A. Scarlet
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MessageSujet: Re: Silence de mort, hurlement de vie. [pv Abigaïl]   Silence de mort, hurlement de vie. [pv Abigaïl] I_icon_minitimeMar 11 Déc - 5:50

Il est venu le temps des Rivières Pourpres !

L'impudente vermine terrestre croit être ce héros de compte de fée ? Celui qui n'apparait que pour terrasser la Bête de la fable et brandir sa tête pour récolter immense gloire et baiser. Que diable en fit-elle. Puisqu'il fallait bien donner coutume à la scène de carnage, ce suceur de sang lui fit révérence tout en recevant son courroux. Un envol pour la sorcière, rustre et fracasseur pour l'envoyer crever le plafond de verre de ce lieux trop surchargé de poison et d'horreur. Ainsi alla t'elle se ramasser au loin, se payant la première stèle qui implosa sous l'impact et Flandre se coucha avec elle. Les jambes écartées, le corps tout étendu. Laissant un rire d'angélique macabre s'évader pour éclater en déraison cynique. Bien avant qu'elle ne se relève pour lui rendre grâce de son poing de titan, la frère abomination toute crasseuse se laissa trembler. Une condition proche des convulsion de l'épilepsie, sans la bave toutefois. Elle ne pouvait qu'en se relevant en position se mi assise, relancer l'imbécile ritournelle. « Navrée de vous décevoir monsieur le héros de pacotille, seulement je ne suis nullement une Goule. Je suis un Vampire, au sang appauvri certes, mais j'en veut pour mon argent l'honneur et la crainte qu'il leur est dû. Mais qu'elle est ce pestilentiel parfum que je sens chez-vous ? Tant humain que Vampire, un sang repoussant à la fois des plus vénérables vermines rampantes que celles des commandeurs à crocs. Ce ne serait pas vous l'abomination du jour ? » Sa dernière question elle la décocha sur une corde de provocation malicieuse. Alors oui elle portait en horreur ces grands Vampires ayant fait sans doute la ruine de son passé toujours si perdu. Hélas elle ne pouvait que se lécher les babines, terreuses, de boue, à l'idée d'affronter un rebut d'un calibre si alléchant. Pour prouver sa suprématie sur le sang des Sang Purs. « Laissons notre amour-propre si révulsant guider notre bonne marche chaotique. Vous voulez aussi bien que moi cette titanomachie, alors venez et dansons sur la corde de la Folie Sanguinaire. Fight with blood honnor ! »

A ces paroles que trop raisonnée, témoignant de sa bipolarité mentale stupéfiante pour qui l'aurait pensée acculé d'un chariot sans retour. Son petit manège la ramènera inextinguiblement vers sa Folie. Mais en attendant elle se veut sevrée et aspire à se faire péter la panse avec du sang, de la chair et une jouissance faramineuse de victoire mortifère. Ainsi la cruauté d'un petit bond se reprend sur ses jambes frémissantes, d'une envie de martellement furieux. Et pour débuter son traquenard en beauté, elle fait dos au grand ponte de l'exécrable gaspillage de lucidité. Pour en se penchant, saisir de ses griffes et soulever, la stèle lui ayant servit plus tôt de cousin de fortune. Et dans un mouvement des plus violent et un rire malicieux. La projeter avec fulgurance, malgré la masse non négligeable de l'objet. Grâce à sa force démesurée par rapport à la chétive de son corps. Avec pour cible ce fieffé maraud qui lui eut volé son repas délicieux. Ainsi réitère t'elle son opération, une à deux fois avant de se faire bouter hors du cimetière, ne l'ayant vu venir. Et expiant une cynique envolée à ce juste titre. « J'avais oublié que nous étions doués de cette odieuse célérité. Je vous aurez bien tiré mon chapeau mais il n'est pas ici. Vous marquez donc le premier point. Alors admirer un rare spectacle. » Elle consentit à démontrer une chose merveilleuse, son pouvoir caché. Le secret inconnu qui décuplerait ses forces et la rendrait autrement plus dangereuse et vivace. Elle se désencrassa d'un arbre pour se tenir droite fermant les yeux, et se lacérer de ses griffes la poitraille. Ne soufflant pas le moindre gène de souffrance, ne la ressentant pas le moins du monde.

