Suzuki avait eu besoin de deux coup pour percer la cuirasse de ce monstre ; même s'il était sous forme humaine, cela voulait dire que la bête mécanique était très résistante. Rappelons le, Suzuki broie la pierre à main nue.
Il avait ensuit plongé la main dans le corps froid et arraché une poignée de fil et tuyaux dégoulinant d'huile et autres lubrifiant systémiques. Il se garda cependant bien de les gouter car cela n'avait rien d'appétissant.

Quand le monstre plongea, Suzuki tenta de se transformer encore, non pas qu'il réessayait, juste que c'était instinctif ; mais pas plus efficace pour autant.
Il lâcha prise pour retourner à un endroit où il avait pied. Sauf que cet endroit n'existait pas. Le seul endroit où il pouvait fouler la terre ferme était au bord. Il évalua alors les possibilité d'évasion sans que le serpent ne l'attaque dans le dos : c'était risqué...

Il remarqua alors que certains élèves étaient rentrés dans la pièce, alors que lui n'avait pas encore vaincu la bestiole... Bon peut importe, ce monstre n'était pas vraiment fort s'il arrivait à lui causer des dommages sans même se transformer.

La réalité était qu'en fait, le serpent-robot était vraiment un monstre redoutable, mais que Suzuki était bien au delà de tout ça... Mais il n'en saisissait pas à quel point. Pour lui c'était juste naturel, il ne perdait jamais que contre Alouka.
Il eu une pensée pour sa démone collègue qu'il n'avait pas vu depuis le début de la croisière, et qui aurait été d'une aide vraiment appréciable en ce moment même...

Qu'importe la formalité allait être bouclée sauf que voilà, il y'a toujours un imprévu... Suzuki attrapa l'élève par le col et le ramena près de lui, et à la surface.

-Si tu vas dans son élément, il a gagné d'avance... Ecoute-le... Sent-le...

Suzuki ferma les yeux et baissa totalement sa garde. Il comptait sur les vibration de l'eau et les bruit qu'elle véhiculait pour sentir venir l'attaque. Qu'est ce qu'un gamin qui avait besoin d'un joujou pouvait comprendre à cela?

-Il arrive.

Suzuki attrapa encore l'élève et le jeta hors du bassin avant de se hisser à son tour : rester dans l'eau c'était diviser ses chance de victoire par deux.
Il fit volt-face, près à bondir à nouveau sur la bête, mais rien ne vint.

-Allez le groupe, tout le monde passe la porte je retiens ce truc et l'arrêterait en cas de besoin !

Il s'adressa à celui qui avait plongé avec lui :

-Toi là! Je combat en solo, tu me seras plus utile si tu aides tes camarades que si tu traînes dans mes pattes.

On sentait une pointe d'agacement dans sa voix, quand il ne combattait pas avec sa meute, son binôme était habituellement, encore cette démone, et ils se connaissaient assez bien pour être coordonnés sans avoir à se parler. Mais hormis ces exceptions, Suzuki se battait seul.
Pendant que les élèves pouvaient enfin aller vers la suite de leurs aventure en franchissant l'ouverture, le professeur surveillait la surface de l'eau, prêt à bondir si le mécha-serpent s'attaquait à une autre personne que lui. Il s'interposerait ou étoufferait l'attaque dans l'oeuf en frappant le premier.

[HRP : je pense rester et lui faire sa fête, avancez sans moi, comme ça y'aura un peu plus de challenge que si vous m'avez avec vous, je vous rejoindrait plus tard ;) ]

