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 Quand y'en a marre, y'a malabar

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Vika Nightwing
Vika Nightwing
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MessageSujet: Quand y'en a marre, y'a malabar   Quand y'en a marre, y'a malabar I_icon_minitimeJeu 20 Déc - 14:43

Vika les avait prévenus tôt. Elle ne rentrerait pas chez elle pour les vacances. Non pas qu’elle n’en avait pas envie, mais qu’elle ne pouvait pas. Les récents événements le lui avaient prouvé. Il y a toujours plus fort que soi. Bien consciente de cette réalité, elle espérait le devenir assez pour ne pas croiser grand monde qui puisse se targuer de pouvoir la battre. Car en s’ouvrant au monde, elle découvrait une multitude de pouvoir dont la simple maitrise des arts martiaux ne suffisait pas à combattre. Jusqu’à présent, elle s’en était toujours bien sortie. Jusqu’à présent. Et, elle devait maintenant l’avouer, elle ressentait un sentiment qu’elle se ne connaissait pas depuis bien longtemps. La peur. Une peur ténue, presque invisible, mais qui est là, à vous faire signe de la main avec un sourire malsain sur le visage. Peur qui prenait la forme d’une femme serpent dans un recoin de son esprit. Si Vika avait très mal vécu ses premiers jours de soins physiquement, cela n’était rien à la torture mentale qu’elle subissait. Celle qui partageait maintenant une partie de son esprit, Elle, comme Vika l’appelait, n’avait plus beaucoup de pouvoir, si bien qu’en journée, elle n’était qu’une ennuyante petite chose qui s’amusait à commenter de façon acerbe tout ce que Vika faisait. Par contre, quand elle dormait, et que ses défenses étaient en bernes, elle s’en donnait à cœur joie pour lui faire passer les nuits les plus angoissantes possibles. Vika avait donc décidé d’en finir. Ce parasite sortirait de sa tête, par la force s’il le faut. Même si cela provoquerait sa mort. La métamorphe n’aimait pas cela. Elle avait déjà tué Ulki, par nécessité, et une autre fois, alors qu’elle avait sombré dans la folie provoquée par le parasite et le choc de la rupture de contact.

Mais, Vika savait qu’il y avait des tournants à prendre. Elle avait tué, certes, mais n’avait pas aimé ça. S’il le fallait, elle le referait. Et si son hôte ne stoppait pas tout de suite ses fantaisies nocturnes, elle se chargerait d’elle aussi. Mais pour le moment, seul comptait la recherche d’une nouvelle force. Une puissance dont elle se savait capable, qu’elle avait su utiliser aux moments les plus critiques de sa vie. La femme corbeau devait maintenant comprendre les rouages de ce pouvoir, et être capable de l’utiliser à tout moment. Alors, et seulement à ce moment, elle reviendrait au lycée. Pour accomplir des choses qu’elle se doit de faire. Et faire arrêter des actions qui perdurent depuis trop longtemps maintenant.

Elle ne resterait pas au lycée. Mais elle ne savait pas vraiment où aller. Vika n’avait pas vraiment d’idée, alors elle se laisserait guider par l’envie. Elle passa le kekkai en marchant, Naessala sur l’épaule. Celui-ci était surpris qu’elle ne volât pas. Mais c’était ainsi, elle en avait envie, et, étrangement, elle sentait qu’elle en avait besoin. Elle se laissa donc guider par ses pas, et finit par prendre la direction des montagnes. Les seules traces restantes de nature dans ce Japon technologique. Le chemin était régulièrement balisé, et Vika gravissait la forte pente avec un enthousiasme dont elle ne savait pas la provenance. Elle ne saurait combien de temps elle avait marché exactement, mais le jour déclinait quand elle termina son ascension. Elle arriva dans un vieux temple, qui semblait pourtant encore entretenu. Elle sourit. Les entrainements, au japon, se faisait toujours dans des vieux temples. Que ses pas l’aient menée jusqu’ici ne l’étonnât pas, en fin de compte. Naessala se percha sur un arbre un peu plus loin, il y avait quelqu’un.
Elle s’avança dans la première cour quand un vieil homme vint à sa rencontre. Comme quoi, il faut toujours un vieil homme. Vika s’inclina respectueusement, lui indiquant qu’elle comptait rester ici quelques temps, et qu’elle ne dérangerait pas. Celui qui s’occupait du temple, d’abord surpris d’une présence, fut ravi de voir ainsi une jeune femme prendre ainsi ermitage. Il fallait dire que c’était une retraite plus que tranquille. Il lui indiqua un endroit où poser ses affaires, dormir, et quelques petits détails pratiques. Il l’invita même à partager ses futurs repas si elle le désirait, ce que la métamorphe accepta avec plaisir.

