Ça à commencé comme ça je crois...


J'ouvrais un seul oeil...
Et puis en fait, à tâtons, je voulais éteindre mon réveil, parce que aujourd'hui c'est samedi, et y'a pas cours ! Alors me réveiller à 7 heures, c'est inutile... Mais mon réveil n'était pas de cet avis, puisque malgré tout, il continuait de sonner ! Alors, alors, je... Bha en fait, je m'en souviens pas trop, car je me suis rendormis pour me réveiller à 11h30, d'après mon portable.

Pourquoi mon portable cette fois ?
Parce que en me réveillant la seconde fois, j'ai retrouvé mon réveil éclaté par terre... Oups ! Tant pis, parce que de toute façon aujourd'hui, c'est spécial ! Comme je l'ai mentionné plus haut, c'est samedi, et moi, tout les samedi, je sors en ville ou à la nature quoi ! J'en ai vraiment besoin pour mon équilibre animal... J'sais pas si vous comprenez, m'enfin, m'a mère à instauré ça depuis ma naissance, une fois par semaine, je vais me changer les idées. C'est important, elle disait que même des humains faisaient ça pour éviter de péter les plombs, car moi, si je pète les plombs, elle avait peur que je casse tout ou que je blesse quelqu'un... Bref ! Je ne me déroberais pas à cette tradition.

Après m'être habillée de manière décontracté...
C'est le sourire aux lèvres que je quittait ma chambre, les dortoirs puis l'établissement même pour ensuite apercevoir au loin.

_ NAAAAON !! C'est le dernier bus pour la ville avant trois heures !!

Et c'était fichue...
Je voulais pas attendre, moi, j'attends pas ! J'y arrive pas... Je gonflais mes joues, dégoutée... Moi qui voulait manger un bon hot dog tout en me promenant, puis aussi me reprendre un réveil, plus solide cette fois. C'est alors, qu'un...



Une sonnette de vélo !!
La voilà ma solution !! Non, pas une sonnette, mais, un vélo !! Je vais aller à la ville en vélo ! Comment ça, j'ai pas de vélo ? Bha, ça se trouve ! J'avais vu un abri de vélo près des bâtiments administratif, alors j'ai foncé ! Mais, le destin s'acharnait contre moi, y'avait personne à qui demander un vélo... Et puis il y avait celui-ci, tout beau, tout propre, et un anti-vol, vraiment pas terrible... Il serait facile à...

_ Non non non !! Je ne suis pas une voleuse !

Mais je veut aller me promener !! Demi tour, et va attendre le bus !

_ Il me suffirait de ronger l'anti-vol et...

Et je laisserais mes coordonnés !
Je promet de le rendre dans le même état ! Oui, c'était un vrai combat intérieur, il fallait profiter de ces derniers jours d'été, et c'était maintenant ou...

_ MAINTENANT !

D'un coup de croc puissant.
Je rongeais, arrachait l'anti-vol, puis je marquais sur un bout de post-it assez grand et visible, placé exactement là où il y avait le vélo.



Bha oui, sais pas à qui il est ce vélo...
Bref, sous l'excitation, je suis partie comme une furie de l'abri, à moitié installé et bousculant à moitié les autres élèves sur mon passage... C'est bizarre, parce que, pour quelqu'un qui ne vient pas de voler, on dirait que je suis partie comme tel...

Et en fait...
Ça m'a prit bien UNE HEURE, pour rejoindre la ville en pédalant... Ça faisait si longtemps que je n'avais pas pédalé ainsi, et pourtant, le trajet en bus semble bien plus facile et rapide. Et vous savez le plus frustrant ? C'est que j'ai croisé le bus en sens de retour... GRRR !! M'enfin, bref, l'important c'était que j'étais arrivé...

Le parc !
Un coin de nature dans la ville citadine, et il y faisait bon respirer et se détendre en ce début d'après-midi, je peux vous le dire ! J'ai respiré une bonne bouffée d'air et...

_ Mmh... Ça sent... Les brochettes de poissons !

Effectivement...
Il y avait un marchant ambulant à peine plus loin, et moi, vous me connaissez, je dois manger, c’est plus fort que moi. Le sourire aux lèvres, heureuse, parce que j'ai quand même réussi à venir, je suivait le parfum des fritures pour enfin tomber sur le marchand et l'aborder.

_ Je prendrais, des frites, une brochette de poisson frit, une brochette de calamar frit !

Commandais-je.
Puis, je payais, parce que j'suis pas une filou moi ! Et pour déguster tout ça, je me suis installer sous l'ombre d'un vieux chênes, d'ailleurs, les feuilles de ce dernier dorait doucement... Et oui, bientôt l'automne... N'y pensons pas, l'herbe est encore tendre et confortable, et j'ai plein à manger, de l'espace, de la nature ! Tout ce dont je peux rêver ! Et surtout, le vélo est bien près de moi... Je le surveille comme si c'était mon enfant, mais comme j'ai pas d'enfant, on peut pas dire ça, alors je vais dire que je le surveille comme un bon steak ! Et ça, croyez le ou non, mais c'ets précieux et ça a de la valeur un bon steak...  

Une journée tant bien que mal obtenu. De retour en ville, Korosu se demandait ce qu'il pourrait faire de son temps. Il avait promis à sa cousine Aneko Kazama de venir lui rendre visite lorsqu'il pourrait se libérer de son devoir au lycée Yokaï. Cependant, il avait d'abord besoin de faire quelques emplette et puis. Même si c'est la dernière parcelle de famille qui lui restait et qu'il était le bienvenu, il n'aimait pas trop abuser de leur gentillesse. Il préférait garder le secret sur sa famille pour éviter qu'ils aient des ennuis.