La Dame Blanche eut beau être sur ses gardes, celles-ci ne purent l'empécher de prendre un coup en traitre. Sa hanche elle l'a cru broyée et répliqua avec une infime latence. Hélas ses réflexes semblaient avoir été drastiquement ameunuisés. Par le maléfice à l'oeuvre ou l'érosion du temps ? Elle ne voulu même pas le savoir, le moment de trancher dans le vif du sujet l'amena à commettre instinctivement le meurtre sauvage. Mais comme toute lumière en ce royaume des ombres, l'éclat de sa lame argentée fut avalée par l'opaque environnement. Soudain elle le vit, ce flash de lumière aveuglant. Il était dans sa tête. Tandis que l'éclair d'acier flirtait encore avec le néant dans l'air, elle se figea comme si sont esprit était absorbé par sa projection mentale. Là elle vit une jeune élève, pourquoi diable suite à un mauvais coup avoir une vision ? Pourquoi seulement elle et précisément elle. Le Tengu, en revenant à lui, cogita sur un possible lien établit durant l'attaque. Nouvelle malédiction jetée pour séparer plus le groupe. Les autres venus étaient-ils dans ce même cas de figure ? Devait-elle rechercher miss Shirayuki pour mettre à l'épreuve sa thèse toujours plus fumeuse que sa précédente ? Elle le fit sans attendre, s'élançant en une chevauchée sauvage en ses dunes. Pourtant ce qui la troubla vraiment, lui aiguisant mollement un rictus d'agacement à ses lèvres; était que ces hyènes ombrages pouvait frapper . Maisle fait que le sang et les dommages s'estompes pouvaient la renvoyer à sa dernière théorie. La confortant alors sur un vaisseaux d'énigmes. Par ce coup unique, alors que d'autres auraient très bien pu lui sauter à la gorge, elle avait reçut ce qu'elle pensait être un message. Enfin plus une directive d'un jeu dirigé par un sadique. Ce survival game ne lui plaisant pas le moins du monde, elle n'avait d'autre choix que de se préter à nouveau à la mascarade. Allant donner des coups dans le vides pour passer ses ombres la harcelant en les éloignant sans les toucher. Elle n'avait nulle envie de les trancher. Son seul désir fut de retrouver en ces lymbes la jeune fille de sa vision. Auprès d'elle elle se dit qu'elle obtiendrait des réponses. Mais parviendrait-elle à la trouver. Aussi éleva t'elle la voix dans sa lancée. « Miss Shirayuki si vous m'entendez, rejoignez-moi ! »

Isae avait traversé la flasque ténébreuse sans aucune peur de ce qui pouvait les attendre à l'autre bout, elle et ses compagnons d'infortunes. De l'autre coté, la première chose, que ses yeux purent voir, fut le vide, le néant, le noir, aucun point de lumières ne luisait et elle se doutait qu'il puisse arriver un tant soit peu. L'obscurité avait beau être le milieu dominant, pourtant, des formes aussi sombres se distinguaient légèrement du fond accompagné d'une symphonie étrange et presque macabre, discordante à l'oreille. L'animorphe se trouvait entourer par des silhouettes, des ombres à la carrure plus qu'humaine, elle n'aurait jamais pensé tomber dans un tel endroit où tous les sentiments néfastes seraient capable d'assaillir une personne. Une sueur froide coula le long de sa nuque et longea son dos tandis que ses mains se refermèrent sur son amie fidèle qu'était son épée double, compagne qui la suivait partout où qu'elle aille. Le seul problème, qui taraudait sa raison, était le simple doute qu'avec son arme, elle puisse trancher ces allures fantomatiques. Et si elle réfléchissait bien, la porte du courage donnerait sur une épreuve dans lequel chaque personne révélerait la bravoure en elle, totale opposée avec ce sentiment de peur et d'impuissance. Mais est ce que cela voulait-il dire qu'il fallait obligatoirement vaincre ses ombres, rien n'était moins sur car jusqu'à présent le personnage d'Akuma était tordu, cette salle ne faisait pas exception en tant que preuve. Tout ce dont elle était sure, était le fait qu'elle n'était vraiment sure de rien.

La jeune fille n'attaqua pas ces silhouettes menaçante, qui essayaient de l'attraper ou de la toucher grâce à leurs doigts fins et monstrueux. Elle les esquiva avec le plus grand soin en donnant des coups d'épée dans le vide mais à raz d'elles dans le but de les intimider, ce qui eut un résultat contraire. La fille du comité aurait bien souhaité se servir de son pendule, cadeau qui avait l'air de tout évidence utile dans ce genre de situation, néanmoins, elle était tiraillée entre l'utiliser maintenant ou attendre pour voir si elle en aurait besoin plus tard. Malheureusement, elle n'était pas devin et sa raison lui disait que ce n'était qu'une question de choix dont elle devait assumer les conséquences tôt ou tard. Finalement, elle décida de laisser son objet à sa place et d'avancer telle une aveugle dans un abyme sans fond, espérant secrètement que ces coups de lames pourraient déclencher un miracle ou un signe quelconque d'aide afin de retrouver ses camarades et de les sauver de ce cauchemars éveillé.