Vika passa le reste de sa soirée à explorer les lieux et les environs. Le cadre était propice. Il n’y avait rien ni personne ici qu’elle puisse alerter par une démonstration extravagante de ses pouvoirs. L’ermite lui avait dit qu’il ne sortait pas vraiment du temple, sauf quand quelqu’un venait. Ce qui était un évènement très rare. Seule sa livraison de vivres, tous les deux jours, maintenait son contact avec la civilisation. Mais cette vie ne lui déplaisait pas. Vika sourit. Quand bien même le vieil homme la voyait, il ne pourrait pas raconter à grand monde ce à quoi il pourrait assister. Une femme corbeau ? Et puis quoi encore.

La nuit tombée, elle s’allongea sur sa paillasse, Naessala à ses côtés. Un rayon de lune tombait par la mince ouverture dans le mur, et éclairait doucement la pièce. Elle espérait, sans trop y croire, que la sérénité qui se dégageait des lieux lui accorderait une nuit de répit. Perdu. Une nuit agitée, comme à l’accoutumée. Elle se réveilla à moitié reposée, et il lui fallut une bonne demi-heure pour retrouver un état normal. Plus cela allait, plus c’était violent. Elle supportait mal le manque de sommeil. Tout du moins, les mauvaises nuits. Sa première destination fut la cascade. C’était le point d’eau fraiche le plus proche, selon l’ermite, bien qu’il s’etonna qu’elle chercha à se baigner en pleine hiver. Il s’appelait Keitaro, au passage.

Avançant d’abord à l’aveuglette, elle fut bien vite guidée par le bruit blanc de l’eau. Parce que j’aime le bruit blanc de l’eau. La brume entourait le point d’eau, et la fraicheur aqueuse lui caressa le visage et la peau. C’était juste parfait. Elle ôta son kimono, et plongea dans l’onde. Elle frémit en entrant, mais se fit vite à la faible température. Elle prit le temps de se détendre en nageant et se prélassant dans les eaux. Il était rare qu’elle s’accorde ainsi pareille relâche en période scolaire. Mais c’était les vacances, et elle n’avait à s’occuper de rien. Un repos bien mérité. Enfin, repos… Elle n’était pas venue ici pour le simple plaisir de se baigner dans une eau pure. En quelques mouvements de brasse, elle se hissa sur un rocher, non loin de la cascade. Les trombes d’eau qui en tombait l’éclaboussaient périodiquement, et provoquait un bruit presque assourdissant.

Vika s’assit en tailleur, posa ses mains sur ses cuisses, et ferma les yeux. Peu à peu, toutes les pensées superflues qui l’assaillaient disparurent. Elle fit le vide en elle, ne ressentant rien et pourtant sentant tout. Elle, la pierre, la cascade, l’eau, le vent dans les arbres. Elle en percevait chaque variation. Et, d’un seul coup, elle perdit pied. Tout se brouilla et un torrent de pensée l’assaillirent. Avec un petit ricanement dans un coin. Encore Elle. Une bouffée de rage l’envahit. Cela aussi, elle en avait peur. Elle ne s’énervait jamais. Normalement. Maintenant, il lui fallait parfois plusieurs dizaines de seconde pour retrouver son calme. Et ce rire narquois. Elle reprit l’exercice. Par trois fois, elle fut interrompue de la même façon. Elle se déplaça pour se mettre sous la cascade, espérant sans trop y croire, que le tambourinement de l’eau sur son crâne pouvait ennuyer un tant soit peu son « invité ».
Peine perdue. Au moins, l’eau lui massait les épaules. Elle soupira d’exaspération, puis tenta autre chose. Elle cherchait à obtenir quelque chose, il était normal que ce qu’elle faisait déjà ne suffise plus. Elle fouilla sa mémoire, et chercha la représentation qu’elle avait eue de son esprit quand elle était enfermée dedans. Cela lui prit plus de temps que prévu, mais, au bout d’une demi-heure de construction mentale acharnée, elle parvint à visualiser quelque chose d’à peu près correct. Alors, elle coupa tout ce qu’elle pouvait avec le monde extérieur, et se projeta dedans.