Le jeune Tsukushi prenait donc le temps d'aller au parc pour observer sa race et leur vie joyeuse. Rien de mieux que cela pour comprendre la raison pour laquelle il se battait souvent même si cela devrait un jour lui coûter la vie. Il voulait que le monde reste paisible à souhait au maximum. Il prit place à un banc et observait les parents jouer avec leurs enfants.

15 ans plutôt...

Korosu, fais attention et ne t'éloigne pas trop!

Ne t'inquiètes pas maman. Je ne ferais rien d’inconscient!

Mataku.... il est vraiment aussi vif que moi ce jeune. Tu parles d'une ressemblance.

Korosu cherchait à monter en haut du jeu pour enfant mais glissa et alors qu'il était sur le point de tomber au sol sa mère Elena le rattrapa et le serra fort contre elle.

Baka, je t'avais pourtant dit de faire attention, tu n'écoute vraiment rien comme ta mère à ton age.

Okasa.... Gomen nasai...

Alala... On va rentrer.... tu recommence à être fiévreux. Je vais te préparer un bon poulet au curry et tu prendras ton médicament avant de te reposer.

Retour dans le présent.

Korosu revoyait la scène d'il y a 15 ans comme si il en était un personnage externe et pourtant... Le fait de se rappeler de sa mère fit couler une larme de plus sur le visage du Dhampire. Il restait longuement dans ces pensés jusqu'à ce qu'une jeune fille non loin de la, commander de la nourriture pour un régiment au snack du parc.

_ Je prendrais, des frites, une brochette de poisson frit, une brochette de calamar frit !

Elle se plaça sous le vieux chêne à manger... non! Dévorer avec un appétit d'ogre toute cette nourriture comme si de rien n'était. Pourtant, de silhouette la jeune fille semblait assez mince mais assez jolie avec ses yeux et sa chevelure marron. L'odeur de la jeune fille arriva jusqu'au nez de Korosu par une légère brise passagère. Et oui, nous étions encore en été et la journée était ensoleillé. La fille avait une douce odeur comme la fleure de cerisier mais la seconde odeur se fit sentire et les yeux de Korosu pris d'un coup l'aire sérieux et assez mauvais. Que faisait t'elle ici? Pourquoi un monstre viendrait chez les humains?

Yokaï... murmurait-il de ses lèvres.

Une seconde! Une demi-yokaï. Ainsi c'était ça la première odeur dégagé. Une humaine. Elle était comme Korosu, deux monde différent et difficilement compatible. Elle avait l'aire d'être bien accoutumé à la vie humaine et donc elle devait vivre ici forcément. Korosu ne cessa de l'observer discrètement sans bouger de son banc en faisant mine d'être perdu dans ses pensés ayant repris un regard paisible pour la simple raison que fixer quelqu'un au japon est bien plus mal vue que dans d'autre pays.

J'avais déjà presque tout engloutit...
Cette brochette de monsieur Poulpy, c'était bon ! Mais pas aussi bon que ce poisson... Et maintenant, c'était une à une que je croquais mes frites, salé juste comme il faut. Et ce soleil, qui m'endort à moitié déjà... Sa chaleur, caressant et alourdissant mes pensées après ce petit encas... Oh oui, que j'aime les siestes au soleil... Mes paupières deviennent lourde, je bascule peu à peu et couché sur l'herbe, près du vélo, je m'endort peu à peu...

Enfin... Je croyais...
Car mon instinct demeurait bien actif, et c'est ce qui coinçait tout le reste ! Impossible de dormir si ma moitié animal demeure en éveil... Pourquoi ? Je dois éliminer ce trouble... Alors j'ouvre à nouveau les yeux, et pourtant, je ne vois rien d'anormal, des familles qui pique nique et leurs enfants qui font du cerf volant, beaucoup plus loin. Un couple de marcheur qui poursuit sa route sur un sentier de terre, un adolescent surveillant sa petite sœur qui joue à la balançoire, plus loin, à ma droite... Le vendeur de nourriture n'est plus là. Je lève mes yeux vers le ciel, et pas d'orage à l'horizon, un ciel bleu, dégagé avec quelques oiseaux, donc rien d’alarmant !

Alors je reniflais...
Et, je sentais des odeurs boisées, des parfums humains et...

_ ... Uh ? C'est quoi ça ??

Déclarais-je pour moi même.
J'étais déstabilisée, car c'est une odeur humaine, mais à la fois, pas humaine ! C'est pas comme moi, car, je reconnaitrais l'animal alors, si je le connaissais au moins. Je renifle avec plus d'attention, et non, je sens bien de l'humain, mêlé a quelque chose de complétement inconnu, mais pas tant que ça, car j'ai déjà sentit ça à l'école ! Cependant, nous sommes de nombreux élèves alors je n'ai pas prêté plus d'attention... Mais ici... Pourquoi ??

Et j'ai vu !
Oui j'ai vu ! Et sentit ! Mon regard, se posa sur un homme, installé sur un banc, à peine plus loin... C'est lui qui mettait mes sens en alerte ! Comme si je devais le craindre... Pourquoi ? C'est un homme, certes et les humains sont tous méchants pour la plupart, sauf si on leurs ressemble ! Et là, j'ai bien ma forme humaine, donc, il ne peut pas savoir ce que je suis vraiment, il ne peut pas me chasser, sans preuve... Pourtant, mon instinct animal me disait bien de dégager.

Pourquoi ?!
Lorsque je suis arrivée dans cette ville, et que j'ai suivit l'homme déguisé en ours, je n'ai pas été paniquée ainsi et pour cause, c'était qu'un simple homme... Et que si il m'avait fais du mal, c'est moi qui aurait eu le dessus, sans problème en me transformant. Mais là, avec ce garçon, c'est comme si il était au dessus de moi en terme de prédateur... Et c'est pas cohérent, car c'est un humain ! Je secouais ma tête dans tout les sens.