Tout était bien trop étrange : ce paysage de désert sans fin baignant dans la noirceur la plus adepte, cette lune sombre, et surtout ces ombres ! Un ennemi aurait attaqué ou peut être qu'elle attendait le moment ou l'angle mort de Moka apparaîtrait ! Soudainement une douleur intense, chaude apparut sur son bras, mais à son grand étonnement, elle disparut aussi vite qu'elle était apparue...et elle fut secouée par un flash rétinien ! La vampire avait vu Noïd Ochita, le déchu qu'elle a mordu durant leur première rencontre et qu'elle a faillit tuer, à cause de la part de ténèbres qui est en elle. Qu'est ce que ça voulait dire tout ça ?...

« Bon sang, Moka mais réagit ! Tu ne vas tout de même pas te laisser faire face à ces ombres ! Frappe dans le tas, même si ça passe au travers, tu pourras les intimider comme ça ! »
«Non attend petit vampire, il y a quelque chose qui cloche...»

Moka ne pouvait savoir qui se cachait derrière les ombres car étant la première après Celira à avoir pénétré le champ de force du courage, elle ignorait qui avait suivi derrière elle ! Mais ce flash était beaucoup trop significatif pour qu'elle laisse passer une telle évidence. S'approchant d'une ombre à son tour, une ombre qui se mouvait et qui marchait tout en gigotant sa main, elle fit attention d'être à bonne distance au cas où elle se tromperait, mais elle savait qu'elle ne pouvait avoir tort, surtout après avoir vu une ombre en enlacer une autre. Qu'elle bonne idée que voilà, un spectre ombrageux est moins effrayant dans ce genre de condition, et au moins, peut être que les autres comprendraient à leur tour. Contre toute attente, elle enlaça dans ses bras l'ombre mouvante qui marchait, et l'obligea à s'arrêter.

Moka ressentit de la chaleur dans cette étreinte, et également que son vis à vis avait une poitrine, de par le fait qu'elle s'était collée à la sienne, elle avait des cheveux longs, et la demoiselle vampire sentait en son aura, une mi humaine, mi animale... Peut importe qui elle avait enlacé à son tour, du moment que les autres survivants comprennent ce qui se tramait et ce qu'Akuma avait manigancé.

Seki rouvrit les yeux doucement lorsque the ball atterrit dan sa main, ne l'ayant fait aucun mal. Il avait pu entendre la statut éclater en morceaux. Le soulagement, voila ce qu'il pouvait ressentir le long de ses membres. Cette prof avait certainement eu dans l'idée de vouloir lui venir en aide. Mais ce qu'ils ne semblaient pas comprendre, ceux qui porte le titre de prof, c'est qu'il est peut-être un jeune vampire comparé aux autres vivants de sa race, mais il avait quand même le demi siècle! Il était loin d'agir sans savoir de quoi il était capable, et ceci le foutait hors de lui. C'était d'ailleurs pour ça qu'il avait choisi son chemin. Peu importe que les profs puissent être plus vieux ... leur propos de prendre les élèves sous leur bras pour les défendrais, c'était simplement les rabaisser! Et ceci ils ne s'en rendaient pas compte, ils mettaient chaque élèves de chaque race dans le même panier, alors que ceux-ci n'ont pas les mêmes besoins ni la même expérience. C'était l'un des gros défauts de ce lycée...

Revenons à nos moutons. Seki se retourna vers eux avec un regard lasser de l'attitude de cette enseignante. Comme s'il n'avait pas assez de cervelle pour venir à bout d'une énigme seul?...

-L'énigme est résolue, pas la peine de vous inquiéter, je sais ce que je fais moi! Quand on a l'habitude d'avancer seul, on se connait.


La solitude et le combat...il connaissait très bien. Savoir de quoi il était capable, faire confiance à ses sens qui l'avaient toujours sauvé. L'expérience développe des choses différentes selon la personne. C'est ce qui nous différenciait de tout autre individu, ce qui nous rend unique. Alors rester en groupe, s'était s'appuyer sur les autres, chose qu'il ne faisait jamais. On est jamais mieux servi que par sois même non?

-Allez...il est peut-être temps de mettre fin à cette mascarade et d'en finir le plus vite possible!

Il observa alors la masse noir devant lui. Pas très accueillante, mais seul passage praticable apparemment. Alors à quoi bon hésiter? Ils n'avaient pas le choix. Seki marcha en marchant sur les débris de la statut et s'enfonça dedans sans la moindre hésitation. Il pouvait compter sur ses sens surdéveloppé et son instinct animalier....