L’effet fut… saisissant. Elle se trouvait dans sa tête, et elle n’y était pas à la fois. Le contact faillit se rompre immédiatement, mais elle se contint de justesse. Très bien, elle était dans son esprit. Elle voyait les flux de sentiments qui la parcourait, et fut bien heureuse d’y voir de belles digues, et des canaux parfaitement tracé. En un sens, elle avait bel et bien travaillé son esprit à la perfection, sans même savoir que cela aboutirait à cela. Par certain endroit, on voyait les marques que la récente crue avait laissées, infimes fissures dans les fondations. Mais elle avait déjà retrouvé l’aspect qu’elle avait quand la Lamia avait commencé son attaque, dont les effets ne se voyaient presque plus. Sauf en un endroit.

Un des canaux étaient complètement défoncé, béant. Et si l’on continuait le chemin laissé par le lit des flux rouge de sentiments qui s’échappait, on arrivait vers une grotte. Elle comprit pourquoi elle enrageait plus facilement. C’était le chenal qui contrôlait sa colère, et c’était ici qu’Elle avait élu domicile. Vika s’avança après un moment d’hésitation. Plus elle se rapprochait de l’entrée de la grotte, plus ses pas se faisaient lourds. Chaque mouvement devenait un effort monstrueux. Elle ne parvint même pas à l’entrée. Pourtant, elle aurait juré avoir vu, dans la pénombre de la caverne, deux yeux rouges brulants de haines qui l’observaient. Epuisée, elle ne put maintenant plus longtemps le contact.


Elle rouvrit les yeux. Le temps avait filé à vitesse grand V. Toute fripée, elle se sécha, aussi lasse que si elle avait fait du sport toute la journée durant. Une fois rhabillée, elle partit mangé un brin, puis passa un bon moment à flâner, réfléchissant à ce qu’elle avait accompli. Manipuler son esprit lui demandait beaucoup d’effort, mais elle n’en avait pas l’habitude. Pourtant, elle était sure que c’était ce pouvoir la qui s’était manifester contre Ulki. Elle avait laissé les flots de douleur et de sentiment qu’elle ressentait sortir de leur chemin habituel, et s’en était servi pour se battre. Elle ignorait cependant comment, et surtout, la façon dont elle pourrait reproduire ça en dehors du feu de l’action.

Le soir venu, elle partagea le frugal repas du vieil homme qui lui raconta tout un tas d’histoires et de légendes sur les lieux. Il fallait croire qu’elle n’avait pas été la seule à venir ici à la recherche d’une nouvelle force. Cela la fit beaucoup sourire. Elle termina en lui contant quelques-unes de ses histoires du peuple oiseau, et de la mythologie viking. Après tout, elle venait de là-bas. Les nuits s’enchainèrent, toujours aussi agitées. Elle avançait centimètre par centimètre dans son esprit, mais ne parvenait toujours pas à la grotte. Elle se sentait pourtant plus à l’aise, plus à même se plonger dans propre psyché. Elle parvenait presque, par instant, à avoir conscience de l’un et de l’autre, vivant ainsi normalement dans le monde physique tout en contrôlant son monde mental. Mais c’était encore très approximatif.