_ Je comprend plus riiiiien !

On m'aurais drogué ?
Non ! Je ne dois pas rester ainsi, j'attrapais ma veste blanche et rouge de mal aise, je me cachais le visage. La seule chose à faire ? Écouter son instinct et s'éloigner de lui... Sauf si... AH MAIS OUI ! J'suis idiote !! C'est normal que ce garçon me dévisage, comment n'y ais-je pas pensé plus tôt. Je m'étirais et retenais un rugissement d'éveil, puis, j'accrochais ma veste blanche à ma taille, préférant rester en débarder, j'ai déjà moins chaud tiens.

Puis, je me levais et prenais le vélo.
Avant de m'approcher de l'inconnu, le visage désolée.

_ Salut, je suppose que c'est ton vélo. Merci pour l'emprunt, et je suis ravie de voir que tu m'ais trouvée, mes indications étaient précises alors.

J'étais fière !
Pour une fois que quelqu'un comprend bien ce que je marque. Je mettais la béquille sur le vélo, pour qu'il tienne tout seul.

_ Tu vois ? Même pas abimé !

Je souriais, amicalement.
Mais ce type... Semblait froid, distant... Uh, mon instinct est de plus en plus mal à l'aise, qu'est-ce que je fabrique ?? Je vais le laisser, ça vaut mieux, fuyons !

_ Bon bha... Euhm... Encore merci ! Salut et à la prochaine, peut-être !

Un petit salut de la main...
Et je tournais les talons ! Dernière fois que j'emprunte un vélo comme ça, si c'est pour tomber sur un psychopathe qui me dévisage comme ça, silencieusement... L'enfer !

Aussi inattendu que cela puisse être. Cette jeune fille prit Korosu pour le propriétaire d'un objet qui ne l'est pas. Malheureusement pour lui qui fut surpris il n'avais même pas le temps de comprendre que la jeune fille interlocutrice lâcha un débit de parole bien plus puissant que ce le comiteux en congé pouvait laisser lorsqu'il parlait.

_ Salut, je suppose que c'est ton vélo. Merci pour l'emprunt, et je suis ravie de voir que tu m'ais trouvée, mes indications étaient précises alors.

_ Tu vois ? Même pas abimé !

_ Bon bha... Euhm... Encore merci ! Salut et à la prochaine, peut-être !

Hein? De...? WHAT?! Mais qu'est ce qu'elle me raconte?! Je n'ai jamais eu de vélo....

C'est ce que Korosu pensait suite aux phrases qui pour lui n'avait pas de sens. La jeune fille semblait gêné et terrifié. Ou est-ce une simple mouche qui l'avait piqué? Cependant, cela ne pouvait se passer de cette manière. A qui est ce vélo? Et qu'est qu'un monstre fait t'il parmi les humains? C'est de manière sec et dur que Korosu cherchait à empêché la jeune fille de s'échapper. Surtout que s'il ne l'arrêtait pas maintenant il ne pourrait pas la rattraper car il ne sait pas faire de vélo. Ainsi il parla assez fort tout en restant polie tel un humain du Japon qu'il est.

Gomen-nasai!! Je ne sais pas avec qui vous me confondez, mais ce vélo n'est pas à moi et je n'en ai jamais eu. Veuillez le reprendre et le rendre à son véritable propriétaire. Chance pour vous que je ne suis pas malintentionné.


Korosu tendit le vélo vers cette jeune fille. Cette petit fille aux cheveux châtain en la regardant de plus prêt avait un physique d'être une jeune petite sœur assez pile électrique. Ceci, avait une tournure assez amusante finalement, mais qui risquait d'être fort fatiguant pour le Dhampire. Il lui fit alors un regard amical mais pas pour très longtemps. En effet en s'approchant du comiteux, elle venait de tomber dans le piège de l'interrogatoire. Il lui parla avec un ton suffisamment bas pour évité qu'un être humain entende la conversation.

Qu'est ce qu'une Yokaï fait dans ce monde? Si tu touche à ma race que sont les humains, je te fais la peau. Sauf si tu es une fille qui pense comme moi. Tu ne devrais pas être au lycée sous le kekkaï?

Le sérieux reprit le dessus avec une certaine menace dans les paroles prononcés. Korosu étais assez fort pour faire mauvaise impression et se mettre les gens à dos bien que ce n'était pas son but. Il avait déjà fait cette erreur plusieurs fois auparavant et il est vrai qu'il devait vraiment faire des efforts sur ce point. Mais que voulez-vous? On ne change pas un idiot mais on ne peut que le canaliser. Jusqu'à maintenant seul sa cousine y arrive en le maintenant éveillé. Sinon c'est assommé.

Mmm... gomen..., je ne devrais pas poser autant de questions et encore moins de manière désagréable. Je suis en congé. Enchanté, je me nomme Korosu Tsukushi, comité de sécurité du lycée.

Il s'inclina légèrement pour saluer la jeune fille ainsi que pour s'excuser. Le comiteux aimait reprendre les coutumes japonaise dont t-il se rappelait, le plus souvent possible. Il faut dire que depuis les deux ans de cavale et son entrée dans le lycée pour monstre n'avait pas arrangé les choses et il avait tendance à devenir irrespectueux. En même temps, il n'eut que des combats incessant depuis son arrivé à Yokaï. Des vacances tournés en cauchemar, l'Antithèse ayant partiellement réussi à détruire le lycée et bien d'autres. Pour faire simple, c'est souvent Korosu qui fonce dans le tas mais ça aussi c'est son défaut d'aimer combattre des adversaires toujours plus puissant.

Et vous, jeune demoiselle?