Korosu. Ou bien être un boulet de première catégorie. En fait, au début, Lazarus pensait que c'était juste un gars impulsif, qui agissait avant de réfléchir. Mais la vision qu'il avait de lui avait totalement changé. En fait, c'était bel et bien un abruti et qui ne semblait pas savoir que le cerveau était un organe pensant. Le voila de nouveau, voulant se la jouer superman sautant à l'eau pour chercher le professeur en maîtrise de pouvoir. Et si il avait bien entendu... Il l'avait traiter de "couillon". Ce qui apposa de manière plus surement l'hypothèse qui était en train de se forger dans le crâne de Lazarus. Korosu était suffisamment con de un pour plonger chercher une personne alors qu'un monstre aquatique rodait, de deux pour insulter de couillon un monstre de niveau S+ et surement un des plus puissants du lycée. Une énième fois, le jeune sorcier soupira et serra Chelsea contre lui et avança vers la porte. et l'espace sombre. Ce qui était sensé arriver arriva. Alors que le professeur était remonté à la surface avec l'élève, ce dernier s'est fait gentiment remettre à sa place. A ce moment là, une personne pleine de sens aurait suivi les conseils du supérieur en classe de monstre qui est en même temps un supérieur hiérarchique. Narmol. Mais... l'abruti a la merveille idée de foutre un pain au démon qu'il avait devant lui. Magistralement, Lazarus ne plu se retenir de faire un magnifique facepalm. Ce gars avant vraiment l'intention de mourir... Advienne que pourra.

Pas la moindre réponse, quelle déception. Avec toutes ces facécies d'ombrage elle pouvait devenir folle. Entre ceux qui gardaient le silence et ceux qui cherchaient du réconford en s'enlaçant il y avait de quoi être décontenancé. Voire même dégoûté. Ici elle n'était la figure du général, car tous isolés, sa voix ne pouvait porter et aider. De toute façon elle était dans l'erreur, son esprit vieux jeux et logique n'aurait pu percer ce mystère que ces enfants ont déjoués devant elle. Alors qu'elle rentra l'épée au foureau, elle coisa les bras pour songer cet acte. *Quatuor d'embrassades pour s'évader des lymbes noires ... Bon sang où est la logique dans cette histoire ? Que la honte me déplume, seuls ces enfants pouvaient trouver cette solution ... Voyons voir plus qu'une ombre ...* Sa face grimaçante elle fixea longement cette ombre, répugnan déjà à devoir se plier à l'embrassade grotesque. Elle n'aimait point le contact, vieille pudeur qu'elle traine depuis longtemps, mais entre le dégoût et la pudeur il y avait autre chose. Ainsi un fragment de son passé lui revint tandis qu'elle grimaçait toujours plus ...

« C'est comme ce jour, dieu que je hais cette chaleur ... »

An de grâce 1867 - un petit temple bouddhique d'edo.

Une jeune femme baillait en se retournant maintes et maintes fois dans sa couche. Des bruits de pas se firent entendre, faisant grincer le plancher de cette petite salle de repos. La personne en charge de ce temple revint en sa chambre, une tasse de thé tenue à deux mains. Une bien jolie femme drapée d'une longue robe bleue, sa chevelure l'était tout autant, coiffée d'un petit chapeau monial. Elle s'avança jusqu'au chevêt de son patient et s'agenouilla à elle. « Tu devrais boire ça, ça va te faire du bien. » Sortant sa bouille en pétard de dessous son cocon bien chaud, pour affronter la rigeur de l'hivers présente dans la pièce, elle se découvrit comme la Dame Blanche plus jeune. Toujours d'une même apparence depuis des siècles mais plus vivace et empathique. A l'égard de cette offre elle détourna le regard, son mutsime donnant son refus. « Celi-chan il faut te soigner ! » Et le Tengu vint planter son regard dans celui de la belle. « Tu rêves, ton breuvage va m'achever ... T'as pas autre chose ? » Demanda t'elle sur un ton niais. Sur le coup Satori soupira et d'un sourire malingre la tira hors du lit pour l'enserrer de bonnes ronces. Tandis qu'elle sefit plaisir, la robe d'une blancheur cendrée poussa un gémissement et frémit. Que trop pudique, elle venait d'être foudroyée. Demandant une fis puis deux qu'onla lache maissans résultat. Alors elle dégagea cette impotente d'un coup de boule. « Je t'avais dit que j'aime pas qu'on me touche. » Satori se tenant le front geind à son tour, larmoya quelque peu et revint vers elle. « Laisses toi faire Gugu ! » La prenant ainsi audépourvut avec ce surnom débile, Satori vint forcer son étreinte de sa force plus grande. Puis elle colla leurs fornts pour prendre sa température. Laissant froncer ses sourcils à la Dame Blanche qui était faible ...