Puis, la révélation se fit en elle. Un souvenir enfoui d’un traité chinois sur la guerre. Canaliser les forces et s’en servir. Quand elle y pensait, c’était bel et bien ce qu’elle avait fait. Et la comparaison utilisée dans le livre, était un moulin. Et pour en revenir sur son cas, c’est un peu comme… si elle avait placé un moulin à aubes dans ses canaux de sentiments. Oui, l’image était appropriée. Mais, de là à savoir le reproduire à tête reposée, c’était une autre paire de manche. Mais la modélisation était la clé, dans le monde de l’esprit. Les constructions commencèrent. Elle ne sut vraiment comment s’y prendre au début. Mais Vika était persévérante. Elle travailla sur le bien-être qu’elle ressentait lors de ses katas d’entrainements, visualisant et modelant le flux qui la traversait.

C’était étrange, mais c’était la sensation qui lui tenait le plus à cœur. Une émotion simple qui l’accompagnait dès les premières minutes de son entrainement quotidien. Facile à reproduire et à retrouver en n’importe quels instants de sa vie au temple. Chaque mouvement était une pierre de plus, chaque attaque, une pale de roue qui se monte, chaque blocage un engrenage de plus. Elle ressentait en elle chaque petite parcelle de cette sensation qui la parcourait, qui faisait tourner sa roue. Et, dans un coup de poing final, elle pensa à l’énergie accumulée par le moulin, et la transmit à son attaque. Elle sentit plus qu’elle ne vit le transfert de force qui s’opéra. L’herbe devant elle frémit, comme si une onde l’avait parcourue l’espace de quelques instants. Vika elle, avait vibré de tout son être. Surprise, elle brisa sa concentration, et perdit le contact mental. Mais, elle en était sure, elle avait réussi.

Un à un, chacun des sentiments qu’elle se connaissait prenait le devant de la scène. Un par un, elle leur construisit leur moulin. Et quand son esprit tout entier en fut rempli, elle avança vers la grotte. Presque rayonnante, Vika traversa son psyché à grandes enjambées. Ne lui restait qu’à l’affronter elle. L’étrange champ de force qui l’a bloquait se dissipa d’un seul coup, comme impuissant face à elle. La métamorphe était enfin la maitresse chez elle. D’une main, elle brandit une boule de lumière. Oui, elle pouvait faire ça. Dans son esprit, tout du moins. Le serpent se terrait dans un coin, terrifié. Il faut dire que Vika n’était plus n’importe qui. Raclant de ses griffes contre le mur dans une pâle tentative de fuite.

« C’est moins marrant, maintenant que je peux t’éjecter d’ici en moins de deux secondes ? »

« Pitié… C’est que… je ne veux pas mourir, j’avais peur. Être coincé dans un esprit que l’on ne comprend pas est aussi terrifiant que d’avoir quelqu’un dans le sien… »

Pour un peu, Vika l’aurait prise en pitié. Mais, vous la connaissez. Son poing, chargé d’énergie fusa. Dans le monde réel, un onde de choc ravagea le sol en ligne droite, sur une dizaine de mètres devant le poing tendu de Vika. Dans son psyché, la grotte n’était plus. Epargnée, la Lamia était en sursis. Vika la tuerait si elle tentait quoique ce soit. Et elle trouverait bien un moyen de la sortir de là un jour, en attendant, elle pouvait converser avec elle par pensée de la même manière qu’elle pouvait le faire avec Naessala.

Une semaine s’était écoulée. Elle n’avait plus qu’à faire quelques essais, et elle pourrait partir d’ici. La métamorphe monta encore plus haut que le temple, s’étant assurée que le vieil homme était occupé. Elle gravit la montagne jusqu’à atteindre un plateau désert, parsemé ça et la de gros rocher détaché du sommet. L’endroit parfait. Le corbeau banda ses poings, sous l’œil attentif de Naessala qui s’était posé sur un des gros ploc de pierre. Elle en choisit un au centre, et se posa devant lui. Invoquer son pouvoir naissant était encore difficile, et lui demandait quelques secondes. Elle devait redescendre ce temps à l’espace d’un battement de cœur. Cela lui prendrait un moment, de s’entrainer pour cela, mais elle espérait faire de rapide progrès. Pour pouvoir s’en servir dès demain. Elle trouverait bien le moyen de s’en servir tout de même entre temps.