Il regardait de nouveau la jeune fille châtain au yeux d'une couleur presque semblable sans pour autant la fixer des yeux. Elle semblait si jeune d'apparence voir même un peu trop pour prétendre être du lycée. Cependant, pas de conclusion hâtive. Le jeune homme savait pertinemment que les excuses ne seraient pas obtenu si facilement et encore moins avec une fille. En effet, les filles avaient tendance à être plus émotives aux paroles et il fallait faire attention de ne pas déraper pour éviter de subir leur gourou.

D'ailleurs, en parlant de gourou d'une fille, il se rappelait qu'il devait voir sa cousine Akeno Kazama. Il était déjà en retard pour partir en direction des magasins du centre ville où il devait la retrouver et la connaissant, il allait se faire massacrer à l'art  familiale du combat pour l'avoir fait attendre et pour une humaine elle avait une force considérable.

Gomen-nasai!! Je ne sais pas avec qui vous me confondez, mais ce vélo n'est pas à moi et je n'en ai jamais eu. Veuillez le reprendre et le rendre à son véritable propriétaire. Chance pour vous que je ne suis pas malintentionné.

Entendis-je, à peine plus loin, derrière moi.
A nouveau, je faisais face au jeune homme et... Donc, je me serais trompé ? C'est pas son vélo ?? Oups... J'affichais un sourire maladroit, tout en revenant vers lui pour récupérer le vélo. Je crois, que lui aussi souriait... Finalement, il est pas si méchant pour quelqu'un qui regarde tout le temps ! Je posais une main sur le guidon, et l'autre sur la selle, et c'est alors qu'il se penchait pour me dire plus bas.

Qu'est ce qu'une Yokaï fait dans ce monde? Si tu touche à ma race que sont les humains, je te fais la peau. Sauf si tu es une fille qui pense comme moi. Tu ne devrais pas être au lycée sous le kekkaï?

Mon regard se figeait.
Et sous la menace, naturellement mes yeux devinrent orangée et la pupille plus féline, j'ai su retenir l'apparition de la queue et des oreilles, et rapidement, je reprenais le contrôle, faisant disparaitre ce regard farouche, sauvage au profit de mes yeux bruns, humains.

Comment savait-il ??
Comment savait il ma différence ? Dans sa voie, aucune hésitation... Finalement, c'est bien un garçon méchant et dangereux, je les attires, je crois. Il me parlait comme si j'étais une bête qui devait resté enfermé, dans la cage doré qu'est Yokaï... Mais moi, moi, j'ai toujours grandit parmi les humains, j'ai été élevé comme eux, avec ma maman humaine... Alors... Alors j'ai jamais voulus les tuer, contrairement à eux.

Et lui ? Qui est-il ?
Je posais mon regard sur ce jeune homme qui ne m'inspirait pas grande confiance, il reprit. J'ai cru lire le regret dans son regard, mais maintenant, je n'ose plus vraiment interprété quoique ce soit, je me plante sans arrêt !

Mmm... gomen..., je ne devrais pas poser autant de questions et encore moins de manière désagréable. Je suis en congé. Enchanté, je me nomme Korosu Tsukushi, comité de sécurité du lycée.Et vous, jeune demoiselle?

Je reculais un peu et m'inclinais à mon tour.
Il s'est présenté, même si il semble désordonné dans sa manière de faire... J'aurais préféré qu'il se présente avant de m'incendier, comme si j'étais une dangereuse bestiole ! Bon d'accord, les tigres n'ont jamais eu une bonne réputation au près des hommes, mais... Qui c'est aujourd'hui ? L'espèce menacé ? HEIN ? Sûrement pas les bipèdes...

_ Je ne sais pas si je suis enchantée après ce que vous avez dit, néanmoins, par bienséance, je me présente à mon tour... Je suis Eiko Suzumi, élève de Yokaï comme vous l'avez ... Deviné, je crois.

Je suis honnête, on peut pas le nier.
J'étais mal à l'aise désormais, qu'est-ce que je devais faire ?? Je baissais la tête, chiffonnant un peu ma jupe, et reprenais, pas simple déduction, sur une voie plus basse aussi.

_ Si... Vous êtes de Yokaï... Alors vous aussi, vous êtes spécial, non ?

Je relevais la tête vers lui, car il est plus grand quand même ! Et précisais.

_ Et je n'ai rien de méchant ! J'ai grandis parmi les humains. Je sais un peu comment ils sont, je sais ce que je n'ai pas le droit de faire, on me l'a apprit et interdit, et... Et ça a toujours été eux la menace pour moi, alors il ne faut pas s'inquiéter, je sais ce que je dois faire, Tsukushi-san. J'ai promis, j'ai promis à quelqu'un que jamais je ne ferais de mal à l'homme, que jamais je ne me transformerais par méchanceté.

Et cette promesse me tenait à cœur.
Jamais je ne la trahirais, mais... Jamais je ne finirais en cage, en médicament ou en décoration... Qu'on me laisse tranquille, je suis ici, en tant qu'humaine, car, je suis autant humaine que tigre...

_ Si... Vous êtes de Yokaï... Alors vous aussi, vous êtes spécial, non ?

En effet, Korosu était spécial par sa race aux liens vampiriques. Cependant il n'allait pas répondre directement à Eiko pour ne point lui couper la parole maintenant qu'elle est lancé. Il l'écouta alors attentivement. La voila agacé d'avoir été préjugé comme le présentait le Dhampire. Heureusement pour lui, il s'était excusé et la jeune fille n'était méchante.