« Gugu ... Ce que j'aimerais l'entendre à nouveau de sa bouche ... »

Elle se plia donc à cette mascarade reboutante et enlaca à son tour la dernière ombre. Forçant son étreinte qui la crispa de honte, la faisant bien grimacer et se retenir de lui mettre un coup de boule par réflexe. *Au moins après ça le pire sera passé !*

"Merci mais ce n'est pas nécessaire"

De la même façon, il n'était pas nécessaire de participer à ce voyage, il n'était pas nécessaire de faire équipe, il n'était pas nécessaire que Korosu vienne en aide à Suzuki, et il n'était certainement pas nécessaire qu'il le frappe et l'insulte.

Le sang de Suzuki ne fit qu'un tour. Il n'avait pas eu mal, il n'avait même pas bougé... Là n'était pas la question. C'était plutôt que le patience du démon était à bout : depuis le début, on remettait en doute ses capacités et sa prise de décision...

Tous ces élèves n'étaient bien qu'une bande de charognards. Ils ne cessaient de contester, mais les trois quart d'entre eux ne s'assumaient pas, et étaient parfaitement incapable de sortir d'ici indemne. Au nom de quoi Suzuki devait-il finalement les aider à aller jusque la victoire ? Rien du tout. Ce Korosu, dont le visage était familier, l'avait dit "Ici le lien prof élèves n'a pas lieu d'être." Alors telle était l'équation que Suzuki était en train de résoudre :

Soit une trentaine d'élèves, piégés par leurs propres limites, étant accompagné par la créature la plus bourrin qu'il n'aient eu l'occasion de côtoyer. En considérant que celle-ci n'a plus aucun lien affectif, ni de contrainte tel qu'un devoir à accomplir...

Attendez une minute, cela lui revenait : Ce gamin faisait partie du Comité de sécurité. Et cela changeait toute la donne. Le tuer devenait bien plus qu'une option... Mais d'un autre coté, si l'offre semblait alléchante, Suzuki aurait de mainte occasion de le faire à leur retour au lycée Yokai. Et pour ajouter à son plaisir, le gamin aurait récupéré ses pouvoirs, ce qui serait d'autant plus humiliant de constater l'écart de niveau entre eux deux.

Il ne prononça pas le moindre mot, se contentant d'un sourire en coin. Puis il regarda tout le monde s'enfuir tandis que lui continuait d'esquiver les flammes du serpent.

-Désolé mon gros, mais le gamin a raison.

D'un air méprisant il franchit la porte.

Il arriva alors dans une grande salle où s'affrontait deux forces que la couleur opposait. Tel le bien et le mal... Le camp blanc, semblait détenir la clef. Abattre les blancs pour s'emparer de la clef, ou exterminer les noirs pour récolter les faveurs des possesseurs de la clef..? Dans un cas comme dans l'autre rien ne promettait que l’escadron des vainqueurs ne s'en prendrait pas eux juste après leur victoire.

Suzuki s'installa, assit en tailleurs, non loin de la porte par laquelle il était arrivé et ferma les yeux. Si son calme apparent semblait l'exposer à toute menace, il ne fallait pas s'y méprendre : chaque chose qui s'approcherait de lui courrait un risque réel.

Il se plongea dans ses pensées : être humain ? Suzuki n'avait plus qu'une infime part d'humanité, et il le vivait plutôt bien ; et pour ce qui était de rester ici... Quelle bonne blague. Il avait de quoi survivre pendant des mois si toutes les équipes échouaient ; et "on" finirait bien par venir le chercher. En fait il y avait clairement une inégalité entre tous et lui : il ne mourrait pas, serait sauvé de toute façon même si cela devait prendre des années, et au cas où il périrait, il ne faudrait que quelques dizaine d'année avant qu'il ne foule à nouveau le sol terrestre.

Injustice? Bien sûr, eux sont de la surface et lui non. Dans le monde des humains ce phénomène se traduisait par une différence sociale : les riches exploitait les pauvres, et ceux-là même n'avaient aucun moyen de renverser la balance. Le monde était cruel et ce n'était pas prêt de changer.

Durant son inactivité apparente il se remémora de fragment de vie...

*****************

-Viens, Douze! Tout s'écroule... Et si on reste ici ils vont nous tuer !

-Attends, j'ai perdu Treize...

-C'est lui qui a fait ça, il est sans doute déjà dehors, BOUGES!