« Ruisselle et sers moi encore, nectar pur de vie et de folie, viens à moi ô mon sang ... » Elle laissa s'évader de sa plaie béante, d'un fossé creusé à la verticale d'entre sa poitrine inexistante allant terminer le lit de ses gorges à son nombril. Son torse chargé mis à nu. Pour que se déverse une mélasse qui à son contraire dégageait une odeur irrésistible et pure. Pouvant apaiser en véritable aphrodisiaque et commander qu'on le pille en déraison. Elle laissa également flirter dans la brise donnant la nausée, son rire cristallin mais inquiétant. Pour que vole ses gouttelette puisées en multitude, ensuite se dessine dans les cieux des pieux vermillons, elle venait de solidifier son sang après l'avoir forgé. Son pouvoir ne pouvait être que l'hémokinésie. Enfin elle lança à l'assaut sa nuée mortelles, pouvant perforer les stèle de granit, la terre et les restes de vies figurant dans ce sillages de mort silencieuse. Et tandis que s’abattit la furie de cette tempête de grêlons empaleurs, elle patienta, de la fumée se souleva. « Je suis Flandre, l'ennemi public de l'aile Sud et en devenir sa reine. » Là pendant qu'elle s'était immobilisée, elle prit un petit temps pour rappeler à elle sa vie échappée. Alors comme tirés par des fils de pantin, les pieux sanglants se soulevèrent dans les airs pour lui revenir, reprendre une forme liquide et lui revenir dans le corps. Ceci eut pour effet brut de régénérer sa plaie au ventre. Car il fallait savoir que lorsqu'elle manipule son sang. Flandre ne possède plus le pouvoir de guérison de la race vampire. Et puis elle tient énormément à son nectar pourpre pour le laisser se perdre. Voilà deux de ses grandes défauts, avec le fait qu'elle ne soit pas du genre à esquiver les coups, même de lame. Enfin elle tourna le dos à ce nuage de poussières mortifères pour s'en aller, marchant simplement sur le sentier la ramenant en son caveau. Se moquant bien de l'état larvaire de ces vermines du cimetière. Leur laissant une chance de sauver leur peau.
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Korosu Tsukushi
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MessageSujet: Re: Silence de mort, hurlement de vie. [pv Abigaïl]   Silence de mort, hurlement de vie. [pv Abigaïl] I_icon_minitimeLun 17 Déc - 16:51

[Intervention du comité]

J'écoutais cette créature sanguinaire me parler mais elle arrivait aussi à toucher des points sur lesquels je reste sensible. Mais je disais rien pour le moment et j'attendais qu'elle termine.

« Navrée de vous décevoir monsieur le héros de pacotille, seulement je ne suis nullement une Goule. Je suis un Vampire, au sang appauvri certes, mais j'en veut pour mon argent l'honneur et la crainte qu'il leur est dû. Mais qu'elle est ce pestilentiel parfum que je sens chez-vous ? Tant humain que Vampire, un sang repoussant à la fois des plus vénérables vermines rampantes que celles des commandeurs à crocs. Ce ne serait pas vous l'abomination du jour ? »

"Qui a dit que je suis un héro? Je ne fais que mon job. Vampire au sang appauvri, Goule, sang pur vous êtes tous les même pour moi. Si je pouvais tous vous liquider je n'en serais que plus heureux. Vos méthodes de vie son abominable et on se croirait dans une anarchie sans aucune évolution. La vie en cohabitation avec les humains ça c'est une vie et une évolution. Alors ainsi tu sais ce que je suis à l'odeur... Bah peu importe et preuve que toi et les autres vampires vous nous considéré comme des abominations alors que nous somme plus apte pour chasser et sur d'autre critère. Il faut changer le disque."


Repartie dans sa folie, je ne bronchais pas et ne disais rien. Mais elle fini par comprendre que je suis doté de capacité tout comme elle même si ce n'est que basique.

"Je n'ai aucune envie de danser même si se serait un honneur de faire danser une jeune fille"

Elle se mis à me balancer divers stèle de manière assez rapide. J'esquivais la plupart sauf quand cela pouvais mettre en danger ma protégé et je me donnais à fond pour casser ses pierres avec une contre force. Elle me montra son pouvoir avec pour encore l'idée d'attaquer mais mon instinct me fit immédiatement protéger la victime de tout asseaux. Ainsi donc cette folle furieuse de vampire inférieur faisait de l'hémokinésie un pouvoir très dangereux pour ceux qui savent bien le manipuler. Suite à cela elle se présenta enfin. Les information que je voulais récolter sont obtenus Ainsi elle se nommait Flandre et sa technique avait de nombreuse faille grâce à ses agissements. De quoi pouvoir répliquer en cas d'attaque.

Avant même que je m'en rende compte, elle avait fait sa petite impression avant de me laisser sa proie. Je la voyais s'éloigner et je ne perdis pas de temps en emmenant la victime loin de ce cimetière. Flandre allait enfin pouvoir être jugé sur ses actes et cela me satisfaisait un peu.


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