_ Et je n'ai rien de méchant ! J'ai grandis parmi les humains. Je sais un peu comment ils sont, je sais ce que je n'ai pas le droit de faire, on me l'a apprit et interdit, et... Et ça a toujours été eux la menace pour moi, alors il ne faut pas s'inquiéter, je sais ce que je dois faire, Tsukushi-san. J'ai promis, j'ai promis à quelqu'un que jamais je ne ferais de mal à l'homme, que jamais je ne me transformerais par méchanceté.

Ainsi elle était similaire à Korosu en tout point. Ses parents savaient à quoi s'attendre en vivant chez les humains et leur fille était autant bien éduqué qu'une humaine. Cela faisait plaisir à voir. Cependant, qu'est ce qu'elle pouvait manger! A t-elle un estomac? ou bien....
Soit, Eiko vivait ici, soit elle revenait ici par moment pour passer des vacances ou un week-end en ville. Il la comprenait étant donné que qu'il faisait la même chose dès qu'il le pouvait.
Il se devait maintenant de répondre à la jeune fille et à la question qui lui a demander beaucoup de mal à lui chuchoter.

Spécial? Oh pas vraiment, comme vous j'ai vécu ma jeunesse ici. Je reviens aussi souvent que je le peux. Mais pour répondre à la sous entendu question, oui je suis comme vous dans un cas général. Je doute qu'au niveau spécifique nous soyons pareil cependant.

Le comiteux regardait la jeune fille dans les yeux et fit apparaître brièvement ses yeux de vampire couleur rouge sang et la pupille fendu comme les chats. A moins d'être vraiment connaisseuse en types de monstre, elle ne se poserait aucune question sur le fait et même comment?!!! Un vampire pouvait avoir apparence humaine total sans un rosaire. En réalité Korosu n'était qu'un demi vampire, mais un rosaire scellerait vraiment ce côté vampire. Or, un rosaire est changeant en fonction de la personne et ne se descelle pas sauf si on sait qu'elle est le bon code.

Sinon, en ce qui concerne le...

KOROSU!!!

Aie! Aie! Aie! Ce que se disait de le Dhampire aussi rapidement qu'il le pouvait. Voila son pire cauchemar du monde des humains; sa cousine Akeno. Comment l'avait-elle retrouvé? C'était simple, elle connaissait tout de Korosu depuis qu'elle le connait et où il a l'habitude de traîner. Il n'eu que le temps de se retourner que déjà l'une de ses joues était saisie et tiré fermement.

"Aie, aie, aie aie! Afeno lafe moi!" dit-il avec un mal de joue.

Ah la, ah la. Tu oses me faire poiroté au centre ville depuis presque une demi heure, donc normal que je te fasse payer. Je te rappel que tu devais m'accompagner aux magasin et passer voir ton oncle qui est mon père parce qu'il veut t'apprendre une nouvelle technique de notre art.

Eiko devait vraiment se dire que Korosu et sa cousine devaient être assez bizarre. Sauf que, Akeno regarda la jeune Eiko et se demandait qui était t-elle et pourquoi elle discutait avec Korosu qui réagissait avant en se dégageant de sa prise.

Akeno, excuse moi, mais je discutais avec cette jeune fille à cause d'un vélo qu'elle à emprunté à une personne du lycée où je suis et elle m'a prit pour le propriétaire de ce vélo. Eiko, je vous présente Akeno ma cousine. Akeno, je te présente Eiko, élève au même lycée que moi.

Enchanté. Alors, c'est quoi ta... mmm!!

Akeno, comme à son habitude gardait un visage amical avec un léger sourire. Korosu mit la main sur la bouche de sa cousin pour évité qu'elle en parle à haute voix.

Excuse là, elle est au courant donc forcément, elle se demande qui es tu réellement?

Korosu reprit.

_Spécial? Oh pas vraiment, comme vous j'ai vécu ma jeunesse ici. Je reviens aussi souvent que je le peux. Mais pour répondre à la sous entendu question, oui je suis comme vous dans un cas général. Je doute qu'au niveau spécifique nous soyons pareil cependant.

J'étais un peu perdu...
Il me dit qu'il est spécial, mais après pas tellement... Ou c'est l'inverse... Je sais pluuuuus ! Peut-être qu'il est comme moi alors, à moitié quelque chose et à moitié autre chose... Ah bha non puisqu'il dit qu'on se ressemble pas trop. Pff... Moi les sous entendu, ça me fatigue, heureusement que j'ai toujours à manger avec moi, pour réfléchir comme il faut, et puis...

OH MON DIEU !!
J'ai pas rêvée ! L'espace d'un instant, j'ai cru qu'il avait les yeux rouges !! Je secouais ma tête de gauche à droite... Peut-être que c'est les rayons du soleil qui me font un sale coup... N'empêche, si c'était pas ça ? Moi, je connais pas d'animaux aux yeux rouges... Euh... Peut-être les perroquets, ah moins que ça soit jaune ? Je sais paaaaas, mais il a pas trop l'air d'être un perroquet... Enfin moi, j'ai pas trop l'air d'être une tigresse aussi, faut se méfier des apparences, comme disait ma maman, le vêtement ne fais pas la personne ! Enfin, quelque chose comme ça.

_Sinon, en ce qui concerne le...

_KOROSU!!!

Le Korosu ?
Je penchais la tête sur le coté, n'ayant pas trop comprit.Puis une jeune femme faisait irruption, bondissante presque sur Korosu, je souriais, c'était marrant ! Elle lui tirait les joues comme si il s'agissait d'un bambin. Ils doivent bien se connaîtrent.

"Aie, aie, aie aie! Afeno lafe moi!" dit-il avec un mal de joue.

_Ah la, ah la. Tu oses me faire poiroté au centre ville depuis presque une demi heure, donc normal que je te fasse payer. Je te rappel que tu devais m'accompagner aux magasin et passer voir ton oncle qui est mon père parce qu'il veut t'apprendre une nouvelle technique de notre art.