La jeune fille vêtue de blanc d'environ une dizaine d'années se leva péniblement, elle prit la main de "Quinze" et ils se mirent à courir. Au mur des ampoules rouge comme le sang signalaient l'état d'urgence. Mais cette semi-obscurité ne masquait en rien l'étalage de sang et de corps qui s'amoncelait sur la route des deux enfants. Le petit garçon trainait sa soeur, et tout deux se faufilait dans cette morbidité, pieds nus, leurs vêtements tachés de rouge qui tranchait sur le blanc.

Au détour d'un couloir "Quinze" croisa le regard vide de sa "mère". Effondrée sur son bureau, un mince filet de sang s'écoulait au coin de ses lèvres. Son expression s'était à jamais figée dans un masque d'effroi. Inerte...

"Quinze", s'arrêta, et "Douze" dans sa précipitation le percuta.

-Pourquoi tu t'arr...

Elle se tu face au spectacle macabre de l'éducatrice en charge de "Quinze".

-Viens... On peux pas rester là... C'est toi qui l'as dit... On peut plus rien faire...

"Quinze" qui affichait une expression totalement neutre n'arrivait pourtant pas à retenir des larmes qui roulaient sur ses joues. Mais il se remit en route car de la fumée noir provenait du couloir 07.

Ils arrivèrent à ce qui semblait être un escalier de secours, ils ignoraient s'il fallait monter ou descendre...
C'est alors qu'un jeune garçon un peu plus grand, une quinzaine d'année environ fit son apparition. Sa carrure était imposante, son regard prédateur et ses cheveux formaient une longue crinière brune. Ses main étaient pourvue de griffes acérée et son apparence était assez proche de ce que les deux enfant appellerai ensuite "Loup garou". Celui-ci parla :

-Douze! C'est qui celui-là?

La fillette lacha la main de "Quinze" pour sauter dans les bras du garçon à mi-homme, mi-loup ; visiblement contente :

-C'est Quinze, du groupe 01, il m'a aidé à venir jusqu'ici, grand frère Un... Mais on est perdu, on est jamais allé aussi loin...

"Un" toisa le gamin du regard et se remit à parler :

-J'ai jamais aimé les créatures du bloc 01... Tous des tarés... Bon cela dit j'ai une bonne nouvelle, je les ai entendu parler ; et ils ne veule pas qu'on rejoigne la "surface"... On est sous terre...

-Ce qui veut dire qu'on a plus qu'à monter!

S'écria "Douze" avec un hoquet de joie si grand qu'elle manqua se s'étrangler avec ses propre mots.

Elle fit le reste de l'ascension avec "Un", dans ses bras, tandis que "Quinze" devait se débrouiller pour marcher. "Quinze" connaissait "Douze" depuis peu, car ils avaient l'habitude de suivre les même cours, et manger ensemble ; alors que "Un" était le prototype le plus ancien, il appartenait au groupe 03 : celui des animaux, le même que "Douze". C'était pour cette raison que malgré la différence d'age ils étaient si proches.

Au bout de l'ascension : pas de gloire, pas de paix, juste une porte s'ouvrant sur la nuit...

*****************

Remuer les vieux souvenir n'était pas dans les habitudes de Suzuki, mais finalement il n'était pas bien différent d'à cette époque. Toujours prêt à accompagner ses semblable dans la course au salut, et toujours délaissé par ses semblables. Et bien que l'expérience et la maturité avaient opérés sur son caractère...
Personne ne pouvait accepter le rejet de cette façon... Et les choix, ainsi que la situation personnelle et professionnelle qu'il avait fait n'était que le résultat violent et répugnant de l'image de l'humanité, et des autre créatures qui l'entourait.

Tout ce qu'il était, aussi repoussant soit-il, ce n'était pas que par nature...

La solitude...encore...Ou étaient donc passées les deux personnes qui l'avaient rejoint? Humpf...c'était si sombre, était-ce encore un coup d'Akuma? Les étoiles éclairent la salle, on se croirait en pleine nuit dégagée de nuage. Cette endroit était vraiment des plus mystérieux...

Mais il s'arrêta en voyant son double noir. Qu'est-ce que ça signifiait cette fois? Il semblait vivant, avec sa propre personnalité. Mais une chose était sur, il lui bouchait le passage! Un obstacle apparemment. Réfléchissons...ici plus rien ne l'étonnait. Est-ce que cette salle était capable d'aspirer le côté sombre qu'animait chaque être vivant pour s'en servir de soldat contre les intrus? Si c'était une possibilité, il fallait faire attention, surement avait-il les mêmes pensées de combat que Seki. Dans ce cas, il faudrait alors se surpasser pour pouvoir passer, c'était ça le but du jeu?