Elle ferma les yeux, prit deux longues inspirations, et frappa. Son poing s’écrasa sans effet majeur sur le rocher. Pourtant, elle avait chargé son énergie comme l’autre fois. Pourtant, elle n’avait pas mal. Vika recommença, frappant de toutes ses forces. Rien, elle n’avait pas mal, mais ne faisait absolument rien au gros rocher, qu’elle aurait pourtant pu, à force, au moins ébrécher la roche où elle s’acharnait. La voix de la lamia retentit alors dans sa tête.


« C’est parce que tu as peur de te faire mal. Compréhensible cependant, tu cherches à frapper un rocher. Mais, instinctivement, tu penses « je ne veux pas me blesser » plutôt que « je veux détruire ce gros caillou ». Je t’ai observé t’entrainer, je crois en comprendre certain rouage. L’énergie que tu crées se transforme en bouclier qui protège ta main. Je crois que tu pourrais te prendre un trois tonnes cinq de plein fouet qu’avec ceci tu ne ferais que voler au loin sans même t’égratigner. Mais si tu veux le détruire, ce rocher, il faut le vouloir. Vraiment.

Alors ça, c’était la meilleure. Maintenant, elle l’aidait ? Vika n’en croyait pas ses pensées, mais pourtant, la lamia venait bien de la conseiller sur sa manière de faire. Confuse, et un peu désorientée, elle bafouilla un bref merci en pensée. Peut-être avait-elle bien fait de l’épargner. Toujours est-il qu’il y avait encore un énorme rocher devant elle. Alors, la métamorphe fit comme on lui avait dit de faire. Elle prit plus de temps pour se concentrer. Dans son esprit, l’image du rocher éventré se forma. Détruire. Rocher. Son poing partit à une vitesse folle. Un grand fracas retentit, et quand elle ouvrit les yeux, le rocher devant elle était coupé en deux, et explosé là où elle avait frappé. Elle y était arrivée.

Elle passa le reste de l’après-midi à détruire des rochers, à frapper le sol d’un de ses pieds, et à s’entrainer à se protéger le plus vite possible. Elle avait fait des progrès non négligeables mais loin d’être suffisant. Elle fit aussi quelques petites découvertes. La façon dont elle imaginait ses coups influençait la façon dont son énergie influait. Ainsi, elle perfora un rocher, qui était maintenant évidé d’un cône dont la pointe était le point d’impact par exemple. Ou avait fait tomber un des cailloux en miette, le concassant intégralement d’un seul coup de poing. C’était terrifiant, comme pouvoir. Mais il était nécessaire qu’elle le maitrisa. Satisfaite de sa journée, elle retourna au temple pour rassembler ses affaires, salua longuement le vieil homme, qui l’invita à revenir dès qu’elle le souhaitait, même s’il la soupçonnait d’être la responsable du vacarme de la journée. Quel ne serait pas sa surprise quand il se rendait la haut ! Elle partit dans la soirée, en volant cette fois. Elle émit alors une brève pensée.


« Merci. Sans toi, je crois que je n’aurais jamais pu y arriver. C’est étrange, mais je suis, en quelque sorte, heureuse que tu sois dans ma tête en ce moment même. Et, tu trouveras peut-être sa bête, mais si je trouve le moyen de te sortir de là, je le ferais, histoire que tu retrouves un corps à toi. »

Elle ne lui répondit pas, mais elle sentit la joie et le soulagement dans une petite zone de son esprit. La maison. Vika la lui avait construite, par jeu et par entrainement, et la Lamia avait fini par s’y installer, peu de temps après la destruction de la grotte. Vika, forte de ce nouveau pouvoir, et, étrangement, d’une hypothétique future amie, peut-être, notre chère samouraï rentra à Yokai. L’heure du grand ménage approchait. Mais d’abord, la fin de ses vacances. Chez son petit pirate roux.

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