J'avais des étoiles dans les yeux...
J'aurais donc en face de moi, un pratiquant d'art martial !! Ouaaah !! Par contre, pas sympa d'avoir fais attendre sa ... Soeur ? Il y avait quelques traits plus ou moins familier et leurs odeurs, se ressemblaient. La jeune femme lâchait prise pour me détailler un peu, je fis un simple salut de la main, souriante et un peu mal à l'aise dans cette scène de retrouvaille.

_Akeno, excuse moi, mais je discutais avec cette jeune fille à cause d'un vélo qu'elle à emprunté à une personne du lycée où je suis et elle m'a prit pour le propriétaire de ce vélo. Eiko, je vous présente Akeno ma cousine. Akeno, je te présente Eiko, élève au même lycée que moi.

_Enchanté. Alors, c'est quoi ta... mmm!!

Sa ?
Euh... Bon, je récapitule, ils sont cousin-cousine en fait ! Et moi, je suis... Arrivée au mauvais moment ? Pourquoi lui l'as t-il empêché de parler euh ! C'est une manie chez eux de pas finir les phrases ?

_ Enchantée Akeno-san.

Répondis-je en m'inclinant poliment.

_Excuse là, elle est au courant donc forcément, elle se demande qui es tu réellement?
_ Qui... Je suis réellement ?

Je ne comprenais pas trop...
Je m'étais pourtant présenté, à moins qu'il ne veuille parler de mon... Secret. Mais ça, j'ai pas le droit de le dire, à personne. A moins que... Je devrais peut-être plus me présenter en détail, hmm... Oui, c'est le mieux à faire je pense.

_ Eto.... Je suis Eiko Suzumi, je viens de Tokyo. J'ai grandis avec ma maman là bas, et je suis entrée récemment au même lycée que votre cousin. Je viens de le rencontré d'ailleurs... Je n'ai pas de frère, ni de sœur.

J'ai l'impression de me répeter, je vais parler un peu de mes goûts alors.

_ J'adore manger ! De tout, surtout de la viande... J'ai une préférence pour le cru, et je n'aime pas franchement les légumes. Je mange beaucoup, mais je ne grandit pas plus, et ne grossit pas.

Enfin... Sous forme humaine.
Quand ma maman m'emmenait chez un docteur, ce dernier me trouvait des plus étranges quand il fallait remplir ma courbe de poids et taille, car lorsque je lui décrivait mes repas, il disait que je devais être soit bien plus grande en terme de taille, soit plus grosse. Mais en réalité, je suis bien loin de pouvoir manger ce que je veux, autant que je le veux, alors je grossit pas et je reste petite.

_ Aussi, j'adore le sport ! La natation parce que j'aime bien l'eau, ça détend et c'est sympa... J'aime aussi la course, l'escalade. En matière scolaire, je n'aime pas trop quand il faut rester assit sans rien faire.

Je vois pas quoi d'autres ajouter...
Après un court instant de silence, je pense avoir dit l'essentiel. Le reste étant trop personnel ou secret.

_ Voilà ! Je ne vois pas quoi dire d'autre... Si ce n'est que je vais vous laisser, vous semblez être attendu, et moi, j'ai un vélo à rendre aussi.

C'est une manière de filer comme une autre...
Si ils insistent trop sur ma véritable nature, je ne saurais pas quoi broder d'autre !

Une fois de plus de plus Akeno assez curieuse et surtout pas au bon endroit pour dire ça. Cependant, ironie de la question, Eiko avait compris la question de travers ce qui arrangeait en pas mal, Korosu de ne pas devoir faire un bordel pour la couper. Et c'était d'un côté si marrant qu'il là laissa parler afin de pouvoir fermer définitivement le claper de sa cousine. Ainsi une rapide autobiographie se fit écouter.

_ Qui... Je suis réellement ?
_ Eto.... Je suis Eiko Suzumi, je viens de Tokyo. J'ai grandis avec ma maman là bas, et je suis entrée récemment au même lycée que votre cousin. Je viens de le rencontré d'ailleurs... Je n'ai pas de frère, ni de sœur.
_ J'adore manger ! De tout, surtout de la viande... J'ai une préférence pour le cru, et je n'aime pas franchement les légumes. Je mange beaucoup, mais je ne grandit pas plus, et ne grossit pas.
Quand ma maman m'emmenait chez un docteur, ce dernier me trouvait des plus étranges quand il fallait remplir ma courbe de poids et taille, car lorsque je lui décrivait mes repas, il disait que je devais être soit bien plus grande en terme de taille, soit plus grosse. Mais en réalité, je suis bien loin de pouvoir manger ce que je veux, autant que je le veux, alors je grossit pas et je reste petite.
_ Aussi, j'adore le sport ! La natation parce que j'aime bien l'eau, ça détend et c'est sympa... J'aime aussi la course, l'escalade. En matière scolaire, je n'aime pas trop quand il faut rester assit sans rien faire.
_ Voilà ! Je ne vois pas quoi dire d'autre... Si ce n'est que je vais vous laisser, vous semblez être attendu, et moi, j'ai un vélo à rendre aussi.

Ah, elle allait partir. Cependant, il y a une question à laquelle le comiteux ne lui avait pas répondu puisque Akeno était arrivé au mauvais moment. Korosu savait qu'il allait donc devoir gagner du temps vis à vis de sa cousine pour terminer réellement la discussion avec Eiko. Qu'allait-elle penser des deux personnes devant elle si elle aussi n'obtenait pas de réponse? Le Dhampire réfléchissait à une idée rapidement et trouva.