Si tel était le cas, défi accepté! Mais il fallait prendre en compte quelque chose. Il semblait avoir the ball alors que son adversaire semblait désarmé. Était-ce plutôt une épreuve pour apprendre à se servir de cette boule d'une meilleurs façon que contre les robots? Voila ce qui se passait quand il se mettait à réfléchir, il imaginait tous les scénario possible et imaginable.

Bref! Voila Seki qui chargeait pour commencer par tenter de lui foutre une droite, prêt a intercepter un coup s'il devait éviter et contre attaquer.

-Laisse moi passer!

Lazarus observa la scène qui se jouait devant ses yeux. Et ce qu'il voyait le laissait perplexe. Deux armées semblaient s'affronter pour diverses raisons inconnus. Une armée de chevaliers en armure sombre de la couleur de l'obsidienne. Et une armée de chevaliers en armure albâtre. Le jeune homme ne manqua pas de remarquer la clé qui tintait et pendait à la ceinture de celui qui devait s'avérer être le chef de l'armée blanche. Maintenant, il ne restait qu'un soucis. Savoir ce qu'il fallait faire. Les regarder s'entre-tuer, prendre part au combat au côté de l'armée de lumière et battre l'armée sombre, ou faire l'inverse. Une erreur pouvait s'avérer fatal.

Ce qui semblait prioritaire était le fait de se concerter avant d'agir. D'où l'intervention de Lazarus qui attrapa l'épaule de Korosu. Non pas pour lui faire du mal. Mais pour éviter qu'il n'agisse en suivant ses tripes et uniquement ses tripes.

" Korosu, pour une fois, réfléchit avant d'agir. Si on se disperse ici, on a pas vraiment de chance d'avancer plus que ça. Si tu veux agir, attend une décision de groupe. S'il te plait.

Il avait murmuré ses mots à mi-voix, d'une manière calme et non agressive. Le but était à se fou de foncer dans la bataille à corps perdu, comme il avait tendance de le faire. Et qui n'avait jamais fait ses preuves. Quelqu'un de nouveau traversa l'entrée, et le jeune homme fut surpris d’apercevoir Mr Komatsu. Il ne s'attendait pas à ce qu'il les rejoigne si vite. Ni avec cette tête apparemment calme mais qui indiquait clairement qu'il devait y avoir un périmètre de sécurité.

Une nouvelle fois, il prit la parole mais de manière à ce que le reste du groupe l'entende.

" Manifestement, un des chevaliers blanc possède une clé et il pourrait s’avérer qu'elle soit celle de la porte suivante. Que faisons-nous maintenant ? On frappe les chevaliers blancs ? Ceux dont l'armure est noire ? Les deux ? Où bien y a t-il une autre alternative ? "


Le sorcier jeta un coup d'oeil à Chelsea et hocha la tête en sa faveur. Elle ne devait pas s’inquiéter. Ils s'en sortiraient. Il espérait.

L'heure du réveil, enfin. C'est que ce précieux temps d'attente de la part des autres s'avéra cuisant à sa pensée. C'était entièrement de sa faute puisqu'elle demeurait le leader du groupe. Ainsi elle rouvrit les yeux, pas le temps de bailler et de s'étirer. Les regardsdu populisme se perdent et se faufillent partout. Le Tengu dénotent une baisse drastique du moral des troupes, mais ils étaient là, c'était le principal. A vrai dire lorsque bien vite la jeune élève Shirayuki vint s'excuser pour la blessure occasionnée; Celira la remarqua. Une blessure superficielle, rien d'ennuyeux pour la suite. Et puis son hakama n'allait pas en être souillé, il était déjà bien abimé et poupre. Elle tapota l'épaule de la jeune fille à la lance foudroyante pour lui souffler que ce n'était rien. Que tous pouvaient faire des erreurs et qu'elle n'avait rien à se repprocher. Alors elle se releva, encore un peu choquée par sa pudeur. Se soutenant contre un mur pour reprendre son souffle calme et son impassivité naturelle. Mais c'est sans compter sur l'arriver d'une ombre outrageante. Une tête inconnue, enfin étrangement familiaire aussi. Le Tengu ayant retrouvé un fragment de ses pouvoirs, enfin celui de la perception d'aura, sentit chez cette créature charismatique une petite ressemblance avec Moka. Et ne la voyant nulle part du coin de l'oeil elle se dit que cette enfant là cachait bien son jeu. En même temps qui n'aurait pas comprit l'affaire avec le rosaire que l'enfant portait en tout temps. Seulement voilà, la jeune femme aux airs de contesse vampire était pratiquement nue. Et pour ne rien cacher, sa poitrine généreuse sous le nez de la petitesse, lui rappela bien celle qui se baladait jadis sous ses yeux. Ce parallèle pourrait presque la narguer en ces temps de crise.