Ah oui, c'est vrai le fameux vélo. Attendez, je vais vous raccompagner, il y a une longue réponse à la question que vous m'aviez posé que je n'ai pu répondre. Akeno, tu peux dire à ton père que je vais arriver sous peu. Une petite affaire de mon lycée à résoudre rapidement, voilà mon excuse. J'arriverais très vite, c'est promis.

D'accord, mais dépêches toi, surtout que je pratique avec toi aujourd'hui donc tu as intérêt à te réveiller. Bien, alors je vous dit au-revoir Eiko-san, elle s'inclina légèrement. Et qui sait, peut-être à la prochaine.

Akeno partie presque aussi rapidement qu'elle était venue. Le revoilà confronté seul à seul avec Eiko. Il allait la raccompagner certes, mais, il allait devoir répondre correctement à la dernière question posé. Il s'adressait alors à Eiko de nouveau posé.

Enfin... pardonnez moi cette interruption importune de ma cousine et aussi d'un certain mal aise possible. Elle est trop curieuse, pardonnez la. Mais elle pense que tous les gens de notre lycée son spécialement trop charismatique et surement fort. Je vous remercie de ne pas avoir comprit la question de ma cousine ou au mieux de l'avoir dévié. Ce n'est pas le genre de chose dont nous parlons en dehors du Kekkaï pour la simple raison que ce n'est pas vraiment conseillé.

Il regardait Eiko avec un aire de culpabilité. En même temps demandé à un monstre sa forme, c'est comme demander l'âge à une fille, c'est assez mal vu. Cependant, Korosu se rappela aussi qu'elle devait ramener le vélo à son propriétaire. Afin de lui éviter tous problème, il allait l'aider à prendre le dernier car à destination de Yokaï.

Suivez moi, on va essayer d'avoir le dernier car pour Yokaï. Je connais des raccourcies pour être presque sur de ne pas le rater. Cela évitera que vous devez remonter sur le vélo et faire le chemin inverse. D'autant plus que c'est plus difficile qu'à l'aller. Bref avant que ma cousine ne nous dérange, je voulais vous dire au sujet du vélo, évitez d'emprunter celui des autres, certains élèves de yokaï utilise le passage ou habitent plus ou moins loin dans le kekkaï. Nous ne dormons pas tous dans les dortoirs. En plus, avec la malchance vous avez peut-être emprunté le vélo à un élèves mal intentionné. Donc j'espère que ce n'est pas le cas. Vous n'aurez peut être pas la chance d'avoir quelqu'un là pour vous en cas de dérapage. Non pas que je vous juge faible mais les petits caïds ont une certaines puissance à ne pas négliger. Je m'en voudrais qu'il vous arrive quelque chose sachant que je suis au courant.

Enfin, le Dhampire allait pouvoir répondre réellement à la question d'Eiko. Maintenant que les personnes se faisaient un peu plus rare et que les raccourcies allaient faciliter la réponse. Il lui répondait alors avec clarté.

Je reviens sur la question du spécial, en effet je le suis. Mais, je ne pouvais pas répondre correctement devant pleins de monde et je m'en excuse. Je suis comme vous, un être des deux mondes, mais je suis plus complexe que ça. Mon âme et mon aura sont au nombre de deux. Comme si j'étais divisé. Cela me pose pas mal de problème et de conflit quand mes émotions prennent le dessus. Voila la spécificité qui m'est propre et donc je pense que ce n'est pas votre cas. Je ne pense pas que votre côté monstre et humain soient en conflit.

Une grande révélation tout en gardant un certain secret sur ce qu'il était. Korosu ne voudrait dans aucun cas être contraint de révélé sa nature pour la simple raison de la peur d'être rejeté par les autres. Certaines personne l'acceptent et juge pour qui il est, mais d'autre ne voient que les origines.

J'ai cru que je repartirais, sans soucie mais...

_Ah oui, c'est vrai le fameux vélo. Attendez, je vais vous raccompagner, il y a une longue réponse à la question que vous m'aviez posé que je n'ai pu répondre. Akeno, tu peux dire à ton père que je vais arriver sous peu. Une petite affaire de mon lycée à résoudre rapidement, voilà mon excuse. J'arriverais très vite, c'est promis.

Décidément...
Il a beaucoup de chose à me dire, Korosu. Au point qu'il se mette en retard à une réunion familiale... C'est assez mal vue je pense, mais bon, sa cousine semble d'accord. Akeno, cette fille tornade est repartie assez vite, je me retrouvais à nouveau seul avec ce membre du comité intriguant.

_Enfin... pardonnez moi cette interruption importune de ma cousine et aussi d'un certain mal aise possible. Elle est trop curieuse, pardonnez la. Mais elle pense que tous les gens de notre lycée son spécialement trop charismatique et surement fort. Je vous remercie de ne pas avoir comprit la question de ma cousine ou au mieux de l'avoir dévié. Ce n'est pas le genre de chose dont nous parlons en dehors du Kekkaï pour la simple raison que ce n'est pas vraiment conseillé.

Euh...
Bha non, j'allais vraiment pas dire ma vrais forme, j'ai pas le droit, maman me l'a interdis. C'est trop dangereux ! Mais pourquoi ça l’intéresse autant de savoir ce que je suis ?? Il veut me mettre dans un zoo ?? Je suis pas rassurée...

_Suivez moi, on va essayer d'avoir le dernier car pour Yokaï. Je connais des raccourcies pour être presque sur de ne pas le rater. Cela évitera que vous devez remonter sur le vélo et faire le chemin inverse. D'autant plus que c'est plus difficile qu'à l'aller. Bref avant que ma cousine ne nous dérange, je voulais vous dire au sujet du vélo, évitez d'emprunter celui des autres, certains élèves de yokaï utilise le passage ou habitent plus ou moins loin dans le kekkaï. Nous ne dormons pas tous dans les dortoirs. En plus, avec la malchance vous avez peut-être emprunté le vélo à un élèves mal intentionné. Donc j'espère que ce n'est pas le cas. Vous n'aurez peut être pas la chance d'avoir quelqu'un là pour vous en cas de dérapage. Non pas que je vous juge faible mais les petits caïds ont une certaines puissance à ne pas négliger. Je m'en voudrais qu'il vous arrive quelque chose sachant que je suis au courant.

_ D... D'accord Tsukushi-san, je le ferais plus.

Il était de sage conseil.
Et bien plus ancien que moi dans le lycée, alors forcément qu'il devait avoir raison ! Moi, j'aime pas me battre de toute façon... Maman me disait que pourtant, mon père lui, il se battait souvent, elle disait que c'était dans son tempérament, un tigre quoi ! Peut-être que moi, si on me pousse à bout, peut-être que moi aussi je serais agressive... Mais... J'aimerais pas...

_Je reviens sur la question du spécial, en effet je le suis. Mais, je ne pouvais pas répondre correctement devant pleins de monde et je m'en excuse. Je suis comme vous, un être des deux mondes, mais je suis plus complexe que ça. Mon âme et mon aura sont au nombre de deux. Comme si j'étais divisé. Cela me pose pas mal de problème et de conflit quand mes émotions prennent le dessus. Voila la spécificité qui m'est propre et donc je pense que ce n'est pas votre cas. Je ne pense pas que votre côté monstre et humain soient en conflit.
_ Uuh... Ça dépend les fois.

C'est vrais...
Même si je me trouve plutôt calme, en harmonie avec moi même, parfois... j'ai envie de péter un gros câble, de me transformer et de partir loin dans la forêt, ou dans une jungle. De ne plus écouter ma raison, mais d'écouter que mes sens, mon instinct pendant quelques jours. Mais ça, je peux pas parce que ça inquiéterait ma mère et ça la rendrais triste... C'est pour ça qu'elle ne m'a jamais emmener dans un endroit totalement vierge d'homme ou 100% sauvages, comme un parc naturel ou autre... Parce qu'elle avait peur que je m'en aille et que plus jamais je redevienne une fille humaine.

Nous étions arrivé à l'arrêt et je repris.

_ Je ne pense pas souffrir de schizophrénie, rassurez vous, je suis bien moi même. Consciente de ce que je dis ou de ce que je fais. J'essaye juste de toujours concilier les deux aspects de ma personnalité, de toujours trouver des terrains d'ententes.

Ouais, on peut dire ça comme ça.

_ Par exemple, c'était vraiment important pour moi de sortir du lycée aujourd'hui. De me libérer des autres élèves, du stress des cours etc... J'avais besoin de me retrouver un petit peu seule.

Bon, c'est sûre...
Je me suis pas transformé, mais au moins, j'étais tranquille ! Le bus pour Yokaï arrivait, et lorsqu'il se stoppait, j'ouvrais la soute à bagage pour y ranger le vélo, assez difficilement... J'ai pas de force sous aspect humaine, c'est affreux ! Après quoi, je me tournais à nouveau vers Korosu, souriante.

_ Mais vous n'avez rien à craindre de moi, je n'ai jamais mordu qui que ce soit, et ça m'est interdit. Je tiens mes paroles, toujours.

Oui !
Bon là au moins, il savait que je n'étais pas de nature agressive... Oui, un tigre pas agressif, ça fais bizarre, mais je peux pas lui expliquer, ni lui dire. Cependant, je sais que mon caractère humain est identique à celui de l'animal. J'suis une gentille ! Enfin, je crois...

Je m'approchais de la porte d'entrée du bus.
Et payais ma place, Korosu vient ou... Nous nous quittons là ? J'ai l'impression d'être passé dans un genre d'interrogatoire, comme dans les films ! Faut juste qu'il sache, que je ne suis pas une méchante... Enfin, j'espère que ça sera suffisant.

_ Je ne pense pas souffrir de schizophrénie, rassurez vous, je suis bien moi même. Consciente de ce que je dis ou de ce que je fais. J'essaye juste de toujours concilier les deux aspects de ma personnalité, de toujours trouver des terrains d'ententes.

_ Par exemple, c'était vraiment important pour moi de sortir du lycée aujourd'hui. De me libérer des autres élèves, du stress des cours etc... J'avais besoin de me retrouver un petit peu seule.

_ Mais vous n'avez rien à craindre de moi, je n'ai jamais mordu qui que ce soit, et ça m'est interdit. Je tiens mes paroles, toujours.

Pour le Dhampire, Eiko était exactement une fille dont ses origines monstre aussi puissant peuvent-ils être, une personne ayant exactement comprit comment cohabiter. Ainsi il l'avait raccompagné jusqu'au bus et comprenait exactement ce qu'elle voulait dire. Il était dans le même cas. Aussi il se dit que sa dernière phrase ne servait à rien puisqu'il là croit. Il la vit payer le chauffeur de bus toujours aussi énigmatique. Ainsi il regarda encore une fois l'élève de Yokaï.

Ne t'inquiètes pas, je te crois. Je te comprends aussi. Comme tous le monde tu as besoin de souffler. Je te souhaites un bon retour au lycée. On se recroisera surement Eiko. Surtout que je te trouve très drôle dans ton genre.

Les portes du bus se fermèrent, le Dhampire regardait la jeune élève depuis l’extérieur et la salua de la main jusqu'à ce que le bus parte. Journée forte émouvante avec cette petite puce très drôle, il avait maintenant à faire de son côté. Pour récapituler de manière simple, subir sa cousine. Il s'enfonçait alors dans la foule en direction du dojo familiale.

Marrante cette jeune élèves. Les journées promettent d'être mouvementées.