Aussi se permit-elle de lui répondre, le ton presque amusé. Plutôt moralisateur d'une bonne mère.« Votre aura est peut-être colossale, jeune Akashiya. Cependant votre fougue relève plus de l'intrépide que du courage. Vous n'êtes pas seule. Ces enfants aussi sont parvenus ici, alors nous avancerons avec eux. Et merci de leur avoir redonné courage. » Sur cette dernière parole, la Dame Blanche, s'étant déjà défaite de sa veste blanche tailladée, la déposa sur les épaules de la jeune fille. Celira avait encore ses bandes intactes atour du buste. Au moins elle n'attirerait plus autant de regards avant d'avoir accomplit des prouesses au combat. Ainsi ce divin commandeur dépouillé de tout éclat ou majesté, prit les devans. Dirigeant ses pas vers la porte pour en franchir le seuil. Ne regardant pas en arrière, cela aurait jeté le doute qui n'existait pas dans ces yeux. « Vous autres braves, suivez la lumière. » Ce murmure énigmatique allait encore une fois raisonner dans ce couloir, l'espoir est immortel et le brave qui l'embrasse ne peut s'éteindre, voilà ce qu'elle voulut dire. Qu'importe l'adversité qui lui ferait face, le Tengu ne reculerait pas. Portant le fardeau de toutes ces lumières, elle vaincrait pour eux !

Une droite....il s'était pris une droite qui avait certainement la même puissance que le poing qu'il avait dégainé sur ce Seki sombre. Si puissante que les deux Seki se firent propulser à l'opposer l'un de l'autre. En attérissant, notre jeune vampire se redressa en position assise avec les yeux rouge fluorescents et les crocs dehors. C'était un signe qu'il fallait se méfier de lui en ce moment même. Ennemi ou allié, il fallait éviter de se mettre en travers de son chemin, mais malheureusement pour cette copie, cette étape était déjà de mise.

Empoignant the ball, il marcha d'un pas sur mais peu rassurant vers son double. Il saignait du coin de la bouche, légèrement ouvert à cette endroit, même si ceci cicatrisa assez vite vu la physionomie de Seki. Les cheveux en pagaille, ses yeux d'un rouge sanglant, n'inspirant que le crime fixait ce sombre personnage. Cette endroit, il en avait sa claque, cette ile, il en avait ras le bol, et avoir quelque chose sur son chemin pour ne pas pouvoir rentrer le plus vite possible, l'irritait au plus haut point. Mais la...mais la...Se servir d'un double, c'était la goutte d'eau qui faisait déborder le vase. Perdre son sang froid avec aucune patience? Non, vous n'y êtes pas du tout...son sang froid il le gardait depuis le moment ou Ashikaku l'avait abandonné dans cette forêt. Peut être que cette ombre de lui même saurait comment il allait réagir et qu'elle était ses intentions, mais une chose était certaine, elle ne pouvait pas savoir comment en ce moment même, Seki était imprévisible dans ces conditions.

Une fois en face de ce Seki sans lumière, à quelques centimètres de son image miroir. The ball en main, en bas, presque entre eux, il le regarda avec intensité.

-Pourquoi tu ne me laisses pas passer....Seki? Tu ne veux pas que je m'en sorte? Tu tiens réellement à mettre mes nerfs à l'épreuve?

Il devait surement savoir ce que ça donnerait, et dire oui, c'était le risque de perdre une vie...Comment prévoir ce qui était imprévisible? C'était de la folie, mais connaissant Seki, il serait bien capable de répondre de cette façon. C'est pour cela que the ball était en bas. Sous le moindre geste impulsif de ce sombre Seki, il ordonnerait a sa boule de venir lui faire un uppercut digne de ce nom, et sans réticence.

-Tu sais très bien de quelle atrocité je suis capable...j'en suis sur...

Dit-il d'un chuchotement aussi noir que la pénombre qui entourait cette pièce.